Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1918, 14 Januar. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Konsultiert 02 Juli 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/gx44q7rs5k/
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PARIS 3, Place des Deux-Écus, 3 Téléphone i Central 33-04 PUBLICITÉ S adresser â l'Administration du Journal Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne dc Publicité, iO, rue de la Victoire. Paris, ÇUi en a le monopole pour Paris. LE XXe SIÈCLE QUOTIDIEN BELGE Directeur : Fernand N EU RAY LE HAVRE 28% Rue de la Bourse, 28** Téléphone i 64 Belge ABONNEMENTS France 2 fr. 50 par mois 7 fr. 50 par trimestre Angleterre .. 2 sh. 6 d. par mois ■ • 7 sh. 6 d. par trim. Autres pays. 3 fr. par mois • 9 fr. par trimestre IES TACHES DE DEMAIN Coiitiit §agner la ktaiîlê iconomigEte Sn décnplanl les forces économiques et industrielles* répond le ministre du ravitaillement frança En un lampe où les gouvernements esp< rant souvent surmonter les difficultés c-V® °u Suppléer, par des décrets e des règlements, a l'application des grande vie économique, le discours ou, tT«w Boret a prononcé naguère au Sé rcat français sur la politique du ravitaille ineut ne pouvait mamjuer de frapper lei espnte. Et cependant, l'entière franchie avec laquelle il s-est exprimé sur la gra vité de la situation alimentaire, son sen< profond des réalités, sa confiance dans lei ^Tforts individuels et volontaires plus me Idans 1 intervention de l'Etat, son souci in-«cere de ne recourir à la réglementation of-ïd , oas d'extrême nécessité, tout ma n a rien d'étonnant pour ceux qui ont au La Bataille économique de demain (1) ■ w °n retrouve dans son discours, appli-i problèmes d'une actualité brû-J pranc^.es Qui le guidaient dans ■ ctud-e des problèmes d'après-guerre. * ♦ * Ainsi qu'il le dit lui-même dans une préface qui ne manque pas d'originalité, M. ! ictor Boret n'est pas un « bourreur de crânes ». U n'a pas écrit « La Bataille éco-inom«iue de demain » pour plaire ou pou-tromper; il entend rester toujours ie serviteur de la Vérité et faire appel surtout à sa iongue expérience commerciale; mais bien ique commerçant et parlementaire, il se dé-aend d être un économiste et un politicien. L est en réaliste qu'il examine la situation dans laquelle tes nations se trouveront à la fin des hostilités. Elles auront vu ftugmianter leurs besoins dans des proper-«.ions considérables et, pour supporter les «barges eorasantes qui leur seront imposées, elles devront assurer, le rendement imaximum du capital et du travail. Aucu ie des forces naturelles d'un pays ne pourra «tro négligée; il faudra assurer le plein développement du commerce et de l'industrie. Il y aura donc de la part de toutes les nations des efforts considérables qui Jde-igés las uns contre les autres, constitue-Tons la lutte, la bataille économique pour •conquérir des débouchés à l'extérieur et se 5-réserver, avec le marché intérieur, toutes es richesses^ nationales. Et c'est pour que a France soit prête à cette lutte, c'est pour •que les Français se réservent les ressources •merveilleuses et infinies de la France cm* utf. Boret a écrit son livre. Mais ici l'auteur de « La Bataille écono-ïmerue «-rompt franchement avec la tradition qui porte trop souvent, lorsque l'on veut creer une oeuvre nécessaire, à s'adresser ail Parlement ou aux pouvoirs publics. 1"'° écarte toute collaboration de 1 Etat; mais a serait difficile d'être moins interventionniste que M. Victor Bo-Pf toujours il s'adresse d'abord ef avant tout aux initiatives et aux volontés individuelles, non pas isolées sans doute, mais concertées et unies dans îin effort £?,TI7utl vers,un v**"3 ?t même tut. Ce n'est que lorsque les intérêts particuliers sont menaces ou ne peuvent se développer libre, nient-, lorsque l'intervention de l'Etat e-t absolument nécessaire qu'il demandera au ^?,1Verjenie^t d€ Pendre les mesures com-a de defense devemues indispensables. no^®,aV1®' <» n'est pas un des moindres mérites de M. Victor