Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1918, 13 Januar. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Konsultiert 05 Juli 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/mp4vh5dj6n/
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QUATRIEME ANNEE. - N« 2077 Le TVimié-ïo : T O DIMANCHE 13 JANVIER I9181, PARIS 3, Place des Deux-Écus, 3 Téléphone ■ Central 33-04 PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du Journal Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne de Publicité, 10, rue de la Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paris. LE XXE SIECLE QUOTIDIEN BELGE LE HAVRE 28tcr, Rue de la Bourse, 28lor Téléphone i 6% Belge ABONNEMENTS France 2 fr. 50 par mois — 7 fr. 50 par trimestre Angleterre .. 2 sh. 6 d. par mois — .. 7 sh. 6 d. par trim. Autres pays. 3 fr. par mois — . 9 fr. par trimestre Directeur : Fernand NEURAY LA GUERRE VUE DE LONDRES Lavie économique en Angleterre (fiiTTespondance particulière du XX* Siècl Londres, le 7 janvier 1918. • Malheureusement, dans l'état actue f>artout où nous jetons nos regards, noi rencontrons la preuve du résultat désa •treux de la licence inorganisée, négj tion de la réelle liberté. Car la libert «i elle doit être réelle pour tous, ne pei exister pour chacun que s'il s'impo: ■une discipline conditionnée par le pli grand bien de son voisin. » Cette pensée n'est pas neuve et n'o frirait pus grand intérêt si elle n'expr triait qu'une opinion générale, ou : même elle était dirigée contre l'Angle terre par un de ses ennemis. Mais qi a écrit ces lignes? deux Anglais, deu patriotes, deux impérialistes fervent: MM. Gray et Turner, l'un un profe: seur, l'autre un ingénieur, en un livi intitulé « Eclipse ou Empire », or dit à leurs concitoyens des vérités st vères, mais souvent justes. Ils saver ■que le moment est venu pour lo peupl de Grande-Bretagne de prendre un plus claire conscience de sa valeur e de ses destinées, de se discipliner, d'éte ■blir les assises et de pétrir le ciment pa quoi s'édifiera, durablement, l'Empire Et pour montrer à l'Angleterre les erre ments à, éviter dans l'avenir, ils lu montrent ceux où elle a versé dans I passé et dont elle souffre encore aujoui td'hui. 11 faudrait tout un article, et plus .pour commenter ce livre qui a eu ei Angleterre un retentissement énorme et qui est vraiment attachant par s documentation précise, la netteté de se directives, la vigueur de ces conclusion? Mon intention n'est pas ici de me li ; vrer à ce travajj. Mais il est intéressan de rapprocher rie la situation actuèll quelques-uns des faits saillants signalé ;par cet ouvrage. Ils l'éclairent et l'expli quent de façon frappante. r • * Particularisme, traditionnalisme exa géré, réglementations théoriques, limi fations vilonta.ires du travail, telles son les principales causes qui, dans beau coup de domaines industriels, avaien fait dépasser depuis vingt ans — pa l'Amérique. l'Allemagne et la France — l'Angleterre, il y a cinquante ans k< l'atelier de l'Europe ». Deux chiffres donneront une idée de conditions matérielles de travail de l'An fileterre avant la guerre : à temps di travail égal, un ouvrier américain pro duisait en un jour des marchandise: pour une valeur en moyenne trois foi supérieure à celles produites par l'ou vrier anglais. En 1886. le prix du charbon, pris à 1; ïosse. était de 50 pour cent plus élevi en Amérique qu'en Angleterre. Ei trente ans, il a doublé en Angleterre et diminué en Amérique. Au momen de la guerre le prix anglais était supé rieur de 50 pour cent au prix américain Crise matérielle, crise sociale ; évo lution de la machinerie industrielle e de la machinerie politique : exigence: