Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1918, 08 September. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Konsultiert 15 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/7d2q52g85k/
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QUATRIEME ANNEE. — N° 2.060 I Le Numéro ; ÎO centimes îjDIMANCHE: 8 SEPTEMBRE 1918 LE XXE SIEGLE JOURNAL BELGE PARAISSANT LE DIMANCHE PARIS A 3, place des Deux-Ecus, 3 (lîr arrcnd') — Téléphone : Centrai 33-04 M PARIS L'Avenir de l'Agriculture LE' PROBLEME DE LrAPm'5UEîUtë L'organisation de la guerre universelle, ou plutôt la désorganisation du monde a exi»é une longue préparation. Distancés de "loin par l'Allemagne, il nous a fallu pour nous mettre à la hauteur des événements un effort immense, surexcité par le sentiment du danger que courait la patrie. Demain, ce même effort nous sera demandé non plus pour défendie le pays, mais bien pour le reconstituer. Y sommes-nous préparés ? Ou bien escomptons-nous encore qu'au moment- de la crise, nous en sortirons par des moyens d'improvisa- tion ? ., . Sans doute, beaucoup d esprits se sont préoccupés de cette inquiétante question mais combien l'ont approfondie ? Combien ont entrevu les solutions ? Combien ont cherché à sortir de la spéculation philosophique pour réaliser ou commencer la réalisation de leurs conclusion '? Combien ont créé la cellule initiale de la restauia-tion future des différentes branches de l'activité du pays ? . Là est le point noir de 1 horizon. Nous devons nous attendre au pire. L'état dans lequel nous retrouverons notre pays dépend de l'ennemi. Ses méthodes nous préparent à y trouver l'épuisement, sinon le vide. Les renseignaments qui filtrent ouotidiennement à travers les mailles des liaies électriques nous convainquent à suf-fisance qu'il vaut mieux, dès à présent, i supposer que la dévastation ait atteint son maximum. Dès lors, l'amorçage des solu-! tions des problèmes de l'après-guerre doit I consister bien plue à totaliser ce que nous i apporterons qu'à supputer ce que nous y trouverons. Mais il nef suffit pas de s'absorber dans la contemplation de ces totaux, en admettant qu'on puisse en révéler d]impressionnants. L'essentiel est de savoir si ces totaux sont composés de, chiffres inertes ou de ferments susceptibles de développer dans Je plus bref délai le travail et la production ; si ces germes d'-âvejnir sont faits d'une encre séchée sur une archive stérile ou d'une semence en voiei de sélection pra-' tique et en puissance d'expansion immédiate.Ne nous faisons pas d'illusions ! La cherté de la vie< ne disparaîtra pas de sitôt ; l'élévation des salaires se maintiendra et se généralisera, car le wrix de l'existence est une charge) à laquelÇ* nul n'échappe. Ainsi se pose comme un problème important, sinon le plus irpiportant de tous, celui du,développement de l'agriculture. En temps de paix, nous dépendions de r l'étranger dans une large mesure et nous i bénédictions d'une exportation industrielle considérable ayant pour corollaire une im-' portation équivalente en denrées alimentaires. Demain, notre production industrielle sera faible et elle le sera pendant une longue période, trop longue en tcut cas pour qu'on puisse en attendre la fin en vivant de privations. D'ailleurs, le monde entier traverse une crise alimentaire aiguë. Il importe donc de produire immédiatement et de produire beaucoup. Or, deux difficultés surgiront aussitôt. La première est de réhabituer le manœuvre d'usine de guerre, habitué aux salaires élevés ou le soldat dépaysé par plusieurs années de vie militaire, aux maigres [ rémunérations du travail des champs. La seconde est de demander au sol natal, déjà i réputé pour son exploitation intensive, une augmentation nouvelle de son rendement. Nos travailleurs agricoles jouissent d'une réputation d'habileté et d'activité, à juste titre méritée ; mais ils la méritent surtout par comparaison avec les agriculteurs étrangers. Ils la doivent simplement à leur plus grande assiduité au travail. Leurs méthodes restent fortement imprégnées d'empirisme et diffèrent peu de celles des pays Yoisins. 