Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1916, 16 Mai. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Konsultiert 07 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/xg9f47j33c/
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23f ANNEE. — Sérienoavelle.—N*555 Le numéro : 10 Centimes (5 CSNT1MES AU FRONT) ■■WMaBWHWWWWMWBWWWPMBWpto WMiI M—itMW i il iil I W Mardi 16 Mai 1916 RÉDACTION & ADMINISTRATION ,'fiii r«3 4s la Bonne — II HAVRE Téléphone : Le Havre n* 14.05 directeur : f ERSAHD 8EUBÀ7 •*» Tentes tes communications concerna a la rédaction doivent être adressée< s8u',rue de la Bourse, Le Havre* LONDON OFFICE! 21, Pantorv Street LE XXe SIÈCLE ABONNEMENTS Franoa ........ S fr. 50 par mois. » ........ 7 fr. 50 pap trlmostr# •rtfllattrr#.... 3 ah. Gd. par » .... par trimtaf* 4Mtrts poya,. »vî, j«*r sîa8 f .# dfr« » par trlmaslr» PUBLICITÉ S'adrssser à l'Administration iurnal au Havre ou à Londrsn Annonces 4' pagaî Ofr, 40 la ligne Petitesannoncas*' page: Ofr.30lallgn« Les petites annonces sont également reçues à la Société Européene de Publicité, ro,rae delà Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paris. Quotidien belge paraissent au Havre L'Europe et la. AA/IWVWVW Cette question des frontières futures de ta. Belgique si importante pour l'avenir de notre pays, a été examinée au point de me historique, économique et stratégique. iaiis méconnaître l'importance de chacun d'eux, il est cependant un autre point de vue qui. à mon avis, les domine tous. C'est te côté international de la question. En effet, la Belgique n'est pas seule à devoir envisager ce problème. Elle fait partie de la société des Nations et à ce titre, ses destinées intéres^nt autant les antres puissances qu'elle-même. Tourt, le monde sait quel fut le rôle assigné à la Belgique au cours de l'histoire : servir de : barrière, d'Etat-tarapon entre les ambitions rivales des peuples qui l'entouraient. L'intérêt européen s'est constamment op- Fosé à l'absorption de nos provinces par une ou l'autre des Puissances qui les avoisinaient. Il n'y a pas de raison de croire oue dans l'avenir l'intérêt de l'Europe ne soit ce qu'il fut au cours des s'è-cles.Les différents systèmes essayés pour atteindre ce but ont tous échoué. Traité de la Barrière, union avec les Pays-Bas ou neutralité perpétuelle, toutes ces combinaisons ont prouvé leur inefficacité Le s«ul système logique, rationnel, réailisable et qui eût été probablement durable fut conçu par la Maison de Bourgogne : constituer un état intermédiaire fort, capable de se défendre par lui-même, possédant des frontières solides, formant une valeur susceptible de faire pencher la balance des forces par la seule adjonction ou l'opposition des siennes. Cette conception, toute à l'honneur du sens politique des Princes Bourguignons, ne put être réalisée à cette époque pour des raisons diverses. Toutes les tentatives faites depuis, pour' constituer un état intermédiaire viable ont.également échoué jusqu'à 1830. Mais la vérité est éternelle ;) elle finit toujours par triompher des obstacles dressés devant elle. Or c'est une vérité éclatante «joe la position géographique de la Belgique, la richesse de son sol, l'activité laborieuse «le son peuple, si elles constituent et eonsti-tl'frorit toujours ur. attrait très grand pour «fcs voisins, sont aussi des éléments suffisants d'une existence nationale propre. Chaque fois que cet attrait s'est manifesté chez l'un de ses voisins par "des tentatives dlabsomption, les autres aussitôt se sont unis • pour empêcher la réalisation de ces desseins. C'est là le germe et la raison d'un grand nombre dfcs conflits qui ont ensan-gianté notre pays. Presque toutes les coalitions européennes ont, "en effet, leur origine dans la lutte pour la possession de nos provinces. II n'y a pas de raison de croire que l'avenir puisse modifier les données de ce problème, et le seul moyen d'empêcher pratiquement ces tentatives est évidemment die renforcer la situation de la Belgique et de !a. mettre h même de rendre ces espoirs irréalisables, ou tout au moins tellement difficiles à. réaliser que le risque à courir paraisse trop grand. Pour que la Belgique puisse jouer efficacement le rôle international çnie lui assigne sa