croissantes des Trades-Unions, agitatioi ouvrière, agitation féministe, agitatior irlandaise ; la guerre a surpris la Gran de-Bretagne au moment où se prodùi 6aient ces lézardes dangereuses dans ur monde ancien et où l'avenir du monde nouveau était gros d'incertitude. La guerre a réglé certains problème: qui, normalement, auraient mûri pen dant des années avant qu'on songeât l les résoudre. Elle a arrêté radicalemen la solution de certains autres. Avan tout, elle a concentré des efforts et sti mulé des volontés qui, sans elle, se se raient affaiblis en s'éparpillant. Mai: elle n'a pu supprimer complètemen l'instabilité profonde qui marquait, er 1914, la vie économique et sociale de 1< Grande-Bretagne. • m l * * Que la guerre ait donné à l'industrie anglaise le coup de fouet nécessaire, celE «l'est pas douteux. Cinq millions d'hom mes ont été appelés sous les drapeaux sur terre et sur mer. Malgré cela, le ' production britannique d'aujourd'hu est considérablement supérieure er quantité à celle de 1913. On a donné les chiffres comparatif: pour les canons et les obus. Ceux qui se rapportent aux explosifs sont assez eu rieux. L'Angleterre fabriquait, avant la guerre, des explosifs. Elle en fabriquai: peu, mais néanmoins plusieurs usine: étaient consacrées à cette industrie. Dè: août 1914, celle-ci se développa avec la rapidité que l'on imagine. Malgré cela toute la production de l'Angleterre er explosifs pendant toute l'année 1914 était égalée, l'an dernier, par la produc tion d'une heure ! Les autres chiffres sont à l'avenant 'Aciers, fer, machines, machines-outils wagons, locomotives, outils, tissus, tout ce qui est en rapport avec la guerre — et, pratiquement, tout est en rapport avec la guerre — a pris un dwelonpe-ment extraordinainft- ■S'I î) Outre les cinq millions d'hommes tés plus haut, près de trois millio d'ouvriers —; et d'ouvrières — trava 1, lent pour la guerre dans les usines. ls Un tel effort a sa contre-partie. U 3- tension prolongée ne va pas sans heur i- Spécialement dans un domaine où 1 ferments d'agitation se manifestent c it puis longtemps. ;e Lors de la déclaration de guerre, 1 [s Trades-Unions se réunirent. Volontaii ment, elles abdiquèrent — pour la d [- rée de la guerre — quelques-uns d privilèges, qu'elles avaient eu le plus < à peine a conquérir. Un admirable él< r- de patriotisme les portait. Devant l'i ii térêt national, les intérêts de classe s'e x façaient. Ce fut une nuit du 4 août, à cent trente-cinq ans d'intervalle. Mais de tels élans durent une sem; e ne. L'entrée, dans les diverses indu t tries, d'ouvriers inexpérimentés, attir par les salaires chaque jour plus élevé :t la concurrence grandissante des for e mes ; l'augmentation du prix de la vi< e les fortunes des nouveaux riches, do :t un impôt de guerre s'élevant au total 85 pour cent n'arriva pas à arrêter l'e r S01', — tout cela devait, fatalement, fai ■. renaître l'agitation. On le comprend: - mieux encore si l'on veut bien songi i à ceci, qui est vrai dans tous les doma e nés : aujourd'hui, après quarante mo ■- d'épreuve, après des pertes cruelles ; a jourd'hui, malgré leur patriotisme, lei ,, froide et inébranlable résolution t i vaincre ; aujourd'hui, par un orgm i, national qui se cabre devant certain i réalités, par un stoïcisme difficileme: s accessible aux continentaux, par une i: clination à considérer les choses soi - leur premier aspect sans les examini t plus à fond, — aujourd'hui même, 3 existe encore _ dans le Royaume-Ui s beaucoup do citoyens qui ne consente] - pas à comprendre là guerre. ti A Dès lors, on s'explique que tous Ii ferments de mécontentement ne soiei pas restés stériles. On s'étonne mên ; qu'il n'y en ait pas plus qui aient germ 1 Depuis un an, le Times leur a oons " cré de nombreux articles, détaillés 1 comprébensifs, que la presse alliée, p; p une délicatesse très honorable ma • peut-être mal placée, s'est abstenue c > reproduire. De nombreux conflits ont surgi et su 3 gissent chaque jour ; beaucoup se r glent sans avoir même été portés à ! 