Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1916, 03 Februar. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Konsultiert 01 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/zs2k64c25q/
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22e ANNEE. — Série nouvelle. — N° 451 Le numéro : iO Centimes (5 CBOTl«g AU FB0HT) Jeudi 5 Février t9'ï6 RÉDACTION & ADMINISTRATION ffiar nia de la taras — LE EAYSB Téléphone : Le Havre n" 14,05 SirecfôBT : F18UMS SSSEAT Tontes tes communications concernant la rédaction doivent être adrezscf jtS^jruc de la Bonrse^Lc Havre* LONDON OFFICE: £1,Panton Street (Leicester Square s.w). LEXXeSIECLE Quotidien beige paraissant ait Havre abonnements' F'ftnce 2 tr.. 50 par maïs. SJ .... .... 7 fr. 50 par trimestre Angleterre.... 2sh.6d. p»r mois. » .... 7sh.6d. par trlmeïtre Autres pays.. 3 fr. » par mois. • . s fr. » par trimestr# . publicité S'actresser-à l'Administration aufoùpnal au Havre ou à Londres Annonces 4' pages Ofr. 40 la lîgne Petites annonees4* page:Ofr.30laligne tes petites annonces sont également reçues à ta Société Européenne de Publicité, io, me de ta Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paris. UNE OEUVRE EXCELLENTE Le foyer un permissionnaire oejge A PARIS (De nohe 'correspondant particulier.) Paris, le 1" février 1916. Le Président de la Réplique inaugurera^ demain, une œuvre excellente entre toute-« Le Foyer du soldat belge », ou pfus exactement une nouvelle section de cette oeuvre, ri c'est surtout a celte nouvelle section que Entends appliquer l'épithète d'excellente. Le « Foyer du soldat belge » s occupait ijéiâ des convalescents envoyas en congé A Paris et des' soldats • réformés. ci "on a iMtallé de .vastes locaux,89,, ru il'Astora' • à ceux-la, .l on o/fie une iar„e hospitalité dans Pancicn séminaire -amt- SUS'sw>s bords de l'Yscr cqwlw^t •Mes milliers ce soldais qui Sont ^saiiS fami. te et sans ressources. Parce qu ils sont se n-rés do- leurs paire guils ne touchent que ,1 prêt du soldats ils ne peuvent aller eç perenissioti. Aller ou '? Depuis ouelques semaines la question ne reste plus sans rt nonse Deux cents permissionnaires débarquent chaque semaine, à Pans et trouvent Se hospitalité complète dans die vastes, to «aux mis gracieusement a la dispositioi <k\ « Foyer én soldat belge » par la A îllt <$e Paris. - A ... . Dfeiix hommes surtout ont.été les mm* Vïrtisaiîs de cette fondation : M. le sénalru Framrois Empain -et M. le bâtonnier Bru t. Lorsque* plus taixl un <c|fcs Ombiaus écrira l'histoire de la Belgique en terre d a /srte, les réfugiés apprendront tout ce qu ils doivent au dévouement méthodique, oraon ué, - persévérant, aimable et discret aie ces <teux personnalités. Lun-cfi matin, je recevais ce télégramme _ « Vouilez-vou«s connaître le troupier belge .Tenez, 107, epai de Valmy et je vous fera: tf^jenumer avec deux cents po>lus ». Getan ie très aimaibje commandant De Broux q.ii: m'adressait cette invitation au nom dit lieutenant Fierens, commâ'.nàant militaire cfa m Foyer du- soldai ». Je ne me suis pas fMt prier, et vrasmfeafc je, ne regrette pas voyage, aux ri vos du canal S&vnt-Mar- im. Ht * Cœminènit, le lieutenant Fierons a-t-i. tnmipris son réte ? Il va. nouis le dire lui-fn^mp. : . . « Go sont des soldats da front qui viennent ici. La plupart ont fait la campagne tcaite entière, depuis Visé ou Liège juwpi'aus bonds de l'Yser, sans un jour de permission Où seratent-iis allés les sans famille et tes saœis argent ? C'est pour ceux-là ex-eiueiviement que l'œuvre a été fondée. (Juf VO)rtor.ft-ïKr<;? Leur procurer le repos, tes «otes, les distractions, que peuvent s afifri-i fiatrre camarades plus favorisés, leur ^corne ttàœr actBiot (ju-e poEisible un milieu fami-»eA Qmawl deux conit? gaillards pfeims die Minesse et fè sajité sont réunis sous intaie toit, il faut une discipline, niais je ai'awliqsœ à. ce que cett's discipliroe soi patenaetle, indulgente. Ici, c'est an« Foyer», ce n'est pas roc « caserne ». » Le pennissionnaitiê arrive, on le baigne, w» 1b îase, oid lui coupe les cheveux, on