Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1916, 15 Mai. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Konsultiert 27 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/251fj2b803/
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25e ANNËE.— Série nouvelle.--N*5 j* Le numéro : 10 Centimes (5 C2?ITÏMI!S AU FJSOOT) Lundi 15 Mai 1916. RÉDACTION & ADMINISTRATION 3ta us de la Bourse — LE BAYRS Téléphone : Le Havre n' 14,05 Directeur : FERNAHB KSÏÏEÂ7 Tontes tes communications conctrnaA. la rédaction doivent être adressées g8m,rue de la Bourse, Le Havre. LONDOIM OFFICE: g1, Panton Street 4mim*mrzmTiriW!S*QaK*tt*Bm&rWrMZaSm*m9-re LE XXe SIECLE ABONNEMENTS Franc» 2 fr. 50 par mol», » 7 fr. 50 partrlmeat*% •fiSlotorr®.... 3eh.C4.pftf» »)**. » .... par trlmw?* Astrda p®yc.. Un, lfb*r fzoâ • .9 tr. » par trlmaatr# PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration )urnd au Havre ou à Londre<» Annonças 4a pagas Ofr. 40 la ligna Pdtltes annonças V page: 0fr.30lal!gn« Les petites annonces sont également reçues à La Société Européeno de Publicité, io,rae delà Victoire, Paris, qui t,m a Le monopote pour Paris. Quotidien SbeSge paraissait au l"tovre —HWBP——M————— il vil l l'art ttii à Paris I Saloi „<*, oueil CYse Une très intéressante exposition de l'art ™au belge vient de s'ouvrir à Paris, aux Gale-ries G. Petit, rue de Sèxe. Comme le dit le catalogue, elle n'a pas la prétention d)e donner une idée complète de l'art belge. Conv ment le pourrai t-e.le en ce moment où beau- -coup de nos artistes et beaucoup d œuvres capitales se trouvent dans le pays envahi, sous fa botte allemande ? Si l'on a pu réunir des tableaux dvutx d'Anettan, Baertsoen, Bastien, Blieck, Gassiers, Celos, Oaes-Thobois, CLaos, Guysen&ar, Delaunois, De Saedeleer, De Smet, Doraïay, ' Ensor, Frédéric, Gilsoul Hagemans, Hens. Houiben, ïanssen, Jefle-rys, Jona:aux, Relier, Knopff, Laermans, Lenvmen, Leschevin, Lynen, Marcelle, Mor-tens. Michel, Opsomer, Patoux, Pau.ais, Raesenfosse, Reckeibius, Ronner, Smeers, Tyteat Uvtterschadt, Van de Woestyne, Van dên Eeckhoudt, Van Holder, Van Rys-seïberghe, Verbrugge, Verhaegen, Verhae-ren Vloors, Wagemans et Wauters, des sculptures de Cbarlier. De Cuyper, De W-laing De Vigne, De Vreese, DHaveloose, Dubois. Gaspir, Lagae, Meunier, Mmne, Futtemans, Rousseau, Valider stappen. Vin-çotte, Wissaert et Wouters, — c est que la guerre est survenue pendent que beau- j • ©ouep de ces oeuvres se trouvaient dans des l j| expositions à l'étranger. LU C'est dsonc une exposition de temps œ guerre. Mais malgré ses lacunes, cU donne sine haute idée de notre art, qui n était pas connu, comme il le mérite, chez nos allies ; Henri'de Bmekelcer, Dubois, Artan, Boulanger, Mellery, Verwée, Baron, rnagni- fflmje pléiade qui porta très haut l'art de la <§<- ceinture en Belgique pendant le dernier géni ttuart du xix® siècle, n'étaient point arrivés ^US| & la grande notoriété en dehors de le:ur depi pavs. L'heure de la réparation a sonné : on lré j peut du moins l'espérer à la façon dont on œm accueille, en France, en Angleterre ex en ,nut Italîie leurs successeurs et leurs disciples, ville Ï1 v a d^ns cette exposition un éclectisme pj nui n'était pas très facile à pratiquer en prai temps de paix: les écoles de peinture ont, a ^ elles aussi, pratiqué l'union sacrée. Lest qUj ainsi que les Wallons sont fort bien reprè- D, eentés par leurs beaux maîtres Donnay 'jt réc( Rasseniosse et qu'on voit Théo Van Ryssel- pré; foertfhe néo-impressionniste de combat, . voisiner avec Victor Gilsoul pr^g.o«U?te rain même dans sa. nouvelle manière, do 'a bc- e nal( {>àte flamande. Le temps, OT Mor permet aux intransigeants d hier d admirer ;wij[ la toile magistrale de Gilsoul ■ Mannekens- dy, verr sur l'Yser, et le portrait de van Kys- me£ selberghe par lui-même, qui est une manière [juh de chef-d'œuvre. , M Dans sa manière nouvelle qui apparaît pr^< dans Coin d'étang en Brabant, si Gilsoul ne D va pas jusqu'à dissocier les ions, il est plus njci préoccupé de l'effet de lumière que de ! har- me, munie de la couleur. Van Rvsselbei ghe, lu , M a cessé d'être l'esclave du pointillisme, et É pour se rapprocher, avec une technique plus maj libre, des maîtres de toutes les époques. phô Les querelles de techniques disparussent not.j devant les belles réalisations. 