5 connaissance du public ; certains s'apl: ; nissent au moment où ils risquent c ; devenir aigus. Parfois, aucun arrang ' ment préventif n'intervient, et des gr " ves éclatent. Il est intéressant de constater que ji j: mais elles n'ont indiqué une dimini | tion quelconque de la volonté de vaii 1 cée montrée par la classe ouvrière. Elle ; ont eu, hélas ! des effets restrictifs inév tables sur la production de guerre. Ma toutes étaient motivées.par à&s questior • de salaires ou de politique syndicalisti " telles que les récentes grèves qui oi [ abouti à des octrois de boni ou à la ri 1 présentation des ouvriers par des déli 1 gués d'ateliers. La « grève pacifiste 1 est inconnue. La seule grève pouvant être considi rée comme se rattachant à la conduil | de la guerre a été celle suscitée par u ! des plus importants syndicats, qui pr tendait établir lui-même quels étaier 1 ceux do ses membres ayant ou n'ayar pas le droit de porter l'insigne. Servie 1 de guerre. Autrement dit, il voula ; exercer les droits réservés aux autorite ' militaires en ce qui concerne l'exem] tion de ses membres. Mais, même dar ; ce conflit — qui se termina sans que 1 ; gouvernement eût cédé sur la questio " de principe — c'était un problème tecl 1 nique qui dominait : le syndicat voula ■ éviter qu'on lui enlevât des ouvriei qualifiés, alors que d'autres ouvrier: aptes au service et non qualifiés étaier , laissés à l'arrière. , _ Au surplus, récemment, la Fédéra . tion des Mineurs, peut-être la plus in portante du Royaume-Uni, a envisage en assemblée plénière, l'opportunil : d'une grève pour protester contre u projet de « désembusquage » général d gouvernement. . Une importante majorité a condamn , la proposition. r» > * * Notre objet n'est pas d'établir des de ; ductions ou de tirer des conclusion: ; mais d'exposer une situation. Il ne non : paraît pas possible de dire à quoi ell . aboutira dans l'avenir : mais il nou a semblé utile d'indiquer ce qu'elle e: à présent. Ce serait faire le' jeu de ne ^ ennemis quel de la pousser au noir : c ■ serait le faire également que d'en di: simuler les difficultés, car cela nou préparerait des désillusions et des de couragements. Je crois pouvoir dire que les résultai obtenus à ce jour par les usines d guerre _ anglaises sont magnifiques, e même inespérés pour ceux qui connai: saient à fond, il y a trois ans. les cond LA CRISE ESPAGNOLE Ois piles coulions s'engage la eaupp é ecH Le gouvernement espagnol vient de dissoudre Les Cortès : le cabinet Garcia Prieto va donc engager la bataille électorale et l'agitation politique va s ajouter à la crise économique dont souffre tant la péninsule. Les dernières dépêches de Madrid signalent des incidents violents à Barcelone, à Ségovie et à Valence où on annonce pour ce dimanche une manifestation populaire. On note aussi une recru dc-scence d,es menées allemandes, à laquelle oen devait naturellement s'atténdre. Le ministère actuel, dans la pensée de ceux qui t'ont formé et le soutiennent, doit être un ministère de « rénovation ». 