Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1918, 16 Januar. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Konsultiert 28 Juni 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/v40js9jd7h/
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•$UÂ)TRTEMF. vVNNEE. — N» «080 ' '*26 ttf <kmïWbetern lîFRÎîTffim W^VÏEIÏ WlSr;. PARIS 3, Place des Deux-Écus, 3 Téléphone i Central 33»04 PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du Journal Z.« petites annonces sont également /reçues <2 /d Société Européenne de Publicité, 10, rue de ta Victoire, Paris, qui en a te monopole pour Paris, LE XXE SIÉCLE LE HAVRE 28l", Rue de la Bourse, 28l8r Téléphone i 64 Belgs ABONNEMENTS France. 2 fr. 50 par mois — 7 fr. 50 par trimestre . Angleterre .. 2 sh. ,6 d. par mois — . • 7 sh. 6 d. par trim. Autres pays. 3 fr. par mois — .9 fr. par trimestre QUOTIDIEN BELGE Directeur : Fernand N EU RAY IQuireveitJlyacent aïs i désarmement, ûe la liberté ûes mers 'EtflelasBcietêflesiiations! Napoléon... à Sainte-Hélène ! tes apôtres de la paix universelle e Upes^Jétuelle par le désarmement, la Hbert< \ «ïéjs'mers et la Société des nations ont ui ; précurseur dont .ils n'on.t guère - in y q qui jusqu'ici le patronage : ) ^Napoléon, tout, simplement. ' 'Qu'ils oiivrent le Mémorialde Sainte-Hé .* îis y trouveront, rapportées par lt Édele Las Cases (édition G a mier, tome Ïlï ,t>pv 297-298), ces déclarations du grànt j iioinnie dé guerre : « > • «Satisfait sur ces grands points et tran Quille partout, j'aurais eu aussi mon con IfSî'às et. ma haute alliance. Ce sont de: ! '4(\éts qu'on -m'a volées. Dans. cette, réu > mon de tous les souverains, nous eussions traité de nos intérêts erv famille et compti Hle'[clerç à ■maître avec les peuples. v - « -Là cause du. siècle était gagnée, le yé ùolution accomplie ; il ne s'agissait phi.' iiuc de là raccommoder .avec ce qu'ellt pl açait pas détruit. Or, cet ouvrage m'ap partenait ; je lavais préparé de longut tytain, aux dépens de ma popularité pëut 'îêire.- N'importe: Je devenais l'arche • dt ■^l'ancienne et de la nouvelle alliance ,le mé JklitUeur naturel entre l'ancien et le. nouve ■vr'd're de choses. J'avais les principes' et'le «confiance de l'un, je m'étais identifié avet '•loutre ; j'appartenais à tous les deux j'aurais fait en conscience la part de ctia mm. ■ - « Ma gloire eût été dans mon équité, j Et, après avoir énuméré ce qu'il eût pro jiosé de souverain à souverain, et de souve trains à peuples. : • m Forts comme nous l'étionsi continuait rHlt tout, ce que no-us eussions concédé eûi sefriblé grande et nous eût mérité la. 'je •cbàLT^aiswiicè': dés", peiupléi-.- Ait jourd'tn.rit et qu'ils arracheront ne leur semblera jai/tah tissez, et ils ne cesseront dé se défier, n W' et ri mécontents. » Il /passait ensuite en remit* ce qu'il eu, proposé pour la prospérité, les intérêts, h ■jouis s an ce et. le bien-être de ï ASSOCIA "IÎON EUROPEENNE. Il eût voulu les nie lin es - pfi 7i ci pest le "même système partout ■r'N CODE EUROPEEN, UNE COUR DL cassation europeenee, redressai, awur tous les erreurs, comme la nôtre redresse celles de nos tribunaux. Une mèmt pitonnaie soit s des. cours différents ; le.' ynXïnes poids, les mêmes mesures, les mê 0nes lois. etc.3 etc. <C L'EUROPE, disait-il, N'EUT BIENTOl FAIT dé la sorte véritablement. QU'U\ MÊME PEUPLE, et chacun en voyagean, partout se fût trouvé toujours dans la pu itriç commune, » H eût demandé toutes les rivières navigables pour tous : LA COMMUNAUTE 'JWS MERS ; QUE LES GRANDES AR liaIEE$ PERMANENTES FUSSENT TÏE (Dt'JTES désormais à la seule garde de? \\sou.ve retins, etc. . 