1-e génie na- dat, tional apparaît dans les clartés vibrantes (re de soleil d'Emile Qaus, comme dans les M sombres et fortes évocations des vieux ca- ,j0 naux gantois de Baertsoen. Les tableaux {ou. die Baertsoen sont de premier ordre, mais au6 Clans n'est pas représenté comme il le me- ^eh rite. Laermans non plus ; cependant a ai- réu. firme toujours sa maîtrise. Par contre, iJ y l'œi a des œuvres anciennes et nouvelles de ie ] James Ensor, qui çont triées sur le volet. pjn< La Musique russe, le Chou réalisent la per- n, . fection de la matière picturale ; chaque gia, acoessoire à sa physionomie propre, j allais <jes presque écrire sa physiologie, tant le pein- (ra) tre arrive â en transposer les éléments or- el eaniques st à les rendre sensibles. Ensor qui évoque la vie des choses à l égal d un Cnur- c din- Il apporte dans la beile pA-te grasse mpl qui est d'e tradition dians la peinture be.ge m6 une spiritualité particulière. Sa Femme au M ! ne-, retroussé est d'une perfection qui na aur rien à envier aiux œuvres déjà classées du <je 1 cet artiste puissant et singulier. iv On admire aussi, de Cluysenaar. une ren esquisse pour le portrait de M. Emile Van- tivt dervelde. Telle quelle, cette esquisse «mis- a r, titue une œuvre parfaite,par sa psychologie, adr son caractère et son harmonie. Le peintre son a quelquefois fait aussi bien, jamais mieux. tie La figure compliquée de notre nouveau ml- |es ndstre, son regard aigu derrière le miroite. got ruent du pince-nez, n on-t jamais été rendus g avec plus d'expression et de vérité. cal( Avec quel plaisir on revoit que.ques œu- ma •wrettes de Léon Frédéric où ce grand é'.o- ce„ cateur nous montre les vastes horizons de ate cette \rnenne, aujourd'hui ravagée et saÇ- ct)i ea.n'ée par les Boches ! L'âme tendre et reli- mu aieuse du peintre éveille en nous, surtout des en ce moment, des correspondances qui mi, nous le font aimer davantage. KrKlerie que était un des rares, chez nous, dont 1 id<-M _ < artistique dépassait la poésie du ton pour cuj joindre, dans une harmonie supérieure, la ]a beauté de la forme et la beauté morale. r-t j C'est à quoi tend aussi Auguete Donna.y, j c artiste modeste et ho.utaiin, trop longtemps ignoré dams sa solitude, mais dont le trip- tvque dfHastière avait, un peu avant la guerre, enseigné le n^m au grand pu bue- ^ Ses tableaux ont la poésie d'une fable ; ils j.i contient et ils enseignent. VArc-en-ciel, le Printemps à Méry, apportait une note nouvelle d:ins notre art décoratif. Quao! au C Calvaire, il est de toute beauté en son pro- (| fond recueillement. . Bei Armand Rassenfosse, qui s était acquis tT1 dans la grpvu^e une grande renommée. rap mais qui y subissait toujours un peu l'hy- qô. potihèqiie de Rops, s'est révélé, presque tout p01' à coup, l'un de nos peintres les plus savou- ré(: reux I f charme de la couleur ne doit rien ^ à la fermeté du dessin. 11 fut la révélation cha dhi Salon des artistes wallons à Mons, en [ 191 S. . , l'er L'exposition de la Galene Petit nous ré- „ vêle un altiste. M. Sterokmans, dont les na- ' tares mortes ont d'exquises symphonies de Pla demi-teintes. Il y a encore des œuvres fort sympathiques à signaler de Bastien, Blieck. Cas-siers Delaunois. Hou'ben, Hens. Je.ffervs, Lernmen, Marcette, Opsomer, Van Holder, Verhaernn, Verhaegen et Wagemans. Emile Wauters v montre un ensemble important 1 1 où sa maîtrise s'offre toujours semblable à bel elle-même. rég j Nos sculpteurs soint aussi fort bien représentés : Le Grisou, de Constantin Meunier, y triomphe toujours, avec l'O/lrande de Victor Rousseau. La presse et le public français ont fait au Salon des artistes belges lé meilleur accueil. Le Village de Mannekensvere sur ryser de Victor Gilsoul, la Gitane d'Emile Wauters, une Nature morte de Sterckmans ont été acquis respectivement par la ville de Paris et j'Etat français. Maurice des Ombiaux. : ti, au- ^ S PENSÉES " g Uix ® ® ® ^ JE ME FELICrra DE MS TROUVER fr QDe D'ACCORD AVEC DES DÉPUTES ET Je 'ffe- DES ECRIVAINS FRANÇAIS DE P| ',ns' L'EXTREME-GAUCHE. ILS DISENT d. 1er- i; lus, QUE LA FRONTIERE DU RHIN DOIT APPARTENIR OU A LA FRANCE OU '' ne, d 1}'S- A LA BELGIQUE... k lae- des LEBEAU, G Ministre des Af/aires Étrangères v ose' de Belgique. (Discours au Congrès, n 5 juillet 1831.) t< que , t..<k O f O n . n » 9 II ir li SiillËl KÉSOil | te) ils is i§ me lï »)!