Ini donne diu linse frais. Ses vêtements {sont passés à l'étove : on- le déterrasse de fps pjerasAeB, s'il en a apporté des U'an-■dOées. Il trouvera ici des jeux variés et Kwor tous les goûts, des journaux, des livres. Chaque joRir, on hà remettra un bil-fet de cinéma ou de théâtre, et trois fois la eamaine, une automobile l'emmènera visiter Ses mom-u-mlenls die Paris. Il retournera au iront av«: une ardeur au moins égale à «eite ijui l'animait à son arrivée. Il sera à eouip sùr -réconforté et ..encouragé par la satlîcàtuKie dlont arara éto entoniré son séioiîr it Piar-is. » Ije Keiilenant Fierons me donne ces expli-teïtaïs sur le semil de l'jmroense rél'ectoire san fond duquel se détaohe en- lettres énar-«aes cette inscription : « JUSQU'AU BOUT » Il n'y a point de Foyer agréable sans la 'présence, s<«s le sourire d'une femme. .Cest mie femme aussi charmante qu'in-<Mgenïe qjji dirige te sen-ices de la cui-teine, cte la lingerie, de la pharmacie, de la fcuamderie, Mme Baaumomf, in-spectrice de ^assistance publique. Elle est secondée par •ace irafirmièiie di-pl6i'née de l'assistance pu-Alitpjs. Mme Pascal, qui remplît, les fonc-•ttons clo surveiliiante et ccroduït cinq ou sis learvanÈas. Ge sont Ses femmes cpii font la jmisine, qui fomt les lits de messieurs les jpsrtFa-sstOTinaiî-esi Ceoxci appellent fami-loèmrsant Mme Pascal « maman ». Maman, tsîle l'est de petite enfaote ; elïe l'est aussi de ces grandis enfants par le dévouement Kjoeïîe leur tèmo^n'e. Elle a toujouirs le feorarire, et pourtant il v a des lavctes dans Ison cœur, car son mart a été tué en Ar-gCTOK.«** VtbaK du déjeuner — je crois bien qu'ici ou dit le dlnei- — appx-oirhe. Le phonagfa-plœ joue un- air de valse cl des couples iotnr-biHoaneavt au milieu de leurs camarades qui apiprécien-t en conna,isseu;rs la grâce et l'é-l^ance des mouvements. Pendant ce temps |e cause avec une vin-g-teirre de soldats. En ■voici un dm 12e de ligne qui a fait la campagne depuis Visé. Celu.i-ci s'est battu à Liège, à Haieten, celui-ci s'est évadé de Nantir. Aucun d'eux n'a .jamais élé blessé, jamais eu uae heure de maladie, jamais mangue son tour (j0 tranchées — C'est long ? dis-je. [ ~ C'est long ! oicqiiîeseemfc dix voix. liais v£«is tiendrez jusqu'au bout ? bc1a? s «m. ik>os clMsaeron» les Boches il aut pltLtôt que de subir les Boches. ,e vous 110 regrettez pas quel-tjueiois de ne lx,iriii vous êtr6 a un simulacre de résistance '? •?f?us n? regrettons rien. Les Belges K l'Ilot 5 S6IlS qlli °nt dU CœUV et de Broux traduit, nies a'.IX flamands qui renchérissent rncM-e sur les Wallons. Le moral des uns autp?s apparaît très élevé dans les m^ndres réponses. Et pourtant, l'on com-ypaadrait une certaine dépression chez ces ysaxK&ssmz lamille et .saos argent, Le plus jeune de ces 200 permissionnaires a." 17 ans et demi, et Je plus âgé 44 ans. Cet adolescent rose à la ligure d'enfant de chœur e'esit engagé dès ïe début, de la guerre : il n'avait que quinze ans et demi. Après cinq semaines seulement d'instruction militaire, il faisait le coup de feu avec les cemarattes. C'est un petit brusse-laer qui s'appelle Boon. Le aoyen aurait figuré avec honneur dans les rangs de ces vieilles bandes wallonnes dont parle Vlossuct, dons certaine oraison funèbre célèbre. 11 avait fait campagne, avant la guerre, dans les Indes néerlandaises. N'était le mal d'impécuniosité, il prouverait que tout est pour le mieux et que les hommes sont faits pour échanger des coups. A table i Le commandant De1 Broux occupe le milieu d'une table ; i! a le lieutenant Fierens à sa. gauche, et je suis à sa droite. Devant nous, à nos- côtés, des troupiers. Un instant- intimidés par la présence ries deux officiers, ils se remettent vite, et la soupe n'est pas achevée qu'ils causent avec nous le plus gentiment et le plus simplement du monde. Nous partageons leur menu dans les moindre® détails, et comme eux nous nous abstenons de ce morceau (Je toile où'on appelle une serviette. Le itnec-intacfe ne laisse pas d'étonner,puis d'amuser M. le bâtonnier Emile Brunet et M. Col-I-ind, secrétaire