11 a interrompu le système dit de rotation, en vertu duquel, une équipe conservatrice succédait à une équipe libérale et vice-versa, sans q.uie la volonté du Parlement y fût pour quelque chose. Sous la pression d'événements graves, comme l'assemblée elc-s parlementaires, les grèves d'août, les réclamations des juntes militaires, quelques politiques intelligents, secondés par le Roi, ont décidé d'en finir avec cette hypocrisie, que même ceux qui en profi-tainet n'osaient avouer. De là la chute de Dato, de là l'arrivée de Garcia Prieto. ï! a formé son ministère d'éléments empruntés à tous les groupes. On y compte un républicain catalan et un régionaliste catalan. Le ministre de i'in «rieur n'appartient pas au morde poli tique. C'est un magistrat de carrière jui comme don de joyeux avènement, a sup-trimé les « alcaides », maires dit de t< décret royetl », ejui directement nommés ;>ar l'autorité centrale, administraient .les trois-quarts des municipalités espagnoles C'étaient, le plus souvent, des créatures du cacique local qui les désignait à la bienveillance du gouvernement, pour assurer son élection o-u celle de ses amis. En dépit de l'opposition de tous les par tis et même d'anciens fidèles.comme Alba., Garcia Prieto dure et peut durer encore, KTâce à la conviction .générale, qu'il faut en finir avec les vàeux errements. Mais les difficultés qu'il a à résoudre semblent inextricables et personne, à ma connaissance, ne le croit près d'en venir à bout. Le metteur en scène du ministère serait, au dire des informés, le leader catalan, Cambo. Il n'a pas voulu y entrer lui-même, pour pouvoir mieux 'le diriger du dehors. Il y a d'ailleurs deux partisans convaincus et c'est, assure-t-on, sous la menace de leur démission que Gareia Prieto s'est décidé à dissoudre les Cortès. Or, cette main-mise sur le gouvernement de l'Espagne, par les régionalistes catalans, déplaît fort au reste de la Péninsule. On accuse Prietei/tle soumettre la nation aux caprices de 'gens dont quelques-uns ont eiemandé l'autonomie complète de leur province. Tout cela naturellement ravive les vieilles rivalités entre Madrid, Barcelone et Bilbao. * * A côté du problème régionaliste, il y a celui des juntes militaires, qui n'est pas le moins redoutable. La Cie.iva a été mis au ministre de la guerre pour calmer ces syndicalistes d'une étrange espèce. Il a beau déclarer les juntes « providentielles » et. fermer les yeux sur leurs exigences les plus déraisonnables, elles ne sont pas satisfaites et s'agitent toujours. Et voici qu'un des hommes les plus éminents du parti conservateur, l'ancien président du Sénat, mon ami Sanchez de Toca, se lève et crie, aux juntes et à leurs protecteurs : « Halte-là ! les militaires n'ont pas le droit de se syndiquer. Que si l'on reconnaît ce droit aux officiers, il faut le reconnaître aux soldats qui sont plus nombreux epre les officiers. C'est la fin de la discipline. C'est la fin de l'armée protectrice de la nation, organisée en gouvernement. » Cette déclaration d'un homme posé, intelligent et qui jouit d'un grand prestige, a été un coup de foudre. A droite et à gauche, elle a d'ailleurs recueilli les applaudissements de tous ceux qui redoutent pour l'Espagne des immixtions et des dictatures militaires. Pendant que les libéraux monarchistes sont dans le désarroi le plus complet, se' disputant entre Albistes, Roniannistes rt Prietistes et que les éléments conservateurs et catholiques ne sont guère moins divisés, les gauches antidynastiques se groupent et forment un comité présidé par ie radical Perraux, le socialiste Pablo Iglesias, le républicain modéré Melqnia-des Alvarez. C'est dans ces conditions que s'ouvre la campagne électorale et, c'est tout cela qu'il faut avoir présent à l'esprit si on veut comprendre les événements qui se préparent au-delà des Pyrénées. A. LUCAN. LA VSE MILITAIRE le trouve aujourd'hui en deuxième page. tions dans lesquelles l'industrie anglaise entreprenait ia lutte. II y a, d'autre