Boret que d'avoir nus en lumière ce principe éminem-Jnent fécond puisqu'il force le peuple com-à S?rtir de leur tc,rpeur et ' vl ? puisqu'il leur apprend à et ^ ii'rt T*' 3 êtr-e forts P3'1" «u^-mêmes rc usmîe d suPenori^ de cette force l Kw i P168111"63 Prohibitives qui écar aient les rivaux et les concurrents <fc * • ictaL^Î de dégager les prln- ÏKi lesquels s appuie M. Victor Bo- J w ne serait pas moins instructif d'ana-Jjsar en détail les solutions qu'il envisage omme urgentes et -nécessaires pour affron- j w 4a lutte de demain. Nouis recomman- de\ 2E "vement à nos lecteurs d'étudier eux- ( S 't® reformes qu'il propose et qui ail en r.efité soit à l'éveil de la la soit à l'organisation on, 00 la production industrielle „„ oÂS n<^^eTÇan^s tmn^ notaient pas dét a»,„J10mbreux ni assez b'en formés pour drarer au commerce un bataillon de ieu- <h?S P?w à.hjtteT sur f°us les points A S aîUt ï™' d,abord réhabiliter la Sa leilr 'rendre Ia Place et en-, LTadératton ^lls méritent ; pour X„d0* l'instruction générale et l'édu- i-qui leur sont néces- A ■théoriJriii f^î1 c.(>mi>1Tier l'enseignement enseignement pratique ; pour Sni 1 ■ ? 6nt toujours a l'étranger l'ap-ÏÏ ,est Indispensable, il teporte „ metS?1^ h systè.me consulaire et de effi mettre en harmonie avec les nécessités JJ commerciale a-u présent. Sitês #U7 «ni în.térieur du pays, c'est la nrodurh'nn .7 eînSu^A d?!t,êtrf sérieusement or- mi^ A c°te d industries qui ont con- • "nt ta5Uvité. d'autres se «éeî ^n9toTmée« et des nouvelles sont ne pourront subsister après la Lc 80,16 teuT forme actuelle. Il faut le Vi ''4£ti™ A 5réS^t chac™ Prépare la /' PMtTfV^^,-. ,dei?aln : mais d'autre at\a 6urer ^H,,w^r les îf"x départs et d'as- ont vitaW If f",nt rationnelle de ces for- nuai fr&idp f%JL qu "n plan d'ensemble Wr Préféwnïo organisation et la dirige oe ses T"'ir bu£?..Jif J®3 lnduetries nouvelles raqn ^J«squelles la France était jusqu'ici "»»< M* _ S£$ t Px View R^i^iiéoo,n-OI5.i,ïue ^ demain », De Victor Boret, députe. Payot et Cie. Paria, tri s hTbutaire de 1 Etranger et surtout des era-^Lfe5tra]nt- Une e«q>^te générale pe«r-mettra de doener des directi\«es aur m-dustnels et réunir les éléments d'une sorte d encyclopédie industrielle dans lesoueis ,rffiS,frr t faire un choix utile à leurs intérêts propres comme à ceux du pays, i m. jî' Y^Htr Boret cite lui-même, à titre 9 ^ oerta,in nombre d'industries « P ^ul empêcheraient l'«nnemi de d^la France p suir 'e marché intérieur mlit question du crédit est intimement melée à celle de la production ; car pour créer ou développer des industries, aawgi bien que pour faire du commerce, il faut ■ lis M- Viciar Boret estime quM ? rt'fôv FTaf°e une quantité suffisante n t tin À 1CTédlt- Point n'est £ ^ insmioii r des banques nouvelles pour B st lœqueDes on solliciterait l'inten-ention h >„ piuis ou moins importante de l'Etat Ce b f ^ transformer la notion S K «„L , adapter les banques existantes m l55.^nécessaires, de façon à don- ™ s ?<SmîUrCr<^ c°mmercial « ou à court £< e ampleur qui lui manquait parfois qi >elopper le crédit « industriel » ou ds s pr^nt^™0 existait à peine jusqu'à ^ l « en • » »i; * m^rè|.aYf0ir ain|i poussé -au développe- ^ ment des forces delà Emnce, M. Victor K t ^ demande si untAinion douanière ce • î.vf^ ¥rait Pas nécessaire pour Uï ' 'déaJ de la défense commer- ' P? ï, être l'élimination absolue ■ es produits allemand^. A première vue, I - U semble que oui ; mais on ne supprimera "<ri pais d un seul trait de plume des millions ser ^n6miStet \ raison des intérêts de tous K genres qui se trouvent en jeu, rien ne se- \ rait moins facile que de réaliser UfRift n«ninn mv iacue que de réaliser une uuion ■ douanière avec une charte unique. Mieux - vaut encore laisser auix principaux inté-. pesses, c esta-dire, aux. industriels et aux commerçants des différents pavs le «oin ' l?