général de l'oeuvre, qui viennent nous rendit visite. Le phonographe joue la « Marseillaise » dont 50 voix reprennent le refrain. C'est en l'honneur de l'hôte français que je suis. Mais tout cela, sans cérémonie, en savourant un délicieux ragoût flamand qui a euiccédé à la soiroe. Puis tout-à-coup, des éclats de rire fus:ent. C'est un loustic crui fait le bonisseur. Cet anversois a d'ailleurs, un fort joli talent de société et une fort belle voix. Il sait que l'un et l'autre sont appréciés et en abuse un peu. Les fourchettes fonctionnent avec énergie ; la gaîté est générale et d'excellent alei. Le lieutenant Fierens aime ses soldats et connaît à merveille leur psychologie. Il sait le langage qu'il faut leur tenir. Far son tact et son dévouement, il fait des merveilles. Il est secondé par un jeune sous-lieutenant blessé dont je regrette de n'avoir pas retenu lo nom, car sa conversation m'a séduit, et dispose d'un cadre de huit sous-officiers d'élite, deux caporaup et huit soldats. Avec une satisfaction légitime, il montre les lettres de remerciement qu'il reçoit des pennissionnaires retournés au front. En voici uno dont je coirig'e l'ortho-.graphe' un peu. fantaisiste : <• Je me permets de vous écrire ces quelques mots pou1' vous remercier du bon accueil et des bons soins que vous m'avez donnés lors de mon séjour dans votre établissement que je peux très apprécier, car c'est une œuvre dont nous Belges devons être fiers. » Je suis un soldat engagé volontaire, depuis le mois d'octobre 1914. Je n'ai jamais reçu de lettres ou de nouvelles de mes parents qui sont restés en pays envahi, et mon premier congé, je l'ai passé très agréablement chez vous. Aussi, maintenant, je suis de retour au front le cœur léger et prêt à faire tans les sacrifices dont la patrie pourra avoir besoin jusqu'au bout, jusqu'à la victoire. » Encore une fois j© vous remercie tous de_ tout mon cœur, depuis les bienfaiteurs qui ont fait l'œuvre jusqu'à nos glorieux blessés et les dames dévouées oui vous a'-desnt. » Ne trouvez-vous pas que cette lettre est admirable d'ans sa. simplicité ? Je pourrais en citer d'autres, mais à quoi bon ? Je recommande ces lignes à ceux oui auraient pu douter du moral du soldat belge et l'œuvre à la générosité des gens de l'arrière qui ne sont ni sans famille ni sans ressources. A. VIREY, CEUX QUI SOUFFRENT POUR NOUS M. Emile Prnm condamné à trois ans de prison Une diépêche de Berne dit que la « Strass-bvrrger Post » <to 1r février annonce que ■.( le tribunal militaire de la 30* brigade d'infanterie à Dresde a condamné l'ancien dépité luxembourgeois Emile Prœn, bourgmestre de Ctervaux, à trois ans de prison potir offense envers l'année allemande par la publication d'une brochure visant, le député Erzterger, ainsi que par la inlse en-circulation d'urne brochure beige intitulée : « La, Belgique martyre. » Nos lecteurs savent avec quelle énergie la vaillant-leader catholique luxembourgeois avait dénoncé tes crimes coœnsmis en Belgique par tes troupes allemandes. Malgré toutes les amitiés qu'il comptait en Allemagne, sans craindre les sévices de la force militaire qui occupe son propre pays, cet homme courageux s'était livé pour sommer les catholiques aKernaradis de rendre justice à noire pays mai-iyrisé et de mfettre fin à leur eampagm-, de calomnies. On n'a pas onwiié non plus la réponse des catholiques allemands : sans essayer, et pcjiur oai-se de contester un seul dès faits afiirsiiés par M. Prum ou de réfuter un se&l de ses arguments, M. Erzbcrgfer dénonça te bourgmestre de Oervaux & la justice luxembourgeoise. CeHe-ci ayant instruit l'affaire, I- procès avait commencé devant un tribunal I.ixemboargeois, mais on craignit sans doute son indéijentlance car il se trouva biHisquenteift tlessaisi -par l'arrestation de M. Prum, La (îépéche que -nous avons reproduite ci-dessus nous apprend qu'on a chargé un conseil de guerre allem-and de l'aire, exok-i au bourgmestre luxembouj'geois son co-u-raige et son- ajhour de la pairie. •Vîs Belges associeront dans leur recon-l naissance le nffln.de M. Emile Prum à ceux du carrl'ina.l Mercier et de ses. collègues de l'épisoopat. Nous regrettons qiss l'affirmation de noire artcjile svni|)athie ue puisse aller réconforter 1111 peu ce . vailton t dar.s la prison- où il va passer trois mois poar avoir osé prendre notre défejise. E11 attendant que nous ayons l'occasion de lui exjprin.