Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1917, 26 Mai. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Konsultiert 26 Juni 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/zg6g15vr7z/
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23f ANNEE. — Série nouvelle. — N° 913 LiO Numéro ; lO centimes (ë> centimes an JF'ronicj SAMEDI 2fi M ki Yai HEllACnp M AVUlKUlSAllUn 3, Place des Deux-Ecus, 3 •PARIS Téléphone : Central 33-04 BUREAUX AU HAVRE î 28"r, Hue de la Bourse, 28'°' LE HAVRE Téléphone : 64 Eeîgê DIRECTEUR Fernand NEtDRA Y LE XXE DIÈCLE Quotidien belge paraissant au Havre et à Paris France 2 fr. 50 par maia » 7 fr. 50 par trimestre. Angleterre. 2 sh. G d. par mois. )ï ... 7 sh. 8 ri. par trimestre. Autres pays 3 fr. — par mois d 9 fr. — par trimestre. PUBLICITE -'adresser à l'Administration du Journal Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne cîa Publicité, 10, rue de la Victoire, paris, qui en a. le monopole pour Paris. LA SOLUTION du problème de Falcool en Belgique - le XX" Siècle a publié sur la question de l'alcool, dans le courant du mois d'août 1916, deux articles qui furent justement remarqués. L'auteur y exposait, avec autant de clarté que de compétence, des idées intéressantes et ingénieuses. Il se prononçait nettement contre le monopole de l'alcool, remède chimérique et dangereux ù ses yeux. Au lendemain du jour où parut l'arrêté-loi instituant une commission chargée de préparer, sous la présidence de M. le ■ministre Vandervelde, une législation définitive, nous lui avions demandé de résumer son exposé et ses conclusions. Son opinion, on le voit, n'a pas changé. Les études auxquelles nous noiis sommes livrés et les enquêtes que nous avons faites auprès de plusieurs personnalités compétentes, nous ont amené à nous y rallier sans réserve. Le monopole de l'alcool serait, en Belgique, inopérant et ruineux. C'est dans l'établissement d'une taxe très élevée qu'il faut, à notre avis, chercher la solution du problème. Notre, collaborateur se propose d'ailleurs ile reprendre et dé développer ses arguments. Nos lecteurs lui en sauront gré. Nous avons applaudi à la constitution d'une commission chargée de proposer toutes mesures efficaces contre l'alcoolisme. Le lecteur se souvient sans doute que nous avons insisté ici même sur la nécessité de préparer, avant la conclusion de la paix, la solution d'un problème aussi complexe et aussi difficile. Nous écrivions alors que les moyens qui ont été employés jusqu'à présent jpoutT combattre l'alcoolisme en Belgique n'ont pu en avoir raison. Sans doute la (propagande antialcoolique n'a pas manqué de produire quelque effet ; l'action directe du gouvernement, par l'augmentation des droits combinée avec la taxation des débits, avait aussi enrayé quelque peu la progression du mal. Mais les résultats obtenus étaient loin d'être suffisants et risquaient d'ailleurs d'être complètement annihilés par la nouvelle législation établie en 1912. Il n'est pas douteux, en effet, que les débits ont une influence considérable sur ia consommation de l'alcool et qu'un des moyens les plus efficaces de diminuer cette consommation est d'éviter les occasions en limitant leur nombre. C'est à cela que tendait la loi de 1SS9 qui frappait d'une taxe annuelle, appelée droit de licence, les débits de boissons alcooliques nouvellement ouverts. Mais cette loi impopulaire succomba sous les assauts répétés de l'électoralisme ; elle fut remplacée par la loi de 1912, désastreuse à tous les points de vue. Celle-ci nous ramenait notamment à trente ans en arrière dans 1 la lutte contre l'alcoolisme puisque son premier effet fut de doubler à peu près, d'un seul coup, le nombre des débits B'alcool. F *1 Nous estimons donc qu'il était d'une nécessité absolue de faire disparaître cette législation et de la remplacer