situation géographique, elle doit être en mesure de faire respecter son indépendance et son intégrité. L'Europe s'est trompée quand elle a mis obstacle ù. l'éclosion de la nationalité belge. Hle n'a pas vu alors que la formation d'un Etat fort a,u confluent des différents courants do la civilisation européenne aurait été une des meilleures garanties de la pais da monde. La Belgique est et doit être un des pivots d'e cette paix. Je crois que l'Europe l'a compris cette fois et que, revenue de l'erreur commise précédemment, elle cherchera è. rendre plus forte une nation qu'elle s'appliqua en 1830 â~sffaiblir sur toutes ses frontières. Un fait capital dans notre histoire permet de supposer que telles sont bien les intentions des Puissances : c'est la déclaration de Ste-Adresse du 14 février dernier. Cet échange d'assurances entre la France, la Grande-Bretagne et la Russie d'une part, et. la Belgique d'autre part, équivaut à l'annulation de la clause de neutralité perpétuelle imposée à la Belgique en 1S31. Cette clause avait déjà été violemment répudiée par l'Allemagne et par l'Autriche. Il eût été illusoire et profondément injuste qu'elle eût à subsister au regard des autres co-signn-taires de ces contrats d'assurance mutuelle (tue furent les traités de 1831 et au rega"d au pays qui en était l'objet. On ne s'est pas trompé sur l'interprétation à donner à cette déclaration. Et les faits n'ont pas tardé à en souligner la portée. Quelques jours plus tard, la Belgique assistait à la Conférence des Alliés qui s'est tenue h Paris. Par le fait même que la Belgique a été invitée ft prendre part à ces délibérations, l'abandon effectif de noire neutralité a été pratiquement affirmé et proclamé à la face s'il monde. Mais cet acte si important pour notre histoire a une portée plus vaste encore. En reconnaissant à la Belgique l'indépendance la plus complète, les puissances ont posé le problème territorial. En effet, il ne suffit pas de dire à un peuple : vous êtes libre, absolument libre, complètement indépendant, il faut aussi donner à ce peuple les moyens de faire entendre sa voix, de défendre avec se-; libertés, son organisation intérieure, sa politique internationale et son irîilépendance elle-même. C'est donc lui promettre d'avance des frontières qui la mettent à l'abri du danger, qui lui permettent de résister utilement A une agression injustifiée. Et c'est certainement en qu'ont, voulu les Puissances alliées. II n'y a pas de doute que c'est h cette solution qu'elles sont arrivées. Par conséquent lorsque viendra l'heure de retracer la carie de l'Europe, ce n'est pas seulement la Belgimic nui aura son mot a dire au sujet de ses frontières futures. Ce sont, aussi les Puissances alliées qui jugeront de ce qu'il sera de l'intérêt .de l'Europe do faire admettre par la Belgique. Ne nous y trompons ' pas. La Belgique ne sera pas tout à fait ce t • qu'elle pourrait désirer d'être. Elle sera ce | que les Puissances estimeront qu'elle doit être pour remplir efficacement son rôle international. Nous serons consultés, c'est a-rai. On nous demandera probablement d'abord d'exposer nos revendieations.Mais si , les Puissances estiment nécessaire que nous ■ fassions davantage, si elles nous deman- , dent de partager avec 'elles des responsabi- , lités plus lourdes, de remplir un devoir rno- ' ral plus étendu, pourrons-nous nous y refu- 1 ser ? Et le pourrions-nous, même si nous le ( e voulions ? Je ne le crois pas. Ce sera l'inté- , e rôt des Puissances AlPêes au moins autant . 0 que celui de la Belgique qui décidera de cette question et les intérêts supérieurs de 1 a l'Europe devront passer avant les intérêts ( e particuliers de notre pays. '* . 1 à * * : t On connaît les vues divergentes de ceux 1 i- qui se sont préoccupés de ce problème ardu, s Je n'entrerai donc pas dans le détail des dif-e férents systèmes d'annexion qui ont été ex-a posés'et je ne reviendrai pas sur les raisons 0 historiques ou économiques qui font paraître - désirable aux uns, redoutable auX autres, - l'annexion de tel ou tel territoire. Ces rai-1- sons peuvent être invoquées à l'appui de ces r systèmes, elles ont leur valeur propre, nvis s il faut voir plus Jjaut et plus loin. Ces diffé- e rents systèmes sont-ils résiliables et rem- ( i- plissent-ils bien les vues des Puissances sur ;- notre pays? Car c'est là. au fond, le nœud de la question et le problème se pose à mon i- avis de la façon suivante : Comment la Bel- : e gique remplira-t-elle le rôle qu'elle est appe-[i i-ée à jouer dans l'Europe de demain, tout en ; t- évitant les dangers intérieurs crui résulte-e raiient pour elle des mesures qu'elle, sera 1 c peut-être appelée à prendre?... 