Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1916, 27 Oktober. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Konsultiert 03 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/154dn40r1x/
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23e ANNEE — Sérîe Nouvelle.— N° 719 Vendredi 27 Octobre 1916 - RÉDACTION & ADMINISTRATION 28Wr. rua ds la Sonrse — LE HAVR& TÉLÉPHONE :n*64 BELCB BUREAUX A PARIS : 33, rue Jean-Jacques-Rousseau. 33 ))0M LONDON OFFICE! 21. PANTON STREET Leicester Sijuara, S. W. Directeur mUHO 8EKAT iwtwvwwti tO cent, le P^l0 LE XXE SIÈCLE ABONNEMENTS ^y*»r,8 2 fr. DO par mois 7 fr. 50 par trlmostr» Angleterre.. 2 sh. 6 d. par mole > .. 7 sh. 6 d. par trimesut Autres pays. 3 fr. — par mois » . 9 fr. — par trlmestp» PUBLICITÉ S'adresser à lldnrinistratwa du Journal Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne de Publicité. 10. rue de Ut Victoire, Paris-nui en a le monopole pour Paru. • — ttOtl—-- S cent, au front Quotidien belge paraissant au Havre et â Paris les npaps aiiti si lus ils il iitni FÉLICITATIONS PRÉCIEUSES ENTRE TOUTES Les lettres qui nous arrivent du front s Sont de jour en jour piws nombreuses. A'-ïiî s'affirme, en même temps que la syuip* tble de nos soldats pour le XX' Siècle, ! oan-ûance, parfois touchante jusqu'au larmes, qu'une fouie de nos braves veuiei" bien nous témoigner. Tous nos ai'ticles sur la question de tangues, la politique ntérieure après \ guerre, les frontières de la Belgique d1 demain sont lus, au front, avec kitei êt, < difficultés parfois avec passion. Les officies et leg soldats qui nous en écrivent ne son pas tous, ni sur tous les po.nts, entièrern^i de notre avis. Plusieurs posent dts oh je* fions auxqueJes nous nous faisons un pla sir de réponse. Quelquefois tombe sua1 n tre bureau une bottée de furieuses et insu tantes contradictions. Mais chose curieuse jamais les rares lettres de cet acabit r portent de signature. Viennent-olles d Iront "? Elles ont, sauf erreur, un acoai qui n'est pas inconnu au fond de ceitaiw arrière-boutiques éJectorales. Que oe-tienne Jieu 4 leurs auteurs d'accusé de r ception... Les deux lettres que nous publions c (Dessous sont signées, l'une d'un soldat fl rnand, l'autre d'un sergent wallon. Pas un page littéraire, depajas le déhut de la gutorr ne" nous a été aussi agréable à Etre. Qu bonheur d'être compris par les Belges q se battent contre l'Allemand ! Que pèse a près de cela la mauvaise humeur de gei qui ont juré, semble-t-il, de ne se battre q contre les Belges enfin délivrés des petit passions dni temps de paix ? Nous soram fiers du témoignage ainsi re>i»du par d soldats de l'Yser à notre politique dans qu'espion des langues. Le soldat flamand nous écrit : A Monsieur le Directeur du XX' Siècle, au Havi Cher Monsieur, Je viens de trouver, ici au frojjit, le n" — ici le nom d'une petite feuille soi-disa wallonne qu/i travaiBé avec passion à division de la patrie — et j y ai trouvé u tendance absolutiste et unilatérale éca ranie, un système arati-pa't'iotique, et te à fait inopportun, vu les oircons tances. On croiiait vraiment, tant en ce qui ce cerne les organes waiLingants que les jot naux flamingants, que ces messieurs s'i oooimodent parfaitement de l'état de guei et ne craignent aucunement de ross-i citer les quenelles intestines qui né peuve; à l'heure qu'il est, que compromettre défense nationale. Ce souci de vouloir u Belgique plus grande, plus glorieuse, p] unie qui anime les soldats, qui les '.on® 'le toutes leuirs privations, de tous let sacrifices, est détruit, par anticipa taon, | ces campagnes déplacées. Elles ri quant de sapar nos énergies, nous, qui faisons notre devoir aans ne en laisser distraire par lies mesquitier de l'avamt-guerrc, elles risquent de sen dans nos rangs serrés des germes d!e <j ouissiions et de discorde, ailes risquent détruire cette belle entente qui règne entre tous, sans distinction. Voulez-vous donner à notre cri d'alar: un peu de publicité, nous aider à demani qu'on sauvegarde et qu'on sauve le me dsj front du danger qui le menace ? Sincèrement vôtre".