1 Enfin, c'était line foule d'idées, la. plu Vpàrt- nouvelles, les unes des plus simples yVfàitrês tout à. fait sublimes, sur les li Werses branches politiques, civiles, légikla ytlves; sur la. religion, les arts, le cov/rrner Cf ; elles embrassaient tout. Il a conclut . >r De retour en France, ait sein de la j>a trie friande, forte, magnifique, glorieuse j'eusse proclamé ses limites immuables TOUTE GUERRE FUTURE, PUREMEN1 DEFENSIVE ; TOUT A G RAN DISSE ME NI KOUVEAV, ANTINATIONAL. J'eusse associé mon fils à l'empire ; ma dictature 'f ût 'fini, et son règne constitutionnel eû\ commencé... ,<i Paris eut été la capitale du. monde, lit les Français l'envié des nations !... « Aies loisirs ensuite et mes vieux, jour.1 toussent été consacrés, en compùgnie de l'impératrice, et' durant l'apprentissage ùroyal de mon fils, à visiter lentement et en midi "couple campagnard, avec ' nos . pro-forés chevaux, tous les recoihs de l'empire. Vu.ecevant les plaintes, redressant les torts, wsemcirtt de toutes parts et partout les mo-Wfiumeiits et les bienfaits /// Mon cher, voilà i\*hcotei de mes rêves ///.» 1 Et,au.tome IV de la même édition du a Mémorial, on trouve encore, à la page 205, ■«et autre passage sur le désarmement : ■ <V L'empereur avait le projet, à la paix mènére\\e, nous a-t-il élit plus d'une fois, W)'AMENER CHAQUE PUISSANCE A mVNE IMMENSE REDUCTION DES■ AR-Iktfg7iS PERMANENTES. Il eût voulu que ichàque souverain se bornât à sa seule f $atdè, comme cadre du reste de l'armée l {ù composer au besoin. Il eût voulu, s'j) [ 'avait été contraint de conserver une forte formée en temps de paix% l'employer aux glratiattx publics, lui donner une organisa-mtioh, une tenue et une manière de se nour-Mrir. tout à fait spéciales. On trouvera sans miloyte une partie de ces choses dans ses mMéiùoirês ; je sais qu'il les a dictées en J ''différents moments à plusieurs de ces mes-WsiMrs. n . Que 'conclurons-nous cle tout cela ? Rien, f Mais on ne nous empêchera pas'de cons-■.atér que les idées où certains nous mon-ÊtrëTxt aujourd'hui la -quintessence du pro-mres démocratique et la meilleure recette paix ont eu un -fervent défenseur dans v* plus puissant autocrate et le plus grand W^iame de guerre du xix° siècle, fnous permettra de constaLior aussi Napoléon s'est vu impuissant à réa ' if^u'aon -rêve dans une Europe dont i maîtrs et-où U n'y. avait pas d'Al , Li GUERRE & LA PAO S'an clief traaillisîe anglais L'offensive économique — L'évacnatioi de la Belgique : s'en aller et paver I Londres, 15 .janvier. Le député travailliste. Barnes, membn du cabinet de guerre, parlant à Dundei sur les buts de guerre, a dit : . « Tous, nous désirons-la paix. C'eât un; erreu'j- de croire que seuls désirent la paij t ceux qui parient de paix par négociations i II y en.-a .d'autres qui veulent la paix, £ condition qu'elle soit une pâix permanent* 1 basée sur de solides fondements. ' » Pour obtenir cette paix, tout ce qu< nous avons à taire est de nous donriei cœur et âme à la guerre, avec la convic . tion intime que'la paix que nous obtien drons en tin de compte dépendra des ïor 5 ces relatives des belligérants à la confé rence de .la paix. »'Nos armées sont intactes et, je crois inébranlables. Quant à la politique écono miqtie dé l'Entente, les alliés sont parfai ternent justifiés de faire usage de lèurs forces économiques contre l'Allemagne ai ' cours de cetty guerre, et après cette guer | re, s'il est nécessaire. Nous sommes précl . sèment occupés à préparer l'offensive éco nomique, et, plus la guerre durera, plus , nous serons forts dans cette