-e.r notre gratitude, nous prions une fois de plus les catholiques des pays neutres d'accorder un moment d'attention à ce spectacle : il leà aidera à voir de cptei cité se tairont la, \ ôité et 1» iustioa MHMManrânBànannHinMBEW £es Allemands et lasservissesent de la Pfiqee PAR L'ANNEXïON OU PAR LA NEUTRALITÉ Tout le débat, qui sépare les milieux politiques allemands au sujet de l'avenir de la Belgique lient en réalité dans ces deux termes. Tous les allemands sont d'accord pour vouloir asservir la Belgique à l'Empire. Ils 11e diffèrent que .sur les moyens à employer. Les uns croient encoio qu'il est possible à l'Allemagne -île réaliser purement et simplement son rêve, d'annexion. Les autres comprenant que c'en est fini de ce rêve, se contenteraient d'un situation qui en semblant respecter l'indépendance de Ja Belgique, placerait en réalité notre pays sous le joug de Berlin. C'est mie des discussions qui s'élèvent en Allemagne à ce sujet que signale cette dépêche de Genève au « Temps » (n0 du 2 février) ; « Une discussion concernant la Belgique s'est élevée entre la « Gazette de Francfort » et le cximte von P.oventlov.-, le collaborateur de la tt Deutsche Tageszeilimg ». La a Gazette do Francfort » a montré; sous une forme abstraite,l'importance de la neutralité do la Belgique, fondée sur le droil international, et en a. tiré des conclusions en vue des relations de l'Allemagne avec la Belgique el de ses relations futures avec l'Angleterre, ha comte von Reventtow a relevé cet article et lui a répondu avec une opiniâtreté qui se rapporte peut-être moins su contenu de l'article qu'au fait que le rédacteur de la u Deutsche Tageszeitnng » supposait que derrière la « Gazette de Francfort » se trouvaient des cercles très influents. » Le c.omle von Reventlow a reproché à la « Gazette de Francfort » d'avoir trop de confiance dans les traités et soutient qu'au fond les traités sont des questions de force. Pour la liberté des mers, que selon la «Gazette de Francfort, » l'Allemagne pourrait s'assurer par des traités, M. von Reventlow arfflrmc que cetfe liberté ne. peut être établie en faveur de l'Allemagne que sur la base de la puissance navale de ce pays. » Dans un second article sur la situation de la Belgique. M. von Reventlow s'expri-I nie plus clairement et. déclare qu'il sera impossible de conquérir 1e cœur des Belges. de faire des acquisitions morales, de gagner, l'amour de ln Belgique libre et de lui donner une compensation idéale pour les garanties et sûretés réelles qu'on lui demandera et qui sont d'une nécessité .absolue. Un Etat, belge, dans n'importe quelles circonstances et co/idilions, sera toujours, dit-il, un nid de haines et d'intrigues contre l'empire allemand. » Tel est te résumé du « Temps ». N'ast-il pas remarquable que la « Gazette de Francfort » préconise du point de vue allemand et comme un statut répondant aux intérêts de l'empire... la neutralité de la Belgique ? Dédions ce spectacle aux méditations des quelques Belges qui pourraient encore rêver pour leur pays, de cette neutralité qui leur a coûté si chef... LESFAITSDUJOUR Le bM du, service obligatoire en Angleterre entrera en vigueur te 2 mars. lA\A/tAQA.1,\M/\ La colonie grecque d'Egypte vient de se rc\xnir à Alexandrin et a voté à l'unanimité «m ordrr. du jour de sympathie pour les Alliés, désapprouvant la ïMilique qu'on impose actuellement à la Grèce au prix de violations répétées de la Constitution. Une commission de notables de la colonie a été chargée de présenter cet ordre du iour au président du Conseil. Le journal Romaoul, de Bucarest, annonce qu'après la clôture de lu session du Parlement de Roumanie. M. take Jonesco se vendra à Paris el à Londres. On mande de Luxembourg à la NeU9 ZOrdiSr Zeivung : u Par suite du refus inattendu de M. Van-nerus et de plusieurs a-utres personnalités libérales, la situation politique est jugée comme très grave, en raison du- « boycottage » dont la grande-duchesse esl l'objet.» vwvwwv* Un rapport olliciel établit que l'Irlande a jovrni aux armées britanniques un total de 127,32?. hommes depuis le début de la guerre el possède encore une réserve de célibataires disponibles supérieure à cent mille unités. *VVWVWWWI La sortie du Danemark est désormais interdite {tour les articles suivants : chijjons île laine, de chanvre, de. Un el de colon mélangé de {ils de lin; jùts à beurre vides en hêtre, dowelles façonnées oti non. aIftPiWaMIW II ■■■ IIIWM'H h force militaire de l'ennemi A la vaiite de ce printemps qui verra, sans doute, 1e prélude des grandes actions décisives d<e la guerre, les ibeffigérants comptent leurs forces. Le calcul est malaisé, car bien des données sont incertaines. Pour l'Allemagne, on estimait récemment qu'elle avait sur les divers fronts, — Flandre et France, Russie et Orient, — 1,829 ba-toStons. Un tel nombre de bataillons représente énvh-oji. 1,800.000 baïonnettes, ce (juj permet ife chiffrer l'effectif total des troupes de 1 ouïes armes et des services en campagne à. 3,500,000 honimes.L'Al!e.ma£rne possède,en .outre, 700,000 jeunes sotd-ats dç.la classa de 1816 dans ses camps et ses dépéls et un nombre indéterminé de soldats petite blessés, convalescente ou affectés aux services de l'arrière et de. l'intérieur. . Au sujet des forces austro-hong-roises, le coirespondant du Daily Telegra.ph., qui dit s'être renseigné au ministère français de la Giisrre. vient do fournir les chiffres intéres-^sir.ils que voici : Sur les divers fronts 2,220,000 Recrues de 1917 à l'entraînement. '250,000 Contingent de 1918 (fi convoquer) 200.000 Landstwrms de 43 à 50 ans -500,0110 I.andslurms de 50 à 55 ans 250,000 Blesses qui pourront retourner au jront 250,000 Blesses guéris maintenus provisoirement dans les dépôts 150,000 3,820,086 A ce total d'iiommê's ao feu, mobilisés ou mobilisables, il faut ajouter, — pour jùgar do l'effort'accompli par Ta Double Monar-■ cl>ie : Hommes employés à des travaux indispensables dans le pay_s . (cheminots, ouvriers des munitions, etc.) 500.00C Blessés inaptes 200,OOC Pertes déjihitives (tués, grands blesses, 'prisonniers) 2,S80,00C 3,580,000 Ce oui nous -donne dons, comme mesure tote'e ;le l'effort militaire austro-hongrois 7,100,000 hommes. L" chiffre de 2,220,000 hommes présents au front nous paraît bien vérifié. D'autres .çfhk'.uils ont, en effet, été précédemmcnl -.. rssés q.ui conclu,lient A la prëbèrfe d'un militer de bataillons autrichiens sur le; fronts de Russie, d'Italie et d'Orient, soit un mitlion de baïonnelltefs, Kjn'fl faut au moins doubler pour atteindre te chiffre total des armées en ligne. L'expérience de la guerre montre que tes Austro-l-Iongrois pendent défttitfament, chaque mois, par te- feu, la maladie cl la capture de prisonniers, environ 180.WX hommes. A cette aferj;, les- 'Austro-Hongrois ne pourront plus maintenir sur les divers fronts leur effectif de 2,220,000 60m. mes que pendant une dizaine de mois, el encore en, jetant au feu des hommes <'e 15 à 55 ans, c'est-à-dire des combattants de valeur très- relative. C'est doiic ncr seulement par le temps, mais par la jeunesse de leurs armées, eue les Alliés vaincront N'oublions jamais qu'un jour viendra qui iru'est pas bien lointain où, aux aimées allemandes et austro-hongroises comptant une très forte oropor-tien de quadïiagénairefs el de quinquagénaires, tes Anglais et les Russes opposeront des armées de jeunes hommes, sans compter que l'airnèe française met encore en ligne une forte proportion de jeunes classes et que l'armée belge est essentiellement une armée de jeunes gens. Paul CROKAERT. La résolution britannique UNE REPONSE OFFICIELLE AUX MENSONGES ALLEMANDS Nous signalions hier les feu-tés paroles de lord Rosebery contre toute» paix hâtive ou séparée. Tout 1e monde politique anglais est uni dans ce sentiment de décision. Il y a quelques