- I V. Rassurons notre correspondant sur conséquences de cette odieuse, mais ir fensive campagne. La capacité de nui une fois de plus, n'est pas à la hauteur la volonté. Mais d'où cette feuille tire-t-< l'argent nécessaire ;\ sa subsistance et à propagande ? Quand il v aura un état be digne de ce nom, ces choses là ne saur tout de guite. Notre sergent wallon réclame forme ment l'intervention de la censure con ces distributeurs de poison comprimé, nous écrit : « Fiont Belare, 9 octobre 19 K A Moffisieur le Directeur du « XX' Siècle » Le Havre Il existe, depuis longtemps quelques tites feuilles flamingantes et presque a françaises, qui se vendent aux tranchât Depuis longtemps, nous en somr « exaspérés » mais en tant que Wall nous trouvions plus « entente sacrée » ne rien dire. Mais voilà que certains Wallons c< mène en t à leur tour et maintenant que sous les veux le n° du... — ici le nom <J( même feuille désimée ci-dessus —, ie s à l'aise pour crier bien-haut : « QUA DONC LA CENSURE EMPËCHERA-T-EI LES GENS DE L'ARRIERE DE SFM LA DISCORDE CHEZ NOUS, QUI SOiYD AUX TRANCHEES ET QUI NOUS ENT DONS » ? Nous finissons par trouver révoltants procédés autant d'un côté crue de l'aut Mais notre rôle de soldat nous empêche mener une campagne contre ces ignol feuilles. Aidez-nous, s. v. p. Je m'adresse à vous, car i'ai remar votre ton très Belge et où vous confon « aveç raison » Wallons et Flamands. Tous nos amis sont de cet avis que c « écœurant à voir et incrovable » qui censure l'admette. Excusez-moi de vous déranger, maii la fin nous nous énervons et quand est aux tranchées depuis deux ans o le droit de dire -a façon de penser, il semble ! C'est « raereant » de voir ce veniji que inocule à petites doses !.. » Rien cordialement et respectueuses vôtre. » Ce sersrent wallon et ce soldaf flam (pxi le même iour et sans s'être donn mot, adiiurent le pouvoir de les proté mit fit leurs camarades, contre le noisoi , AU HAVRE ' Le 2" anniversaire de la bataille de l'ïser LA REVUE A SAINTE-ADRESSE A Sainte-Adresse, à l'occas.on d,u cïeuxièn aniïivQrsaire de la bataille de_ 1 Yser, il 11 aura, le dimanche 29 octobiej à 9 h. 3 •' salut -solennel aux drapeaux devant le rc a niâtère de la Gueire, villa Louis-X.VI. ^ Dap. ès les oruïes du Roi, le drapeau ( lt 12® reg.ment de ligne sera présent ; ies ho tueurs lui seront tvndu-s. s Une compagnie d\nianterie, en tenue i ^ campagne; a.ïisi que la mus.qus du 12® r e piment de ligne, assisteront à sette côrém :l nie. , , . s Le drapeau et 'a musique du 12® régime lt te ligne arriveront au Havie le samedi )t .ctobre, à 1Q h. 58. Un détachement de ge larmerie sera, prtsfôn't à la gare du Hav i- t>our rendre Les honneurs au drapeau, i i- .e.rn.er sera escorté par le détachement 1 ,endormerie et par la musique du 12e ré] • aent de ligne jusqu'au buceau de la Plu ie jelge, où il sera déposé jusqu'au lendema: iu ainéraire : Gare du Havie, boulevard lt Strasbourg, boulevard Albert-I", rue d ;s ;iains, rue du Havre. yj La compagnie d'infanterie arrivera à- lavre le dinianefre 29 octobre, à 7 b. 04. La musique du D. Q. A H &tra à la gz :i- >i>ur prendre le détachement et le eondui a x la C. S. H., où un» «olliUaa «cpr servie tt A 8 h. 30, îa compagnie d'infanterie se fc, ps armeg, ayant à sa "dnoito la musique el 12e régiment de ligne, rendra les honneu u? a^u drapeau, préalablement amené à n C. S. H. Elle se dirigera ensuite, musôq is en tête, par les quiais, le boulevard Fr! ji cois-Ier et le boulevard Arbert-Ior, vers 3° ministère de \a Guerre, où elle se rang* es face à la villa Louià-XVI. la UN MEMBRE PU O^IVERNEMEÎ FRANÇAIS ET M. DE BÊ?OQUEVILL5 PRENDRONT LA PAROLE A L'ASSEMBLEE DE QïMANOHE e Le dimanche 29, h 3 heures de l'apr t1 midi, une