offensive-là » Lorsque sonnera l'heure de la confé rcnce de la paix, nous comptons être er mesure de taire usage de la puissance qu< nous donne notre richesse en matières pre. mières. Pour obtenir la solution de l£ guerre, nous ferons usage de l'offensit/( économique que la Providence a mise en ' tre nos mains sous forme de matières pre i mières, de manière à arracher aux Aile-: rnands les meilleures conditions possibles » Plus l'Allemagne prolonge la guer-e plus nous accentuerons l'usage que liouï faisons de cette offensive. Si la guerre es ' rapidement terminée, nous admettrons ■ peut-être l'Allemagne dans la famille des nations, lorsque l'Allemagne aura appris à se conduire comme il convient dans Ia famille. P Le but pour lequel nous sommes eu ■ très dans la. guerre rf esfr.|)a,s'-rehGore"rëâ-: étaw.. peuplés honnêtes, nous devons continuer la guerre : parce que te Belgique doit être évacuée, parce que les Allemands doivent s'en aller, parce cfut les Allemands doivent payer, voilà le Pre : mier pas vers la paix. )> La Belgique n'est,du reste-qu'un de' ■ problèmes; il y a, aussi l'Arménie, la Pa ; lestine, et la Mésopotamie. » : wvv\v- : L'Allemagne etla gaesliaa MlflE lin voyage du sous-secrétaire d'État allemand à l'intérieur Amsterdam, 15 janvier. Un télégramme officiel de Berlin an nonc-e que M. Wallraf, secrétaire d'Eta . à l'Intérieur, et le docteur Schulze, con seilier privé au ministère de l'Intérieur sont partis pour Bruxelles afin de con sulter les personnalités « autorisées > et discuter les « questions les plus im portantes concernant la Belgique ». — ; (Radio.) /vvvwv . ...n . Lire en deuxième page : LA VIE MILITAIRE • \VV\ XV -■-■ ■■ ■ — - 25 niiSlîons de quintaux de blé achetés à ! Argentine par lesalliés •Buenos-Ayres, 14 janvier. Le ministre de France, M. Jullemier le ministie de Grande-Bretagne, M. To •wer, et. le ministre des affaires étrangères M. Pueyrredon- ont signé aujourd'hui ur important accord au sujet de l'achat poi les gouvernements alliés de 25 millions d< quintaux de blé de la nouvelle récrite df l'Argentine. Cet. accord règle également h ferme du paiement, qui se fera au mover d'un crédit de deux années accordé pai la Banque.nationale atix acheteurs. f I...» / . <WWV\' — -—— Violation de la neutralité hollandaise Amsterdam, 15 janvier. — Selon un télé gramme de Berlin, .M. Karl Minster, pro priéta.ire du joùrtial hollandais » D(i Kainpf », a été arrêté sur le territoire al leman'd ' près de Gievelstein par un garde frontière. M. Minster est accusé d'avoii tenté d'obtenir des infoimations d'ordrf militaire et économique en Allemagne. Zurich, 15 janvier. — Suivant informa fions r&:ucs par les Socialistes suisses, i s'agit ici d'une grave violation de la nêu tralité, hollandaise. Minster n'a pas été ai rèté eh territoire allemand, niais bien er territoire- hollandais,'puis mené de viv< force sur le soi allemand. — (Radio.) ; ;———;—[www— — ;— — D'après une dépêche de Home, le c-lerg* cathoLique retient principalement, des récen tés violations du. droit des gens commises pai les Austro-Allemands, les laits suivants : î l'emprisonnement de l'évêque de Trente 2° l'emprisonnement dans les régions enva hies de tous les ecclésiastiques qui ont vouli ' protester contre lés agissements des envahis seurs ; S® la détention du patriarche de Jéru salecr-L L'affaire Caillaux •• Les découvertes faites en Amérique et en Italie * sur le rôle de l'ancien président du conseil , U tJlfflSS «ftSJtlt SES iÉELAWlIlS iESSIlIE! DS 11. ElEUESEStll L'arrestation'de M. Caillaux a été di ' terminée, ainsi que nous l'avons dit df ■ hier, par