^rer te^T, défrise. Qu/ils*^i-enteiident entre eux, qu ils préparent des conventions pr^ees et s ils le veulent qu'ils demandent ensuite a leur gouvernement de sanction- : bKquwf Qocord5 dans des conventions pu- i Le Paiement risquera certes beaucoup moins de compromettre les intérêts tréné- 1 raux s'il s'inspime de ces considérations. î iiLrT davantage des véritables créa- 1 teurs de richesses, les commerçants, les c agriculteurs et les industriels et s'il aban- It donne moins la gestion des intérêts éco- r nomi<pes de la France aux mains des mal- r très et des disciples du verbe, aux avocats n politiciens dont M. Boret fait un portrait à tw.» ^,r, être £1<ï,i,a?t n'en est pas moins e très flatteur. Lest 1 appel que M. Boret c adresse à ses collègues du Parlement, leur demandant en même temps de renoncer L a leur esprit de parti pou/ se laisser g^ der avant tout par l'intérêt du pays. v [ Ce sont là de bien sages leçons et nous ei ne pouvons que gagner à les méditer. ti *- ®* Se -www— I3 ensées Je serais taxé pour le moins d inexactitude ou de parti-pris, si je relatais toutes \es craintes qu'il éprouvait dès les années qui furent les meilleures, pour l'avenir du régime parlementaire, -, faussé dans son principe par la détestahle politique des surenchères et la politique plus -misérable encore de clientèles et pour Vavenir d'une démocratie élective dont les compétitions et les influences prétendent faire « le gouvernement d une maison privilégiée oui voit pulluler les créatures autour d'elles ». Mais il a prononcé cette der-m ère phrase en plein Belle ville, au mois d, août 1881 et il revient incessamment sur ce thème dans les lettres a celle quil appelle « la saqe Minerve ». Joseph REINACH. Gambetta. souvenirs personnels. « Mercure de France » du janvier 1918 *——'WWW ÂU FRONT FRANÇAIS 14 heures. , Rien à signaler au cours de la nuit en dehors de la canonnade habituelle ' Outre les 15 avions et le ballon' cavtif allemands signalés comme abattus dans c nn?£ ?" i" au,W janvier, nos pilotes r ont descendu dans les lignai ennemies 12 d autres appareils, qui, très probablement détruits, n ont pu être homologués. q 23 heures. ni Actions d'artillerie assez violentes dans la région de Pmon et au nord de Brave- a en-Laonnois. J v( —. d< AD FKONT BRITANNIQUE g Soir. J? ï^tative de coup de main ennemi Bi effectuée au cours de la nuit â ia faveur le' i un violent barrage a échoué, à l'est de ét Vorichy, sous nos feux d'infanterie et de m mitrailleuses. e 0,1 Activité de l'artillerie allemande au P ourd'hui a l'est d'Ypres, vers Messines et mi a Scarpe. mi Lc temps a été variable aujourd'hui et r,a e vent d ouest a soufflé avec violence toute vêl a journée. Les tentatives répétées de nos dp (viateurs d'artillerie et de photographie d1. nt été pour la plupart entravées var les mi •■uages. r mI, *t . en! Nous avons cependant jeté de nom.breu- est es bombes sur les cantonnements et ba- d'b agiiements de l ennemi et tiré plusieurs goi ulliers de cartouches de mitrailleuses sur * tranchées. 3 â Deux de nos appareils ne sont pas ren- pai '' J dét La dissolution des arnées russes y • j £ Un rapport éloquent du général Kélidine - La débandade - L'éloquence ie inutile - L'œuvre des comités - Défaite et défaitisme Les officiers 11 m 30UT faut Temps « publie les principaux passages < lu'il Mii5?®Vp0? Présenté le s§ juillet dernier, à c inte ni^. 1 d®"3?' le grand ëtàt-major russe, inte par te général Denikmc-, On ne les lira pas , be- sans tnstesse et sans effroi. Impossible d'ima- 1 our giner tableau plus tragique dune armée — < tion nier encore passante et glorieuse — livrée à 1 Ce défection, à la tralilson, au crime même, \ du k ^ propagation des idées anarcluques. c 1 tes avoir promis de parler aussi franche- l i.. ment devant 1 autocratie révolutionnaire qu'il ? S" ,devailt l'autocratie tsariste, le ' «urt gênerai Dénikme fait cette rcmarqjic générale fois Ju-_ 1 armee parut tenir tant qu'on ne lui 1 ou demanda pas d'effort offensif. A l'heure de la d U'à bataille, ce fut la débandade. Des division? a entières se disloquèrent, et ii fallut dare-dare ^ BnVmV.m<^,t1^rIî^rrerIes-r''gi"llen,'s contaminés ; J? moment de 1 offensive, l'on se trouva privé De- Ii.