Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1916, 04 Februar. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Konsultiert 21 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/b27pn8zc85/
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LE XXE SIÉCLE uédaghfï» & asministb ation ff si tes fe-fa bww — ie hatbb Téléphone-» !-e Havre n' 14.05 Siïssts25 FSBîîMS HïSRAT Toutes les cnsmnvwosiion* concerr.ant la rédaction dni-rnt clrg adretsées eS'",nic-dv ta lioKTse,Le Hasrtk lopjoon office. 21,Panton Street (Leicesier Square s.w). iKManegraga^jes abonnements Franco 2 Fr. 50 ,jar mois. » 7 fr. 50 par trimestre Angloterro.... 2ah.8d. par mois. » .... 7 3h. 3d. par trlnaatre Autres pays.. 3 fr. * par mois. » .9 fr. & par trlme3tr« publicité S'adrssser à l'Administration du Journal au Havre ou à Londres Annonças 4' pige* 0 ?r. 4 ) la ligna Pdtltos annonças^* paga: 0fr.30la llgn ® Les petites annonces sont cgalamcn reçues à la Société Européenne ds.Publ cité, ro, ruèrcl' la Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paris. Quoti; ntiiVnnf nHctn f diers belge parais LA BELGIQUE SOUS LE JOUG t n t uu i" mwnllffn éfam9inf9ff) Savre ! If? fjpH'mgS SI II'AS™ flNTLKN ATION AU' l'OURLàPAIX UN AÏVnCIiF, DU il BELGISCH DAitBL-AD » [ Lo « Bslgisch Dagblad » dont.l'und I lirecisors est Lo député socialiste loiw I «« s'est occupé dans son numéro du I j^nyior de la question de 1 iSeruatiow I ^^Nousn'avons pas reçu encore ce numéi I r.TT is 1' « Indépendance » nous apporte da I numéro du 1" février la traduction | mtide de notre confrère de La Haye, I On verra qu'il Iie juge pas autrement q I I nous les efforts pour hâter la conclusion I {fTpaix au moyen de l'International? i I 11 Voidl'article du « Belgisch Dagblad» | <jue nÔi lo trouvons dans V <■ Inde.pi I fcknce » J « Fidèle ftU programme qu'il s'est tri I tauns son preakier numéro le « Belgisc I S'inspire que de Hdée Son parmi les Belges, de l'union, m | gré tout, devant l'ennemi. I î » La pairie en danger a effacé toutes distinctions peHtitiqu-eâ ou autres entre 13 I k'T Tous io9 belges doivent s'inspirer I ridée d'umioii avant tout. | « En ces temps si tristes pour nous, ne I avons souffert plus d'une fois d'être o) S gés de réfréner nos sentiments, de cama I Merle poétique, de compagnonage do lui I d'amitié même, pour accomplir notre ' voir de patriotes. Ce fut le c;us dans 1 aff I rra flamingante de la « Vla&msohe Stem »> .o individus <x la solde de l'ennt I vivaient attiré uuci.q<^es personnalités 1 Ipectablefli Une nouvelle occasion se p ^eoite : une dispute s'est 61evée entre de Belge, notre confrère Wappers, do (i Belgique », et Camille Huysmans le sec ît.aire du bureau socialiste internatioii idispute oui a eu son ocho dans un tmeeti & Rotterdam dont nous rendons compte la fàç-on la plus objective. » Nous déplorons profondément ce c flit. Nous regrettons ou'un natriote belge été mis en demeure de elébattro une qn tion d'intérêt national beige devant un ditoiro composé d'étrangers à notre pays sympathiques <jue nous soient ces étr gors. « Four nous, pas besoin de discuter. ! Ire opinion connue : l'Allemagne a c< vis-à-vis de notre pays un crimo sj nom, et les sozial-démocrates alternai «ont coupables au môme titre que les c s^ryateurs. Il n'esitrera jamais dans nt intention de leur chercher la moindre case. Ceux qui parlent de paix en ce i ment doivent être considérés comme ennemis, rvarco què cette paix no compi toit pas lé cMtimeilt des coupables, e (lu dïtoft voilé. Seuils Allemands o®.t intérêt à obtenir la paix ce moment i*us£i.... sont-ils les seuls à parier. » Quant c\ ssvoir si T Internationale cialiste est morte ou si elle n'est pas mo .c'est une qnestio» que nous laisserons soudre par les différents partis sociali, après la gue&e, on pleine liberté. Une f Je question cependant : Si l'Internatioi existe, vit et travaille .... pourejuoi so ncPemcnfc et ayant tout n'n-t-elle pas ] Sablé devant le mon^e entier qu'il y a-eu vis-à-vis de In Belgique une l>ru "fé au droit reconnu par les trai pourquoi ne s'est-elle pas honorée en s matisant les coupables ? » C'est,1a. réflexîcwi que se font