Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1917, 27 Mai. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Konsultiert 29 Juni 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/tq5r787067/
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fc" ÂNNËË. — Sérié nouvelle. — Nc 916 î-i'e Numéro * ÎO oôïïtîmô&î (5 centimes au Front, DIMANCHE m MAI 1917. ""î HEDAC1I03 El AWIIJIJÏBAÏIO.I S, Place des Beux-Ecus, î PARIS Téléphone : Central 33-04 BUREAUX AU HAVRE: $8'", Rue de la Bourse, 28" LE HAVRE Téléphone : 64 Belge DIRECTEUR JFernand NEURAY \ ^^—7™ MI iu ■ ■ ■1 T 'y1." i,y y 'nssamass LE XXE SIÈCLE ABONNEMENTS France 2 fr. 50 par mois » 7 fr. 50 par trimestre. Angleterre. 2 sh. G ci. par mois. » ... 7 sh. 6 d. par trimestre. Autres pays 3 fr. — par mois d 9 fr. — par trim'oslre. PUBLICITE S'adresser à l'Administration du Journal Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne iïô Publicité, 10, rue de la Victoire, paris, qui en a le monopole pour Paris. Quotidien beige paraissant au Havre et à Paris Le Manifeste Ses Rasas!!! mmPiMïïîEiis L'admirable protestation dos ieade: flamands Contre la séparation admini Uative cfUes les Boches cherchent à 111 poser au p.iys et à la faveur de l'occ pation a, entre autres mérites, celui c placer la question sur lé terrain de politique étrangère et de la rendre di lors intéressante pour tous nos allié (Nous avions jadis le tort d'oublier tre souvent la répercussion que pouva 'avoir sur nçtre situation extérieui telle ou tslle .mesure administrative 0 tel ou tel débat public ; nos compatrii tes malheureux' nous montrent avec, u rare courage q.uVl n'en est plus ains Votre Excellence pense-t-elle, écrivei )au Chancelier de< l'Empire ces bons pi itriotes. « que noits autres flamand: ncrus soyons aveugles au point que lor: Kjue nos populations avec un héroïsrr admirable ont sacrifié leur sang et leui biens pour la défense de notre drapea et de notre honneur, nous accepterior comme résultât de Cet effort la divisio de la patrie, le morcellement do noti nationalité pour ensuite', après une rei tauration temporaire et apparente, d< yefiir la proie facile di> voisins amb tieux et conquérants '* -> On ne pourrait définir plus clair* rnent le programme allemand dont le récents débats au Reic'hsiug viennei de souligner encore les tendances. L'or nerni a renoncé à tirt programme d'aï nexion qu'il ne se sent plus la fore d'imposer ; mais il veut créer une si tuation de fait qui annihile polit,:qu< ment l'Etat belge dont la (vitalité et 1 grand avenir paraissent l'inquiûtc dans ses ambitions. Henri III donnai coTWiÊ-inatEuciiopn c-? -.*u}oijïssa'à^i'" l'ordre de « tenir les affaire ! ci'Alluma gn« en la plus grande difficulté qu pourra ». C'est le même but que pj>ivi Suit à notre égard le gouvernement d Guillaume II. Il ne veut lâcher notr frays qu'après l'avoir ruiné au peint d ,vue économique ; il veut en outre spé culer sur nos divisions intestines pou intervenir plus tard dans nos affaire de la même façon dont les spoliateur de la Pologne sont intervenus jadi dans les affaires de la République çu3 6'agissait d'affaiblir avant de la tuer L'Allemagne, n'espérant plus se main tenir sur la Meuse à l'issue de cétti terrible guerre, veut au moins que li territoire belge, dont l'importance stra tégiquo est démontrée chaque jour pa: les événements, n'appartienne qu'à in fantôme d'Etat, impuissant & défendn ses frontières et à nourrir un esprit pu fclic capable de grands desseins. « Ap piquons, se dit-elle, le principe eu Vivide et rmpera ! — Efforçons-non: d'affaiblir la constitution politique di îoyàume, jetons-y des germes morbi des, attaquons-nous aux institution! comme nous nous sommes attaquée au;, ■fortunes et à la race, de telle sorte que la Belgique, dont la résistance a re tardé de trois semaines l'invasion de la France, ne puisse dans les luttes fu tures nous faire manquer une seconde fois notre coup I... » *** Wfl plan allemand montre à toute évidente que l'ennemi n'a pas renoncé è son rêve d'hégémonie européenne