£0T- ' de 30.000 baïonnettes. Les vices for ro^ressaient avec les idées révolutionnaires -tor ivresses, jewx. querelles, pillages etc.: dans 81-6 SSriDS S^mentô il y eut de huit à dix d's- gi >ur tiilenes dalcool ! ét ue LA propagande de kerenskv Je' I"1 avait Pris alors le titre de !? Ta lissime, parcourut tout le front pour df ns S? ia bonn\ parole patriotique. Il rem- ni us I oratoires éclatants, dont tr se- t SfnfaÏPf d ailleurs aux acclamations, tr. PartJ lue... le meeting conti- hw ' dautres orateurs parlaient, l'accablant at ux d injures, le traitant de « vieui bourïeofcT, ^ 1" K' C0^S fbêrien^et "X il" "c IX Parla~nt les deimers leur avis 'prévalait 1 in Nous citons ici le général Dénikine : ' no nt ■ "„?eîen?ky re9ut un accueil triomphal à ni' tis M* division d'infanterie, liais à son re-nt teur, il rencontra la députation d'un des n- régiments qui, ainsi qu'un autre avait ' u- pris, une demi^heure après le départ de tio 1 orateur, la resolution de ne pas attaquer tIu lp , " p!us toudhant fut le tableau à mi e- la 28° division d'infanterie, où éclata le s,n s, plus grand enthousiasme au moment de vl!( i- la remise du drapeau rouge au comman- aH] s dant du réigimeii de Poti, agenouillé Par avf 1- la bouche de trois orateurs et par des cris et 1 >- -nepetes, les hommes des rég'mer/is juré- 5?" 1- rent de mourir pour la patrie. Dès le nie- d'K s mier jour de l'attaque, sans même aller " :t a ®es tranchées, ce régiment fit demi-tour ^ s et se porta dix verstes en arrières du P'a t champ de bataille. 30,3 r LES CAUSES DE LA DEMORALISATION " - « Au nombre des facteurs qui devraient SÎ'ai soutenir le moral des troupes, mais qui, p. 3 en réalité, les amenèrent à la démoralisa-tion complète, il faut mettre les commis-saires et les comktés. « Peut-être, parmi les commissaires, se „ ^î1 trouve-t-il des <c cygnes noirs » qui, sans intervenir dans ce qui ne les concernait pas eurent réellement une utilité. Mais . 1 institution même, par le fait qu'elle com-» E?1*! deux pouvoirs, qu'elle détermine des frottements, qu'elle est une ingérence i.cn Ie n sollicitée et coupable, ne peut pas manquer , " ' d être une cause de décomposition peur de ] larmee... gend « Les comités sont une autre cause de dé- 9u'u moralisation. Je ne nie pas le travail re- raillt marquable de beaucoup qui font leur de- de 'E voir de toutes leurs forces. CeriaiDs de de 1£ leurs membres surtout furent précieux lôur pour l'exemple superbe d'une mort hércî- . " 1 que. Mais j'affirme que leur utilité n'a fraPI compensé qu'à un très faible degré l'éncr- Pîai8 me mal causé par les comités à l'admi- honti nistration de l'armée du fait de leur oli- des ' garchie, de la dispersion des pouvoirs Et i de leur hostilité et de leur ingérence dans effici» les affaires de la guerre, du discrédit teua's qu'ils jettent sur l'autorité » de var I rnf-3 J p De cette nctiorf néfaste des comités, le lues n général Dénikme cite dés exemples muiltiples, j quanc parmi ^ centaines qui soat catalo gués dans son dossitr. Il conclut : « Il est difficile de faire le compte de toul le mal cause par les comités. Il ny a r,>0« de ferme discipline. Une décision coLso' lante qui serait prise à la majorité de= V°1^,ceinf serait rien- Les bolcheviks s abritant derrière leur situation du membres du comité ont partout semé le trou-5le et la révolte. >< En résumé, oligarchie et prolixité. Au jeu du renforcement de l'autorité, iiscré-lit. Le chef militaire, contrôlé, élevé puis ibaisse, discrédité de tous côtes, doit ce->endant être puissant et conduire vigou-'eusement les troupes au oombat. » L'ECHEC DE L'OFFENSIVE r^,,i?SéTa-1 efP?se, ensuite comment la randu ofensive de Gabcie, dont le début avait le acs.sez prometteur, échoua lamentablement. <; Les soldats, fatigués, énervés, peu habiles au combat et au bruit du canon après i es mois de repos, d'inaction, de frater-îsation, de meeti ngs, abandonnèrent les •anchees en masse, jetant fusils et nîi-■ailleuses, et refluèrent vers l'arrière. « La lâcheté et l'indiscipline