jours encore 1e ministre des munitions l'exprimait avec une force particulièrement impressionnante chez ce leader radical. Aujourd'hui, c'est le gouvernement anglais lui-même qui dénonce officiellement les mensonges allemands sur une prétendue lassitude de l'Angleterre. Voici, en effet, une notre publiée mardi soir par le I'oreign Office « Le chancelier allemand a déclaré que l'Angleterre empêchait ses alliés de faire mie démarche quelconque en vue de la paix. Cette déclaration que les alliés savent être fausse esl, faite dans le but de rendre l'Angleterre odieuse aux yeux des neutres. » D'autre part, nous apprenons que des bruits insidieux et faux sont répandus par les Allemands parmi nos Alliés, bruits d'après lesquels - l'Angleterre aurait l'intention d'abandonner les Alliés et aurait même fait des propositions de paix à l'Allemagne, mais qui auraient été refusées. » Ces deux faits, rapprochés donnent une bonne idée des procédés, dénués de ecru-' çules, employés par l'Allemagne. » Ca lettre de l'epsscopat belge à i'épiscopat allemand Nous sommes maiiUewnl en mesure de fournir les deux brochures contenant l'une en français. Vaut ça en flamand le texte de de la lettre de I'épiscopat belge à l'éplsco-put allemand. Chacune de ces deux brochures de 32 pages est mise en vente dans nos bureaux au prix de 0 fr. 10 l'exemplaire. EnAïoi fra-n-co contre 0 fr. 20 en timbres-poste à l'Ad-ministruliûii du tournai, 2S. ter, rue de la Bourse, lœ Havre. Pour nos abonnés et lecteurs en Angleterre, prière de s'adresser au London. Office du « XX' Siècle ». 21, Ponton Street l/m-don S. VV. La brochure sera expédiée fran- ' co contre envoi de 2 1/2 pence en timbres-poste. Celle brochure «e recommande TSarfictilièremenf, POUR LA PROPAGANDE PARMI LUS RÉFUGIÉS ET AUSSI DANS LES MILIEUX ÉTRANGERS. C'est pourquoi nous avons décidé de REDUIRE LES PRIX PAR QUANTITE. Les deux éditions française et flamande seront livrées à raison de 8 FRANCS LE CENT, port non com- ^r'Adresser les demandes awc- ma/iâat înslal au btircm dv. Journal m Havre qù à Utnch'ei. tel "mi. trtiL Un article du député socialiste Destrée sur le Cardinai Mercier Le <! Petit Parisien » a publié mercredi en tête de ses colonnes sous le titre reproduit ci-dessus et sous la signature de M. Jules Destrée un article « qui, dit te grand journal parisien, prouve que parmi tes Belges comme parmi les Français, l'union sacrée imposée par la. guerre., n'est pas près d'être mise en péril ? On verra par 1e texte de cet article que nous tenons -à reproduire in^extenso lia, -place que tient désormais 1e cardinal Mercier dans le cœur de- tous tes Belges, à quelque parti qu'ils appartiennent : Rome, 1*' février. ~. Evviva il nostro cardinale ! — Ce cri s'entendit dans la foule innombrable qui était venue acclamer le cardinal Mercier à son arrivée à Rome. Cri touchant par lequel la population romaine s'annexait 1e primait de Belgique, le sacrait citoyen de la Ville Etemelle, le rangeait parmi ceux qu'on aime et dont on peut être lier. Cri spontané que confirma et amplifia une manifestation solennelle dés élus de la cité qui tinrent à saluer, des hauteurs du Capitoie, la présence de l'illustre prélat. Mais, quelque flatteur que soit cet élan «romain vers le représentant le plus émi-nent de la tenace résistance belge, quelque chaude et réconfortante que soit la sym-, pathie généreuse des Italiens, qu'il 111e 'soi) permis do revendiquer 1e cardinal comme nôtre, à nous Belges. C'est Ti l'heure présente, si douiloureuss et si glorieuse, I'ime des plus pures de nos gloires, l'un des plus légitimes de nos orgueils. Et quand on l'approche, on est dé licieusement surpris de le trouver si Belge, si délicieusement de chez nous, d'accent, de geste, d'allures, de compréhension, de patriotisme. Il me semblait que les plis de son grand manteau rouge m'apportaient un peu do l'atmosphère du pays. En fermant les yeux, je n'étais plus en exil. Je pouvais, m'imaginer une salle du pajais archiépiscopal de Malines, et tout autour, les existences, l'air de là-bas, la. liberté de