par des mesures plus énergiques. Mais lesquelles ? Nous en envisagions trois : 1 la prohibition, le monopole et la taxationLa prohibition est, certes, le moyen le plus radical de lutter contre l'alcoolisme et nous l'appelions de tous nos vœux, l'intérêt général devant primer î les intérêts particuliers, si légitimes 1 soient-ils, qui pourraient être cbmp-ro- | Jnis et qui pourraient d'ailleurs trouver facilement des compensations. A < 'défaut de prohibition, restaient le mo- ! noiîole et la taxation. C'est à cette der- j nière qu'allaient nos préférences, car i sans s'exposer aux inconvénients du monopole et sans courir le danger dte faire ; june' expérience peut-être coûteuse, le < gouvernement trouverait, à notre avis, 1 dans la: taxation, le moyen d'atteindre j le but poursuivi par les partisans du < mohople, c'est-à-dire : procurer des res- i sources au Trésor ; diminuer la consommation de l'alcool ; livrer au public ; des alcools plus purs et mieux rectifiés. : Mais pour cela il faudrait un relève- j ment térieux des droits sur l'alcool et ] une taxation nouvelle des débits, sans i demi-mesures, cette fois, sans distinc- ' tion entre anciens et nouveaux çaba-retiers. en un mot, une taxe qui, très '■ élevée et payable chaque année, fût en • quelque sorte prohibitive. Cette action 1 directe devrait, au surplus, être puissamment soutenue par le développe- j ment que prendraient en Belgique l'œu-■vre des habitations ouvrières et les au- ( très œuvres sociales,"ainsi que par l'aug- i mentation de la consommation des vins < français. < Ce n'était évidemment là qu'un sim- 1 pie exposé d'idées dont l'examen nous 1 paraissait s'imposer sans retard, et ndus ' disions en concluant : « Jamais meil- J leure occasion ne se présentera. La ré- ; forme fiscale pourra s'accomplir en même temps que la réforme générale r des impôts rendue nécessaire, et l'union l sacrée "qui se sera établie entre tous les < partis pendant la guerre facilitera con- i sidérablement la réalisation de cette < œuvre qui intéresse au plus haut point j le bien commun et qui exige le con- ' cours de toutes les bonnes volontés. » ! Ces idées — nous l'ayons constaté J avec satisfaction — sont en parfaite ; conformité avec celles exprimées par j le gouvrnement dans le rapport au Roi ' qui accompagne l'arrêté-Joi créant la commission. Et le problème est, cette fois, officiellement posé d'une façon bien nette. Car la commission n'aura pas seulement à proposer des mesures provisoires, c'est-à-dire à coordonner et à compléter, pour les appliquer progressivement au (territoire libéré, les mesures prohibitives actuellement ap-pliauées dans la zone occupée par nos troupes : elle aura en outre à préparer l'avant-projet de loi s<ur le régime définitif des alcools dans la Belgique libérée.V« Le rapport au Roi, que nous avons publié, développe le programme d'études de la commission. Nous aurons sans doute à revenir sur certains points qui y sont exposés. Mais on ne pourrait assez féliciter le gouvernement d'y avoir marqué nettement qu'il envisage en premier lieu la prohibition totale des spiritueux. S'il tient compte des conséquences fâcheuses que cette suppression pourrait avoir pour l'industrie. pour le commerce, pour l'agriculture et même pour les Finances "publiques, s'il étudie, les moyens d'en atténuer les effets, il ne se laisse cependant pas arrêter par ces considérations; et c'est un grand mérïite de mettre ainsi, hautement et publiquement, au-dessus de certains intérêts particuliers, l'intérêt général, la santé du peuple et la força de la nation. B. —. *—WWVt — . DES VALEURS IMMOBILIÈRE? BELGES ' PAR LES ALLEMANDS L'article publié récemment par le ( XX" Siècle à ce sujet a causé un émoi , fcœn compréhensible parmi nos compa- I triotes. Qu'ils se rassurent, cependant, < car nous sommes en mesure