el mondiale. Une Allemagne pacifique, assagie, loin do craindre line Belgique forte, devrait souhaiter au contraire la consolidation d'un élément aussi indispensable à la paix générale. Des territoires contestés, comme ceux de nos provinces, doivent constituer un Etat c-apable de se défendre et assez fort pc^r rectifier de lui-même les oscillations de l'équilibre. Mais Ce qui conviendrait à un Empire respectueux des droits d'autrui et soucieux de se développer dans l'ordre ne fait pas l'affaire des brigands de la « Kultur », Pour convertir l'Allemagne, nous ne pouvons compter que sur la force des armes. Auprès de nos alliés, au contraire, qui rte poursuivent aucun but de conquête immorale, nous pouvons faire valoir les raisons de haute politique qui rendent inconciliable avec la paix européenne le but de division et d'affaiblissement de l'Etat belge, poursuivi par les Allemands. La lutte diplomatique sera très vive Sur ce point, car l'ennemi fonde sur sa tentative les plus riches espérances, mais aux raisons de droit et d'équité, notre gouvernement n'aura pas de peine à ajouter les considérations d'intérêt les plus convaincantes. La France, notamment, a besoin d'une Belgique forte pour couvrir Paris et sa frontière du Nord ; l'Angleterre a besoin d'une Belgique forte pour défendre la côte de Flandre et protéger indirectement Dunkerque st Calais. Une Belgique divisée, frap-Dée de servitudes, une Belgique qui ne «prait pas placée dans des conditions plus favorables que celles de l'avant- guefre, sera incapable d'assumer désoi mais cette double tâche. F» 1 * « Le manifeste des leaders flamand 1 est uhe preuve éclatante du couragi 3 dont le pays occupé donne chaque jou S l'exemple. Non seulement il support sans faiblesse les plus douloureuse épreuves, mais il montre encore, pa son énergie et par sa clairvoyance, qu'i comprend le rôle que l'avenir lui ré serve et ne consent pas à sacrifier le intérêts majeurs de l'existence riatio nale à des passions de parti. s. Nous espérons que notre diplomat'u 7„ saura faire valoir la pleine significatioi t_ de cette attitude et montrer combie: [U celle-ci réfute les sophismes qui préten u daient mettre eft doute là solidité di l'union des deux rac?s dans la comrnu 3° nauté nationale. II règne encore à l'é p tranger, sur des questions vitales pou: it notre pays, beaucoup d'ignorance, e y quelques préjugés ; la sympathie uni u vorselle nous permet aujourd'hui dt ). mettre les choses au point, et de proje n tor la lumière sur les forces profonde: j que l'Etat belge tient en réserve poui i{ accomplir la mission que les événe ments lui imposent. On a écrit des vo ; lûmes sur l'aspect juridique et senti j! mental de la question belye ?— poui 0 reprendre une expression remontant J ■3 la Conférence de Londres ; nous espé L! rons que, dans le silence des chancel-s leries. des esprits formés par l'étude n de notre histoire, pénétrés des principe; e d'un nationalisme vigoureux, mûris pai la leçon des événements, font ressortit auprès de nos alliés les conséquences i- politiques des vicissitudes dé la patrie et ne négligent aucun effort pour que l'héroïsme de nos soldats et de nos s compatriotes éprouvés reçoive, au mo-it ment de la paix, sa pleine récompense. [_ Le sens des nécessités nationales. 1- l'indomptable ténacité du peuple et de e l'armée.» la haine même qui s'alimente - chaque jour dans le spectacle des abo-y- minations commises par l'ennemi, sont e des forces puissantes dont le gouverne-i- ment eloit se montrer capable d'user t dans l'intérêt du pays et dans l'intérêt ^ d>; l'Europe. LUDO. e vnnt « . S3ensées D 2 Ce socialiste russe est terrorisant. Nous ;• le voyons comme il est pour la première ^ fois, un grand enfant dévoyé dont la •> cervelle est farcie d'abracadabrantes * théories qui Vempêchent de discerner les 1 réalités les plies ordinaires. On peut Vai-mer et le respecter, cet homme : il a connu l'exil, le cachot et la torture ; c'est un martyr... Une conclusion s'impose : il n'est pas vtai, le puint de vue que la libre