jadis. On -avait, rien que par sa présence, une impresf ioh de sécurité et dé réconfort. Et quand il parlait., des riens faisaient tressaillir et éveillaient mille souvenirs émouvants. Sa. grande taille un peu penchée, très, élancée dans la robe ecclésiastique bordée de rouge, ses mains longues aux gestes pacifiants, sa figure à peine touchée par l'âge, ses yeux -clairs et son sourire où tant de bonté et de douceur s'u nissaient à tant de lucide intelligence el de fermeté opiniâtre, sa voix où sonnait, à certains réicits, toute la jovialité wallonne, ont frappé tous ceux qui sont venus le saluer. Souvent tes hommes dont il fut beaucoup parié déçoivent lorsqu'on se trouve devant eux, la réalité étant inférieure à l'expression idéale que l'imagination a composée. Ceux à qui te cardinal accorda audience n'eurent point cette désillusion. Au contraire 1 Ils. s'étonnèrent de 1e vqii apparaître si g'rand, si plein do lumière. C'était quelque chose d'inexprimable. Un feu intérieur paraissait l'animer et l'éclairer. Cette haute figure — qui évoquait tan! de tragiques tourments, — était illuminée d'une al-légTesse, d'une sorte de joie sereine d avoir lutté pour la justice et te droit, d avoir fait — simplement — son devoir. El cela lui conférait une augiuete beauté. J'ai pu le voir à plusieurs reprises, notamment dans un collège belge, près du Quirinai, dans des salons aménagés poui la circonstance-, ornés de peintures dans lesquelles l'excellence des. intentions remplace, pour les âmes pieuses, 1e mérite esthétique. Ce qu'il a. bien voulu me dire ne doit point être publié, puisque 1e cardinal, pour des raisons faciles à comprendre, n'a voulu accorder d'interview à aucun journal. I! n'entend pas fournir aux Allemands le moindre prétexte pour entraver son retour, car il se sent indispensable là-bas. 11.y avait des fleurs sur les meubles, çn-v oy ées liai- des dames de Rome, présentées par des bambins aux candides figures. Le registre déposé à l'entrée était couvert do signatures illustres. Des prêtres et des moi-nés attendaient leur tour, bénédictins noirs capucins bruns,dominicains blancs et noirs' séminaristes timides. Et je ne me disais pas' comme te grand-vizir à Versailles, que ce qui m étonnait 1e plus, c'était de m'y voir -non, cela me semblait tout naturel. J'étais à l'aise dans ce milieu nouveau. J'y sentais patoiter quelque chose de l'âme de la. patrie. Et la bienveillance toute paternelle du prince de rEgJise me lit persévérer dans cette opinion qu'à l'heure actuelle un cardinai et un député socialiste et libre-penseurs pouvaient se rencontrer pour s'en trelenir, en amis, des souffrances subies et des espoir idomptés.; et parmi ces espoirs, nous avions tous deux celui de voir se perpétuer pareille concorde, non seulement pendant l'épreuve, mais même au delà, après la libération ,alin que fussent fraternellement, au mieux et au plus tût pansées nos plaies et relevées nos ruines..' Jules DESTREE. UNE ACCUSATION ECRASANTE CONTRE UN^JOURMAL HOLLANBAiS GERMA- Une dépêche de La Haye,' annonce que dans la revue hebdomadaire « Amsterdam-mer, » le professeur van Hamel décla,ro cfu'on lui a remis des documents irréfutables qui établtesent que le « Tcekomst » poursuit une action secrète, mais systématiquement favorablement, à l'Allemagne en Hollande et, par la Hollande à l'étranger. Comme -te « Tœkomst » l'adjure, a.u nom de la confraternité de la presse, de ne pas faire état de papiers volés, te professeur van Hamel répond que ni l'honneur de la presse, ni son honneur personnel ne sauraient l'empêcher de préciser les faits dès que l'intérêt général 1e commandera. Des pièces qui lui ont été remises, il fera l'usage qui lui ssmbtei'â nécessaire, utile et pots,. siMe, DERNIERE HEURE Commumqaé officia! français ■- ' O—*** Paris, 2 février, 15 heures. ENTRE AV-RÊ ET AISNE, notre artillerie a tiré sur des convois dans la région delà Fermé Sous-Touvent. ainsi que sur urv train sortant de Lassigmj. EN ARGONNE, nous avons fait saai-àr Vite mine à lit cote 285 (IhnTie-Chevimck-iit: EN ALSACE, nos batteries ont