tous | aocialistes belles avec qui nous avons ; bonnes et fréquentes relations. » Eri dehors de ce^ questions de pri pe>9 et de graad intérêt pour notre pays, questions do personnalité ne nous inté ï &eiît pas. » Publié dans le journal du député Ter | grae, cot article peut, nous semblo-t-il, passer de tout commentaire. —~-i.au——- J.encgfle ume approbation^ allemande Fait non moins suggestif que la répre I tton unanime des socialistes belges [ <; Vorwaertfi » a tenu à reproduire in tanso dans son numéro du 16 janvie: | discours do M. Camille Huysmans. La < sure de Berlin, pas plus que la Komir dantur do Bruxelles n'y a trouvé rien à , prendre. [ _ Quant au moniteur socialiste ail orra •il y a ajouté cette note : « Ce qui avait conduit Huysmans à t hem, c'était In tâche d'annoncer pas | « lemant à la démocratie socialiste hol I 'j elaise, mais aux démocratea socialiste) [ " monde oatier, crue toutes les passion •<l les confusions de la guerre générale n [ « pas pu rompre le lien qui unit lo prol « riat de tous les pays et que l'exécutivi « Bureau International continue son « vail, en pleine confiance. » Il y a là une erreur qui mérite d'ôtr( levée. C'est on son nom personnel et d seule autorité privée que M. Co mille H m ans a pris la saroîe à Arnhem. L'cx i tive du Bureau International Socin comprend outre son secrétaire M. H mans, son président M. Vandervelde c <iue M.M. An^eefle et Bertrand. Nous cro] ! pouvoir affirmer cru'aucun de ces trois | putés belles n'a donné son adhésion campagne entreprise par leur collègue n'est donc pas, comme le prétend le « waerts *i l'oxéscutivo du Bureau Interni nal qui en a la respemsabilité. Pbup les sioliies le leiphision ds Sravi Noug avons encore re^u : G>lk>cte fait»; par les sous-chefs de station de la l1* section des chemins de fer de l'armée belge <xn campagne, réunis le 2 janvier' 1916 fr. i ;J Di8i8Feat8Billatli Iriçsisi i l'ïsiw I la EbIeb Bllsaïe! iiû.'i C'est le jeudi 20 ianyier, h trois heurs es do l'après-midi, que fut remis h Sa Mi 'a- jesté la reine Elisabeth, par Mme Jules Sic, 28 fiied, présidente du Comité d'Initiative, p: île Mme René Viviani, membre du Comi d'honneur et par Yvonne Sarecy (Mit '0. Adolphe Brisson), le coffret d'ivoire, de vie ns argent et de bois précieux, signé des dei de grands artistes orfèvres d'art, MM. Ecal et Becker... Celle œuvre d'orfèvrerie fu ue payée avoc les souscriptions reçues perso de nellcment par Mme Siegfried et ses amie >o- Au fond du coffret, fut placé un chèque i (rente mille francs; montant des souscri tel tions reçues par « Les Annales » pour 1' ■n- Pauvres de la Reine. La députation fut présentée Ji S. M. - Reine par Mme Klobukowsky, la femme t f: sympathique ministre de France auprès t 7® Roi Albert. . Lo voyage fut singulièrement facilité p. 1 la lxmne grâce de M. Sartiaux, directeur i 1» Compagnie du Nord, et par celle du c les .'.onel Génie, chef de la mission française i el- Belgique. M. et Mme Picot, par Tour aim ble hospilalite à Dunkerque, le gouverne de dJ Calais, nar sa haute courtoisie et les f tachés militaires du colonel, par leurs pi ius venances, permirent à la députation de s'n rli- quitter de leur agréable tâche et de port ra- à la reine l'hommage ému des femmes frn te, çaises... La Reine s'est montrée très le te- chée de cette démarche. Elle a prié la dé! ai- gation de transmettre J'expression de s où vive gratitude aux personnes généreus mi qui ont bien voulu s'intéresser aux rnisèr es- qu'elle s'efforce de secourir-ré- Le coffret, iugé très beau par Sa Mnjes' ux mais insuffisamment patiné, de l'avis d la deux artistes, fut- rapporté h Paris, où ré- sera parachevé avec toute la délicatess al tout le fini souhaité par MM. Ecalle et Tji n" ker, après quoi, il sera exposé, nfm nue tn les souscripteurs puissent se rendre comy d' l'effort d'art fait pour orfrir h une se :>n- veraine, un souvenir de respect, de rccc ait naissance. es- -o m. U 1-stifê ds l'èpiscepat b§lp I l'êpissspat alleffl. ad ms *o« ^ toujours les equivooues it.re Impuissants à répondre aux accusatio 6X- précises de l'épiscopal belge les jouttvi no- allemands se réfugient dans les 