1 [t En 1830. 011 ne nous a pas demandé si le régime de la neutralité perpétuelle nous con- 1 e venait ou non; on nous l'a immosé, parce qu'on estimait que l'intérêt supérieur del'Eu-r rope y était attaché. Lorsqu'on nous a arra- 1 ,s ché le Limbourg et le Luxembourg, malgré y_ une opposition très forte et après des adju-n rations émouvantes qui resteront une des s pages les plus poignantes et les ilus doulou-'e reuses de notre histoire, a-t-on èu égard à nos voeux, à nos prières les plus ardentes? [_ Des considérations internationales ont ren-du vains tous nos appels à la pitié, à la justice.1 Les sentiments des Puissances à notre . égard se sont profondément modifiés depuis I cette époque. A la méfiance, qui régnait en , 1830, a succédé la confiance que justifient et g notre rôle actif depuis août 1914, et la longue : période d'e correction diplomatique qui a fait p de la Belgique un facteur respecté de la vie . des nations. ; Il est donc certain qu'il sera fait fond sur :X nous pour la réorganisation de l'Europe sur ,s les bases nouvelles dont la guerre a montré la nécessité. Nous ne pourrons pas nous soustraire aux devoiirs qui nous incomberont de ce chef, sous peine d'une déchéance mo-raie qui aurait sa répercussion certaine sur les destinées de notre pays. Si les Puissan-?" ces jugent nécessaire que les frontières de * la Belgique soient élargies, je ne crois pas que nous puissions échappes- à cette obliga-. tion. mais il me semble imprudent d'enta-£ mer, à ce sujet-, des polémiques regrettables -1. qui enveniment le débat et le -font dévier de ,1 ce qu';l ne devrait cesser d'être : un échange ; de vues désintéressées sur l'avenir d'une Pa-? trie qui est également chère à, tous ses fils ir RYCKMAN-BETZ. te — , t Pas de m Allemande is UNE REPONSE ENERGIQUE n DE LA FRANCE 1- —o-~ it x n NOUS NE VOULONS PAS QU'ILS NOUS n OFFRENT LA PAIX : NOUS VOULONS 1- QUILS NOUS LA DEMANDENT », ie DECLARE M. POINCARÉ. 1-6 n Prenant la parole dimanche à Nançy de- r vant les réfugiés des régions envahies, M. le président Poincaré a fait une réponse éner- __ gique aux tentatives faites par le gpuveme- K. ment allemand nour "terminer la guerre -ni'il a imposée à l'Europe et conjurer le châtï- r ment qui s'annonce. e' M. Poincaré' a fait ces déclarations très (' nettes : 1- Si nombreux que votis ayez été recueillis dans ces vaste* bâtiments, nous rte repri- (e sentez qu'une bien faible partie des vicli- '■') mes de l'invasion. Vos frères de douleur lé sont dispersés sur tous les points du terri- 31 toire et il n'est pas un département qui n'en n- abrite plusieurs milliers. Partout ils sont, le comme vous, patients et résignés; ils atlen- ■J dent, avec une tranquille confiance, l'heure is de la délivrance et des réparations néces- le saires. ;n Mais, comme tous ceux qu'a trappes ta s guerre, comme les familles qui ont donné à :e la patrie le sang de leurs enfants, ils entende dpnt que leurs sacrifices ne'restent pas slé- II riles. Après avoir été si longtemps chassés >n de leur terre natale, ils désirent, du moins e- y trouver au retour, la pleine sécurité du lu lendemain. Leurs vœux seront exaucés. 1a. France -- ne livrera pas ses fils aux dangers de nou-e- velles agressions. Les empires du, cehtre, la hantés par le remords d'avoir déchaîné la le guerre, épouvantés par l'indignation et par la la haine qu'ils ont soulevées dans le genre 0- humain, essaient aujourd'hui de faire croire il au monde que les alliés sont seuls respon-la sables de la prolongation des hostilités. c-i Lourde ironie qui ne trompe personne. Xi [i- directement, ni indirectement, nos ennemis e ne nous ont offert la pair. Mais nous ne voulons pas qu'ils nous l'offrent; nous vouas hns qu'ils nous la demandent: nous ne r, voulons pas subir leurs conditions;, nous à voulons leur imposer les nôtres; nous ne e- voulons pas une paix qui laisserait l'Allc-s. magne impériale maîtresse de t'ecommen-0- cer la guerre et qui suspendrait sur VEu-p- rope une menace éternelle; nous voulons or une paix qui reçoive du droit restauré de it sérieuses garanties d'équilibre et de stabi-nt lité. e-! Tant que cette paix-là ne nous sera point 'il assurée, tant que nos ennemis ne se recon- ■t- naîtront pas vaincus, nous ne cesserons vas is ' de combattre. 