/(« ^ r Sous l'action diligente et énergique — et généreuse aussi — d'un des plus grands in- d dustriels du Havre, M. Albert Dubosc, qu.', li depuis notre arrivée ici, nous avons rencoa- ri tré partout où il y avait du bien à faire, une fc œuvre de rééducation professionnelle de.= c mutilés de la guerre fonctionne dans cette r ville depuis quelques mois. f Profitant de l'heureux voisinage de l'école q pratique d'industrie pour garçons, l'œuvre a fait ériger pour nos mutilés des locaux qui ont été inaugurés samedi après-midi. Dans la grande salle du premier étage ie l'école eut lieu tout d'abord une séance qu~ c présidait M. Albert Dubosc, ayant à ses t côtés le préfet de la Seine-inférieure, M. Mo- r rain; le sous-préfet, M. Benoist; MM. le sé- ] nateur Brindeau; le député' Ancel; le maire Morgand; MM. Serrurit r et Jennequin, ses f iidjoints; le capitaine I nesle; MM. Sigau- r dy, Taconnet, Gaillard; de nombreuses d;i- j mes parmi lesquelles Mmes Ancel et Albert ( Dubosc; 1, M. le préfet Talon, commissaire général c près du gouvernement belge; l Des membres des conseils général et mu- c nicipal et du bureau de la Chambre de commerce;MM. SchoJlaer.t, président de la Chambre et de l'œuvre des invalides de la guerre; 1° major-docteur Smets, médecin en chef de l'hôpital belge, qui créa l'institut de méca-nothérapie pour la rééducation de nos 6ol- j dats; De Paeuw, chef (le cabinet du ministre de la guerre, représentaient la Belgique. M. Albert Dubosc, en un discours bourré de faits et fort élégant de forme, remercn , tout d'abord les nombreux assistants •'* aussi l'excellente musique des Invalides i belges qui accordait son concours à cette réunion familiale. Puis il exposa le but de l'œuvre, les résultats déjà obtenus par elle, le nombre de rééduqués déjà placés dans [ l'industrie, le commerce. M. Dubosc fait ressortir 1e magnifique 1 élan de générosité <[ui a répondu à l'appel des initiateurs de l'œuvre (plus de 230,000 francs ont été recueillis à l'heure actuelle') et paie un tribut de gratitude à tous ceux " qui y ont concouru. On applaudit chaleureusement et justement M. Dubosc et M le préfet Moram remerciant les assistants, salue spécialement M Schollaert « qui, par sa présence, a assuré les invalides français des sympathies . 1 de la noble nation belge qu'il représente. » \ M. Morain exprime ses félicitations et ses remerciements à M. Dubosc pour l'initia- ■ tive qu'il a prise, les services éminents qu'il , a rendus, en»y apportant, outre son énerg.e j admirable, les ressources de sa fortune per- ( 1 sonnelle. On applaudit vivement cette par- ( tie du discouis du préfet qui assure ensuite les pAAduaués de la sympathie agissante di , gouvernement. j ; En termes émus, un blessé, élève de l'école, exprime à son tour, au nom de ses ca marades, la reconnaissance profonde de ( ceux-ci et l'as-sist-anne procède à la visite des , ateliers, où, à côté des jeunes gens de l'é- '' cole pratique d'industrie, s'appliquent les 1 mutilés de* la guerre. La visite des locaux , destinés à ceux-ci a suivi et chacun put admirer le caractère pratique, en mêm^ temps 1 que la salubrité, ae3 ehambrettes alignées 1 I — chaque mutilé a la sienne — du mess, d-5? cuisines. Bref un ensemble parfait don! 1 la ville du Havre peut être justement fière ; ot pour lequel ceux qui l'ont conçu ont droit . h de sinèères félicitations. ; NOS INTERNES EN SUISSE i On nous communique la note suivante : (( Aufssitôt que notre Attaché Militaire h Berne eut uonnaissance de l'internement ; en Suisse de militaires Belges, il se mit en • rapport avec les services compétents du " Département de ta Guerre, non seulement * pour ce qui est relatif à l'habillement et à l'équipement de nos braves compatriotes. 1 mais aussi pour ce qui concerne leur cou- 1 chage et leurs émoluments. 1 La question sera donc résolue sous peu. à l'entière satisfaction de tout le monde. » Nous souhaitons qu'elle le sait le plus ra-pidemenit possible. COMUNIQtT BELGE » nO» U li 13 mai. — Journée calme sur le front v belge. Quelques actions d'artillerie dans La d région nord de Steenstraete. « ; "Notre régime parlementaire { appelle des réformes... " MOM-. Ç it ...Notre régime parlementaire appelle 3 des réformes nui devront être laites et qui s pourront L'être avec le concours de tous les citoyens soucieux d'abord du bien public. » C De qui est cette constatation ? D'un réac-tionnaire ? D'un césarien ? Du tout. Elle a pour auteur M. Gabriel Séailles, homme