d'annoncer i qu'un groupe de banquiers belges s'oc- ■ cupe sérieusement de la question et ne désespère Ras d'y trouver une solution ' de nature à donner satisfaction aux in- J téressés. , < VWVL\ — * La SfiOSMIPTION ITÂLSEM < POUR LES ENFANTS BELGES t Rome, 25 mai. j Le Corriere d'Italia a remis au mi- i nistre de Belgique auprès du Sainl-Sièae une somme de vingt mille francs ' m avenant d'une souscription publique 1 in: faveur, des enfants belges, destinée [ i êjje envoyée au Cardinal Mercier pour , m faire la distribution. [ (Ag. Radio.) j — ' wwv»! » * ' UNE REQUÊTE ; à î'auîorâîé française . ! immnnmnmmnm [ Nos excellents confrères de la Presse >ublient l'entrefilet suivant : Plusieurs personnes de nationalité étrangère sont venues nous trouver ce matin, pour îous signaler que le service de contrôle au-luel on soumet actuellement tous les étran- f rers a Paris fonctionne dans les conditions t es^ plus défectueuses. c Ces personnes habitant les 1er et 8° arron- " lissemente se sont présentées près de dix ois au bureau du premier district, nie d'An- [ ou, sans pouvoir obtenir la régularisation de { eur situation, quoiqu'elles fussent munies de ï outes les pieces nécessaires. t Un jour, on_ distribue aux intéressés présents des numéros d'ordre pour le lendemain „ nais le lendemain ces numéros ne sont plus 'alables, ou, au contraire on extee Ses nûnté-;os qui n'ont pas été distribués. Et les heures i attente s ajoutent aux heures d'attente les leures finissent par former des journées et ' k mo^fde'C°perdu, pour tout Ne pourrait-on pas organiser ce service ivec un peu d'ordre et de méthode '? Les étrangers comprennent que la Franco uoP ot ii0nne con'Ie tons les dangers possi->les, et ils se soumettent avec, une bon^e -otont) digne d'un meilleur sort ù toute? les promûtes qu'on exige d'eux, mais ils vou raient aussi de la part de l'administratif in peu plus de bienveillance I Nous nous permettons d'appuyer les considérations de nos confrères parisiens Le pectacle quils décrivent se reproduit de 1 mis huit jours dans les dix bureaux ou- \ 'arts à_ Paris pour l'inscription des étran- e fers. Nous avons reçu de nombreuses do- „ éances de Belges qui ont perdu beaucoup „ le temps pour s'acquitter de la formalité f ibligatoire et qui n'y ont pas réussi Le i lombre des Belges habitant Paris est si r :onsn»rable qu'il est permis de se duman- <; 1er s'il existe un moyen pratique d'oro-i- r user leur inscription en niasse. Ne pour- r ait-on pas plutôt dispenser de cette corvée h ous ceux d'entre eux qui se sont fait ins- v lire, suivant le règlement sur les étran-fers, à ia Préfecture de police et qui ont eçu là une feuille d'immatriculation à la-[uelle il suffirait d'attribuer la valeur l'une carte d'identité ? Cela simplifierait, icaucoup pour les fonctionnaires charges le ce service une.tâche presque impossible r i accomplir, çeLà faciliterait les démarches r les autres étrangers beaucoup moins nom- v ireux que les Belges et cela laisserait à eur travail une foule de braves géns nul n l'ont pas de temps à perdre. Nous nous œrmettons de signaler tout cela à M. le s wéfet Talon et d,\ faire appel à son obli- u :eance coutumière pour, qu'il plaide au- •'i u-ès de l'administration française une eau- e .e qui nous paraît tout à fait juste. ' „ L'offensive des Alliés les italiens esplurent de nouvelles 'positions ILS ANNONCENT UN TOTAL' CE DIX MILLE PRISONNIERS Officiel. Rome, 25 mai. Sur le front des Alpes Juliennes, de Is mer jusqu'à Plava, la bataille continue avec acharnement. Surmontant les obstacles naturels et conquérant pied à pied !