la découverte de divers doci | ments, les. tins provenant, dte l'ouveriui , du coffre-tort que le député 'de la Sartli avait loué dans une banque de Florenci , l'autre d'Améi-iPjue. . . C'est.c.e dernier.surtout, qui a provoqu . la grave mesure prise u l'égard «le i . Caillaux.; "Sans enfreindre ni le secret d ■ ploxnatique, ni le secret de l'instauctio ■ judiciaire — puisqu'il s'agit en l'espèc d'une pièce, qui, à l'origine, ne prov*na pas de saisie opérée par voie judiciaire -il est, possible de donner quelques indic; fions propres à préciser le caractère et 1 portée du document. Il paraît,1 dit. le Temps, que ce documer permettrait de croire qu'à un momei donné M. Caillaux a pu avoir, soit direct; ment, soit indirectement, des rapport avec un représentant d'une puissance ei nemie. ,11 s'agirait, dit-on, du représentant d ! l'Allemagne en République Argentine l'époque où. te député de la Sar.the, phai ; gé d'une mission ministérielle, se rend' à Buenos-Aires au début de l'année 191; Ce représentant diplomatique, le trop ft meux comte de Luxburg, aurait lait pr< venir par dépêche son gouvernement, qu lés éloges de la presse .allemande étaier compromettants pour M. Caillaux et qu , celui-ci demandait qu'on cessât de parle de lui de la sorte. 51. de Luxburg recorr mandait qu'au cantBaifre les journaux a i leniand-s fussent invités à rappeler qu M. Caillaux avait fait tous ses effort pour faire donner à l'affaire du Maroc un solution trop favorable à la France. O avisait enfin le cabinet, de Berlin du pre clïain départ de M. Caillaux pour Pari i où l'appelait un procès duquel ses advej : saii-es essayeraient, peut-être de tire? par; 1 contre lui. Ce télégramme, au lieu d'être envoy directement d'Argentine en AUemagni fut, paraît-il, transmis d'abord à Washint ton à l'ambassadeur d Allemagne au Etats-Unis, M. de Bernstorfï, qui, à so tour, l'expédia à Berlin, ppr la voie die 1 Suède. Tel serait le document, qui aurait par à l'autorité compétente assez déterminar pour amener l'arrestation de M. Caillau? sans préjudice des responsabilités que le documents découverts dans le coffre d Florence pourrait faire peser sur lui. Ces documents de Florence sont, atter dus incessamment, à Paris ; ils ont été, e effet, expédiés dimanche soir ou, luné matin. Les .renseignements que nous venons d donner sur le télégramme .Luxburg-Berns tarif vont être, confirmés à bref délai, pa la. publication du texte même du documer dans les journaux de New-York, auxquel il va être communiqué. Un second1 document venu d'Amériqu postérieurement à ce premier, apportera à celui-ci un complément appréciable. LE COFFRE-FORT DE FLORENCE D'après des renseignements venus d'Its lie, les pièces trouvées par les représer tants du gouvernement italien dans I çolfre-fort, que possédaient M. et Mme Cai. sous le nom de Ravnouard, à Florence, st i raient des plus intéressantes. 1 Ce coffre-fort, contiendrait tout d'aboi' environ deux millions de titres en valeur au porteur ; ensuite un plan de réorgan sation gouvernementale, des pouvoirs .d : la République française coïriprenant : un i- liste da" certains personnages importants fc politiques français qui devaient être mis i- en état d'arrestation ; le plan d'un minis-e tère, avec les titulaires de plusieurs por; tefeuilles ; la préfecture de police de Paris y serait attiH'buée à un des amis intimes '• de l'ancien président du conseil. Plusieurs généraux étaient, d'après ce é plan, remplacés dans leur cemma.ndem'ent, et un général connu aurait été mis à la i- tête de l'armée française. (1 Certains documents se rattacheraient aussi à