6q«Ivoqu dos Nous avons dit qu'à les en croire'la let ■en- collective de nos év&jucs n'aurait reçu I t le dhésion ni de l'èvôque de Cland, ni de l'êtes que do Brugas. en En réalité, si les exemplaires du doi on ment reçus par l'éfKscopat austro-ai'.emu ne portent pas la signature des évôques 50_ limages et de Garnd, oe fait est piiramont n rte fcériel et l'explioation en est donnée par- u ré. note des quatre autres évôquies siignataii 9ies qui déclarent expressément ce <jui suit : :eu- « L'eruvoi d'une lettre collective, de l'éf laie u copat belge h l'épisoopat afernand a an- n dréoBdié par Ions les év&piras belges. T< >ro- » ont ou ooranaissanoes du projet (le La p ;ait n santé lettre et y ont adhéré. Mais par su :-ale » <les difficultés de cùmmuiiioatiû» a' tés, » les àvêques de Gand et de Bruges, le te tig- « définitif n'a ixi leur élre soumis, ni n cueillir leua' signature. » 'î3 L'unaniimii^ (lo l'épiscopat beLge dans s "6 appel à l'épiiscopat austro-aMemand, n est, on le voit, pas mains parfaite. nci" Autre équivoque. Le correspondant be ,es nois dm « Tijid « (n° du 26) envoie à s '■es- journal cette note : ic Dans une lettr"e. — parue Winston,t wa. ii brochure — de l'épcsiopat belge à l'à[ gC » copat allemand el austro-hongrois, « renvoie il l'enquête instituée par un p » tre <jui aurait été autorisé à c&a par » Em. lecanKnal Piffl, archevêque de Vian « et dont les constatations, écrasantes p< » les autorités militaires allemandes, » élé rendues publiques dans l'entretem u A l'instanl même je vois unie iottre du c » diinal Piffl, où celui-ci nie avec force q1 le " tt'' au'or's^ ce Prêtre. » '_lyx. Les éyêques belges n'oint pas écrit c . ie le cardinal Piffl avait autorisé un prêlri ,on. fairvi urne enquête en Baigiauc. Ils ont (y. lan. ceci qui n'est pas tout à fait'la même ohos re. « Un prêtre accrédité par son Emimei » le' cardinal Pif!'! , prince-archevêque jyj » Viemne fit en Belgique une enquête ' n nom tiu ((Wiener Prie^ter Verein ». Li-n 0n vofl la ,lu'an!5e •ï1" ,a permis au cai nal Piffl de dire -çu'il n'ava?t autorisé f Un- 30[Mle à fair<: une enquêté dans notre pa , d ' Le « T i j d n a signalé jadis comme n( , cette enquête et ses conc-jusions ontièrem. 'ont favorables au clergé lielge. Il aurait b y. pu le rappeler en publiant la ncile de : , coiTOspondant berlinois au liou d'a.ppoi ° son conicouira à une manœuvre destin,éi tromper une fois d» plus les catholiques pays neutres. ! re- » ^ MORT D'UN AVIATEUR BEL? oculiste ,Cr" UV-S- L'eleve-PÏLCTfe m 3 oh au d a faithî insi chute au camp d'etampss rons Notre corps d'aviation est endeuillé, de- la mort do l'élève-pilote Michaud, dôo ^ accidentellement mercredi ' aprèsrmidi ■ Ce camp d'aviation de Villesauvage (Iitamp ^ror- m. Michiud, qui montait un Diplan itio- type militaire, survolait l'aérodrome h hauteur de G00 mètres environ, lorsque, t à coup, on vit l'appareil se briser en de Dans sa chute vertigineuse, le mail leur aviateur eut les doux jambes coupées l'hélice et ce n'était plus qu'un cada lorsqu'il vint s'abimer sur le sol. »■ Sa dépouille mortelle a été auss I f îl transportée à l'hôpital d'Etampes. ' coraWNlÔÏJÊ BELGE HHH 2 février. — Nuit et journée, rolaiivenr calmes sauf vers Dixmude où s'est d loupée une violente adti<n d'artillor'ie vers Steenstraete où la lutte fi coupa iQ. » bombes a été vive. LA BELGIQUE SOUS LE JOUG Les jugements et arrêts ï ssst pgsdus au nm du Roi ds§ i§!g§s S wvwvwtn i- 5- A la suite des journaux hollandais, nos ir confrères français viennent de présenter é comme un fait nouveau'— et. qui leur sern-ie ble étonnant — (tue l'arrêt intervenu dan> H l'affaire Nestor Wilmart ait été rendu au x nom du Roi des Belges... le Faisons remarquer que les arrêts et ju-t géiiiaonts des cours et tribunaux ont été i- rendus suivant la formule consacrée . 