( terrain dans les labyrinthes défendus paï KO ennemi aguerri, nos troupes ont obtenu hier de nouveaux et brillants succès. La chiffre total des prisonniers dénom 3rés pendant les journées du 23 et du 23 coi :1e 0.235, dont 316 officiers. Le &uth? conduis est des plus importants. Dans la région comprise entre la mei 't la route de Jamiano-Brestovizza les brl lades Toscana (77 et 78° régimentsi, Arez-;o, (225» et 226° régimentsJ et la 2» brigade lu bersaglieri (7° et 11e régiments, soute-lues par cles batteries de campagne qui fêtaient avancées avec l'infanterie, ont ■ejeté l'ennemi jusqu'à la ligne Foce-Tl navo-Flondar (cote 31) au sud-est de Ja-niano.Au nord de Jamr.ano, après des attaques ■epétées, au cours desquelles la brigade nantOiva (113° et 114» régiments) s'est par-iculièrement distinguée, les liautëurs des 'des 235 et 247 ont été conquises. Nous avons étendu notre terrain d'oc-"dpalion jusqu'aux premières maisons de iersic. De Castagnavizza au Frigido, l'ennemi i tenté, par de violentes attaques, d'allé-jer noire pression dans le secteur méridional^ du Carso, mais ses efforts ont ton ■choué, grâce à la ferme résistance de nos roupes et tout spécialement de la brèqade iarletla (137° et 138® régiments). A S'est do QM-fcia, après avoir repoussé îendsnt la nuit des tentatives d'incursion m momies contre la cote 174, au nord de T>-roli, et contre Grazigna, nous avons conduis de nouvelles positions sur les parties icptentrionalos du San Iwarèo, Dans la zone de Monte-Cucco au Vodice, 'ennemi a multiplié en vain ses réactions outre les positions que nous avons conduises.Sur toute la ligne du 2° corps d'armée, ■t particulièrement devant la 53» division, l a été constaté que les perles subies par 'adversaire au cours des dernières j ourlé rs, s'élevaient à uii chiffre important. Une colonne ennemie a tenté hier une iction de surprise contre nos lignes à l'est le la hauteur delà cote 652 (Vod:.ce),' mais, ontrè-attaquée et poursuivie jusque suies positions d'où elle avait pris son dé-mrt, cette colonne a été chassée par l'élan le 7i.as troupes qui ont occupé ces mêmes tositions et capturé de nombreux piison-liers.A l'est de Plava nous avoirs élargi nos mins sur la hauteur de la cote 363. La guerre aérienne a été aussi trè9 ao-ive. Des escadrilles d'aviorîs italiens ont lombarde [a gare de Santa Lucia de Toi-nino, et les lignes arrières de l'ennemi sur e Qarso. Nous avons abattu trois avions autrï-ihiens.ww-w — . . Réouverture de la Frontière suisse De la Tribune de Genève, 25 mai : D'après une information parvenue au lépariement de la justice et police, la fron-ière française a été rouverte, mercredi oir, à minuit. Le dernier tràin se rendant à Annemasse t qui passe la nuit dans cette localité a ranchi la frontière à 11 h. 45, afin de louvoir assurer le premier départ du main. V Les Français repoussent de fortes■ attaques ELS EXPULSENT L'ENNEMI DU BOIS DE CHEVREUX 14 heures. Sur le chemin des Dames, la nuit a été marquée par une grande activité des deux artilleries dans la région au nord-ouest de Braye-en-Laonnais et, notamment, vers le Panthéon. Au nQvd du Moulin de Vauclerc, une tentative allemande sur nos tranchées a été repoussée. Plus à Vest, dans la. région de Clievreux nous avons effectué hier, en fin de journée, une opération sur la partie du bois de Ckevreux située au sud-est de celte Localité où Vennemi résistait avec énergie. L'attaque a complètement réussi. Nous avons trouvé de nombreux cadavres dans les abris détruits par noire ar-tilerie lourde. Une trentaine de prisonnier dont un officier sont restés entre nos mains. Dans la région de Couroy, nous avons rejeté une fraction ennemie qui avait réussi à pénétrer dans un de nos postes sur la rive est du canal. Rencontres de patrouilles au sud-est de Reims et vers Bezonvaux. 