cérémonie yurq. lieu au Gra: Théâtre du Havre. M' de Rroqueville y p , noncera une discours, en français et en m and. Un membre du gouvernement fr, Gais — ce sera vraisemblablement l'ami I^acase, ministre de .la, Marine — prem galem©nt la parola . A part les jemines des ministres et ■ membres du corps diplomatique, au ci ,Mnne n'a été Invitée à cette cérémonie. TV ~ | Be'ges, souscrivons l à I Emprunt français à Nombreux scaat les Belges qui ont c souisorit à l'Emprunt français. Au Ha1 ie- notamment, le cH'ftre de leurs souscripti 1er représente utn total considérable. Minist js. fonctionnaires, officiers ont donné l'exeni rje IJ semble donc superflu d» rappeler à ici compatriotes que leur devoir, comme c des Français, "est, de souscrire, et de se •fjf, crire sans retard, car la souscription 'ure same<dH. raj pour nous, comme pour nos alliés fi ça,;,s, ver&er à l'emprunt, c'est -tbrégei durée d^ la guerre ; c'est la rendre me nwrtrière po>ur nos soldats ; c'est di rtuer les chargea qu'elle entraîne ! les Verser ^ l'empreint français est le de1 of- de tous les Belges, et l'intérêt de chacun f » La zwanze bruxelloise lge >nt »o'î Les Bruxellois ont eu une façon origi; de saluer l'intervention de la Roumanie c i,„ la guerre... Dès ,1e lendemain de la décl tl " tion, des gens s'abordaient dans la m fi s'adressaient des lettres banales en ajou à leur nom la désinence habituelle des n de famille roumains : Bonjour Mr Bi •< man&cu !... Comment ailca-voue, Mr Ki kopseu s. On s'attend à une circulaire de von D&. sing frappant de plusieurs années de p âti- tion les attentats de l'espèce à la ma] ;s . illemande. oes - Guillaume est ga >m- —*0^- j'ai i le II paraît que Je forban qui a déchaîné lui- Europe cette horrible guerre, a con» ND toute sa gaieté ! «LE C'est un correspondant boche qui l'agi El dant> un télégramme adressé de Berli [ES l'agence américaine Hçarts : i, xous les racontars qui tendent & re senter le kaiser comme un homme ace ce', et brisé ne sont que pure sottise. La v l"e est que Sa Majesté est en parfaite san' , ' a conservé toute sa gaieté. Les cheveux )lef légèrement plus grisonnants qu'il y $ < ans ; mais la moustache n'a pas cha . Les quelques rides souriantes qui eatou r]u(' ses yeux aux regards rapides ne sont 3ez plus accentuées. Il ■ marche d'un pas 1 Chacun de se^ mouvements est vif et al : e.s II reste seroinement et indômptabilen ! ,a confiant en l'avenir, je parle de ce qi , sais personnellement. » ' n' Il rit et se teint les moustaches !... ° ' Cela ne flnlra-t.il pas pa^ le cabanon. U a me r --- "=^--7^7 arbore le drapeau flamingant' cm l'en l 0r me walling-ant — sont l'image de la B que de demain, unie, ardente et sage ent j goiue à meù-re la Patrie au-dessus de I non moins résolue à mettre dans le n and sac, qu'on nous Dasse le mot. tous les ê le cheurs de discorde. arer. I ^oit di1 gans vous commander, Messj 1 fi* Pouvoir, ce sergent et ce soldat 1 90 OlO des socialistes alluHs soit pur les annexions déclare un socialiste allemand.. «wwHQil''i»" ■ y ^ La Gazette populaire de. Cologne du 19 oc tobre reproduit un article publié dans h , Gloclte j>ar te socialiste Lfin&peters. O ■ citoyen est annexionniste déterminé. 60? l> artiCie traite d'une pétition qui circule ei AKemagne en faveur de la paix. Il d'^on }e seSlo formellement aux com;"igîm6 d<> h signer. — « Signer cet é^rit, dit-il, seriiit éveille l'impression que les socialistes répudier) ^ toute id'ée d'annexion. Or, rien n'est plu faux. » n' Lwuteur pp&lend qu'il a visité beaucon de milieux socialistes et syndicalistes depu.' ^ la gueiTe. "d Jusque dans /*errr'">"s 'e«»ps. Q' me-t-il, même P'flrmi les pp feans de la m c® nnrifé socialiste du Reti-ehstag, l'opin'o générale est que l'Allemagne ne peut abar ^ dioTiiriier des territoires qu'elle a conquis n 168 prix d« s-ing de s^s enfants NT LA BEI OIQUE NI LES AUTRES TF.riRTTOTRE ai <"HX1JPËS VE PEUVENT