'Un nouveau noncs aspostolique 2 Bruxelles ? Le « Tijd » annonce que le Saint Siège va remplacer Mgr Tacci Porcelli, nonce apostolique à Bruxelles et internonce près la Cour néerlandaise, par Mgr Locatelli, évêque titulaire de Tessalonique et inter-nnnce.en République Argentine. Mgr Locatelli sera lui-même remplacé à Buenos-Ay- ■ res, par Mgr Vassalo di Torregrossa, ancien délégué apostolique en Colombie. Le « Tijd n ajoute que Mgr Tacci Porcelli a offert Sa démission pour raisons de santé"et qu'il se retirera complètement de la carrière diplomatique. Au ministère des Affaires étrangères, on nous dit n'avoir pas reçu de renseignements à ce sujet. Le ïoyags des trois Pernchons m (Correspondance particulière du XX' Siècie) Paris, le 13 mai. L'aventure dies pèlerins die Kienthal n'a point proY'xmê la même émotion dans le monde parlementaire que dans le grand public. Est-ce à dire que les cœurs de nos représentants ne battent poatat à l'unisson de ceux des autres citoyens ? Dieu me garde de proférer un pareil blasphème qui, pour le moment, est aussi loin de ma pensée que de ma plume. Mai6 les députés connaissent les trois pèlerins à fond, 'andis que les bonnes gens ne savent d'eux que leurs noms et leur qualité. L'Electeur s'indigne et s'exclame : — Comment trois dléput/és français ont-ils piu faire cela ? i L'Elu répond : — Cela ne m'étonne jrns et cela n'a au- j aine sorte d'importance Raffin-Dugens, Alexandre Blanc et Brizon sont trois fantoches, trois grotesques, que personne n'a jamais pris au sérieux au Palais^Bourbon. 1 Tous leurs collègues,. sans distinction de ; parti, haussent les épaules et traitent leur manifestation par le dédain. -, L'Electeur entêté insiste : ■ — Ce sont t/jut de même des députés ! ; Si l'Elu osait dire le fond de sa pensée, 1 fl riposterait : —■ Pourquoi y a-t-il des électeurs assez • bêtes pour les nommer? Si vous vouliez mon avis à moi, jo'vous 1 dirai que l'Electeur a raison, mais que l'Elu ; n'a pas tout à fait tort. Il faut prendr» au t sérieux l'incartade des trois anabaptistes, - mais 1 ni!Usinent :u tragique. Le citoyen Raffin-Dugens s'est, signalé en . fin de session par une intervention mette 11-s due. i — Pourquoi n'a-t-on pas inséré h VOffi-. ciel plusieurs questions écrites que j'ai . cdresées h M. le pnésident du Conseil? a-t-il ; réclamé d'une voix indignée. • — Ce n'est pas M. Briand qui a répondu, > mais M. Paul Dsschanei : — Je suis le coupable, le seul coupable, a-t-il déclaré. J'a.i subtilisé ces questions parce qu'elles me paraissaient indiscrètes. C'est ainsi que M. Raffin-Dugens voudrait ' savoir comment et à quelle date finira la guerre. La Chambre a été secouée d'un, fou rire; mais le questionneur n'a rien compris à cette hilarité. I-e citoyen Alexandre Blanc fait la joie > d'es midinettes par ses fluêtres, son feutre 1 et ses vestons. Sans doute sa croit-il le suc- ; eesseur du feu prince de Sagan. Cet arbitre ! des élégances ne s'est jamais aperçu que toiurt le monde pouffait sur son passage. M. Raffin-Dugens représente une circons-1 ciription de l'Isère et M. Alexandre Blanc nous est venu do Vaucluse. L'un et l'autre 'vnrit d'anciens instituteurs. Leur ignorance dfe fouies choses n'a d'égale que leur nré-tentimn à la Science. M. Brizon député de l'Allier, est un jeune D'aucuns ont insinué que sa place était . dans les tranchées. Non, la place de ce 1 malade n'est ni sur le front, ni à la Chain. . bre, mais d'ans une retraite calme, loin des «igitaitons de la politique. Ce malheureux i aurait dû, plus que tous ses collègues, s'entourer de prudence. N'avait-il pas obtenu son succès électoral en répétant dans toutes tes réunions que la guerre était désormais impossible et qu'il savait, de source certaine. que l'on pouvait compter sur les pro-tétaires allemands organisés pour l