23 heures. A la suite d'un bombardement très violent de nos tranchées au nord-oues4 de B r aye-en-Laonn ois, les Allemands ont lancé trois fortes colonnes à If a fi saut d'un saillant de notre ligne dans le secteur du Panthéon au nord du Chemin-des-Dames. Malgré des pertes sanglantes les Alle-mavAs après plusieurs tentatives cfy réussi à prendre pied en quelques points de notre tranché.e avancée. Des contre-atta-qu.es immédiatement déclanchées nous ont permis de reprendre la plupart des éléments occupés par Vennemi. Nous avons fait au cours de ces contre-attaques cin--;vc7ite cin.-, prisonniers et- pris deux mitrailleuses.Au cours de l'attaque du 22 mai siir le vlateau de Vauclerc, nos troupes ont capturé trois canons, de campagne. Dans la région de Chevreux l'ennemi a réagi seulement par son artillerie sur les positions que nous avons conquises hier, il se confirme que les pertes de Vennemi ont été très lourdes au cours de cette atta-aue où deux bataillons allemands ont été vresaue anéantis. Nos pertes ont été inférieures au chiffre des prisonniers que nous avons faits dans cette action et qui s'élève à une trentaine. En Ara<one, un coup de main sur les lignés allemandes dans la région de la Fille-Morte nous a dçnné quelques prisonniers.Actions d'artillerie intermittentes sur le reste du front. — - -'WW'W ■■■ ■ ...... T . Lire en 20 page les communiqués belge ot britanniques. En 4- page : des détails sur la victoire italienne.■ - ■JWVWV" . - ' |.«| L'es Fêtes de la Pentecôte ET LE METROPOLITAIN En raison des fêtes de la Pentecôte, la Compagnie du chemin de fer métropolitain assurera-lundi prochain, 28 mai. les derniers départs des stations terminus à 11 h. 15 du soir au lieu de 10 heures. r WWW- — , ■■ — Les autorités âHeroand-ôs ont commencé, sous l'approbation du Conseil d'Etat provisoire, des opérations de recrutement en Polo' gne L?Âfiiériqne et la Guerre te gouvernement américain contre les pacifistes de Stockholm Washington, 25 mai. M. Lansing, secrétaire d'Etat aux affaies étrangères, a déclaré que le gouverne-lent est absolument déctàé à réprimer nergiquement toutes menées pacifistes. Ceux qui essayeraient, par des actes in-onsidérés, de faire qbslacle à la politique xtérieure des Etats-Unis seraient sévère-zent punis. LA POLICE SECRÈTE AMÉRICAINE AYANT ETABLI QUE LA CON-'ERENCE DE STOCKHOLM AVAIT ETE UGGEBEE ET ARRANGEE PAR VALLEMAGNE, PAR L'INTERMEDIAIRE >ES SOCIALISTES ALLEMANDS, le gou-ler de jrrécautions contre la propagande acifiste allemande. M. ROCKFELLER ET LA FRANCE New-York, 25 mai. M. Rockfeller se propose de consacrer ne partie de son immense fortune à la econstitution des régions des régions dé-astées de la France. On annonce qu'il vient d-e faire un pre-îier don de dix millions de dollars. D'aiitré part, selon une information de Dur ce anglaise, M. RockefeJler aurait fait n don de plus-de 25 millions de dollars l'institut qui porte son nom. Dix millions iraient consacrés à la 'Croix-Rouge et nx œuvres de guerre. — {4<7. Radio.) L'Autriche et la Paix Une manœuvre allemande auprès des caSlïoliqoes ? Londres, 25 mai. On télégraphie d'Amsterdam à l'agence Reutèr que, selon le Tijd, l'empereur d'Autriche est disposé à faire à" }a Russie des conditions de paix avantageuses qui comprendraient le rétablissement intégral de la Pologne et le libre passage des Dardanelles, mais sans accepter les buts de guerre dos alliés ein ce qui concerne la désagrégation de la monarchie austro-hongroise.D'autre part, le corespondant du Tijd à Rome télégraphie à son journal Je peux annoncer de bonne source que le désir du Saint-Père n'est pas étranger au nouvel effort tenté en faveur de la paix par la Cour d'Autriche.. Le Times écrit à ce propos : Ce qui précède se rapporte ■ sans doute au mouvement catholique de paix q.ue la Deutsche KiTChenzcitunn dit organisé par le clergé allemand. La récente Visite du-comte HertUng à l'empereur d'Autriche est probablement, en rapport avec cette tentative d'utiliser l'organisation catholique .du inonde a/in d'assurer une n paix allemande ». 