propagande est féconde et mène au progrès nécessairement. Nous sommes férus du dogme que toutes les idées ont le même droit d Vexistence ; laissons-les ind' S-tinctemcnt se répandre et se heurter ; les plus justes et les plus iitiles doivent triompher. Eh bien, il est faux, ce dogme.L'expérience est là pour montrer que des idées inexactes et malsaines arru vent à l'emporter sur les autres au moins pendant un temps. Nous entendons en que vous dites. Il se produira des événements qui donneront tort aux idées mauvaises, et les idées vraies reprendront le dessus ; mais il faut un cataclysme pour effectuer la démonstration : toutes les fois qu'un peuple meurt, c'est qu'il. a mal pensé. LYSIS. (La Victoire, de G. Hervé, numéro du 23 mai.) ■■■ ■■ —1 IVVWW ■—■■■.. . « La France et le Saint-Siège LA QUESTION DE LA REPRISE DES RELATIONS DIPLOMATIQUES Après les articles de M. Lazare Weiller dans le Journal des Débats, on ne lira pas sans intérêt les déclarations faites par Benoît XV à l'un de nos aumôniers militaires, le chanoine Desgranges, et que celui-ci, a fait connaître à notre confrère le Limousin de Paris : Le pape m'a paru douloureusement impressionné et comme accablé par les souffrances qui désolent un si grand nombre do ses enfants, rapporte le chanoine Desgranges. Au. sujet de la France, il m'a dit à peu près en substance : « J'ai le pïjus grand désir de pratiquer à l'égard de voire pays une politique de conciliation. On a parlé de relations qui pourraient ôtre reprises. Nous sommes prflts ; nous ne sommes pas presses. Je crois utile à la paix intérieure de la France que la personalité juridique du Souverain Pontife et des évoques soit reccainue. Ainsi bien des conflits épuisants pourraient être évités. « Mais il est pour cette question comme pour le rétablissement île la paix dans le monde. Il faut savoir attendre l'heure de la Providence. Pour ce qui nous concerne, nous vouloir tenir une burine- volonté toujours en éveil, afin de.prof/ter de toutes les circonstances qui nous permettraient de réaliser les desseins bienfaisants qui remplissent notre cœur. Observons que Taudience du chanoine Desgranges et de la fin d'avril, antérieure p-ar conséquent à la publication ^s deux, lettres de M. Lazaire WeillMfe Les Italiens enlèvent de nouvelles positions 1 ç. •> — ILS FONT 3,800 PRISONNIERS ! Ils en ont capturé 22,419 en douze jours i 'VV Officiel. Home, 26 mai. Sur le Carao, la lutte continue très vio-, lente. Nos troupes oui onlevé hier urte nouvelle lignede défenses ennemies, eî capturé 1 3.500 prisonniers, ainsi qu'une grsnde quantité de matériel de guerre, ftprès une préparation d'artillerie intense, qui a duré jusqu'à 16 heures, l'infanterie du 71® corps a franchi les nombreux retranchements ennemis qui s'étendent depuis l'embouchure du Timavo, jusqu'à l'est de Jamiano et s'est emparée de la hauteur entre Flondar et Medeazza. Plus au nord, après une mêlée acharnée, qui réduisit les dernières résistances de l'ennemi, nous nous sommes emparés d'un labyrinthe de tranchées établi à l'est de Boscamoli, ainsi que de la hauteur de la cote 220. au sud-est, et des retranchements de la hauteur de Gastagnavizza. Dans le secteur septentrional du Carso et dans la zone à l'est de Gorizia, les opérations les pins importantes ont été les combats d'artillerie. Nous ai'ons élargi notre occupation sur la hauteur de la (Ole 174 au nord de Tivoli.Dans la zone du Yoâice, la lutte a été d'une violence sanglante ; . l'adversaire s'acharne de tous ses efforts pour nous Prendre la hauteur importante de la côte 452, qui reste toujours solidement en no-trr possession. Hier encore ,après une rvo- it'Trr» "jiftfftifitrRfrr'-1!'a/tinnie, fôrprces, ennemies ont, à plusieurs reprisgs, attaqué nos lignes. Grâce à la ferme volonté de ses défenseurs, la position a été inté-oralement mainenue ; rejeté à chacune de ses tentatives l'ennemi a laissi 500 prisonniers entre nos mains. Dans la zone de Plava, nous avons fait de nouveaux progrès sur les pentes 'de la hauteur de la côie 363 vers la petite