empè-eher ? Mais S, iui aussi une incoyable fatuité ferme les yetix. Je me les représente fort bien tous les trois devant le Mont-Blanc : — Peuih 1 II n'est pas si haut que ça'! mur-clame Raffin-Dugens. — C'est nous qui sommes grands ! mur-; monent les deux autres Perrichons. A. VIREY. * * 9& M. BRIZON DESAVOUE PAR SES ELECTEURS 1 La. Fédération socialiste du département , de l'Allier s'est prononcée à. l'unanimité contre la reprise des rapports internationaux ; elle a déclaré, en outre, n'avoir ; mandaté aucun élu de l'Allier pour partici-[ per à la conférence de I-Cienthal. Nos listes de prisonniers L'accueil fait par le public à la liste des prisonniers que nous avons publiée naguère a montré qu'elle répondait à un besoin. Pour satisfaire au désir qui nous a été ex-■primé, nous nous sommes vus obligés de procéder à un tirage supplémentaire. Ce tiraqc est naturellement réduit et nous en-nancons tous ceux qui desirent se procurer celle brochure à «°"s envoyer sans retard leur souscription. Raonclons queue contient, en VI\fîT-OUAfnE PAGES DE GRAND FORMAT, h3noms de quelques milliers de militaires b'elqcs doift les noms sont compris entre la IcltTC A inclus, La participation belge à la conquête du Cameroun LES REMERCIEMENTS DES AUTORITES FRANÇAISES ET BRITANNIQUES En avisant M. Henry, gouverneur général du Congo belge, de la fin des hostilités dans le Cameroun et du retour des troupes belges qui ont pris part à cette campagne, le Gouverneur Général de l'Afrique Equa-.torialo Française lui a télégraphié ce qui suit : « ...-Ainsi va prendre fin le concours glorieux que vos vaillantes troupes ont su généreusement prêter aux colonies de l'Afrique Equatorioie Française depuis le débul des opérations, partageant avec elles d'un même cœur au cours d'une lutte qui fui longue, rade et opiniâtre, les épreuves cl les privations avec aussi la gloire qu'apporte le succès définitif aujourd'hui assuré. n Jo vous prie d'agréer, autant en mon •nom qu'en celui de "l'Afrique Equatoriale Française, les plus vifs sentiments de reconnaissance n M. le gouverneur général Henry a répondu par le télégramme suivant n Je vous adresse de cordiales félicitations à l'occasion de la conquête du Cameroun e' vous demande d'en adresser en mon norr au général Aymerich et aux officiers eous ; les ordres desquels les contingents belges ont participé à la campagne. n Nos deux colonies, dont les soldats or. combattu côte à côte le même ennemi,bravi les mômes dangers et supporté les même; épreuves durant les longs mois d'une lutte opiniâtre pour oonnaltre enfin la gloire di succès, sont désormais unies par les liens du sang versé pour réaliser un idéal com , mun. « Les sentiments que vous voulez bier ' m'exprimer en votre nom et en celui d.' , l'Afrique Equatoriale Française seront ap préciés par la colonie belge comme un nou ! véau témoignage d'amitié et d'estime réci ! proquea n Leur affirmation rendra plus étroite: encore nos relations dont la cordialité es de tradition. » D'autre part, le capitaine Marin, commandant, les troupes belges opérant an Ca meroun, a reçu du quartier général anglai à Yaunde la communication suivante qii fait honneur à nos trempes : r.'ct aw un vif rlrisir '-ru<> je vou adresse ci-joint la copie du télégramme d félicitations envoyé p'ar le général Dob«l! Le général vous p'rie de féliciter en son non les troupes belges pour leur effort cheva leresque. « Le lieutenant-colonel, commandant le troupes anglaises à Yaude. tient égalemen à vous "mrimer «es félicitations ainsi cru', vos vaillantes trounes pour la marche hril lante dormis leur départ du Congo belge e les nombreuses défaites infligées h l'ennemi n Permettez-moi de vous féliciter à moi tour pour ce haut fait d'armes. 