11 ne semble pas qu'elles puissent donner plus que par le passé. D'autre part, nul n'ignore qu'en temps de paix, l'usine attirait le cultivateur par le salaire plus élevé qu'il y trouvait. Qui ne se souvient des flots d'éloquence dépensés Pour rattacher le paysan au sol, à la terre "qui ne nourrissait pas son maître ». Or, il teudra maintenant ramener le paysan au s°l> problème plus difficile qr.e ne résoudront pas les adjurations les plus pathéti ques. Le seul remède est d'augmenter les salaires et de les mettre au niveau de ceu> de l'industrie. Dans les deux cas, qu'il s'agisse d'ac croître le rendement du sol ou d'augmentai les salaires, l'unique issue est de remanie* les méthodes du travail agricole. * L'œuvre n'est pas impossible. La grosse industrie subit une profonde \ évolution, évolution qui s'est produite par un accroissement de la production et une [ sérieuse élévation des salaires, sans pour cela ruiner la santé de l'ouvrier. La con-' séquence finale est l'augmentation du bien-; être de la société. Cette évolution a eu ! pour cause la misé en pratique des mé. . thodes d'organisation scientifique du tra. vail, plus connues sous le nom de mé-; thodes de Taylor. Peut-être plus que l'industrie, l'agricul-^ ture est susceptible de recevoir un élan , nouveau par l'application intelligente de ces principes. , Qu'on ne qualifie pas cette affirmation d'utopie ! Un essai pratique et fructueux en a été fait. J'en parlerai dans un prochain numéro du XXe Siècle. w NOS HEROS Cherchez dans un journal le communiqué belge. Il est modeste. Il s'efface devant les glorieux communiqués français, anglais et américains. En quelques lignes, il annonce des rencontres de patrouilles dans le « no mans' land » bourbeux, des raids heureux, et les succès du sous-lieutenant Willy Cop-pens qui, chaque semaine, aibat des dra-chéns. L'autre jour, à deux minutes d'intervalles, il en incendiait deux. Son audace e6t déconcertante, et grâce à sa vigilante intrépidité, les « saucisses » ennemies n'apparaissent plus que rarement devant le front belge, t,i 1 uiic se hasards à monter, ce n'est que pour quelques instants. Cop-pens a éborgné sérieusement l'adversaire. Sur terre, les « as » des tranchées r'e laissent pas davantage de répit à leurs voisins d'en face. Qui donc dira la somme d'héroïsme obscur dépensé au cours de ces rencontres de patrouilles et des incursions dans les lignes ennemies ? La cueillette de prisonniers permit de se tenir au jour le jou/r. au courant des intentions de l'ennemi. Et des centaines d'adiversaïres furent miis hors d'usage définitif. Ceux-là ne garderont de la terre belge que celle qu'ils mordent entre leiutrs dents... Je parlais de l'héroïsme des soldats du roi Albert. En voici un exemple : Lé fantassin Laurant, Jacquas-Gabriels, reçoit la médaille militaire, avec cette citation : « Fait l'admiration de ses camarades par son mépris total du danger et son esprit de sacrifice. Au cours du raid exécuté le 28 juillet 1918, contre l'ouvrage ennemi de Canopus Trench, s'est particulièrement distingue par son dévouement et son abnégation. Son groupe se trouvant arrêté à quelques pas de la tranchée ennemie, par un double réseau Brun barbelé, n'hésita pas à se jeter en travers de t obstacle, l'écrasant de son poids et faisant ainsi un chemin à ses camarades qui lui passèrent sur le corps. Malgré les douloureuses écor-chures qu'il reçut ainsi, ne se releva que quand son groupe fut passé en entier, sauta dans la tranchée ennemie et prit une part active au nettoyage de celle-ci. Contribua personnellement pour une large part à la capture de onze prisonniers et du matériel qui furent ramenés dans nos lignes. A déjà obtenu la Croix de guerre pour action d'éclat. » Voilà ce qu'on lit fréquemment dans l'O. J. A. belge. Des noms de héros^coulent sous les yeux, que l'on voudrait retenir et que l'on ne peut garder... ils sont trop. Voici encore une belle image d'Epinal, avec une légende héroïque. L'adjudant Loos, du 17e de ligne, tombe mortellement blessé au cours d'un raid. Ses hommes veulent remporter : — Non, laissez-moi, répond-il, les Boches contre-attaquent. Aidez les copains... D il LIRE PAGE 2 u i- « Le Nôtre », conte