la campagne pacifiste tendant £i , démontrer que les responsabilités primi1 tives dans la guerre mondiale ne devaten! ~ pas être totites mises à la'charge-de l'Ai- lemagne. ® Voilà ce qui se dit. On lira à ce propos, dans r.o're. Revue t de Presse, un extrait confinnatif du « Mes-t saggero ». i A L'INSTRUCTION 1_ Le capitaine Bouehardon a chargé M. Doyen, expert-comptable, de rectoerchei e l'origine des sommes et valeurs découver-:L tes dans le coffre-fort des époux Caillaux, ,. à Florence, et de façon générale d'évaluei la fortune de l'ancien président du conseil.'■ M. Caillaux ne sera intei'rogé que dans quelques jours. Le capàtaine Bouehardon se rendra, à cet effet, à la Santé. e t M. CAILLAUX EN ITALIE e , Piome, 15 janvier. 1 Le Giornale d'Italia annonce la démission du grand-maître de la maçonnerie écossaise, M. Ricciardi, professeur de chi-e mie à l'Université de Naple. C'est « potti s des raisons de santé » que le grand-maître e a dû se retirer. 11 a été remplacé par le n docteur Burgess, Anglais d'origine, établi enjtalie. s II a été longuement question du profes-l se ur Ricciardi à propos du voyage de M. .' Caillaux à Naples. M. Caillaux a raconté 1 comment M. Ricciardi, qui se trouva che2 lui, par hasard, avec M. Scarfoglio,- se fit é le cicerone des deux voyageurs, les con-•, duisit. à Pompeï et au Vésuve et leur fit mener une-vie dfe touristes paisibles, x "Une nouvelle arrestation: J PAUL COMBY s Mardis à 5 h. 1/2 du soir, M." Paul Com-e by, l1 ex-avocat du harreau de Paris devenu homme d'affaires et dans les bureau* duquel des perejuisitions- avaient été, faites, a été arrêté dans le cabinet de M. } Priolet, commissaire aux délégations ju 1 diciaires, chez lequel il avait été convoiué Après .interrogatoire, M. Priolet s'esi e rendu chez le capitaine Bouehardon dot i- il est revenu avec un mandat d'arrêt. A r 7 h. 1/2, M. Paul Comby a 'rejoint a le l Santé les autres inculpés. L'inculpation qui pèse sur lui est celle ' d'intelligence avec l'ennemi, visée par les articles 77 et suivants du Code pénal ei e 205 de justice militaire. t L'AFFAIRE MARCULIES PERQUISITIONS IMPORTANTES Sur mandat du juge d'instruction de - Nice, M. Pachot^ commissaire aux "délé - gâtions judiciaires, a opéré hier trois per-? quiSitions se rapportant à l'affaire Maigu-■t liés,: la première chez un homme d'aflai - res, conseiller dévoué de Marguliès qui l's aidé en diverses circonstances, notammeir :l lors de la liquidation de la. situation ds s M. Rosenberg : les ^leux autres perquisi - tiotns ont été faites chez des personnes cie e l'entourage de Marguliès ; de très ncm-e breux documents ont été saisis. AU FRONT OCCIDENTAL ■ ■ ■ De la mer à l'Alsace, les engagements de patrouilles et les raids sont continus — Fortes actions d'artillerie COMMUNIQUE BELCS Pendant 1a. journée du 14, recrudescence d'activité des deux artilleries vers Rams-cappelle et Dixmude. L'ennemi a bombardé Adinkerke. ■Au cours de la nuit du 14 ail 15, de nombreuses patrouilles ennemies ont opéré dans la région de Merckem ; l'une d'elles, cherchant 'à surprendre un de nos postes avancés, a été repoussée par la garnison de celui-ci. Aujourd'hui, ifaible activité réciproque des deux artilleries sur le front belge. COMMUNIQUES FRANÇAIS 14 heures. Sur la rive droite de la Meuse, actions d'artillerie violentes vers la fin de la. nuit sur le front. Beawmont-Bois des Caurières. ! En Alsace, nos patrouilles ont ramené des prisonniers. 