11 fin rous assurant mes sentiments cor diaux et respectueux. » Major HOWELL, île l'Etat-Major. Ce p'ofl ose imprimer en Belgipe —T)0«— Ci quelques lignes extraites textaeltemeïi du journal emboché le <1 Bruxellois » : CE QUE LE CHEF DE VÊT AT-MAJOR BUL GARE DIT DE LA BELGIQUE ET Dl FRONT OCCIDENTAL. Au cours d'une interview qu'il avait ac cordée à un collaborateur du « Bevliner Te gœblatt » le général .Tevkow, chef de l'état major bulgare, a déclaré notamment : .1 vielis de visiter le front occidental. J'y a beaucoup appris. J'y ai vu bien des chose qu'on eut à peine crues possibles autrefoiï Je suis plein d'admiration pour la. pnissan ce d'organisation et pour l'art militaire dé ployés par les Allemands, non seulemem au front même, mais aussi derrière le front J'ai été en Belgique et j'v ai pu constate quel ordre magnifique le régime allemani fait régner dans ce pays. Où sont donc ce ravages dont on a. tant parlé ? La Belgiqu trait entière ressemble à un superbe jar din, sauf dans les localités sitaées sur 1; ligne du feu qui ont naturellement souffer des opérations. » Et cela s'imprime à quatre lieues de Lou vain... LESFAITSDUJOUR , . , 2lO(C— - ' Le départ du ministre Delbrûck a provo quÈ un remaniement assez conséquent dan: le gouvernement allemand. M. Heltferlcl deviendrait minisire de l'Intérieur et serai remplacé aux Finances par M. Ooopert sous-secrétaire d'Etat au ministère prussien-La création d'un off ice impérial des vivre: est imminente. iWUWWAI Le comité général du, Reichstag a entend 1 vendredi dernier, en séance secrète, des dé clarations du chancelier au sujet de la guerri sous-marine et de la réponse donnée à le note du président Wilson. D'a-près ('E verni ne Sun, d,e New-York M. de Bethmann-IIoUweg aurait dit qui l'Allemagne était obligée de céder parce qui les avantages diune guerre sous-marini sans merci ne bfjancent pas les désûvan ta (je s d'une guerre avec les Etats-Unis Il aurait ajouté qu'on s'est exagéré l'effica cité de la guerre sous-marine contre le Grande-Bretagne. Le gouvernement allemand a fait remet tre au gouvernement espagnol une note pat laquelle il reconnaît que le Susses a été torpillé, le commandant croyant de bonne fo qu'il s'agissait d'un navire d.e guerre. I^a note ajoute que le gouvernement dé plore vivement le malheur survenu et exprime d.cs regrets d'autant plus vifs que Granados et son épouse figurent parmi les victimes. L'Allemagne est disposée à indemniser fos familles des sinistrés* LA GUERRE en Asie et en Airiqne —m»' 3>0 Lundi, 15 mai. La tpjl'US -belle fraternité d'armes règne entre les Alliés et c'est là le meilleur gage du succès^ L'arrivée He régiments russses en France, le débarquement de l'armée serbe a Salonique, la collaboration des troupes britanniques et des troupes belges dans l'Afrique Orientale Allemande sont les dernières en date et les très significatives manifestations de cette fraternité. Ou nous nous trompons fort, ou cette fraternité s'accusera mieux encore, s'il est possible, avant qu il soit longtemps, par une collaboration plus étroite encore des unités britanniques et des : unités françaises. Cela ne sera certes prmt du goût de nos ennemis qui, si longtemps, s'étaient appliqués à~ démontrer que la mésintelligence aurait existé entre les soldats alliés. Le jour où cette nouvelle forme de collaboration deviendra patente sera pour Berlin un jour marqué du plus noir des cailloux.Tandis qu'un impressionnant freeueftlc-ment enveloppe les fronts d'Europe où quelque diose de grand se prépare dont nul ne saurait dire dè quoi il sera fait, la guerre se poursuit, ardente et mouvementée, en Asie et en Afrique. En Arménie, l'éventail d© fer russe se <iéiplotie de plus en plus- au large de Trébizonde, d'Erzeroum et de Bitîis. Cette dune .pression ne va pas sans à-coups dans ce pays difficile où les routes ne sont que d'a/freux bourbiers et où des milliers de soldats russes doivent se transformer en cantonniers. Mais le pays est riche et peuplé et cecd compense cela, d'autant que voici la bonne saison. Les Turcs se défendent comme de beaux diables et, comme ils ont appelé à la rescousse des troupes de Syrie et d'Europe, ils ont du rétablir, plus ou moins, leur front. Mais lé grand-duc Nicolas a d'abondantes ressources en hommes et la possession de Tréibizond© lui permet de recevoir des ports russes de la mer Noire des armes, des munntions et de chevaux. Au surplus, les Russes savent pour quel objectif ils se battent : il s'agit d écraser la Turquie pour faire flotter ieur drapeau sur Sainte-Sophie de Constantinople et réaliser ainsi le rêve traditionnel de leur politfioue. celui de I Pierre>-le-Grand et de la Grande-Catherine. ! Ces opérations russes d'Arménie so complètent méthodiquement par les pnussées en direction