ETRE ARA* Te DONNÉS. Si l'Allemagne était victoriens' re 90 % DES AFFILIES \UX CROUPEMVA'T SOCIALISTES VOTER MENT LES A? us NEXIONS. Les ouvriers se s01 je'ent très pf du de savoir si leur idée est conforme à la vro 1rs doetrihe marxiste. » la I! est vrai que tous les socialistes «W ue mands de presse et d« tribune ne partage^ m- pas l'avis de M. L^nsrsfters. A:n«i, la ^ le zette populaire d# Leipzig, feu i'le socialS* îra minoritaire, ne relève .que pour les mett en doute î«"s déclarations ci-deesrs. Et Gazette poiru/aire de Cologne convient q ST les dirigeants et les journaux du parti ; «kqsiI déc'ar^s contre l^s annexions. Me te la masse socialiste ? de miel pai est-elle ? S'il faut en croire les chiffres ■ l'^lect'on légis'at've s;gnal'ée il y a faelq» jours par le XXe Siècle, c'est M, Leinso^fe ès- oui a raismi. Contre le ciïd^t soetal'i îd- mnhritaire, un minoritaire a recueilli p&i ixj- Moment quelques <3#n.faiTie« de voix, te [lar Je gouvernement lui eût permis ^e w an- tir de prison pour a'ter défendre sa can< ral dature. Pour qui connaît l'Allemagne et 1 Ira prisons allemandes, voilà une captivité bS ^yfT'ao-rd'iîâ're ' ,. ies Dans le même moment, deux socialist me belges, MM. HiiysTn^rs et Lnp:erre, in ni raient, nos s^diàts internés en Hollande — préparer la guerre d«s classes m^nt. Et ils insulteraient les Belges ç©u>j bles à leurs yen* de réclamer. »r> mêr •errons qu'une fmnt'ère aolide d'autres f ranties que le panier d»s traités çnnti-e , peunle animé, à l'endrofi de la Re-lgjqt i d'un anpét't aussi vorace. Cette sévérité îi l'égard de eorçrpttrioi ■ «t cette terdresse pour l'ennemi font triste contraste !... «jà ^s „ ) '■■ .i ■ — 01S voir m deorlSme page : Iss mu Iles de la m 'es, pie. » nos z- L'Surope ccuri-el! anr , ■ A s a sa rume ? Sous ce titre, M. Alfred Taide, vient —— publier un livre dont nous extrayons passage : « bu France, la dette de guerre était, 29 février 1016, de 38 milliards de frai (rapport Louis Peret dans le « Temps » 15 mars), soit 2 milliards d'intérêts à pav Mie Ajoutons-y les pensions militaires déjà 01 ans et les indemnités uua pay6 envahis (s ara- l'espoir d'une indemnité de guerre qui 0 : au vrrrait ce chef de dépenses,. U'oros et de tent sans parilei- des dépenses nouvelles d 1 3ms guerre prolongée, le budget annuel de1 'iilo- uanc être porte de 6 miliaias à lu ou 11 r 'oie- Uards, si ce n'est plus. .Si la guerre dure an encore, il faudra prévoir 12 à 14 r B's- liards. ' uni; L'est' la première fois dans l'histoire qu'i este parei-Ile situation financière se sera ittipo aux gouvernements. 11 faudra recourir à —impôts inconnus, des taxes exorbiter . sur bi richesse, sur le luxe, des monope Il d'Etat...D'anciens impôts seront transforr . par des conceptions nouvelles. Ainsi, si Joute, l'impôt sur leg héritages. L'Etat s jonsidéré comme un cohéri'Uer naturel sur Héritiers du sang. On a proposé'déjà (M.W jrvé sal, dans la « iTevue poétique et parlera ^aire » de janvier 1016) un impôt sur les 6 sure cessions allant jusqu''à 55 pour 100 du n à pital en certains eus, mais rapidement gressif d'après le nombre des enfants. pr(4_ » Des idées de moralité sociale se m ablé ront au cal0111 de l'impôt : -les oisifs, les e aataires et les ménages à un ou deux ■a et ,'ants supporleront de véritables pépali sont i'out cela ne sera pas accepté sans de { leux ws résistances ; il faut déjà prévoir et Ur,é tarner cçs résistances. Sans compter les ] "mit -entions probables de ceux qui reviendi 'naa des tranchées à être exemptée de la \ «te grosse part des charges nouvelles... aj»té » Sera-ce la déchéance de la bougée îent capi'tali«te ? Ce sera, si elle veut, ,a * e ie aérait ton. A moins de se résigner h v,»r minuer indéfiniment ses bieos, elle d vr? créer d'eile-même et de son rôle une nouvelle. L'épargne timide et îer^au'e condamnée ; le capitaliste doit f-on eiâe l î== die aux grands intérêts du ;»w*. 