23 heures.. Sur la rive droite de la Meuse, les Al-[ lemands ont attaqué nos positions du bois . Le Chaume sur un front de deux cents ■ mètres environ. ' Vattaque, brisée ?t«r nos feux, î'est dis- r*. persèe ; quelques fractions ennemies, qu\ avaient, réussi c) prendre pied dans un élément avancé, en ont. été rejetées aussitôt. Ivn Lorraine, nos troupes ont réussi Un( incursion dans les lignes ennemies de la région de BadonvUler et ont ramené unt vingtaine de prisonniers. Rien à signaler sur le reste du front. COMMUNIQUES BRITANNIQUES Après-midi. Un fort coup de main ennemi a (té repoussé hier malin au nord-est d'Armen-Hères.Nous avons pénétré cette nuit dans les tranchées allemandes au. nord de Lens, lancé des grenades dans les abris et ramené des prisonniers et. une mitrailleuse. Rien à signaler sur le reste du front. 22 heures. Aucun 'événement important à signala en dehors de l'activité habituelle de l'artillerie.(La suite du second communiqué britannique annonce un nouveau raid en Aile-tnaisma : on la. lira en Dernière Hextre.) Comédie à Brest Crise à Berlin? fl» PA&LE 9S LA RUPTURE DS3 POnUPÀKLE&i fiT DE LA RETRAITE DU COHTE HERTLIKB .'Le discours, prononcé le 11 janvier è Brest-Litovsk par M. von Kuhimann e1 dont le « XXe Siècle » a publié hier er; Dernière Heure l'analyse, marque le pre mier temps d'une manœuvre où la duplicité et la sophistique allemande éclat en 1 dans toute leur splehcleU/. M. von KUhlmdnn part- du 'principe ad mis par les deux parties, que la paix ne consacrera .-aucune, annexion par force. Les habitants de la Courtaude, de-Riga, de la Lithuanie, et des autres territoires occupés par l'Allemagne,- ont décidé Je m séparation d'avec la Russie et ne reconnaissent pas le , gouvernement 'bolchevik, Donc ces territoires ne font plus partie de la Russie! en Vertu du principe, maxima-liste reconnaissant aux nationalités le droit de disposer d'elle-m^m^. Donc encore, les bolcheviks n'ont aucune qualité pour négocier à leur sujet. En ce faisant ils feraient une « annexion forcée » contraire au premier principe, et ils s'opposeraient à la libre volonté des populations. Bien entendu, l'Allemagne ne viole au-curt principe en annexant, elle; les corps constitués, seuls légaux en Coùrlande, Lithuanie ,etc., ont réclamé leur incorporation ' dans l'Empire allemand conformément au principe des nationalités et cc n'est pas là une annexion forcée. Au deuxième temps, les bolcheviks rérépondent ; Trotsky a eu tôt fait de démolir ce raisonnement d'Allemand. Il a nié la liberté des peuples à manifester leur volonté sous le régime militaire allemand; de plus, il a fait remarquer que les bolcheviks ont renversé les institutions de cien régime et ne peuvent pas reconnaître les autorités dites,légales, sur la décision desquelles s'appuient les prétentions aile mandes. Trotsky a conclu en réclamau1 l'évacuation des territoires contestés, la bolcheviks s'engagent à demander par uri plébiscite libre et sincère, à ces pays, dt (i«M.-idér d'er.x-tnC'UK-s. . Troisième temps..- par - l'état-major allemand : Le général Hoffmann a transl'or mé le raisonnement en une querelle d'allemand. C'est là qu'on voulait en venir évi demment. Il a. commencé par brandir le sabre. Nous sommes les vainqueurs, a-t-r dit. Le général boche déclare ensuite qui! ne pouvait croire au régime de liberté don! se réclament les, bolchevikis. Ceux-ci ne se maintiennent que par la terreur et le* proscriptions. Exemple : l'Ukraine qui revendique son autonomie et contre laquelle le gouvernement de Trotsky. lutte à l'instant, à main armée. « En conséquence, le mandant suprême de l'armée allemand'; est forcé de décliner toute immixtion de la Russie dans le règlement dès affaire-concernant les territoires que i es troupes allemandes occupent. » .