inédit par Henri ,i- Naus. La place de Louvain dans l'histoire Vi}e belle pa£e d'Etienne Lamy sur les origines de l'Université caïhoâique Les journaux quotidiens ont au que te 30 août 1918, sur le front belge, au cours d'une séance solennelle, tenu en commémoration de Vincendie et du sac de Lou-vain, en présence du roi Albert, de la reine Elisabeth et du prince Léopold, M. Etienne Lamy, secrétaire perpetuel de VAcadémie française, a prononcé un discours d'une haute tenue littéraire et d'une grande portée morale. La Revue des Deux Mondes a publié dans son numéro du 1er septembre le texte ie ce discours. On lira certainement avec intérêt les pages où M. Lamy indique la olace occupée dans l'histoire par la fondation de l'Université catholique. Si les bibliothèques sont l'entretien des morts avec les vivants et l'éducation des vivants par les morts, toutes ne sont pas §gales, et leur dignité différente se mesure moins au nombre des volumes assemblés par elles qu'à la force de vie entretenue par eux. Comme il y avait dans le monde antique des places privilégiées où l'inspiration mystérieuse prenait un a voix et apprenait aux foules les choses cachées, ainasi, dans le monde moderne, il y a des sanctuaires où l'intelligence devient enseignante, et par la réunion des bibliothèques, des .disciples et des maîtres qui s'attirent les uns les autres, forme les écoles ie la pensée. Le pLus grand crime ne fut pas d'avoir, sn 643, avec les manuscrits, testaments de jette pensée, ohauffé six mois les quatre mille bains publics d'Alexandrie, ou, en 1914, par un incendie délibérément allumé st attentivement défendu pendant trois jours contre toute extinction, d'avoir anéanti 250.000 volumes et 920 manuscrits. Le crime fut d'anéantir le sanctuaire où communiaient les intelligences, où, sous le contrôle des témoins que sont les livres, sous la conduite des guides que sont les maîtres, les générations s'enrichissaient de vérité. Or. l'Ecole d'Alexandrie avait dirigé contre le christianisme naissant les derniers efforts de la raison païenne. Cette philosophie tenait de son origine sa double faiblesse : elle n'avait jamais tenté de gouverner les événements, trop fière d'être inaccessible au vuligaire ; et cet orgueil d'oligarchie, sollicitant chacun à se croire d'autant plus philosophe qu'il deviendrait plus impénétrable, avait dégénéré vite en une rivalité d'abstractions qui épuisèrent les unes contre les autres leurs subtilités-. L'école qui avait mis son honneur à ne pas s'unir aux faits était morte en fille stérile,un siècle avant que la bibliothèque disparût. Dans ce brasier périt, avec le testament, gardé là en complet exemplaire, de ce qui avait paru la vérité aux néo-platoniciens, le principal dépôt de littérature ancienne qui, sauvé, eût fait plus proche la Renaissance. Toutefois ces verbes du passé s'entassaient comme les épitaphes superbes qui racontent la vie disparue et couvrent de mots le vide des tombes. Il ne restait plus de curiosité survivante à satisfaire en tant de. livres, sinon se rendre compté pourquoi cette civilisation païenne avait *3 obstinément repoussé le christianisme et ôS&it morte de lui. Au contraire, en 1914, à Louvain, a été frappée la vie dans sa plénitude féconde. Là, outre les livres qu'on peut appeler universels et qui ouvrent à tous les grandos largesses de l'esprit humain, la bibliothèque contenait ie complet, l'unique témoignage de là part personnelle que l'Université de Louvain avait prise au travail de l'intelligence séculaire. Or, cette Université, dès son origine, avait été la servante la. plus fidèle, la plus sûre, la plus efficace des doctrines les plus civilisatrices ; elle les avait enseignées sans une défaillance aux générations successives ; elle avait formé non seulement les consciences individuelles, mais une conscience nublique ; elle avait été créatrice d'institutions nationales ; elle demeurait, à l'heure où elle a été frappée, une force éducatrice pour la Belgique et pour le monde. La plus vaste des étendues mises à la disposition de l'homme est l'intelligence. et comme les autres domaines elle reçoit dtt travail sa richesse. L'inculture <st partout la stérilité, et toute stérilité limmue de ce que perd l'ignorance. Mais cette ignorance, répandue sur tout, est aussi multiple que doit devenir le savoir et, cette diversité est un premier péril. Car chaque science de détail est assez complexe pou/r retenir toute l'attention de 1 homme, et, s il se laisse emprisonner en elle, il y vit perdu plus qu'instruit. Toutes les sciences ensemble ne sont utiles à 1 homme que si elles l'aident ;l accomplir sa destinée : elles s'ordonnent et se hiérarchisent toutes en une svnthèse, où elleis lui sont précieuses à proportion qu'elles lui donnent l'intelligence de la vie. Cette intelligence se dérobe à quiconque borne son regard à 1-a vie présente ét à son avantage personnel ; alors les recettes par lesquelles il augmente sa rienosse, ses prises sur le monde physique, on son pouvoir sur les volontés, servant à lui seul, la disproportion et l'anarchie sont les caractères de cet égoïsme qui y,ai- sa préférence d'un à tous perpétue l>Tutte de tous contre tous. L'intelligence de la vie s'ac-croit dans 1 homme à proportion qu'il apprend à s'oublier, et sa science devient plus libératrice et plus tutélaire a mesure qu il sert par elle une durée supérieure à lui. La famille est la plus restreinte des existences collectives, et c'est par elle que la civilisation commence. Elle s'étend par les sociétés nationales, mais reste encore partielle pour les races dont chacune s'aime comme si elle était seule, borne à soi soft estime, sa sollicitude, ses devoirs, et tire de sa culture le goût et le moyen de devenir usurpatrice envers toutes les autres.-Cette avarice fut celle des sociétés antiques.! Même la Grecque et la Romaine, se considérèrent comme une élite d'essence et de race, et tinrent le res>? du genre humain comme une masse inférieure de nature, condamnée à la barbarie à perpétuité, qu'il n'y avait .pas à servir, dont il y avait à se servir. C'est pourquoi ces sociétés furent, même à leurs plus .grandes heures, et par •leurs plus grands hommes, stérilement belles.L'intelligence de la vie fut un don du christianisme. Par lui, l'homme apprit que> la nature fait différents les hommes sans les faire inégaux, que par leurs aptitudes diverses ils se trouvent les collaborateurs d'une œuvre commune, et que toutes les fondations d'inégalité, l'esclavage du vain-eu. l'abaissement de la femme,' l'oppression: du faible, devaient doucement être aplanies' dans les demeures de frères. C'est au moment où les frontières rompues de l'Empire laissaient entrer dans l'histoire les barbaries vierges et féroces, que le sacerdcrèe apparut au milieu des exterminations, portant dans ses mains désarmées le double »fc indivisible présent de la science humains et de l'Evangile. Et pour avoir révélé aux races avides un séjour plus beau et plus durable que les terres conquises par l'épie, et, plus noble que les fables des origines rivales, le titre, commun à tous les hommes, de leur filiation divine, il inspira, malgré la dureté de ces jours, à ces ennemis d'hier communiant dans le Christ, le premier dessein d'établir pour tous sur la terre le respect, la justice, la miséricorde,, la bonté. Leur avenir surhumain est devenu essentiel à ces âmes, trop neuves pour le doute : leur ambition de posséder les savoirs de la vie présente s'ajoute comme un complément à leur certitude de connaître le secret de l'existence future. Ils ne veulent,; par leur curiosité dii temps qui passe, ni oublier, ni contredire leur vocation immortelle, mais parachever les connaissance* supplélnlres de sorte que chacune prenne sa place de suffragante dans une vérité où les lueurs de la raison humaine se subordonnent toujours à la lumière de la raison divine. Comme l'Eglise était à ce moment la dispensatrice de l'une et l'autre science, elle se trouva libre de maintenir entre elles cette hiérarchie et par cette discipline la' paix. L«r» La communauté de croyances ne supprl.}

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique gehört zu der Kategorie Katholieke pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1895 bis 1940.

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