de Mossoul et <$e Bagdad. C'est le coin d'acier enfoncé au point vital de l'Empire Turc. Que ces poussées se poursuivent jusqu'au Tigre et jusqu'à l'Euohrate, que ; l'armée anglo-indienne ravitaillée et renfor-! cée se ressaisisse et reprenne sa marche et i toute la Turquie arabique sera isolée du reste 1 de l'Empire des OsmanlR Ce jour-là, le : voile de; la mosquée se déchirera. I En Afrique, la brigade Molitor de l'armée 1 belge du général Tombenr, en s'emiparant de' Kigali, capital/; du Ruanda a accompli une belle marche de guerre et un exploit signalé. Efle a dû, avec un convoi considérable, dans un pays m on ta^neux*. rocheux et brûlant, couvrir nne distance qui, à vol d'oiseau, dépasse plus d'une centaine de kilomètres. La brigade Mol-itor occupe maintenant une position qui la place à 80 kilomètres à l'est du lac Kiyu, c'est=à-dire derrière les forces allemandes qui opèrent encore dans la région lacustre. Cc-t habile mouvement, s'il est complété comme on doit l'espérer, nous réserve d'heureux et prochains événements. Dès à présent, les Alliés belges et britanniques sont maîtres du nord-ouest et du nord-est de la dernière colonie allemande. Le prestige belge en Afrique centrale, qui était déjà considérable, va encore s'accroître et assurera mieux que jamais la prospérité de notre grande colonie. Là-bas, en Afrique, — il est bon qu'on le sache, — nous farisons figure de grande nation : l'importance de notre territoire africain, sa richesse, le nombre de ses habitants, les effectifs de son armée, nous valent auprès dis populations un crédit considérable qui s'est encore augmenté de la renommée de nos exploits d'Europe- Non seulement nos vaillants soldats d'Afrique contribuent aujourd'hui à nous venger de nos odieux ennemis, mais ils participent magnifiquement à la restauration de la mère-patrie et à l'extension de notre place dans le monde. Paul CROKAERT. Le livre du soldat L'CEuvrê.» L« livre du soldat n fondée à Londres, avec sous-comités à Paris et à La Haye vient de publier son rapport A la date da l'r mai 1916, il a été envoyé, par ses soins, aux soldats belges du front, des hôpitaux, des camps d'instruction, des dépôts, de l'arrière, des corps spéciaux, ainsi qu'aux bibliothèques militaires, 40.173 livres à répartir comme suit : Envois collectifs 12.311 livres. Demandes individuelles de lecture française 24.882 — Demandes individuelles de lecture flamande 2.980 — Cette oeuvre, due à l'initiative privée, prend de jour en joui- plus d'extension et voit grossir mensuellement son budget : c'est ainsi que le Comité de Psuss réclame une somme de 7.C00 francs par mois, pour l'achat et l'envoi de livres ; les frais généraux sont cependant nuls, car à Paris comme à Londres, le personnel travaille à titre gracieux et le gouvernement français a mis a la disposition du Comité parisien, les locaux et le mobilier nécessaires. On s'étonnera peut-être de l'importance des dépenses, mais nos braves soldats sont « exigeants » ; Les romans sont très peu demandés, contrairement aux ouvrages instructifs. techniques ou scientifiques ; nos « jas « réclament surtout des manuels se rapportant à leurs études, à leur métier, à leur profession ; les Flamands veulent disposer d'une bonne méthode pour apprendre le français ; par contre les Wallons recherchent le meilleur ouvrage pour s'initier au flamand. N'est-ce pas là la meilleure preuve de l'union intim equi règne entre nos combattants des deux l'aces ? Le siège social de l'Œuvre à Londres est I Ceeil Hôtel, Strand W. C. ; à Paris, elle I est installée au Pavillon tle Flore (Louvre) L'échec des manœuvres boches auprès des Flamands • UN JOURNAL ALLEMAND AVOUE QUE LES FLAMANDS SONT SOURDS A LEURS AVANCES —0— Voici encore un aveu qui, dlans sa brièveté, en dit plus que de longs articles sra' l'échec des manœuvres allemandes auprès dies Flamands. C'est la Rheinischc ]Veslfaelischc Zeitung qui nous apporte celte nouvelle preuve <ie l'union indissoluble de tous les Belges contre l'ennemi : « Beaucoup d'Allemands accusent l'administration militaire de la Belgique de ne s'oc-cupor que des intérêts matériels du pays et, au fond, de « travailler pour le roi Albert ». Ces reproches ne sont pas fondés. Nous avons en Belgique un programme général