•Puis le général rappelle les votes des prétendues autorités légales de Coùrlande Riga, etc.. demandant l'annexion à l'Aile magne. Et le représentant de Ludendor: et Hindçnburg conclut au refus d'évacua tion. Le Kaiser a. de même tout prêt, che; nous, un prétendu « Conseil des Flan dres » qui sollicitera au bon moment l'in 1 corporation à l'Empire de tous les terri toires.belges qui sont à la convenance de' pan germanistes. Voilà le masque jeté à Brest-Litovsk Que vont fa ire les maxima,listes ? Une remarque s'impose : C'est évidern ment le parti militaire qui conduit'les né goèiations à Brest-Litovsk. il l'emporte donc à Berlin. Serait-ce l'explication de h maladie annoncée du chance lier H,e,rtling Maladie de dépit? ou maladie diplomati que, signe avant-coureur d'une démission • expliquant l'effacement des hommes poli tiques à.la. conférence de Brest-Litosk ? îj «•'vieux renard parlementaire » a de grosses ruses d'amoUr-propre allemand Le prince von Bulow, Tex-chancelier pan germaniste, s'agite beaucoup à Berlin . Verrait-il le moment propice à une rentrée en scène ! L'avenir ne tardera pas.à-nous fixer. PERCY. LES MAXIMALISTËS ARRETENT LE MINISTRE DE ROUMANIE Petrôgrade,, 14 janvier. Sur l'ordre , des maximalistes de l'institut Smolny, M. Diamandy, ministre de Roumanie, et le personnel de la légation ont été arrêtés le 10 après-midi et interné1-à la; forteresse Pierre-et-Paul. . ; ON SONGERAIT A ANNULER TOUS LES EMPRUNTS EXTERIEURS Petrôgrade, 14 janvier. Le conseil supérieur des biens nationaux a élaboré un projet de décret annulant tous les emprunts nationatix émis- par les gouvernements impérial et bourgeois. Conformément à. ce projet, tous les emprunts intérieurs dont les obligations sont détenues par des étrangers sont annulés sans conditions. LES POURPARLERS VONT-ILS ETRE ROMPUS? Petrôgrade, 15 janvier. Les leaders bolcheviks, au cours d'une conférence privée, auraient, exprimé l'opi-nion que les négociations de paix ne tarderaient pas à être interrompues. Ils considéreraient qu'une offensive allemande doit être envisagée dans j.in délai plus ou moins proche. Comme la Russie n'est pl is en état de reprendre la guerre avec la mêmé intensité qu'autrefois, il est probable que lès opérations se limiteront à la s-p.utq défensive. — /&axLuv> La politique de M. Caillait el la Belgique 1 Le voyage de M. Caillaux en Amérique latine et les projets de paix attribués à l'ancien président du conseil Nous n avons pas à nous immiscer daild les repercussions que l'affaire Cailiau-c peirt avoir sur la politique intérieure de la rrance et nous sommes fermement ié-solus à ne jîious départir en aucun cas de la réserve que nous impose la cordialité • de i accueil reçu au foyer de nôtre grands alliée; a. Nous nous bornerons donc à nous occuper dé cette, affaire dans la mesure où i exigeront notre devoir d'LnïormateUrs • ét 1 intérêt de notre pays. Chacun coinpr^n- • ara que nous ne puissions demeurer indifférents vis-a-vis d'actes tendant à ébranler la solidité d'une entente où notis/' '■ vqyons la seule garantie de .la libération et- de la restauiution de la Belgique. - C est a ce titre-là que nous intéresse, un. article que le <c Figaro » rappelle dans son 1 numéro de mardi matin en signalant IV-' ~ titude. étrange qu'aurait eue M. Caillaux" pendant l'hiver de 1914 au. cours d'une mission en Amérique du Sux3. Cet article a paru dans la « Gàceta MilW tar » 'de Santiago de Chili le 3 avril 1915 .. et, a. été reproduit dans les « Dernières Nouvelles de Kiel » du 1er juin 1915 et dans le journal boche la « Gazette des Arden-nés »-le 