3. ii Nous Albert, Roi des Belges, à tous, lo présents et à venir, faisons savoir... n P- Donc, au nom du i toi dos Belges. !3 Dès les premiers jours de l'occupation, en effet, le secrétaire d'Eiat allemand de la l'intérieur, d'accord avec son collègue des lu Affaires étrangères d'Allemagne, prenait lu une décision qui fut notifiée dans ces termes aux ïifeislrats belges : ir „ La question de savoir si des jugements le prononces au nom du Roi des Beiges sont o- valables dans le territoire belge, doit être 'n résolue affirmativement. a- « Les compétences accordées par le Droit îr international à la IraiiNÎtioii de fait du pou-voir dans les mains de l'occupant ne po-é- sent pas comme condition que ce pouvoir c, c" ses organes doivent partout en tous cas 2r prendre la place du pouvoir antérieur. iï- Les |ugemenls en Belcjique doivent donc ss fais»' au nom du Soi Souverain, du Roi ê" des Bslges. a n L ■ droit de grâce ne peut pas être exer lfl cé par le Roi des Belges dans le pays accu os p:':. Ce droit appartient au gouvernemen , allematid... » , , c. Pour une fois, les Allemands n ont pa-! es cru devoir violer les règles du Droit inter il national public. e' L'article 1168 de colui-ci dit, en effet, ex :c" pres^éingnt : !'s ii L'ooaspation, étant donné son enractè '^C re provisoire et clc simple possession- el< u" fait, ne peut détruire le pouvoir judiciain n" institué dans le territoire envahi. » Les tribunaux conservent leurs aun — butions et leur compétertee. n Ils .doivent rendre la justice au non du gouvernement qui les a institués. L simple fait de l'occupation n'a pas anéant la souveraineté 'le l'Etat qui les a investi: "de, leurs fonctions ». En .1870,-les Allemands,•nj'ant refusé ri reconnaître lo gouvernement de la Képomi que, avaient voulu exiger des magistrat n, qu'ils rénûissent leurs jugements « an non „* de Napoléon Ht », puis, comme les juge is français s'y étaient refusé « au nom de 1 ' Les jufîes de Nancy s'y refusèrent (1 manière absolue et le cours de la justice s trouva siispendu. C'est peut-être pour éviter pareil écueil ' qu'une fois, par hasard, les Allemand j n'ont pas essayé de contrevenir aux rè:i'!e 00 du Droit international et que jugements e arrêts n'ont cessé d'être rendus an non 5? du Roi Albert, par les magistrats belges en Belgique occupée. is- ~ ' ' ' ^ Au kpt du soldat belge ïtë —i>o!'— e0 L'ŒUVRE A ETE INAUGUREE {le SÎERGHSDI PAK M. POINCARE re- Mercrodi après-midi a eu lieu à Paria, e présence du Président de la Républiqut l'inauguration de l'Œuvre du Foyer du So en dat Belge. .. M. Poincaré est arrivé au « Foyer » " trois heures un quart, acccanpagné du ci pitaine de frégate Portier. 11 a été reçu par M. Emile B.runet, ancie on bâtonnier de l'ordre des avocais de Bruxe is- les, député de Charleroi, président de l'oei on \ re, entouré des membres du oonùtê ; MA rê- Ernpain, Goldschmidt-Morren, le baron d< S. Miirrnol, le comte van der Straeten.Collan ae, le baron de Bonhome, etc. M. Bru.net car présenté au président le personnel du refi Mil ge et lui a fait ensuite visiter toutes 1( fis. installations, abondamment décorées, poi ar- la circonstance, de drapeaux français < l'il belges Un c.oricort a clôturé cette belle fête.avï le concours de la fanfare de l'institut mil 1 ? taire belge de rééducation i>ro<fessionne! ! ."r 't de quelques artistes belges, soldats r ; venus du front, tels que MM. Bourdon, b, 10 : -vton : Desomer, chanteur de i'Alhambra Vcrhaeran, violoncelliste, lauréat du Coi de ^ervatoire de Paris, etc... La » Brabai aaI çonne » et la « Marseillaise », chantées p« \I ltour<lon, ont été frénétiquement a.pnku di- dies. 'ar- Le baron de Broqueville, ministre do ys. ".«erre de Belgique ; M. Malvy, ministre ( mis l'Intérieur ; les ambassadeurs d'Anglete sut re, d'ilidie et de Russie étaient représenté ien Une foie ignoble les I>0" " Les Berlinois ont manifesté une joie ign ble à la nouvelle dos raids meurtriers a complis par les Zeppelins sur Paris et si l'Angleterre. Une foule considéra.hle s'esit assemblé ne devant ln. résidence du comte Zeppelin poi Paoelaimer et elle a appris avec un \ if d jar 'lappointement .l'absence (le celui-ci qui trouve sur le front. Mais, dans les rues ( al, Tîerliu. un grand enthousiasme a régné ju jsj qu'à une heure avancée. ,lu Et c'est avec ces sauvages, qui s'exalte ,nj, paroe que des femmes, des vieillards, d out enfants ont été broyés par leurs bombe ux que d'aucuns voudraient traiter — ava: aux l'heure — ! Ce qu'il faut, c'est ne leur fai. "r aucun ouairticr, les écraser, — dût la vi v^.e -toiire n'être obtenue que dans un temps e core lointain t — et les enipêcher à tout j itôt mn's de recommencer on démembrant lei Empire. -f ■©»-— —~ — Le champion cycliste russe Serge O tolsrlilcinc, qui eût son' heure de célébri de 1838 à 1905, vient de mourir à Moscou, j l'àso de quarante ans. ijjnt ;vo- — Dix nouvelles bomlies lancoos par 1 et Zeppelins et qui n'avaiont pas éclaté ont ( de rot.r'ou\ées dans diverses localités de Seir et-Oise.Co sont toutes lwmbes incendiaire Bruxelles ÉiORiSe ipefeeesiona alliés lenienssat àîire-Me De Bruxelles nous parvient rtnîermation suivante » On sait que les Allemands ont logé", de pairs quoique temps, certains de leurs ofii-ciers et. soi*dats dans des maisons inhabitées. Ils ont oiiiciellement déciare que c était pour Jes mettre {\ l'abri eles bombes d'aéroplanes allies exui venaient parfois bombarder les casernes et les quartiers militaires. En réalité, les Allemands ont surtout vouiu faire de3 économies et supprimer pour un grand nombre de lours gradés les indemnités d'hCkei : Ils liardent depuis quelque temps déjà. Ils ont ajouté, au surplus, que, si des avions alliés reparaissaient au dessus do la capitale belge, ie gouverneur général exercerait slir ccule-ci des représailles. <( Or, depuis cette menace, Bruxelles n'a plus revu d'avion allié et le bruit a couru que I03 Alliés voulaient po.r là. épargner à Bruxelles de nouvelles exactions. « Tous les Bruxellois seraient navrés si telle devait être la décision prise. Ils n'y peuvent d'aiiie-.rrs, croire o„ ...> • ; • = ft ; les aviateurs alliés do revenir à tire-d'aile cair ii ne peut eire an que i>ruXÉ>xit;s aura reculé devant la menaco allemande. Bruxelles ne se courbe pas devant ses maîtres momentanés.' Il les hait et les mépr.se ' plus que jamais. D'ailleurs, il suffit d'observer ce qui se passe dans la vaillante c'a-pi-uaie prur s'apercevoir que, chauue jour dav^îitaâre, les A,"!-èm.°.r»y''s " r*v' a 'ure? de vaincus et les Bruxellois figures de vain* queurs. » : La libération k M. ïheodor Nous avons annoncé la libération de M. ; Léon Théodor, bâtonnier du barreau de la ; coul' d'appel de Bruxoiies, qui avait été ar-' rété, il -y a plusieurs mois en Belgiepie, et 1 qui avait été emprisonné en Auçmagne. Voici dans quelles circonstances cette noé-, ration a été obtenue. i Le consed de l'ordre du barreau de Paris, j réuîii sous la présidence do son éminent M-. | tOniiier, Al® iionri-uoberi, avait fait >par-' venir à S. M. le roi d'Espagne, par l'intermédiaire de M. Quinonôs do Léon, la déli-x béralion suivante : " « Le conseil de l'ordre des avocats à la J cour d appel de Paris, „ » Emu eto la pénible situation de M0 Théo-' dor, bâtonnier du barreau de Bruxelles, qui a (>té déporté en Allemagiie comme prison-, nier de guerre (section civile), a l'honneur ; de s'adresser à la haute bienveillance de S. M. le foi d'Espagne pour . ea liberté d'un confrère digne de toutes ies ' sympathies. ilciii'i-Robert, bâtonnier de l'ordre; j Cartier, Ployer, Devin, Bourdillon, Chenu, Raoul-Rpussef," Busson-Bil-lauit, anciens' bâtonniers; Mennes-1 son, Rodrigues, A. Prieur, Ch. Len- té. Carpentier, Millerand, Ambc-louis, Aubôpin, membres du conseil. )> * Quelques jours après S. M. le roi d'Espagne voulait bien l'aire savoir au bâtonnier Henri-Robert que le gouvernement impérial accordait la mise en liberté du bâtonnier Théodor. 1 Une fois de plus, .'.es avocats de Paris ont ; prouve epie la confraternité n'était pos un \\ vain mot. On sait-, du reste," qu'avant la guerre les relations les plus étroites et les » plus amicales s'étaient nouées entre le bar-L reau de Paris et le barreau de Bruxelles et qu. notamment, en décembre 1913, Tvi® Théo-do" et une délégation du barreau bruxellois 1. avaient été reçus officiellement à Paris par M le Président de la République et le Bar-r~ reau ele Paris. j Tous les Belges seront reconnaissants h ] M" llenri-Robert et au barreau de Paris de * leur intervention si généreuse et nous sa-ve>ns que M. Emile Brunei, ancien bAton-o nier de Bruxelles, s'est eléjù. fait l'interprète r d? tous ses compatriotes en exprimant leur gratitude. fLESFA1TSDUJOUR e i. »0:< l" Le Temps qui n'est pas suspect de parti-i- pris jurje sévèrement la dernière séance de La Chambre française.. « Il n'en faudrait pas ,r beaucoup de semblables, écrit /.