part, encore beaucoup à changer, à améliorer, à perfectionner : mais pour cela l'esprit de suite avant tout est nécessaire, et s'il existe une qualité particulière à nos alliés britanniques, c'est bien celle-là. eurr. Mur é b lift nsse-ifeaiÉ A Berlin, la crise perdure — A Pétrograde, on mobilise les révolutionnaires — A Brest-Litovsk, on se chamaille LE DEMEMBREMENT DE LA RUSSIE La carte ci-dessus, qui facilitera à nos lecteurs la compréhension des évént ments intérieurs de Russie, donne une idée assez complète de Vécartelemnnt d L empire d'hier A coté des provinces qui ont proclamé leur indépendance (pai ties hachure es), il y a plusieurs régions dont la séparation est imminente ; o: s attend a bref délai, var exemvle. à la vmrlmr>.nfinr> fVimn ,v i Le discours de M. Llcyd George et le nessage de M. Wilson semblent avoir a-g-rravé encore la crise allemande. Les paV-isans de la politique de M. von Kuhlmann irent de ces discours argument pour mon-rer la nécessité dès concessions si l'on veut □river à la paix. Les pangermanistes et es militaires, au contraire, prétendent que es divergences entre l'Entente et l'Alle-nagno sont trop profondes pour laisser )lace à autre, chose que la lutte jusqu'à a victoire. Le peuple allemand et la près* •e semblent ici plutôt de l'avis d'Hinden-tourg et de Ludendorff. A Brest-Litovsk, Trotsky a accepté, ccrn-ne bien on pensait, de continuer les né-if dations sur place. Le fait du jour est la léclaration des délégués de l'Ukraine. La eune République se réclame du fédéralis-ne russe, mais, en attendant, Torganisa-ion politique de la-Russie sur la base du é'déralismc refuse de reconnaître le pou-oir des maximalistes sur tout l'empire noscovite. A défaut d'autorités politiques ;énérales, l'Ukraine exige de participer cuverainement aux négociations de paix, .«es délégués ukrainiens ont fait allusion ux forces militaires dont elle dispose, ce ui fait penser qu'il est dans leurs intenions de se prévaloir de cette puissance mi-i ta ire au cours des discussions. Nous avons rapporté la sommation adressée aux bolcheviks par le général Hoffmann. Trotsky a répondu que u ni les conditions de l'armistice, ni le caractère des négociations de paix ne limitent la liberté de la presse et de la parole ». Voi là qui n'est pas pour rapprocher Kinden bourg et Ludendorff de M. von Kuhlmann. Trotsky a encore assuré qu'il ne se pré s^nte pas en négociateur d'un peuple vain ou, mais en représentant d'un gouverne ment répudiant la guerre faite par le ré g*ime renversé. Le a généralissime » Kri lenko a lancé un manifeste qui dépeint la 'République maximaliste comme entourée d'ennemis et à. la veille d'une « guerre sainte révolutionnaire contre les bourgeoisies russe, allemande, anglaise et fran çaise ». Il annonce la création d'une armée révolutionnaire qui aura à défendre la République. U fait appel aux volontaires. Comme on le verra par la carte que nous publions ci-dessus, la Russie s'émiette de plus en plus. Seul régime possible actuellement dans cette immensité de territoires et cette diversité des races et des intérêts, le fédéralisme sauvera peut-être la Russie, si les partis arrivent à s'entendre pour le constituer. PERCY. P. S. — Un typo m'a faîiit parler hier du «c programme aérien » des bolcheviks. Les lecteurs n'auront sûrement, pas compris que j'avais écrit « programme agrarien ». ECHOS S. 71.2?. M® la duchesse de Vendôme, iddi, à Paris, le nouveaai Foyer du Soldat -elge de la Porte Maillot. e la Porte Maillot- Son Altesse Royale a bien voulu parcou-ir en détail toutes les installations et elle , vivement félicité le Comité du Foyer. Madame la duchesse de Vendôme était iccompagnée de son fils le