de gauche s'il en fut, mais qiui aime mieux voir le régime parlementaire s'amender que de l périr. Elle a été écrite dans la radicale «D5- 14 pèche de Toulouse », citée pair 1' « Action r française » du 9 mai -J - Pour en avoir dit autant que M .Séiailles, ^V, T le « XX» Siècle » a été voué à l'indignation P publique pair un oertain nombre de belges ° - de droite et d'exlrème-gau-che, réconciliés " T dans l'adoration du parlementarisme fcradi- ' - tionnel. Hi i S'il nous fallait une consolation, nous i& jj trouverions dans le sein, pour ainsi parler, - de M. Gabriel Séailles. Mais il ne nous en ii; tout pas... i De quelles n réformes » eiutend parler M. vei Gabriel Séailles V Quand l'honorable écri- éU : vain aura fait connaître sa médecine, nous rai s, ne nous déroberons pas au devoir de con- à tenter la curiosité de nos lecteurs. ah - Dans le public, plus préoccupé de la ré- m forme du régime que ne le pense le com- emun des hommes politiques, on voit se for- 3 mer plusieurs courants d'opinion. Les uns mt proposent de choisir en dehors du Parle- du r rient, tous les ministres, qui seraient ainsi gisons traits aux microbes de paralysie dont on croit que les classes parlementaires sont es le bouillon de culture par .excellence. D'au- es très réclament une responsabilité ministé-1 p0 rielle qui ne soit plus un vain mol 1 jm et Un ministre, disent-ils, peut se permet! r * n- d'être nul sot, ignorant, funeste, et le tout t>e impunément. Quand il tombe, ce n'est ;a- fiÀ u- mais pour incompétence. Quand il est tom- ftg ie bé, aucun tribunal ne lui demande des ' m os comptes. Finances publiques ou défende1 >it te nationale, il a pu tout détruire et tout corn-1 JK irom^ttre sans redouter d'autre chûlimint pc lie que la fureur, problématique et vaine, d'une | re opinion souvent ignorante et toujours ■ ix promipte à oublier. j to Un tel régime, qui serait mortel pour 4? is une entreiprise industrielle, peut-il durer ir.-u- définiment ? Seule une responsabilité effec-es tive et organisée sauvera nos démocraties [0- modernes du eêsarisme ou du joug de ; >é- l'étranger ' ai re Notez, lecteurs, que nous 11e prenons i„ es point parti. Le moment n'est pas venu. c, u- Nous nous instituons greffier de l'opinion tn la- publique, sans pilus. Que les gouvernants nr irt étudient, avant la paix, cette question de (j( la réforme de l'Etat s'ils ne veulent pas être 4 •al dominés et entraînés, a,près la victoire, par cr les événements dont tout œil un peu exer- pi iu- cé peut prévoir la marche redoutable. j 4 m- F. N. ' L'héroïsme de nos brancardiers e 1- ENCORE DEUX BENEDICTINS BELGES 3- TUES EN SOIGNANT LES BLESSES ri Nous annoncions naguère la mort d uu novice de l'Abbaye de Saint-André ; voici, .[ à leur tour, les Abbayes de Steenbrugge et de Maredsous cruellement éiprouvées pur la ;3 mort de deux moines, brancaidiers au sec-leur de Dixxmide : le R. P. D. Placide Lae-, nions, de Steenbrugge, tué le 2 mai, par un 3: obus en soignant son officier, et le R. P. D. Olivier Derroitte, de Maredsous, tué le 3 mai, en allant au secours d'un oaporaJ bleo-le sé. Inclinons-nous bien bas devant ces né- ,1) r°s- Un pastiche ——»o« Avouons-le sans fausse honte, puisque aussi bien pas mal de lettrés et non des moindres s'y sont laissé prendre beaucoup plus que nous. Lorsque nous avons refusé de reproduire la lettre où nos confrères parisiens les plus versés ès lettres comme les graves « Débats » ou les plus prudents en matière religieuse comme la vigilante « Croix » s'accordaient à voir une réponse du cardinal Mercier au général von Bis-sing, nous avions très nettement l'impression d'un pastiche mais nous n'avions pas reconnu la prose d'Anatole France 1 C'est cependant au père de Cr inquebille, que l'auteur de ce document désormais fameux a emprunté les phrases qui avaient éveillé notre défiance. L'allusion à l'appel guerrier dont s'entourait jadis le roi Saiil, l'appel à une En-cvcl'ique de Léon XIII sur les limites des droits du pouvoir civil, le luxe impressionnant de citations latines pleines de componction, tout cela n'était pas du cardinal Mercier, mais du héros de V « Anneau d'Améthyste » tout simplement On les re- ' trouve en effet textuellement aux dernières oagas de ce livre dans la lettre de protestation que l'évêque de Tourcoing adresse au président de la République à propos d'une loi contre les religieux. En