■? graiui / ur-j. ncU républicain. Que les députés n prennent garde ' ; ils sont en train, eux l"s ôlvs du ,0 sujlrage universel, de déconsidérer les ins-l0 millions parlementaires. » a' .'liiisi que nous l'avions jait prt'voir, le " gouvernement norvégien, vour Jc pures raisons d'opportunité, n'a lias dénoncé le traité des garanties imposé à la Narw&ge en 1907. Le Slorthing, tout en manifestant soi opposition à la prorogation du traité, s'esl y. rallié aux considérations émises par le gou-c- vernement. Le traité restera donc en vi ir çttwur pendant dit nouvelles années, c'est à-dire de 1918 à 19.28. e UVW.WWW -1 Le nouveau président, du Conseil des mi .1 nistres de Russie M. Sturrncr, a déchiré t [p un rédacteur du Novoiè Vrémia que sa poli ' ligue sera avant tout inspirée par la sculi idée de mener la guerre à bonne fin. . ii Aucune proposition de paix séparée, à „ l-il al'outé', ne pourra résoudre les grand: 88 problèmes qui ont surgi devant las nation: 3: à la suite de la conflagration mondiale ac J fueife. » 0 RIVIjVWVVM [j. " L'attitude île la Roumanie passionne d, a_ plus en plus l'oixinion allemande. Il a éh ]r question d'un remaniement ministériel ./ 'Bucarest, et. les journaux berlinois'[ont re marquer que la. retraite de M. Braliant — marque l'intervention de la lloumgnie ai printemps. prochain, quoique l'altitude di cabinet Bra.liano soit déjà suspecte il Ber b H*. Interviewé télégraphiauemcnt par (c Bor linier Ta.gob'att, M. liadoslavoff a cru de es voir prendre un ton menacent : L'attilud. té de la Roumanie, a-t-il déclaré devra ub e- solnmcnt s'éclnicir dans un amnir plus oi s, moins rapproché. le aSil Iiéï i lu i.e CARDINAL. AJOURNE son retour Le correspûndaîit du " Petit-Parisien •» écrit : Uég'èretnent indisposé, le cardinal Merci r, sur les conseils des médecins, a p jour-né son départ à la semaine prochaine. 11 a quitté lo collège belge pour un couvent, mais il continue à donner des audiences . UNE ASaSSSE et UNE reponse INTERESSANTES a « Métropole » du 2 février nous apports lo texte d'une adresse qu'elle avait envoyée ad cardinal Mercier à nome nu nom d'un grand nombro de cathpliquej belges résidant çn Grande-Bretagne : n Eminence, » Catholiques belges, réfugias en Angleterre, nous saisissons l'occasion de la présence do Votre liiminence à Rome, i l'.oa-sion du Consistoire, pour lui . enouv - er n s hommages de croyants et do patriotes. » Nous tenons aussi à témoigner à Votre Eminence la prefondo reconnaissance et la respectueuse admiration dos * -nh »h lu *s pour. Son attitude patriotique ( rt t-ie oc-abominables violf teurs de notre Pays. » Nous vouions, enfin, exprimer à Votre Eminence notre confiance dans NN SS. los évêquss do eBlgique, en même temps que notre fidélité inébranlable en tout co qui regarde la Foi, la Morale et la Discipline religieuse ■ » Ma.3 nonf affirmons aussi notre décision de repousser c-nergiquement les prétentions des. catholiques allemands à un rapprochement quelconque avec les catholiques belges, ainsi que la ferme résolution do ne pas accepter la moindre avance de paix aussi longtemps qu'un seul soldat allemand foulera le sol de notre blen-aimée Patrie. » Voici la réponse du cardinal Mercier : « Le cardinal Mercier remercie les catholiques belges réfugiés en Angleterre de leur Adrosso transmise par la rédaction do la « Métropole. » « Il apprécie leurs hommages do croyants et de patriotes, leur approbation à une attitude heureusement toute naturolle en notre généreux et indomptable pays, leur profession de confiance dans l'Episcopat belge, ot do foi complète dans tout co qu'enseigne notre sainte Eglise catholique et. romaine. » U prend acte des affirmations qui terminent. l'Adresse. . » Quant à la paix, os'-il besoin d'ajoutoi que nulle p ix ne pourrait être volontaire ment consentie sans une pleine satisfac-tio à toutes les exigences de la justice ? D. J. Cardinal Mercier, Archevêque de Malines, Romo, le 24 janvier 1916. » LE CARDINAL, ?,?ERG!