111 est bien possible, en effet, que concurremment avec l'entreprise de Stockholm le gouvernement allemand essaie d'un mouvement analogue dans les milieux catholiques On peut être certain que ce mouvement n'a aucune chance de succès dans aucun pays de l'Entente et que les catholiques neutres qui y apporteraient leur concours ne tarderaient pas à s'en rendre compte.) JOHN BULL et le Soldat belge Quelques réflexions cles tranchées de l'Yser L'article que notre excellent collaborateur Cuti a -publié ici à 'propos d'entrefilets fâcheux de John iBulL et d'autres journaux anglais nous a valu de nombreuses lettes d'officiers et de soldats qui s'étonnent de voir mettre en doute leur vaillance et expriment leur satisfaction d'avoir vu le XX° Siècle répondre comme il fallait à des soupçons injurieux.Ecrites dans les tranchées de l'Yser, ces lettres sont parfois un %gu vives et nous nous en. voudrions de raviver en les publiant un débat que John Bull lui-même vient de clore en déclarant qu'il n'aurait jamais songé à suspecter le courage ou à méconnaître les services■ des vaillants soldats du roi Albert. Cependant, U n'est pas inutile que nos con. frères anglais constatent, combien des insinuations injustes ont blessé les braves qui souffrent et qui meurent sur l'Yser parce qu'ils n'ont pas voulu permettre aux Boches d'atteindre Calais et de menacer par là l'Angleterre elle-même. C'est pourquoi nous reproduisons une des -lettres que nous avons reçues du front. Nous l'avons choisie pour l amitié et la mesure qu'elle apporte à exprimer les sentiments inspirés à nos soldats par des légèretés malencontreuses : I _T , A John Bull... ' Nous devons tant à l'Angleterre que le moindre reproche plus ou moins juste de sa part, nous fait une -douleur très grande. Qu'il y ait encore là-bas beaucoup de Belges en âge de servir, c'est peut-être possible ; que certains de no-s compatriotes n'y soient pas toujours très économes, cela, n'est pas à nier, et qu'ils y organisent on certain district où ils habitent assez nombreux une petite- vie à la mode de chez nous, n'est-ce pas un peu naturel ? Sur ces différents points il y a moyen de s'entendre, cle régler les affaires en parfaits amis, c'est-à-dire avec la plus grande courtoisie' simplement avec de la bonne volonté de part et d'autre. Mais, de tout le plus dur n'est pas dit : ce qui nous émeut le plus,nous, les soldats, c'est le reproche'fait « à sa façon », en tous cas avec un manque de tact grave, sinon inconcevable, de la part d'un journal aussi répandu que « John Bull » en Angleterre, au sujet du Roi Albert et de ses soldats. Je dois, dire que l'entrefi.let écrit dans ce journal signalé par « Gutt » dans le XX* Siècle a produit dans mon entourage et probablement partout au front belge une douloureuse impression, remuant bien des cœurs, nous blessant dans nos sentiments les plus précieux d'honneur, d'ainour-pro-pre.C'est mal, c'est très mal d'écrire comme l'a fait John Bull en cette occasion. Vous voulez avoir des nouvelles de nous. Eli bien, mais... venez en prendre... Vous les aurez exactes, précises. II Venez et alors vous pourrez parler, vous pourez écrire ce que vou saurez vu, où vous aurez rencontré le Roi Albert et ses troupes... Venez et vous dLrez après ce que, loyalement vous pensez, des hommes qui veirileaiit depuis 34 mois et dans quels lieux, au milieu de quelles ruines et de quels tourments... Venez et l'on vous conduira par des chemins où l'on peine, où l'on meurt chaque jour au beau soleil de mai ou par les douces soirées printaniè-res... Venez, et vous verrez, si après votre visite, vous aurez encore la force de lancer à nos morts, à nos blessés « de chaque jour » vos ironies cruelles, décevante... Avons-nous demandé de vos nouvelles, nous, quand nous étions à Namur ou à Anvers ? Dans ces mauvais jours nous avions en vous la confiance