écrivant, il y a quelque vingt ans, ce pastiche inoffensif, Anatole France ne se do t iit -f^rUv ni-iis que res paires feni<"!l jour le tour de la presse des deux mondes et qu'elles provoquer-ient avec un démenti du Vatican des notes indignées du gouvernement de S. M. l'empereur d'Allemagne. Mais c'est la guerre et avec elle les choses les plus invraisemblables apparaissent toutes naturelles. I] nous paraît bien superflu de recourir ici, comme le fait la « Kœlnische Zoitung », en révélant d'après la « Strasburger Post n la paternité inattendue des paroles prêtées au primat de Belgique, à l'explication savante d'un complot ténébreux. Il n'v a là, croyons-nous, rien d'autre que la fantaisie d'un Lemice-Terrieux jaloux des lauriers de l'inventeur d'Hégésippe Simon. Beiu-! coup seront d'avis avec nous que ce mystificateur aurait pu mieux choisir le sujet de sa plaisanterie, mais on ne lui refusera pas un peu d'indulgence en considération de la colère dont il aura cramoisi le général von Bissing et son brillant état-major et de l'ire dans laquelle il a plongé toutes les « Zeifcung » de Cologne et d'outre-Rhrn. Ou important succès belge en Afrique —■- ■ oO« -- Les troupes belges occupent Kigali, capitale du royaume de Ruanda 1 et l'île Kwijwi sur le Kivu Le ministre des Colonies nous adresse, le 14 mai, l'important communiqué que voici : u LE (xBNERAL TOMBEUR ANNONCE QU'UNE BïUùADE COMMANDÉE PAR LE COLONEL ftïOLITOR EST ENTREE LE 8 MAI A KIGALI, CHEF-LIEU DE LA < PROVINCE ALLEMANDE DU RUANDA. »> AU LAG KIVU LL/S TROUPES BeijGJ^S I ONT REOGCUPÉ L'ILE DE KWIJWI, 1 DONT L'ENNEMI S'ETAIT EMPARE PAR i SURPRISE AU DEBUT DES HOSTILI- < TES. » ; Ce communiqué nous apporte des nouvelles très salis taisant es. Il confo-me cc qui était cLil dans [a dernière dépêche du fjéne- : ral Smuts, commandant les forces anglaises, à savoir que <( les forces belges de L'Est africain allemand progressent de façon satisfaisante ». Kigali, où nos troupes soni entrées U ■ 3 mai, est le chef-lieu de la province alle-1 mande rie Ru. t du royaume indigène ■ du même nom situé sur la rivière Kagera, 1 pnneipal affluent du lac Victoria el généra-' lement considéré comme la source du Nil, > est le centre d'une vaste agglomération • estimée à plus d\ 1(K),000 habitants. Au - j point de vue stratégique% elle constitue un ! important nœud de communications. ' Vile de • Kwijwi. acquise à la Belgique en L vertu de la convention du 11 août 1910, qui - fixa les frontièr s entre les possessions - belnes et allemandes en Afrique, occupe le 5 | milieu du lac Kivu. Elle présente une super- 1 ; {icie de 300 kilomètres carrés environ. Sa - ' population, d'une densité exceptionnelle j pour l'Afrique, atteint plus de 20,000 âmes. - I Les Allemands s'en riaient emparés par ? ; surprise en septembre 1914. Repoussés var- \ tout ailleurs du territoire helqe, dès octobre de la même année, ils s'étaient, maintenus • , jusqu'ici dans Vile, avicc à l'appui des cm- • ba.rratiohs armées dont ils disposaient sur • le lac.' 2 j La situation vjs>vf de se modifier à noire ' avantage T)éïà des chaloupes canonnières 3 belges parcourent le lac Kivu ; elles p?I • contraint l'ennemi ù se ren'ier sur mrt tprn ^ toire, abandonnant les fortes positions qu'il 3 occunaif df" il sembl/Jit e décidé à opposer une résistance énergique. ? Au dernier moment U a abandonné font r combat. Ff ains; !<*s Allemands ne tiennent plus aucun point du territoire belge en I Afrique : au contraire. nos forces sont A : plus de 100 hilor*tfrrs en A frin'ue allemande " et occupent un de leurs rentres principaux —nnu— LES FORCES DU G-FNT-RAL SMUTS BRISENT UNE VJOL-NT^, OFFENSÀVF g DE L'ENNEMI Londres, 13 mai. — Officiel. — Suivant ^ un télégramme du général Smuts en dat-? N du 12 mai, l'ennemi ayanrt effectué sous le commandement de von Lettow Forbach en a personne une concentration de «troupes au-tour de Kili matin dé manifeste depu:\ le 5 î_ mai une activité considérable dans la diree n tion de Kondda-Irangi. !