de certains éteignirent un tel degré que plusieurs de 3s généraux demandèrent à ne plus faire rer l'artillerie, de peur que le bruit de ">s propres canons ne provoquât une pa-que parmi nos soldats. » LA PROPAGANDE DEFAITISTE « Par le paragraphe 6 (de la « déclara>->n des droits du soldat ») il est prescrit ie tout imprimé, sans exception, soit re-is à son destinataire. Il s'abattit alors r 1 armée toute une littérature bolohe-< et incendiaire. L'esprit de l'armée fut i menté par elle. Il est évident que ce fut ec 1 argent officiel et celui du peuple 1 au compte du bureau militaire de Mos- ' ' que fut subventionnée toute cette patio-etion néfaste, envoyée au front. ~ ^ : Du 24 mars au 1" mai arrivèrent 7 97' c "mplaires de la <1 Pravda », 2,000 exèm- c •1res de la « Soldatskaïa Pravda » 4 17o exemplaires du « Social-Demokra- E », etc. ç Du 1" mai au 11 juin, 61,525 exem- ê 1res de la « Soldatskaïa Pravda », 32 711 1' « Sozial-Dermokrata », 6,999 de ' la d ravda ». j, LE MARTYRE DES OFFICIERS n; terminant, le général Dcnikine aborde la d Lff f?-)US tragique de son exposé : la d ation faite aux officiers : ^ Sokolof. se plongeant dans la vie mi- 1' ire, a dit ; « Je ne pouvais me repré- n 1er quels martyrs sont vos officiera • hi n incline devant eux. » ' di Oui. Dans les heures les plus sombres cl l époque tsanenne, les satellites et les 1" larmes n èmployèrent pas. pour ceux a^ ls jugeaient, criminels, les tortures les la enes qu ont a supporter aujourd'hui le: a masse sombre, guidée par la canaille ca a révolution, des officiers qui donnent vie pour la patrie. jc On les insulte à chaque pas, on les ga pe, oui, on les frappe. Mais ils ne se rnent pas ; ils ont honte, mortellement j01 e. Et plus d un, solidairement, verse m, larmes sur son malheur. il cite, pour finir, l'exemple de nombreux l°'e ler» qui, ne pouvant réussir à îinr-or 'assaut' s'élancèrent seuls au fe- it de l'ennemi, et tombèrent son? tn ÎS de mitrailleuses, tandis ouè les trou ^ ^cdSns^s tranchées, ricantlSS il i elles ne tiraient pas sur eux. An La situation les Allemand: en Bslgigus Le manque de vivres et de vêtements. — La crise des transports. — Tous au front ! Zurich, 13 janvier. Un témoin tout à fait digne de foi, récemment revenu en Suisse, apporte -les renseignements suivants sur la situation des Allemands en Belgtq.ue. Ce qui frappe tout d'abord, c'est le manque de vivres et de vêtements. Notre témoin a vu, dans la province de Liège, des officiers allemands cantonnés â Landen tl | à Bemicourt supplier une hôtelière de leur vendre à n'importe quel prix du pain et des pommes de terre. D'une façon générale, les troupes de l'arrière peuvent à peine se nourrir, à peine se vêtir. On rencontre partout des soldats à l'uniforme troué, déchiqueté. Ils vont, l'air las et comme inconscient, ils semblent marcher machinalement, grâce à une force acquise. A Bruxelles, il y a très peu de troupes; tous les soldats en état de porter les armes ont été utilisés; même, les -agents de polùe ont été enrôlés parmi les combattants; les guérites des factionnaires sont vides pour la plupart. On ne voit guère que des permissionnaires ou des convalescents. Les Allemands en Belgique ne souffrent, pas seulement du manque de vivres et de vêtements, ils souffrent aussi du manque de matériel de transports. Il ne circule plus autour de Bruxelles le moindre che-nin de fer vicinal; tous les rails ayant été înlevés et envoyés au front. Pour ce qui îst des autres lignes, faute de pétrole et J l'huile, I usure dos locomotives tt des \va- < jons est très rapide. Notons enfin ceci : toutes les coupoles 1 1 acier des forts de Liège, démolies ou non i 'ar te bombardement, ont été emportées, 1 lémtéee et transformées en munitions. ç Les Êlats-Dnis 15 le. suffrage des femmes - Le projet, voté par la Chambre à une voix de majorité, est envoyé au Sénat Washington, 13 janvier. 