'œ |-l ibiè- nient étranger le cédera en "Wti^ au e>i- 1 cem&nt industriel et français. Vos etlts ré- pital Is te s,- si chauvins d'appit-m'e élu 'eut devenus sans le savoir interna1 ion ii'.st s èmè devront, lors de la réparation de nos rui: nrè- i se convaincre qu'il y a un r»t-i.)|wrht ! l'argent et du commerce 1 «!-l t> r>ij eurs qu'ils sacrifient tout â fait \.:rs .n'jt mus > mais du moins qu'ils orienta1;!, toit Nos auto-canonmeps en Russie ILS RENCONTRENT, PARMI LES PRI-80NNIERS ALLEMANDS. DES SOLDATS ARRIVANT DU FRONT BELGE Un de nos vaillants auto-canonniers de Russie, dans une lettre, datée de la mi-septembre, nous écrit : ! « Les succès des Russes continuent. C'est par groupes de plusieurs milliers qu'on voit passer les prisonniers. 1 » Il y a des Turcs et des Boches parmi 'iix et, dans les rangs de ces derniers, se 1 trouvent de nombreux hommes venant du front belge de l'Yser 1 » lit ont mis quatre jours et quatre nuits ' >our venir ici. Le matin, à 4 heures, ile ? (aient en ligne de réseive : à 5 heures les dusses les avalent contournés et pris. d » Parmi ces hommes, j'ai rencontré ur s Lorrain, qui, comme tous les Alsaciens Lorrains, était très heureux d'avoir été faj prisonnier- Il avait sur lui une pièce de i- uonnaie belge de deux sous en zinc et plu n iieurs de nos nickels troués. 1- » Dire, — ajoute notre jeune ami, — qu< n ces clmnçards avaient traversé Bruxellei quelques jours auparavant t » Ç .Qi I «*hoaae;.r vaut plus pe la m ;11 Appréciant l'attitude adoptée r>ar les B» 16 g es qui, le 4 août 1914, n'ont écouté que i voix de l'honneur, le colonel Feyler écr 5; dans le numéro d'octobre de la « Revue m " litaire suisse >» ; « Si la Belgique avait cédé aux prétei tiojis allemandes et se trouvait aujourd'hr 'e en présence d'un Empire des IîohcnzoUer !a dominateur de tous les petits Etats eur< x péens à commencer par aile, à qui devrai se elle s'en prendre, si ce n'est h .elle-même Pour s°n bonheur, elle a compris que l'hoi "H neu,r valait plus que la vie. La victoire de le Alliés lui donnera la récompense qu'elle m es rite ; elle conservera son indépendant rs qu'elle aurait perdue sans cela. » t* ———« —.—-—— l Les Allemands prépareraient s le retour à la po'ygamie 'e- Nous dédions cette note du Temps à cet à qui, jadis, — oh ! U n'y a pas trois ans & oare l — admirsinH dans l'AHeenagne s< 'fi" prétendues vertus patrialeg : n€ h L'Allemand^ — dit le Temps, — ne ré1 que de se répandre, de gross. , d'enfler. I J,T1 guerre, erutie autres fâcheuses conséque: Il&> ces, aura évidemment pour lui celle de réduire. Aussi, menaces de ne plus puEui; 03 par le monde, les Boches s'organisent»! 'm déjà pour croître et multiplier quand mêm Leurs hwnem® de science eonsœrent volo zs tie(ra leur» études à cette délicate et coi plexe question. Et comme les innovation m ne les effraient point, comane ils sont 1 tout des inventeurs, ils ont découvert et pj coalisent un remède extraordicuaireme nouveau : la polygamie. Sans douie on rsM déjà entendu dire que maints peuples as* e tiques et africains pratiquaient cet usac Mais tout ce que touche l'Allemagne traoïsforaoe, se transfigure, «e nurifie. «V noblit. Ainsi l'un dos « professoren de D neue Deutschland prêche, parait-iSl, en c termeft : « On croit que la polygam e est u institution en honneur dans les contré orientales et parmi les Mormons. Ce qu' ignore, c'est que cette pratique n'a aueu conséquence immorale. » „ Auesl bien, la polygamie n'e&t-ette p daims lc« tradii'tiion de l'AV^rflatfne ? Un awl des apôtres de la nouvelle croisade assi: ^ qu'au dix-septième siècle la Diète de Fran< M18 nie réclamait, pour répare ries ravages ^ la guerre de TrenAe-Ane. l'adoption de ei\ bigamie. On voit que les ftiturs harems t> tons auront des titres de noblesse. ^ » Mais le professeur Christian Ehronf va plus loin. Pour lui, la, polygamie ne se '• 1 pas seiulèment une « œuvre d'iStérât nat nal ; son institution sera en «"tre >ine ' i, compense, un butin dû aux « vaillants gu " ' fiers qui reviendront dès champs de 1 .J], taille ». Les femmes allemandes ont aii un avenir avantageux devant elles, vainqueur boche de demain aura s îf/,p captives, comme jadiis et comme aujoi d'hui encore dans les guorre« entre ces p> tgg pladies crue, notre aveugle vanité de eivilis llps nous fait nommer sauvages. lé° » Pourtant les Boches auront, eux, la n ,ns mèrô. Leurs « vaillants guerriers » po Êra ront pratiquer La polygamie, mais « s-". (jes certaines condïtions, nafcumliement ». C ar. idi que se retrouve î'csprit organisateur en_ l'Allemagne. Tout, chez elle, est prévu, c uc- «lié, mesuré. Mahomet a permis qua ca_ femmes au Croyant. Hindenburg chiffre jjg. tins es « détails » de. la victoire... » 'il Pour nos héros en- —— A Londres, un service funèbre solen ' sera ctiar»'^ pour !<»« oïlic ers' e s'^Wnls , g es tombés pendant la guerre par S. Juif Mgr Dewaciiter. évêque auxiliaire de S. ,i' le cardinal Mercier, ù la cathédrale Sai George. Southwark, le vendredi 3 nov< bre, à 11 heures. L'oraison funèbre s préchée par le R. P. Ruiten. £ Nos ifltcrn^ cjs Saiss« «•«t • 1 ■ 1 r- " ' "" •ici.. Les internés français, anglais et belj pla. qui sont arrivés à Genève pour y Contiw • a- leurs étudies, ont-été reçu offlcielliement, ient l'Ailla de l'Unive-s'ité. H#| M. Muret, président de l'œuvre sui ies, des étud'anis pi'ifi^roriers de guere. de M. p. de Grue, râleur de l'Ur-ivers-ité, !■ ra souhaité la bfegivenue aux inte-rr a 'ils H» ont di! toute la sympothàé de ■'ve population de Genève, de l'Université et Serrons les rangs | Le dternier numéro de la vaiBante Libre Belgique écrit : « On attire notre attention sur une nouvelle, manœuvre germano-flamingante. » Dans une circulaire, permise par l'ennemi et qu'on eput répandre sans encourir ni amende ni emprisonnement, un groupe de flamingants invite le? Belges à comparer la conduite des Flamands et des Wallons 1 pendant la guerre. » Ges derniers sont accusés de vouloir annexer tes provinces wallonnes è .la France, tandis que les Flamands, disent-ils, ne désirent que la séparation administrative sous le roi Albert. Les Allemands, on le devine, ne voient ici qu'une chose : provoquer la dissension dans le pays et réveiller Ses anciennes querelles. Noue ne voulons pas discuter avec des Flamands ni avec des Wallons. Pour tout vrai Belge, il n'y a actuellement qu'un choix : oublier toute querelle, serrer les rangs pour combattre l'ennemi commun. » Le mot d'ordre de la Libre Belgique n'a jamais cessé d être le nôtre et il est à espé-• rer quie tous compatriotes en feront la règle constante de leur conduite. ECHOS La Saint-Albert au front. [_ a po.era si-v > ronale de S. M. a le Roi, il sera distribué i t 1" .v , l'armée de cam- [. pagne {officiers et soldai), un 1/4 de litre de vin par homme : lr 2° Aux troupes de l'arrière (officiers et ii soldats) 50 grammes de tabac ou 20 ciga- 0 rettes. ). Les cadeaux seront remis aux ayants t_ droit en même temps que les vivres pour la 1 consommation du 15 novembre. Us oro-1- viendront des magasins de la base de Gra-:s venues. 3 ® © a Mort à Téhéran de M. Mornard. - Une dépêche de Téhéran annonce la mort en cette ville de M. Mornard, ancien trésorier cénéral de l'administration persane-M. Mornard était Belge • il avait fait &a carrière dans l'administration des finan- | ces beiges d'où il était passé gu service des ! finances persanes il avait fait une asoen-" sion raoide jusqu'aux fonctions de trésorier générât Sa santé «'étant ébranlée depuis .x tiinron un an, ji avait démissionné il y a %. que.que 9 ou 10 mois. »g II avait prie, au cours des années passées au service du Schah, une part active à la ^ réorganisation financière de la Perse. A Si ar * ® ^ Les fasles de l'armée belge. ls Plusieurs lecteurs nous ont demandé s'il e avait paru des ouvrages sur le rôle