• j Dans la nuit du 9 au 10 mai, une attaque ^ , précédée par un bombardement fut teruté-' '" ! sur cette place, mais fut repoussée avec de lourdes pertes pour l'ennemi. Au cours des journées df*s 10 et 11, l'ennemi persista dans son offensive et le 11 -» a,près ' le coucher du soleil, fit un effort acharné contre notre flanc gauche. Cette attaque fut également repoussée. Dans ln journée du 12. l'ennemi ne renouvela pas f;on attaque. Nos pertes sont légères. p. Les sympathies fie la Suisse 1 pour la Belgique UN TRAIT TOUCHANT Un journal satirique suisse avait été attrait devant les tribunaux pour avoir publié une poésie relative au Kaiser. Il fut condamné à une amende. Aussitôt une souscription fut ouverte pour payer celle-ci. Et elle a rapporté plus de 1.000 fr. de ! trop que les avocats et l'inculpé lui-même viennent d'adresser au ministre de Belgique à Berne avec la lettre ci-jointe dont M Berryer, ministre de l'intérieur, vient de recevoir copie : « A l'occasion du procès qui eut l'eu le 13 janvier dernier à tLugano, devant le tribunal fédérai suisse, contre M. Blvezio Crivelli fPet.it Bruit), -t' dacteur du journal satirique II Pag no, en suit^ de la publication d'une poésie jugée offensnnif pour le Kaiser d'Allemagne, une souscription n été ouverte pour couvrir lçs frais et l'amende auxquels l'auteur de l'article avait été con damné. La somme recueillie en plus parmi les souscripteurs a été destinée aux Petits Enfants de la Belgique. Nous soussignés, Dr ^ngelo Contt et Dr Angelo Tarchini, avocats, défenseurs de l'inculpé et représentants des souscripteurs, ainsi que le con-"damné lui-même, M. E. Crivelli (Petit Bruit), avons donc l'honneur de vous remettre ci-inclus un chèque de 1,080 francs, sur la Banque Cantonale de Berne, que vous voudrez bien transmettre au Gouvernement Belge, pour le but indiqué, en y joignant l'expression des sentiments de la plus profonde sympathie que nous et tous nos concitoyens de la Suisse italienne professons pour votre vaillante nation, si cruellement frap- i pée, ainsi que les vœux qu^ nous formons pour le plus rapide et coamplet rétablissement de son indépendance et de ses droits sacrés et pour son meilleur avenir. Veuillez agréer. Monsieur et très digne Ministre, nos plus respectueuses salutations. Très dévoués, (Signé) Aw. Angelo ConU, Aw. Angelo Tarchini, j Elvezio Crivelli (Petit Bruit). » la [ipaw piAeÉl 1 aux Etats-Unis O/ non d, lé LES DEMOCRATES ET LES REPUBLI- d' GAINS VONT CHOISIR LEURS CAN-DIDATS. — ROOSEVELT CONTRE WILSON î — LA PLATEFORME & ELECTORALE. — L'ACTION M DES GERMANO-AMERICAINS ^ ir, di 1° C'est au début du mois prochain que les deux gnunds partis politiques des Etats- Cl Unis — le parti républicain et le parti dé-mocrate — désigneront leurs candidats à p, la présidence. Les républicains se réuni- fç ront a Chicago le 7 juin ; l'assemblée des démocrates aura lieu à Saint-Louis, quel- fj ques jours plus tard. L'élection est fixée au & 7 novembre. . n On sait que les deux tractions du parti 5 républicain se sont réconciliées. Les conservateurs de M. Eliliu Rost et les progressistes du colonel Roosevelt se sont retrouvés d'acoord pour combattre la politique d'ex- t' pectation vigilante, mais d expectation v tout de même, du président Wilson. 11 y a tj des chances que M. Roosevelt devienne leur " candidat commun, mais si le choix de l'as- £ semblée de Chicago se porte soit sur le pré- ff sident de la Haute-Cou{- de justice M. Char-les-E. Hughes, soit sur le gouverneur de la 1 Californie M. Hiram-W. Johnson, soit sur " l'ex-sénateur Elihu Rost lui-rnôme, tous s trois candidats aussi sérieux que M. Roo- J sevelt, ce dernier, — cela a été expressé- 1 mont stipulé — se ralliera à ce choix et mè-ne ru camp..gne comme pour lui-même. Ce sera d'ailleurs le mot d'ordre de tous les progressistes et de tous les conservateurs : n'importe qui, pourvu qu'on batte s Wilstm. . " M. Wilson paraît devoir être l'élu du J Congrès de Saint-Louis, surtout depuis qu'une élection partielle, à fvebraska, a montré le discrédit dans lequel est tombé le pacifiste Bryan et ses candidats. La £ candidature V. ilson se heurtera sans doute • à l'opposition du « Tammany », le grand f organisme politique qui fait la pluie et le f beau temps dans l'Etat de New-York, ci- ( tadelie du parti démocratique. Le « Tam-m an y » n'a jamais aimé M. Wilson ; on s'atteind à ce qu'il lui oppose quelqu'un. Néanmoins tout le monde est d'accord pour désigner en M. Wilson le grand fa- t vori. Malgré le « Tammany » — qui est . pu.iss nt h New-York, mais détesté partout ailleurs —, malgré la tradition dé- , mocratique qui refuse le renouvellement , dii mandat orésrdecitiel M Wilson sera vraisemblablement le candidat du parti démocrate. 