que nous vous gardons maintenant. Pourquoi tenez-vous à douter de la nôtre ? N'avons-nous pas toujours agi dans la mesure de nos faibles moyens et bien souvent au-delà ? Ne le faisons-nous pas encore ? Notre passé ne répond-il pas de notre avenir ? Pendant qu'on en est à ce manque de courtoisie, pourquoi ne pas demander des nouvelles du pauvre vieux roi de Serbie, et où se trouve le roi de Monténégro ? Ils sont aussi vos alliés, je pense. Mais non, si je les. mentionne je veux seulement vous rappeler qu'ils font ce qu'ils peuvent, comme le Nôtre. Et le Nôtre commande son -îxmés. III Je ne parlerai pas de la densité des armées belge et anglaise : vous savez que la vôtre est plus forte. Comme moi, vous savez que vos soldats le sont pour la plupart depuis peu, comparativement aux nôtres dont beaucoup sont revenus de Liège, d'Anvers ou de l'Yser et après combien de blessures, dont les autres sont arrivés surtout au printemps, en été 1915. e ne m'étendrai pas sur les possibilités d'opérer sur notre front des actions d'assez large envergure : à cela je vous dirai encore, venez voir ou conseillez des gens compétents, fournissez-nous des réserves... Et si vous vous souvenez, nous avons pen-daus des mois tenu un front dont le vôtre n'âiait même pas 1-e double, et cependant toujours avec la même petite, minuscule armée que nous fermons. Je m'arrête... Seulement, en humble soldat qui aime l'Angleterre, qui est rempli de gratitude pour elle, je demande à « John Bull » et. aux autres journaux qui seraient tenté de le faire, de ne plus suspecter i armée belge et son Roi. Je demande qu'ils ne raillent plus ceux qui souffrent et meurent pour la même grande cause que leurs soldats. Qu'Us avertissent, qu'ils écrivent aù sujet des Belges, leurs hôtes, je l'admets, et.encore il faut alors être prudent, indulgent pour tout ce monde civil, étranger aux mœurs et coutumes de la Grande-Bretagne. Que l'humour aille son train ,su;r nos défauts, nos façons d'agir ou au,très, et tous nous en rirons, mais de grâce, pas d'amères ironies sur notre armée ! Qar, :'i cela vous faites un mal immense dont tes résultats ne peuvent que nuire aux liens d'amitié et de reconnaissance qui nous unissent. Et qui en rira., si ce n'est le Boche aux aguets ? Cela, vous le savez mieux que moi ; n'at-taouez donc plus l'armée belge et son Roi. ATiû. 1017. l§SK!i§SÉigiîf DE STOCKHOLM Le secrétariat du Bureau International Socialiste, oui, de Stoc.kolm, inondait le monde de communications et d'ukases, est soudain devenu silencieux. On avait' annoncé que les délégations socialistes des différents pays belligérants allaient défiler devant l'aéropage des neutres. Ce furent, on s'en souvient, les socialistes bulgares qui ouvrirent le cortège. Ils arrivaient à point nommé. iLe gouvernement, cle Sofia non content d'avoir détruit la Serbie et d'avoir vendu aux enchères les. terres des soldats serbes, venait précisément de décréter le recrutement de tous les Serbes en état de porter les armes, obligés ainsi à servir l'ennemi conlre leur propre patrie. Sang doiïte, les socialistes bulgares, qui se prodament comme, les autres socialistes et comme l'Internationale elle-même les champions les plus dévoués du droit des peuples à disposer d'eux-mùmes, allaient-ils désavouer ce crime odieux du tsar Ferdinand ? Quelle n'aura pas été la déception de M. Camille Huysinans en les entendant réclamer la paix sans annexions... et l'incorporation de la Macédoine et de la Dobroudja à la Bulgarie ! Le pauvre homme doit bien souffrir, car il y a parmi les socialistes .