£R et LA PRESSE BELGE M. Edmond Pat-ris,vice-président de l'Asso dation de la presse belge avait envoyé ai Cardinal Morct» le télégramme suivant : (i Au nom de l'Asso£iation de la Pressi belge, je me fais un devoir d'adresser ; Votre Eminence l'hommage de l'admiratioi émue de 303 membres pour la Lettre de: livèques belges aux Evoques allemands e autrichiens. » Leurs vœux ardents vous accompagnen : dans l'accomplissement d'une mission don la presse du monde entier salue aujourd'hu l'express on nouvelle comme un monumen do courage, de foi patriotique et d'élo quence. » S. E. le Cardinal Mercier a adressé à no tre confrère une réponse ainsi conçue : k Vivement touché de l'adhésion chaleu reuse de la i'rasse Belge à la récente dé marche des Evêques de Belgique, je voie exprime nos sincères remerciements Ave l'aide de Dieu, nous tiendrons aussi hati que nous le pourrons partout le drapeau d la plus noble dei causes. (s.) Cardinal MERCIER. TOUCHANTE G HABITS DE LA BELGIQUE ENVERS LA POLOGNE Nous lisons dans 1' k Italia » du 1er fé vriar . 11 Lo cardinal Mercier recevant à Rom-deux personnages autorisés de Pologne,leu a annoncé que l'obole recueillie en Belgiqu pour la Pologne dépasse cinquante mill francs. 11 a ajouté que le village de Visi! -près de Liège, a donné à lui seul plus d deux cents francs.. Offrande énorme et qu sera parliculièrement chère à la Polognt si ou songe que le village de Visé lut di trait'par la furie onnemie et qu'aujourd'ln les rares sur/ivants sont réfugiés dans de caves ou dans des a>bris creusés de leur propres mains. Et ainsi il se vérifie encor une fois que les opprimés sentent forlenieii les malheurs des opprimés et. que la doi leur engendre la fraternité. L'offrande d Visé, vraiment extraordinaire dans so émouvante simplicité est une "nouvelle m; nifoslation de la force morale do la Belg quG. 11 UN HOMMAGE DE VENISE Le « Messagero » du 29 janvier annonc ([lie le oomle Grimani, syndic de Venise, ac'ressé au cardinal Mercier le télégram'n - suivant : ; « Le Conseil communal de Venise, réui pour la première fois depuis votre arrivée ' Home, vous envoie unanimement son sali de bienvenue à vous défenseur de la véjiil . et de la justice, réaffirmant sa confiant ; inébranlable dans le triomphe de la liber! [ et du droit qui Ont en Votre Eminence u champion magnanime. » : La guerre aérienm , H 0<( [ LE RAID SUR FRIBOURG Au cours du raid .exécuta il y a quolqni jours par un dirigeabic français sur la vil . <te Fribourg, dit une dépêche de Zuricli, 11 • train militaire qui précisément quittait . 'gare n été atteint par des bombes et cou ( plètement détruit. U y a eu beaucoup ( morts et do blessés. IIR1I111 Gsmmuafquê officiel français Paris, 3 février, 15 heures. Nuit, calme .; aucun événement tmpor-tant à signaler. Hier à la jin de l'anrés-midi, après vn bombardement assez vit, les Allemands ont. esquissé une attaque sur nos ensilions du bois des Buttes, sur l'Aisn^ dans la région de Viiteaubois ; le drclanclicnient immédiat de nos tirs de barrage et notre leu d'infanterie, ont arrêté net leur débouché. LES ZEPPELINS SURVOLENT LA HOLLANDE Amsterdam, 2 février.— Hier, des soldats-hollandais ont tiré, A Hollum, àUr un Zeppelin portant l'indication « L-19 » el l'ont touché.*Aujourd'hui, un autre Zeppelin a survolé! l'ilo Ameland. L'AVENTURE DE L' u APPAM 11 i New-York, 3 février. — Le Département d'Etat a invité les autorités douanières à remettre en Liberté les passagère de 1' nAp-pam», après autorisation des autorités do l'immigration. Parmi les passagers remis en liberté, se trouvent 14 uKligènes, dont quelquo3-unti sont des prisonniers allemands qui étaient dirigés sur l'Angleterre. Les autorités de l'immigration leur refusent l'entrée aux Etats-Unis, ruais on croit néanmoins que ces pj'isoimiers resteront h la atiarge des Etats-Unis jusqu'à la fin de la guerre, car il est impossible de les renvoyer on Allemagne. -I©tii ii ioit un aviateur qui l'echappe belle (Do notre envoyé spécial) Malgré l'audace dont nos avio'/S font prouve tous les jours, nous