1* 4 A t ■S'il entre en lutte avvic M. Kooscveit, ou ! " avec quelque autre candiual républicain 1 poussé par le célèbre colonel, on assistera , à un due) épique. Pour la première fou dans 1 l'histoire des Etats-Unis, ce seront des con- , ■ sidéralions d'ordre in.ernatiuiial qui dédie- , ' xont du succès. M. ftooséveit n'a cessé d , 1 reprocher au p; éoideut sa politique de 1 « pussy-footing », ses hésitalions, ses ater- , ' moiements, sa longanimité devant les cri- 1 mes des Allemands. 11 a fait eent fois son procès, dans des articles, dans de? inler- 1 views, dans des discours, et même dans a.i ' livre. La campagne électorale va donc remuer tous les promûmes de la politique intern-i-' tionale : le droit des neutres, ta guerr sous-marine, le respect des traites, et partjculiè-' rement la violation de la neutralité belge, un point sur lequel le colonel Roosevelt a 1 des idées très neltes et qui font honneur ti ; son sens de la justice et du droit. L'aventure mexicaine fournira au candidat républicain dos armes plus redoutables peut-être, parce qu'après tout le West américain est resté plus ou moins indifférent i aux événements d'Europe et aux crim» s des Allemands. Le danger mexicain est plus 1 proche, tous les Yankees s'en préoccupent, j li y sur les front'ères m^mes de ta grande r n: Mique, un foyer d'intrigues et de crimes qu'il aurait fallu étouffer avec plus de vigueur. un nid de guêpes sur lequel on aurait dû mettre te pied plus résolument. U y a lieu de se demander si M. Wilson a opéré - <-ontt> les agitateurs mexicains, nvc toute . la décision requise : les républicains s'em-t pareront certainement de cet argument. ; Les germano-américains, boches natura-Usés, fils de boches et « hyphenated » (1), se i«muent beaucoup. Ils pèsent de toutes • leurs forces sir le choix des délégués aux congrès de Chicago et de Saint-Louis. Partout où ils l'ont pu, ils ont fait désigner des ; liommes favorables à leur cause," c est-à-i 'ïire, à tout le moins, au maintien des bonnes restions entre les Etats-Unis et l'AI'e-' nagne. Il est hors de doute qu'ils tente-i-rnt de faire prévaloir les candidats de 1 leur choix par des méthodes plus conformes ? '1 leur génie national : voilà le champ ouvert è des menées de tontes sortes oii le dollar et la dynamite joueront sans doute ■ un rflle prépondérant. 1 'En dehors de ces intrigues, il est hors de doute qiue le vote régulier des germano 1 américains sera d'un grand poids dans - .'élection présidentielle. L importance de la prochaine campagne • peut à peine être exagérée. Il n'y a jamais s »u d'élection dans des circonstances aussi - difficiles et aussi solennelles. On manque - encore de tout ce qui peut autoriser des - pronostics sérieux, mais il n'est pas impos-s sîbie que M. Roosevelt soit é'u. Si les res-5 ponsabi.'.ités dont il a déjà connu le poids s n'orientent pas autrement sa politique, les - Etats-Unis d'Amérique pourraient alors à r bref délai se ranger arux cités ûës Alliés 1 contre les empires du centre. 1 (11 Hyphenated (qui vient de hvphen : trait d'union) est le terme qui désigne les nombreux boches qui ont amérioanisé leur nom en y ajoutant, an moyen d'un trait » d'uniom, un nom yankee. I LES FAITS DU JOUR La démission du ministre Delbrùk est otjicielle. La dépêche officielle qui l'annonce de Berlin parle d'un clou résiUtant d'una lériècrise de u.ab^te et de la nécessité I- d'un traitement médical de longue durée... Un reçoit chaque jour de nouveaux échos de la disette de vivres dont souffre le peuple allemand. Le 12 mai, au conseil commmstal de Charlott'fnbvrg, le conseiller socialiste Wurm a déclaré ; « Nous en sommes arrivés à un point où les ménagères doivent mendier les vivres qui leur sont les plus indispensables. » Les émeutes de la faim, dans les derniers jours d" mois d'avril, ont fait à Chemnitz une centaine de victimes. 56 Aussi ne faut-il p nnt s'étonner que te 5" choix d'un successeur i) M. DelhrGfi»• soit particulièrement laborieux. Déià Von né & jxirle plus du Bavarois von Hertling. "i les i" faiseurs de pronostics citent aujourd'hui le ^ xtatthalter d'Alsace-Lorraine, comte von i- Roedem ; d'aucuns assurent même que Von u constituerait un secrétariat général de l*alimentation, qui serait confié au socialiste ti Scheidemann. r~ A1\AW!-\V\A.V s- Le département d'Etat de Washington x- vient de publier une déclaration faisant sa-m voir, en termes qu'on s'accorde à trouver a très tranchants, que les Etats-Unis refusent ir d'entamer des pourparlers aVec la Grand*!