« neutres » accourus à Stockholm des gaillards qui rendraient des points à ces boulgres voracés. On ne nous a pas dit, par exemple, quelle conception de la paix peut .bien avoir exposée cet excellent député suisse Robert Grimm, qui vient de s'arrêter à Stockholm en se rendant en Russie. M. Grimon est député de Zurich et directeur -de la Berner Tagwacht. Au Conseil fédéral, aussi bien que dans la pressse, il s'est montré, depuis trois ans, bon domestique du Kaiser. C'est lui qui a saboté naguère au profit du roi Constantin la protestation des suisses romands çontre les déportations d'ouvriers belges. C'est encore lui qui a négocié avec le gouvernement de Berlin le retour en Russie par l'Allemagne de Lenine et des autres défaitistes qui ont fait do si belle besogne à Pétrograde au profit de la Sozialdèmokratie prussienne et du Kaiser, et s'il n'est pias encore au Palais de Tauride pour y aider les agents boches, c'est uniquement parce que Je gouvernement révolutionnaire lui-même lui a fait faire antichambre à la frontière. Ce Grimm n'est pas, loin de là, un phénomène isolé. Sans compter que le manager de cette entreprise made in gèrmamj est le bon camarade Troelstra, qui non content d'avoir été jadis le porte-voix do Zimmermann s'est arrêté à Berlin pour y prendre les instructions de la Wilhelms-trasse, le comité directeur du parti socialiste suisse a délégué à la conférence da Stockholm le sieur Guillaume Munzen-herg, président des jeunesses socialistes suisse. Ce Munzenberg est authentique-ment allemand, ses frères sont officiera dans l'armée allemande et ont même été décoré de la croix de fer, mais lui-même est réfractaire. C'esit évidemment à la sympathie des internationalistes,mais ■en voici un autre : tout réfractaire qu'il est, Miinzenberg a pu, pour se rendre à Stockholm, traverser l'Allemagne sans être plus inquiété qu'un Lénine, un Troelstra ou un Grijnm... Après cela, aura-t-on encore quelque doute, sur ce qui se trame à Stockholm ? Le Yorwaerts qui s'était tant réjoui par avance du sucés de cette embuscade boche, commence à comprendre qu'on n'y verra tomber que quelques benêts et que l'Allemagne éprouvera dans cette guerre souterraine comme dans toutes les autres de graves mécomptes. L'organe de Schei-demann écrit jmélancoliquement que les diplomtes risquent de s'entendre avant les socialistes. C'est heureux pour les peuples alliés ! — Stylo. UVWl ' 1 1 Homiages émirats de l'Italie a la Belgipe La manifestation du Barreau romain en l'honneur de M' Théodor (Correspondance particulière du XX° Siècle) Rome, 21 mai 1917. J'ai dit le vif désir de M® Téodor de sQ soustraire aux manifestations. L'éminent avocat s'est vu, cependant» contraint de répondre à quelques invitations plus pressantes. Au banquet qui a clôturé les séances de la Conférence inter-parleiinentaire du Commerce, le bâtonnier de Bruxelles a, en termes heureux, dressé Le bilan des réunions, caractérisé l'œuvre accomplie et salué les nations participantes.L'HOMMAGE DU BARREAU RCMA2N Lors de l'arrestation de M° Théodor, INI. Jules Destrée, président de la Fédération des Avocats belges, lança un appel au barreau italien, il entreprit, avec M- Lo-rand, une série de conférences ; les avocats italiens protestèrent en masse, au nom du Droit violé par l'Allemagne en la personne du grand avocat bruxellois. Les avocats italiens tenaient à saluer M° Théodor, et, avec lui, tous les avocats belges. Déférant au désir de leur hôte, ils l'ont fêté, auf Palais de Justice de Rome, en une assemblée confraternelle. Pour donner à celle-ci son plein caractère, pour en faire, tout ensemble, un hommage à la généreuse Belgique, le barreau romain invita le comte Van den Steen, ministre de Belgique près le roi d'Italie. Se souvenant yue M. Van den Heuvcl, envoyé extraordinaire près le Sainit-Siège, est un jurisconsulte* émiuent. ancien ministre de la justice

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique gehört zu der Kategorie Katholieke pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1895 bis 1940.

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