5 Lf résolution tendant à soumettre aux - raie "femmes n a^te voté à la Chambre des rervréspnljnic l 27-i voix contre 136, ce qu'Tit u^voiv'T s P1"5 la majorité absolue requis^ l Sé^VSr maintenant soumis au [- LA VIE IWIlTtÂTrF h Lire en deuxième page : e —■—www ; ECHOS ; î Vu conseil de guerre interallié | 5 doit se tenir à Paris à bref délai; les îoul. e naux italiens, qui nous apportent cette 1 nouvelle, attachent à cette réunion la nlus i grande importance. L',< Idea Nazionale » I ■ en,sor'lra u-n prograimne uni- r | que spécifiant les droits de chaque allié et e affirmant la volonté de soutenir en com- 1' mun ces droits. ^ WVVVV p Nous avons reçu ^ la somme de trante-et-uh francs vingt-cino à centimes, montant d'une collecte faite par ci le personnel de l'A. R. C. A. D. 186; à d 1 issue d'un souper à l'occasion du Nou- le vei An. Cette somme sera employée comme it nous le demandent les généreux donateurs le que nous remercions vivement. ■b——i m ALBERT I" roi de Jérusalem :e — Un bel article de M. Denys fochin Cet article a été publié sons ce titre meme par réminent académicien dans le Gaulois du mardi 17 novembre 1914. ! Les événements rendent un intérêt par-o. Ucuher à ces pages écrites, il y a trois ans a l occasion de la fête du roi Albert. Nos ,j lecteurs nous sauront gré de les reproduire s f,'? 7J ajoutant une parole de gratitude pour j. l éminent académicien qui y a mis autant s ae cœur que de talent : s J e voudrais, après tant d'autres, avec un i- respect profond, présenter à Sa Majesté le l- roi des Belges, à l'occasion de sa fête, n->s vœux, mes remerciements; tous les témoi-i gnages, enfin, d'admiration et de reconnaissance dont un homml est capable, s Ma. reconnaissance ne vient pas seulement - de leaunent servie* rendu à mon pays mais de la noble action accomplie; action qui marque le chemin de la vérité et élève la dignité de l'homme. Sur la force, prétendue inséparable du : droit et qui créerait le droit, étant l'expres- i sion d une mteligence et le résultat d'une 1 culture supérieures, beaucoup de sophis- ■ mes allemands ont eu cours dans ces der- ; mère temps. Cependant Attila était fort, ! -Mahomet II était fort, et l'histoire n'a ia- ' mais célébré leur culture. La force ne "se 1 rapproche en rien du droit, pour s'être i enrichie et augmentée de toutes les iuven- ; taons de la science : rouler dans des auto- , mobiles, voler sur des aéroplanes, éclater ( avec les bombes de mélinîte n'est pas mar- n cher vers la justice. La barbarie n'en est i pas moins barbare pour être vêtue d'un uniforme et, au lieu d'une massue, dispo- n ser de mortiers de 420. Les ondes hertzien- d nés transmettront indifféremment des hur- v lements de bêtes fauves ou des vers de Vie- on tor Hugo un contrat signé par M. de Betli- u; mann-Hollwag ou de saintes paroles de v, i Lvangile. La force, même savante et cul- m tivée, nest pas le droit. Le droit, quand di invasion allemande déferla contre les col- ui Unes de Liège, c'était Albert I", tout aussi d< cultive, d'ailleurs, que Guillaume II. \i Sur la place Royale de Bruxelles, s'élève tii la statue dun lointain prédécesseur du roi m j ÎOjS' G°delroy, duc de Bouillon, roi er aç Jérusalem. Autour de cette image d'au- un très temps, passent et repassent en ce no jo ment des patrouilles et des officiers de Pl V-Tulllaume II. L'EmnmrAliir lni.mimo so ^ lui-raeime, peut- ° on- être en la regardant, s'est souvenu de 711 tentree solennelle qu'il fit dans l'église M la du baint-Sepulcre, en long manteau blanc, qi le front surmonté d'un casque d'argent - au retour d'une visite à Abdul-Hamid. Dans 1 esprit de cet illustre pèlerin,l'idée el la de la force et l'idée du droit sont confon-la dues, dissoutes l'une en l'autre, par le fait à de la culture allemande surchauffée. Dans ai- l âme du roi de Jérusalem, elles demju-"é- P1®1?4. claires et distinctes, la première ~ ; humble servante dé la seconde, en vertu rt de la loi chrétienne et des règles de la P1 es clievalerie. Les guea-riers fidèles à cette Da e« loi et a ces régies peuvent s'écrier : « Dieu m ix avec nou^ ! » La religion, et j'ose ajouter ïjf es la plus haute et raisonnable philosophie, fa ui les