4 juin 1915. En voici la traduction d après le « Figaro » sP,n Pa:ssa?e à Rio-d-9-Janei.ro. fin , ,, Caillaux aurait, exposé, da»ns luie réunion dapiis, des idées sur i a guerre qui Cirent sensation : ■ « Nôtre guerre contre l'Allemagne, aurait-il d-tr, est une folie ou, un crime.' A Paris ort me lapiderait si je disais cela en pujblic. Et cependant c'est, la véritéi. Delc-assé "porte toute la responsa-biliité. de la' guerre. U n'a pu pardonner à l'empereur d'Allemagne de l'avoirt oblige » donner sa -démission en 190S.' « Nous autres Français, nous tirons les marrons du- feui pour l'Angleterre. 1 *>n v°Uilais, lors de mon passage aiu mfenis-tere, nouer de bonnes relations avec ffÂlîèinai gne;; car j'éteis convaincu, que cette ■ entente -serait Ain bien-fait pour là c.iviilisationv r * • Longue, au' .mois, .'d'aoû'. les Ali-.?mand^' nousref.wlèrént. jusqu'à là'Marne, îe conjurai"' -les chefs du gouvernement de conclure la. . .' suis certain, que nous aurions pu obtenir des conditions raisonnables. cai\l'Allemagne voulait avoir les mains libres pour ' écraser 1 Angleterre. «^Maintenant, il est trop tard. Ce .qui peut ' anrh er de mieux, c'est, une paix amenée ruar l'épuisement général. » D'après une autre traduction un ,peu ' plus complète publiée par la « Croix"» le i. juillet 1915, M.. Caillaux. disait encore que « si on l'avait écouté en septembre 1914, la France n'aurait pas perdu un pouce de territoire et la Belgique aurait conservé son Roi. » D'autres ^ informations prêtaient *; à ivt-Caillaux 1intention de négocier la paix-entre Paris et Berlin aux dépens de la Belgique, nos provinces flamandes devant être attribuées à l'Allemagne et nfos provinces wallonnes à la France. Toutes ces informations ont été catégo-riquefc\ent démenties par l'ancien président du Conseil. Si nous croj'ons pouvoir les rappeler en ce .moment où M. Caillaux • va être appelé à s'expliquer sur l'ensemble ' de sa politique depuis le début de la.'guerre, c est par pur souci d'exacte infdfnià- . tion. Nous souhaitons.sincèrement qu'elle-nev reposent, suivant l'expression .consi- -crée, sur aucun fondement. — vwyw ; ; SUR LES COTES DE L'ANGLETERRE Des navires allemands bombardent la ville ouverts de Yarmoflth Londres, 15 janvier. Lord French -publie le communiqué, suivant Hier, dans la nuit, Yafmoulh a rét& bombardé par mer. Le feu. s'ouvrit, xeîs 10 h. 55, et. dura cinq minutes. Vingt... obus tombèrent dans la ville. D'après le dernier rapport de la police. ' Qn, trois tués et dix blessés. Les . dégâts matériels ne sont pas sérieux. ' 1 -------—i—-nnivv— —— En Palestine ' > P. : " Londres, 15 janvier..-. Malgré les .mauvaises conditions atmosphériques, .notre service atfiimi a exécuté, ces jours derniers, des raids réussis -sur— l'aérodrome ennemi de tenta, à 30 milles ait sud-est de Hàîfa .et d'Amman. On <il constaté chaque fois que de nombreux projectiles avaient directement atteint les oL- i jectifs. visés. Deux .de nos apparUs sont, portés manquants. Dans le secteu rde-Jérusalem., activité. _ considérable des patrouilles notamment aux environs de Bireh, Mar Sabt, leba'et Mukhmas. A Mukh-mas, nous avons opéré avec succès un raid sur un poste ennemi, chassé l'ennemi du. village et sommes rentrés avec des prisonniers. Une activité de patrouille s'est, 'également développée flans le secteur de la cûte. Des partis ennemi.* ont été dispersés par le. feu de notre artillerie. Près de Mezeira dnt eu lieu dés rencontres te long du littoral, au nord. d'Arsuf. Dés chutes de neige, se sont ■produites 4 Ue.thleem,. '

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