Prince Char-îS-Philippe.www • .... Vîjo erreur a impression 'est glissée hier dans notre article sur le ouveau Comité du commerce a.nglo-el°*eRétablissons le .début de la liste des îembres de ce comité. MM. le baron Ancion, sénateur, admi-istrateur de Banque et de sociétés indus--ielles, vice-président rln Conseil économi-uc. membre du Conseil de la Trésorerie ; larbanson Gaston, lieutenant de réserve, dministrateur de sociétés, secrétaire gé-éral du Conseil économique ; Bauwcns, îspecteur général de l'Agriculture, etc. v-vvwv Equipements Tous ies officiers belges s'habiiient et 'équipent, à des prix raisonnables chez ,évy. 6, boulevard Saint-Martin, à Paris, i ournisseur du Ministère des Colonies de ielgique. (Visiter ou écrire). Pour ijos pvisoijviers Un officier nous signale qu'un de ses arents, prisonnier en Allemagne, ne re-Dit pas les colis qui lui sont expédiés ou is reçoit ouverts et ailégés d'une bonne partie de leur contenu. Ce n'est pas la première fois que pareils faits sont signalés. Nous attirons à nouveau sur ces vols commis" au détriment de prisonniers mal nourris l'attention de notre Office central des Prisonniers de guerre et celle do notre gouvernement. WWW Liberia njaximalislc Les maximalistes, s'ils aiment les principes et la liberté, veulent l'ordre et la propreté. Le sergent Eniemeef, élu commandant sn chef du district militaire de Pétrograde, vient de donner l'ordre à toute la population de travailler à l'enlèvement de la neige dans les rues. Tons les comités de ijuartiers devront procurer aux habitants tes pelles et outils nécessaires. Tous les citoyens, sans distinction de rang, ou d'occupations, entre 18 et 45 ans, sont astreints i enlever la neige devant la maison dans laquelle ils habitent. Tous ceux qui n'o-oéiraient pas à cet ordre seront punis par a confiscation de tons leurs biens. L'enlèvement rapide de la neige est ainsi garanti.Les employés des postes et des télégraphes n'ayant pas repris le travail sont igalement menacés par un nouveau décret le la confiscation de tous leurs biens s'ils -efusent le travail et s'ils se livrent à des ictes de sabotage. .—— —www LIRE EN 2> PACE : Contre îa Conférence de Stochhoîm ; La réparation des dommages de guerre: Avis aux Belges rappelés sous les drapeaux ; L'utilisation des navires hollandais retenus aux Etats-Unis ; Notre feuilleton. Pour les enfants de ceux qui se battent line leitre émouvante d'un ollicier françii; tue ù i'eiiuemi Personne ne lira sans émotion ni sani profit une lettre admirable que le Matin publiée dans son numéro de samedi. Adressée à sa femme par un officier d< /.ouaves qui devait mourir au champ d'horu rieur, elle renferme un admirable p'rogTarr* me pour l'éducation du fils de ce vaillan1 soldat. Qu'on y remplace le nom de la Franc*4 par le nom de la Belgique et on y trou' vera un testament que pourraient signe j nos héros : Pour Jean Ne pas en faire un enfant gâté. La teiv dance des parents à Vadmiration de leui enfant gâte ta vie de celui-ci. L'aimer pour Cexistence. Songer à ne pas lui créer de besoins. Moins on a de besoins i moins on a de maîtres.Le préparer à gagner sa vie et à ne par être esclave de Vargent. Il subira sûrement les restrictions d'héritage que Von chtrcht à mettre dans la nouvelle loi pour encourager la repopulation. L'élever dans le culte de la France, qui est la plus noble et la. plus belle des nations. D'ailleurs, ces idées seront celles de sa génération, qui sera instruite par des gens qui sont pour la plupart dans nos rangs en ce moment. S'il voulait être officier, ce serait mon rêve, car, à mon avis, c'est le métier le plus sain moralement et physiquement. Ne pas l'influencer toutefois, mais