approuve. Mais l'abus d'une telle nivo- la le cation est un blasphème et un non sens. it Ln toute sûreté de conscience, nous nous „ 1 écrions, avec la France entière : « Dieu ;s garde Sa Majesté le roi des Belges ! « se Mais qu'allons nous lui souhaiter en ce jout de sa fête ? Son royaume £fit réduit à ■B quelques hectares inondés, où pleuvent les ?" obus, mois où s'embourbent les canons de à 1 x 1 ennemi; réduit à trois villes : Furnes Po- PG1 £ peiinghe, Ypres, qui auront gagné eu ces vos s Justes jours une éternelle gloire. Allié de at;l ^ la France, de l'Angleterre, de la Russie, Ier il rentrera en vainquer à Bruxelles et à Co? Anvers. Cela est trop certain, et nous vou- nai ions donc former pour lui d'autres vœux ?ro * encore. jou Il y a en ce moment beaucoup de stra- — teges en chambre qui plantent de petits drapeaux sur des cartes. Il y a aussi tr'.ri beaucoup de diplomates sans pouvoir cui "îo: ne s appliquent pas moins à reconstruire, comme dit M. Viviani, une Europe fondée ^ sur le droit, et même une Asie-Mtoeure un 2^ Vrée à ''"justice. Quand ^ Smyrne sera grecque, quand Trébizonde, f™ Erzm>um et même Adana, antiques cités lent de 1 Arménie, devront aux armes russes leur délivrance; quand les nôtres, reparais- vVl *e?upay'f déîà ^nnus, auront uni à I m i Jitat libre du Libam Beyrouth et Tripoli Ln rlr 5yriP" Baa!bok et Damas; quand, de Hedjaz au Yemen, les Arabes auront secoué le peu qui reste de l'autorité turque et proclamé khalife du monde musulman contre le Sultan compétiteur, le chérif dé la Mecque, vrai fils du Prophète et,'selon De sa loi, vrai commandeur des croyants; Pari quand, en un mot, la ruine de l'empire ont turc se sera achevée par le poids Je la Guir fausse et traîtresse alliance des Allemands La quel sera alors le destin que les puissan- °ée < ces chrétiennes voudront assurer à la Pa- frani lestine ? Ces puissances ne sauraient ou lue. bner que la question des Lieux Saints est une devenue, il y a soixante ans, entre la Princ fiance, 1 Angleterre et la Russie une soie, cause ou au moins un prétexte d'inimitié Llles nonf pas pris au sérieux le réve du sionisme, rêve qui a hanté les cerveaux mJiL pangermamstes beaucoup plus que "es rie fs âmes Israélites. Entre la Syrie, que la main' France protège, et l'Egypte, entrée d» la sous mer des Indes, route impériale du G ,p tsntin elles chercheront pour lui confier la l'a- lestine, une puissance chrétienne, airiée de ses grandes voisines et ne leur portant vue c pas ombrage. p , . Si cette pensée occupe alors l'esprit des raVr diplomates, qu'il,, veuillent bien se rendre me dt à Briixeles sur la place Royale, et qu'ils Ils , contemplent le chevalier de bronze autour lais e auquel ne se montreront plus les patrouil- seur r les allemandes La statue n'est pas belle, ges et ie le confesse. J aime beaucoup mieux Col- Tel iep"ii, SW',et surtout Galla Melata, gjoire a^0ue- Mais je serais bien étonné si lajde l'E j III m ifflaij dite criaes ies soldais iœiss ca Belflipe lejî'C Wrrcîpondsnl de la Koehiscbe Zdluag r. j à Conslaniinople en reconnaît s,i la criminelle cruaulê - r « ïfô7y Stuermer est un Allemand r aattientique. Reformé après njniolques mois it j die campagne en Masurie et en Russie, il a, ic-pitôseniG la « Koslnische Zeitung » à Cons-tantmople en 1915 et en 1916. En 1917, a est passe en Su;sse el y a publié un volume où I if- 'd^lare mdignû de la politique dont il s I a «te le témoin (1). • On trouve aux premières pages de ce livre _ un aveu, formel des crimes commis en BeOtn- que par les soldats allemands t Masuriè ^8'T eSelnpIe' <Iuel9u#» souvenirs de 1 De tous les épisodes de cette vie guerrière ■ 2 ] iront et à l'étape, écrit M. Stuermer, j ai gardé le souvenir le plus vif de oette i j"*® secrète mais tenace que j'ai dû sou-tenir contre mon officier supérieur direct. , le vrai prototype de la race prussienne la plus prononcée. Je l'ai encore devant les I"1*' .cet ancien lieutenant du service ac-t f qui, malgré ses 55 ans, n'avait pas atteint. un grade plus élevé comme officier, j