héroï-al que de l'Armée beige dans la guerre actuel-n. le. Nous leur signalons deux uvres admira. -,â hles qui relatent les hauts faits accomplis n par l'Armée du Roi Albert et dont l'auteur 4. est le commandant Willy Breton : ce sont nr « Les pages de gloire de l'Armée belge » (prix 60 cent.) ci « Un régiment belge en campagne (les fastes du 2e chasseurs à r0~ pied), [un vol. ilL 1 fr. 50). Berger-Levrault, éditeurs, -5, rue des ^ Beaux-Arts, à Paris. es ® « 118 Un anniversaire. CS yn Le Comité Centrai Franco-Belge entre ne dans sa troisième année d'existence. tlappelons bnevement, à cette occasion, as l'œuvre accomplie jusqu'à ce jour par cet rA important organisme, créé sous les auspiccî „p du Syndicat de la Presse française, et qui, depuis ctetîx années, n'a cessé d'apporter ur , " concours actif et efficace non seulement au> 'C Belges réfugiés en France, mais aussi au? Œuvres d'assistance collaborant aux même! 'u* buts. , Le Comité Central Franco-Belge a ré}>arti ^ tant è. Paris que dans les départements , 3.M3.000 francs de secours, en espèces 01 lr en nature. Plus de 135.000 personnes ont été ains jT~ assistées : B.400 réfugiés, appartenant au: m~ professions .les plus diverses, ont été pour ?S1 vus de travail ou d'emplois ; 28.000 familles _ dont les fiches 6ont tenues à jour dans sei ies bureaux, reçoivent des subsides réguliers 01 n'~ les allocations péi-iodiques dont il est charg->u" d'établir le contrôle. ses Ses services de renseignements, d'bospi talisation, de vestiaire, de clinique enfin la" fonctionnant sans interruption depuis le dé L!r" but de Ih guerre, attestent, en même tempi iU® que la générosité de son effort, la Soliditi d'une organisation féconde en bienfaisant: résultats. S * ® )ra Le duc d'Albe et l'impératrice Eugénie. — Le duc d'Albe, qui signa le manifeste de catholiques espagnols en faveur de la Belgi lue et qui'patronne et présente la tourné-jue font actuellement en France les repré .entants de la pensée espagnole, est un an; nÇt le tout temps, non seulement du r'oi Alphon se XIII; mais de la France. G- il est, de plus, le neveu de l'impératric E- lugénie, et* aussi connu dans la société 1 m- Paris qu'à Londres. m" « Un ami du duc d'Albe, dit 1' « Intransi 3ra géant », nous montrait une photographie prise l'année1 dernière à Farnborough, ohe —• l'impératrice Eugénie, le jour de son quatre . .vingt-neuvième anniversaire. Son secrétair M. Pietri, qui devait mourir peu de temp après, est à côté d'elle, «vec Mme d'Attam vi'le et le comte Primoli. Appuyée sur un |es canne, la. souveraine donne l'impressio: rer d'une parfaite santé : les beaux yeux on en toujours leur expression mélancolique e souriante, les extrémités en sont encore u sse peu plus tombantes que jadis... .0 jaixl: et j automnal, l'Impératrice presifue nonngéna ont i ;e, les vêtements de deuil, le vieux secri iiv. I bire fidèle, qui allait bientôt mourir, d<>r la nen1 à cette piiotagranhie plus que de l'ir de i térèt... une sorte de désespérance .és'gaé^ : i 1 n» ooii.r»c»îl A4r<-» i n c*>n cii Vilo <> Il est temps pies liés mettent en œuvre les-supériorité numérique LES COLONIES DES ALLIES DEVRAIENT FOURNIR DE NOUVELLES ARMEES Le grand journal anglais l'Observer publie un exposé général de la situation, dû à ■ M. G irvrn qui propose une utiiisation plus effective des ressources des Alliés. E e q ,1 e ncorne l'Angleterre, M. Gar-vin dit qu'il y a encore trois millions et demi d nommes actes au service militaire, qui, défluction «faite de œux qui sont absolument nécessaires à la vie de la nation, devraient être enrôlés. Les colonies ont donné une spiendade contribution, mais «llea peuvent encore l'augmenter. Reste érifln la source intarissable de l'Inde et de l'Afrique. M. Garvin constate que le continent noir est désormais presque tout au pouvoir des Alliés et que l'on pourrait en tirer bon nombre d'hommes doués d'excellentes qualités die