n'avons- éprouvé que des pertes très faibles ivans ce corps d'élite. Il faut dire que la chance sourit à nos aviateurs, avec une constance qu'on ne demande qu'à voir persister. * U y a quelques jours, un de nos pilotes spécialement chargé do la cha-sse aux appareils ennemis, le lieutenant D.., reçut l'ordre d'attaquer un biplan allemand qui réglait un tir effectué sur nos lignes. Mettre son Nieu'port en marche, prendre de la hauteur ot arriver en vue de l'ennemi fut l'affaire de moins do vingt minutes. Dès ; que l'aviateur -ennemi lo vit arriver, il lit demi-tour et au lieu d'accepter le combat | prit la fuite. L'avance qu'il put ainsi pren-' dre était considérable, néanmoins le petit ' Nieuport se mit à sa poursuite. Pour per-. mettre à leur Taube de regagner sa plains ! d'aitterissage les artilleurs allemands aoj '. mirent à tirer avec violence contre notre [ petite machine, établissant un barrage de " shrapnells entre les deux appareils L'a-' vion de chasse voulut passer malgré tout. Au moment do traverser le barrage, les éclats d'un projectilo viennent enlever la partie antérieure du capot. Les débrits sont projetés dans le champ de l'hélice et cel- - le-ci so brise comme verre. L'avion est for- - cé de descendre en vol plané. Mais 1111 vent > très violent l'empêche d avancer. U 11e peut ■ espérer arriver jusqu'au chemin de fer. t L'atterrissage so produira inévitablement ' soit dans les lignes ennemies au dessus desquelles il se trouve, soit à proximité immédiate de celles-ci. Et partout, sauf 10. où se trouvent construites des tranchées sur lesquelles il irait infailliblement s'écraser, c'est l'inondation. Sans perdre sou sang-froid, l'aviateur plonge tout en se - maintenant en équilibre. La terre se rapproche avec une rapidité vertigineuse. Les , lignes se distinguent à l'œil nu. Des sol-^ dats, étreints d'angoisse, suivent, muets, le drame. En l'air à plus do mille mètres ; éclatent encore des projectiles. Le' sol est proche. Un coup du gouvernail de profon-; deur et l'appareil se précipite à plus d» 1 cent kilomètres à l'heure parallèlement à la plaine. A soixante mètres d'altitude a I passe la ligne des avant-postes allemands j à une telle allure que les fantassins enoe-s mis n'ont pas le temps de tirer. Quelque cent s mètres plus loin. Le pilote est précipité au , loin et disparaît sous l'eau. U n'a que le '[ temps de s'éloigner précipitamment du bi-. plan, car l'artillerie allemande commença r. immédiatement à l'arroser de shrainnclls. ! Les Boches arrosèrent longtemps et ce-pieusement l'appàreil de leurs projectiles*. Touto la nuit ils continuèrent à tirer. Uni obus sectionna en doux le gouvernail. M 1 a e la nuit suivante trois sous-officiers d11 l'a-n viation dont un pilote allèrent, dans 1 eau ,» jusqu'à mi-corps, sauver le moteur • t la mitrailleuse. Pour retrouver celle-ci, oui au moment du capotage avait été précipitée oa ï loin et dont 011 ignorait l'emplacement fcj , sergent O. un sporteman bien connu dans -le monde de l'aviron, plongea au fond rl un entonnoir d'obus de près do trois mèt • s do \ profondeur. ' Avec la mitrailleuse, le moteur, la magné-to et la pompe, absolument intacts .urent enlevés au nez ot à la barbe de l'enn r"».. Mais il fallut près de cinq heures pour mener à bien cette périlleuse entreprise à laquelle les Allemands contribuèrent maigri S eux en fournissant, grâce a leurs fusées lu-J miouses, un copieux éclairage. A. Mata,;«e. — Deux personnages en vue de la politi- ■s que française viennent de mourir: M. Jules le Delafasse, dépulé du Calvados et l''Ai des II chefs du parti bonapartiste, et M. Joseph a Fabre, ancien député et ancien sénateur, 1- qui s'est signalé en proposant d'instituer le une fête nationale en l'honneur de Jeannc- d'Arc. Vendredi 4 Février 1916 su»^»»i»iri>r.TTi-ii-raM^-^inT!cag?g^jteg AROMNRMRNTS Le numéro î 10 Centimes (5 CENTIMES AU FS©NT) | ff%gANNËE . — Série nouvelle^ —N* 452

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique gehört zu der Kategorie Katholieke pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1895 bis 1940.

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