mais qui s'était hâté de se faire employer le nouveau, parce que, comme il me l'a avoué, il touchait de cette façon un joli salaire et avait même la chance d'être promu bientôt capitaine. Jamais je n'ou-I blieraà ce qu'il in a raconté tout au commencement de notre connaissance, en vou-! îan,t mettre en relief ses vertus guerrières, I au sujet de ses premières semaines de cam-I pagne en Belgique où il avait été commandant d'une colonne d'étape : b Quand nous voulions faire une réquisition ou chercher quelque chose dans une maison, je savais un procédé tout simple et efficace : je n'avais qu'à donner l'ordre â un de mes hommes de jeter un fusil belge par la fenêtre de la cave de la maison choisie et de faire une descente pour constater s'il y trouvait des armes ; ne fût-ce qu'un seul fusil trouvé là. l'ordre formel était de tout réquisitionner et d'emmener les habitants de la maison en prison sans pitié ! » Je le vois encore devant moi, cet homme, prosque un vieillard, et avec quelle mine pleine de joie maligne il me racontait tels auta-es exploits du même genre, en se vantant de son savoir-faire et de son élan militaire... Après avoir rapporté ces cyniques propos, M. Stuermer est pris d'un scrupule patriotique ; Certes, défclare-t-ol, ce lieutenant est une exception. Toutefois sa sincérité oblige notre auteur i ajouter aussitôt : Mais une exception -qui, dans une armée }ui se compte par millions, n'a malheureusement été que trop fréquente lors de .'invasion de la pauvre Belgique, non seu-ement parnji les officiers, mais surtout jarmi cette' classe de sous-officiers actifs pii, pour la plupart, ne peuvent être qua-ifiés que de brutes oar tous ceux qui ont ait leur service militaire dans l'armée al-emande.D'ailleurs, ce n'est pas le saul lieutenant >tein qui a rapporté à M. Stuermer les orties de la soldatesque teutonne : ...Tout oe qu'il m'a. raconté, écrit l'an-ien collaborateur de la Gazette de Cole-ne, je l'ai trouvé confirmé plus tard la lettre par les récits d'un des eewes-ondants de guerre allemands les plus en ogue en Allemagne, M. Paul Schwcder. uteur du livre en quatre volumes Im Eai-'.rlichen Ilauptquartier, Il est venu à onstantinople. et avec presque la même ïïveté que l'officier bavard et orgueilleux, voyant qu'un correspondant d'un grand urnal allemand — comme je l'étais alors - devait ipso facto devenir un oompîftce -mplaisant, de toute la saleté morale ima-nable du monde et renoncer à toute opi-on personnelle, il me confiait, dans nos .useries fréquentes, des faits d'iatrociités mmises par nous en Belgique et me don-Lit sur notre occupation de ce malheu-ux pays des descriptions qui dépassent loin on intimité affreuse tout ce qui a mais été écrit-dans les journaux de rEn-ïte.W/WW ■ ■■ ■ -■ i Guinée hollandaise vendue aux États-Unis New-York, 12 janvier. )es nouvelles venues de Amerara par rbados rapportent que les Etats-Unis ; acheté à la Hollande sa colonie de la inée. ,a Guinée hollandaise, qui se trouve pla-entre la Guinée anglaise et la Guinée nçaise, au nord de la côte sud-Améri-:, a une superficie de 49.850 milles et : population de 73.540 habitants. Ses iciptales industries sont les cocons de s, le sucre, le café et la gomme. ; Ce volume a paru en Allemand ft la lirie Payot, à Lausanne. La même ldbrai-(succursale à Paris, bouieward Saint-Ger-n) en a pniblié une tradaction française i le titre : € Deux ans de guerre à Cons-Inople).de cette médiocre statue, auprès du lis Royal de Bruxelles, ne leur inspi-pas une heureuse solution du problè-les LieiTx Saints. i s'avanceront sous les fenêtres du pa-et salueront Albert I", digne succes-de Godefroy de Bouillon, roi des. Bel ît roi de Jérusalem. 1 est le vœu que je forme pour la e de notre noble Allié et pour la nair Europe chrétienne. ANNEE. =» 2073 LUNDI 14 JANVIER i3i8. *'

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique gehört zu der Kategorie Katholieke pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1895 bis 1940.

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