combat ; s.i le climat de certains fronts ne permet pas d'y employer des troupes hin- • ' doues et africaines, celles-ci seraient très efficaces pour abattre la Turquie et pour monAer la garde en Egypte, se substituant ainsi à de nombreuses divisions de soldats blanc*, lesquelles pourraient être utilement; "TOpteyé"-» sur l'"3 fronts principaux. Vous ajouterons que ce qui est vrai pour l'Angleterre et pour la France, l'est aupsi pour la Belgique qui possède en Afrique ur« admirable arm'ée colonialfe et de grandes ré-, serves d'hommes. Il est vraiment temps que les Alliés, dont les Etats comptent plus de 600 millions d'ha-bifcants, mettent en ligne sur les champs de bataille des forces d'une supériorité numé-, rique écrasante, ce qui leur est assurément possib'e, puisque la population de tous leurs • adversaires réunis ne dépasse pas 130 à 110 millions d'habitants. Qn** t En France . LES JEUNES OUVRIERS SPECIALISTES 1 DES MUNITI0N8 SONT ENVOYÉS j AU FRONT I Paris, 26 octobre. — Selon le Petit Pari-5 sien, M. Albert Thomas, secrétaire d'Etat ? aux munitions, a décidé de remplacer et de renvoyer au front les hommes des classes . 1616 et 1917 employés dans les usines, mémie l comme spécialistes. —0— En Angleterre 1 LES HOMMES POUVANT SERVIR QUI TRAVAILLENT DANS L'INDUSTRIE ^ VONT ETRE REMPLACÉS ET MOBILISÉS 8 Londres, 25.— Le gouvernement a annoncé à la Chambre des lords oue le War Office avait pris une importante mesure au sujet " des hommes aptes à faire campagne qui se n trouvent dans l'Industrie. On pourvoira à 1 leur remplacement dans tous les districts anglais aussi bien urbains que ruraux. s Le comte Crawford, ministre du Com. merce, a déclaré oue le War Office avait des listes comprenant plusieurs centaines de mille hommes qui ne sont pas encore en service actif. i Pou loin lis m l ii i ie 11 irais Un 4e nos abonnés d'Angleterre nou$ s< écrit ; Au cours d'une excursion dans la forêt sj de Dart-moor, située dans le Devonahire, ^ j'ai pu constater un fait intéressant. ' Dans le village de Bovey, de 1,200 habi-s" tants environ, le cimetière de l'ancienne ' égdse forme un triangle borné par la bifur-" cation do deux routes ; le sommet du triaaa-, ' gle est un pan coupé et on y a îauiahé 11a - ! petit, reposoir en planches peintes, à l'abri ■ lonté dun crucîiix. Le système porte au centre un grand cad-j® '}' , . t.oûve ui ii^ie, en gros c-arac- tères, des noms et prénoms des soldats du ?? village servant aux divers fronte. La lrste-î® est tenue au courant ; en regard des noms l- des tués se trouve mie croix rouge, et en regard des prisonnier^ un trait horizontal rouge. La liste porte 57 noms. Une grande inscription porte : PRIEZ es pour nos hommes qui servent, sur nos fronts ?i_ et sur la flotte, pour le Roi et la Patrie, ce Les passants s'arrêtent et saluent, 'é- Beaucoup se découvrent et orient. ni II paraît que cela se pratique dans beat»» n- , ut i exemple vaut la peine d'être répandu. ce Je tiens à signaler à ceux qui s'intéres» à sent à nos invalides qu'il existe à Londres une institution destinée à recueillir des si- fonds pour donner, après la guerre, des har ie, bit&tions avec jardin' aux invalides belges, ez par la vente des publications, cartes pov •e- laies, etc. Le but est de créer un grand re village. ps La compagnie de chemin de fer' Great n- Western Railway vient de prendre l'initia- ne tive d'émettre des timbres destinés à être on collés au dos de l'enveloppe des lettres, nt etc. C'est affiché dans les rares, ainsi que et les n'ans très simples dos habitations con- in fortables que l'on se propose de donner i n aux invaMoc.1 de la Guerre dans leur endroit ■u- d'origine. Le moyen est simple, les frai» peu coûteux, et permet aux invalides de re» n- tourner " vivre d^na teur famille » ou chea m- leurs aml3. s à Pui se-t-cn f»'re 'a «»*»*» <t»»se plue tard* 1 a*. ÎD I

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