fait exploser un dépôt de mu-nUlons aux abords â'Or-bey tsud-est de Bonhomme). Dans la région d/'. Sondenwch (au sud de Munster:, les Allemands ont enlevé un de nos pjstes d'écoute, d'où une contre-attaque les a im-méilatèment chassés. >XX(—- / LES ZEPPELINS PASSENT Al-DESSUS DE LA HOLLANDE Amsterdam, 2 février. — Selon te « Han-delsblad », un Zeppelin venant de la direction de Niewdiep, est passé au-dessus de l'île Wieland. Il a disparu dans la direction nord-est: Le bruit court, que deux dirigeables allemands seraient passés au-dessus d'Anis-| terdam, au cours de I'avant-dernière nuit, UN NOUVEAU PRESDENT DU CONSEIL EN RUSSIE Pctrograd, 2 février. — M. Sturmer,membre du Conseil d'Empire, est nommé président du Conseil en remplacement de M. Go-remkine, démissionnaire pour raisons de santé. 1 -—»o«——- L'AVOCAT LUXEMBOURGEOIS NOPPENY EST CONDAMNE A MORT UNE SECONDE FOIS I I' y a cinq ou six mois, la « justice S allemande a condamné à mort l'avocat Noppeny, de Luxembourg, «ous l'inculpa-, tion d'espionnage et. de relations avec l'aimée « ennemie ». M. Nopptàiy, qui éiaiî bien connu pour ses opinions franceptwtes, s'était désigné lui-même à la haine des Allemands qui n'avaient pas été longs à tae-ver un prétexte pour se débarrasser do lui. j Sur les instances de la Grande-Duchesse de Luxembourg, le Kaiser commua cette peine en celte d-es travaux forcés à perwi-tuité.Cette grâce ne fut. écrit 1e « Figaro »;. qu'une sinistré comédie. Noppeny vient de recosnparaitre devant le même tribunal du Trêves qui, sur des chefs d'accusation tiré?, on ne sait d'où, l'a recondamné à mort. ' POUR PREPARER L'AVENIR li Ail Les tâches qui s'imposent dès maintenant II faut, dès maintenant, préparer la résurrection économique de notre pays; notre gouvernement s'en préoccupe ; on y travaille e[ u est bon que l'opinion publique en soit avertie, que notre vaillante année,dans les rangs de laquelle se comptent notamment nombre do nos ingénieurs, sache qu'elle peut se reposer sur les civils de l'arriére pour préparez la reprise de la vie industrielle et commerciale.Les gouvernements alliés se rendent f°nipi£l ™ reste' de l'importance primordiale dwrelations économiques après la guerre et le 6 -mars prochain, des représentants des pays alliés — France, Grande-Bretagne,Rns-sie, Italie, Japon, Belgique — doivent se rencontrer à Paris pour y poser les bases d'âne vaste entente. Souhaitons que cette entente consacre un régime pi-éférentiel enlire aHiés par rapport aux empires du centre et impose à ceux-ci la clause de la nation la plus favorisée, ce qui les empêchera de conclure une entente semblable avec les neutres : dans ce cas, on pourra dire, en vérité, que la défaite de l'Allemagne ne fera que commencer après la guerre. L'APPUI DE NOS GRANDS ALLIÉS NOUS EST INDISPENSABLE L'appui de nos grands alliés, la Fmnos^t l'Angleterre, nous est indispensable pour km lever nos ruines : nous avons fait, pour lein' cause, des .sacrifices qu'ils ont su apprécier « leur valeur : les écrivains français* ont rej connu plus d'une fois que la résistance dè là Belgique a fait échouer te plan altemand, sauvé Paris et rendu passible la victoire de 'la Marne. Nos alliés ne l'crablieront pas lorsqu'il s'agira, après la guerre, d'aider la Belgique martyre à reprendre son essor industriel, sa fiévreuse activité. Notre commerce était caractérisé par un transit énorme ; les statistiques de 1912 ac* cusent — arrondissons les chiffres — pour notre commerce spécial : à l'importation, 5 milliards ; à l'exportation, 4 milliards ; pour notre transit, 2 milliards 1/2. Le transit réel est même bien supérieur à celui accusé par les statistiques, celles-ci étant faussées par le fait que tes'matières entrant est franchise de droit étaient généralement déclarées en importation pour simplifier bW formalités douanières. Ca transit était alimenté

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique gehört zu der Kategorie Katholieke pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1895 bis 1940.

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