* s- Bretagne, ainsi que le demandait VAlterna• é- gne, au sujet du blocus. r_ La publication de cette noie, qui a causé la une vive impression, coïncide avec Ran-ir nonev d'une demande formelle de M. Lan-1S sing au sujet de lu punition infligée au cont* 0_ mandant du sous-marin qui torpilla le -Su s se x. è- j 1/WWWWWW1 Jg Parlant à la mairie de Brescia, M. Salatfr a_ dira a fait samedi d'énergiques déclarations +e sur la participation de l'Italie à la guerre. h Nous devons vaincre, a-t-il dit II est vrai 1.. que nous jouons toute notre existence dans •« cette guerre... La guerre durera ce qu'elle doit durer : nous devons vairicre t »> Au moment où le premier ministre exprime ainsi la résolution du peuple italien* Jfp on aprend que te Grand Convent les Loges , italiennes a pris la décision de rompré \a toit.ee relations avec les ÎJiges allemandes\ cette décision sera appliquée même après 16 C1" guerre. m- jj} AWlWiWWi , M. ÀsQuith a proposé de créer, pour Ut , durée de ta guerre, une sorte de comité exè* eut if irlandais dans lequel tous les partis irlandais seraient représentés, et qui aurait à la fois des fonctions délibératives et admi-Le: nistratircs et serait responsable des affaires 111 d'Irlande. ra WV. v ww On s'agite déjà beaucoup aux Etats-Unis autour dr l'élection présidentielle, qui es) flxce au 7 novembre. Les partis républicain ou ''t démocratique désigneront leurs candidats 11 n le mois prochain. D'ores el déjà, M. Roose~ ra ncll annonce qu'il posera sa candidature. 11 b Mais le peuple américain n'a pas ce seul *'1~ souci. Les affaires mexicaines causent beau-coup d'inquiétude. Le gouvernement a fait ^ suspendre la poursuite de Villa et rappeler d'- les colonnes avancées de l'armée expédition' 1-r- naire. On dément qu'il y ait eu un ullima-în" tum adressé au Mexique, mais ce démenti prouve au'moins que la situation est très er" tendue. Notes d Espagne Union des carlistes et des maurlstes.— « El Impartial » se sépare du trust.— Une pensée de Vazquez de Mella. — Un télégramme du roi à Azquarate. — Une légende d'origine allemande. iC'orrespondancc particulière du XX' Slta£) Madrid, 8 mai 1916. Vazquej de Mella, le grand responsable de la germanophilie des catholiques espagnols, a été élu aux dernières électijns A Oviedo, capitale des Astaries, rM.res jne entente avec le .parti mauriste pi'on vendrait étendre à toute l'Espagne, comment se réalisera l'.union entre les carlistes, qui n'admettent pas la légitimité d Alphonse XIII, et les mauristes. dont elle est >e tre-mier article du areù^ > politique ? Bien tin qui le dira. En tout cas, il est fort regrettable que M. Maura, que certains publicités français nous présentent comme favorable aux Alliés, n'ait pas encore déoouvert l'occasion do modérer la germanophilie brutale de ses acolytes qui trouvent tout naturel d® s'allier avec les ridicules thuriféraires diu kaiser en Espagrue et, avec les adversaires acharnés de leur roi. Un jour qu'Alphonse XIII passait devant leur cercle, ces monarchistes se mirent à crier par défi : \1aura si ! Maura si ' Pour se délivrer de la tutelle de ces encombrants éphèbes, Maura a créé um organe, la .1 rcion, indépendant de leur Tribnna dont la germanophilie est •\.i:ssi pla'te que celle du Correo EspaAol. Il serait à désirer qu'il fût moins terne et qu'on y mit à la raison les extravagances de jeunes gens qui sont en train de rendre à jamais impossible le retour de lew idole aux affaires. * * * Vlmparcial, qui faisait partie du trust jouirnaïîstîque qui comprenait El Libéra], républicain modéré, Heraldo de Madrid, démocrate anticlérical, vient do s'en séparer. Il semble s'incliner davantage vers la droite, puisqu'il annonce la collaboration d'écrivains conservateurs. Le succès croissant de .1. 8. C., qui l'a supiplanté dans le grand public, ne semble pas étranger à cette évolution,. Jusqu'ici, El Imparcial a réussi à se maintenir à peu près neutre, en face du conflit européen. Une pensée d)u grand catholique Vaz-tjue7. de Mella mérite d'être épinglée. H l'a exprimée dans un de ses discours à Oviedfc

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique gehört zu der Kategorie Katholieke pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1895 bis 1940.

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