bien arrêté : nous voulons la « défranciser », NOUS VOULONS RENFORCER L'ÉLÉMENT GERMANIQUE ET FAIRE DES FLAMANDS LES ALLfËS ET LES CHAMPIONS DE NOTRE « CULTURE » MALHEUREUSEMENT, NOUS NOUS HEURTONS A DE GRANDES DIFFICULTES. » BEAUCOUP DE FLAMANDS N'ONT PAS CONSCIENCE DE LEUR GERMANISME ET ILS ACCUEILLENT SANS ENTHOUSIASME t. LES ENVAHISSEURS n. TRES PEU NOMBREUX SONT CEUX QUI MENENT AVEC NOUS LÉ COMBAT CONTRE L'INFLUENCE FRANÇAISE. Nous n'en avons pas moins décidé la fondation de l'Université flamande de Gand, et nous nous appliquons à germaniser les noms géographiques français, tels qu'ils figurent encore sur toutes les cartes. » EN BELGIQUE : Socialistes et Evêques Un bel article de M. Louis Barthoû M. Louis Bartliou continue dans les Annales politiques et littéraires ses belles a Let-res à un Jeune Français n. L'ancien président du. Conseil a consacré son dernier article (numéro du 14- mai 1916), à la Belgique sous le titre que nous reproduisons ci-dessus.Nous sommes heureux de reproduire ici in-extenso cet émouvant hommage rendu di notre paijs par un des hommes d'Etat à qui la France d'aujourd'hui doit le plus, parce qu'à des heures critiques il a eu le double mérite de voir clair et de vouloir énergique-ment : 10 mai 1916. Je comprends, mon elier ami, 1a. satisfaction avec laquelle vous m'avez dit les sommes recueillies et les résultats obtenus par votre mère. Ce succès lui fait te plus grand honneur. Pourtant je ne lui écrirai pas pour l'en féliciter car sa modestie est aussi ombrageuse que son dévouement est actif. L'idée qu'elle a eue de réunir dans le même ouvroir et de faire participer aux ressources du même vestiaire les réfugiés belges et ceux de r#os départements envahis est touchante et féconde. On ne saurait traiter autrement que comme des frères ceux qui ont fui devant l'invasion, chassés par un ennemi cruellement impitoyable, après avoir sauvé la probité de leur signature ins-crite dans un traité solennel. Le mérite de votre mère est moins dans son initiative, pratiquée ailleurs, que dans les moyens, si heureusement combinés, auxquels elle a recours. Le Comité du Secours National en a été frappé.. Votre mère no veut pas qu'on la remercie,, mais elle ne saurait empêcher qu'on la donne en "etsemple et qu'on l'imite. J'ai lu un© circulaire ou son œuvre est proposée comme un modèle. Le bien trouve e» lui-même sa récompense; c'est entendu, et, il ne faut pas froisse^- le désintéressement <ruj l'inspire, mais il 'oorte en lui une vertu de propagande et une force d'action qui mulfrnlient ses services. Ce.tle heureuse contagion va faire naître des comités nombreux dont l'organisation sera emprunté^ à celui que votre, mère a créa il y a cinq mois. Je m'en réjouis vivement. La solidarité française s«t>a l'une des le* çons bienfaisantes de cette guerre. La Belgique a mérité par sa loyauté cl par son héroïsme qu'elle s'étende à elle. Nous devona entourer ceux qui nous ont aidés de toute notre protection vigilante en attendant l'heure où nos armées victorieuses les réintégreront dans leurs foyers. Avez-vous songé aux conditions douloureuses de leur exil ? On s'étonne parfois qu'ils ne se soient pas mieux adaptés à leur situation nouvelle. Je les rlains, pour ma part, de tout mon coeur. Déracinés par l'ou;ragan. transplantés, dépav, sés, étourdis par un cnup imprévu et terri-, hle. ils errent et ils lâtonnent comme des &mes perdues, indécises at inquiètes. Ceux qui ne peuvent plus exercer ]eu,r ancienne profession sont les plus malheureux Un mineur qui travaille la terre en souffre comme d'une déchéance et cette obsession dont il ne faut pas sourire, car elle a sa noblesse, ajouta aux maladresses de son inexpérience. Il y a sans doute aussi des profiteurs et des exploiteurs. Jlais u'v en a-t-il pas partout et de .partout ? Je les tiens dans l'ensemble pour de braves gens envers lesquels trop de sévérité serait une forme nouvelle d'injustice. M. Emile Vandervelde, la ministre socialiste d'Etat, a parlé d'eux, ii plusieurs reprises, avec- une émotion

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique gehört zu der Kategorie Katholieke pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1895 bis 1940.

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