surtout ne pas lui dire de mal de cette carrière. D'ailleurs sa génération en pensera çrand lien, je crois. Lui donner l'esprit de sacrifice. Surtout l'empêcher d'être égoïste et de ne penser Qu'à lui en tout et pour tout. Qu'il juge les gens sur leurs actes et non sur leurs paroles.En faire un homme au physique f.t au moral. Sports, hygiène, études marchant de pair. Ne pas le pousser à être la bête à concours. Ne pas le laisser trop longtemps sous les jupons. Qu'il se. -rnêle d". bonne heure aux gens de sa génération et qu'il vive avec eux pour avoir ?e.ç idées de son époque et non des idées déjà arriérées sur le progrès. Lui faire suivre sa religion - intelligemment, pas d'illusionnisme ni de ■ bipoterie. Lui apprendre à être dur pour lui et à ne pas geindre sans motif. Et surtout qu'il soit franc. Qu'il soit fier, mais pas orgueilleux. L'orgueil est la fierté des imbéciles. —— www POLITIQUE BARBARE Après avoir martyrisé îa Belgique, rAllem^giîe voudrait la laisser ruinée... 1. Balfour demande au monde da ne pas perdre de vne G2tte conduite monsiruense .V. Balfour vient ie prononcer à Edin-bourg un grand discours dont le Times (n° du 11 janvier) nous apporte le texte. Nous en détachons un passage où le secrétaire d'Etat des afjaires étrangères anglais a mis en pleine lumière ce qu'a de monstrueux la conduite de l'Allemagne envers la Belgique : Si je mentionne la Belgique, ce n'est pas que je veuille raconter une fois de plus la longue série des horreurs dont l'Allemagne accabla ce malheureux pays que par traité elle était tenue de protéger ; ces atrocités ont commencé le jour où l'Allemagne envahit la Belgique ; elles ont continué depuis sans interruption jusqu'au moment actuel et elles ne cesseront que le jour où l'Allemagne sera expulsée du territoire belge. Cette histoire, je n'ai pas à la redire ; mais, à propos de la Belgique, il y a un point dont je. dois parler parce qu il constitue une caractéristique essentielle des méthodes allemandes et de la morale allemande. Il s'est fait auprès de nous, vous ne l'ignorez pas, des avances de la part d'autres nations en guerre, en vue d'amorcer des conversations sur les conditions possibles de la paix. Or, parmi les conditions de 'paix dont on nous parle, quelle est celle que, si intéressés qu'ils soient à aboutir, nos ennemis rejettent catégoriquement et sans examen ? C'est la suggestion qu'ils seraient obligés de restaurer le pays qu'à l'enoontire de la morale internationale ils ont complètement dévasté.Dans quel état l'Allemagne voudrait laisser la Belgique Représentez-vous exactement, en esprit, un tableau de ce que l'Allemagne a fait en Belgique ; voyez comment elle projette de laisser la Belgique, si elle doit l'évacuer après la guerre. Comme vous le savez, il y a, en Allemagne, parmi les hommes d'U-tat, toute une txxile qui enseigne e[ue ce serait pour l'Allemagne une folie criminelle d'abandonne.r la Belgique. Un de ces politiques, tout récemment encore, jouissait comme mirôstre de toute la confiance du kaiser, q|ui fut l'inventeur de la guerre sous-marine, qui est un homme influent et qui représente une grande partie de l'opinion publique allemande, j'ai nommé von Tirpitz, a proclamé, si je ino souviens bien, que ce serait de la part de l'Allemagne une erreur fatale que de renoncer à Anvers et el'abandonher avec la côte belge l'accès à, la mer du Nord ; je me souviens même que, dans un de ses, twrha d'imnérialisrap extravagant- l'amiraV

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique gehört zu der Kategorie Katholieke pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1895 bis 1940.

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