vallée de Jloqat (Jloiiot)■ Le total des prisonniers capturés sur le i Une petite attaqua repoussée au front beige An cours de la nuit, cl Vissue d'un bom-bardement préalable d'un de nos postes avancés près de la Maison du Passeur, un détachement allemand s'est porté ù l'atta-qve de ce poste. La garnison a aisement repoussé l'ennemi qui a laissé un blesse cnlre nos mains. Activité de l'artillerie dans le secteur de Hamscapelle. à l'ouest de Dixmude et aux abords de Sleentrate-Hetsas. Activité heureuse de l'aviation française 14 heures, Sur le Chemin des Darnes, l'artillerie ennemie, contrcbattup. efficacement par la nûtre, a montré une grande activité depuis le nord de louy jusqu'à l'est de Che-vreux.Deux attaques allemandes dirigées successivement sur nos saillants à l'est et à l'ouest de Derny n'ont donné aucun résultat.Toutes nos positions ont (té maintenues. En Champagne, hier, en fin de journée, nous avons sérieusement élargi nos positions de part et d'autre du mont Cornillet, au cours d'une attaque qui nous a donné, en outre, cent vinqt prisonniers, dont deux officiers. 23 heures. Actions d'artillerie intermittentes sur la plus grande partie du front, assez vives dans la région à l'ouest de Yauiaillon et en Champagne, dans le secteur du Mont Haut et du Téton. Un couv de main ennemi sur nos petits postes au nord-est de Vauxaillon a complètement échoué. Au nord de Cerny, nos batteries ont pris sous leurs feux et dispersé des rassemblements ennemis. Dans les journées du 23, du 25 et du 25 mai. nos pilotes ont abattu, au cours de combats aériens, dix avions ennemis. Dix-sept autres appareils ont été contraints d'atterrir désemparés dans leurs lignes. Au cours des nombreux bombardements effectués par nos escadrilles pendant cette même période, les gares de Mars-la-Touz, Chambleg. Confions, \ov.ziers, Anizy, les bivouacs dan sla région de Laon, etc.. ont reçu de nombreux projectiles. Au total, rtàze mille kilogrammes d'e.rplosifs ont été lancés, oui ont causé des dégâts considérables.lUVVll ■■ ' — Le gouvernement américain vient de prendre possession de cincT navires allemands internés dans les'ports de Ciba. Ces bâtiments seront affectés au service transatlantique. A-vV front des Alp«3 Juliennes depuis le 14 ju qu'à hier, atteint le chrffrc do 22.419 cgti prenant 487 officiers. Sur l'arrière du front ennemi, de non ibreiqp avions italiens ont bombardé h voies ferrées. les dépôts et les battêries < arrosé de mitraille l'infcjnterie ennemie e mouvement. Tous les appareils sont refin indemnes à leur base. Nous avons abatt un avion autrichien. TROIS CARACTERISTIQUES DE LA VICTOIRE ITALIENN Miîan, 25 mai. Le succès du Carso est dû particuJièn ment à lia surprise. Les Autrichiens r s'attendaient pas à une attaque d'infant rie après seulement dix heures de bomba. d;ement. Ils se ressaisirent néanmoins vii et firent l'impossible pouir contenir Jeis in pétueuses masses italiennes. Il y a trois faits dans cette bataille. Jamiais, auparavant., une pareille artill' rie lourde n'avait ét-ô employée de part < d'autre. Les canons britanniques furei particulièrement efficaces, démolissant în thodiquement tout, sur le front de Seli Brestovice. Les canons autrichiens à loi gue portée causèrent des ravages parn les prisonniers faits par les Italiens pei d'ant. que, en colonnes serrées, on les en menait dm cliamp de bataille. Un autre fait," c'est la coopération e nombre considérable des aéroplanes. Ceu: ci ont fourni un travail splendide. A ce; tans moments la fumée était dense et j élevée qu'elle dissimulait tous nos âpp* reils. Heureusement, l'atmospère fut ne» toyée plus tard par le « Borra », le fameu vent de nuit qui soutffle de l'Adriatique. Le troisième fait* c'est l'attaque par I mer, qui fut très efficace. A la suite de leurs succès, les Italien ont coupé les Autrichiens de leur ligne Si lente-Jamiano. Leur ligne court à préser en majeure partie plus au nord. Les Anglais marquent de légers progrè 12 h. 30. Des coups de main ennêmis ont èchoui la nuit dernière, au nord de Gouzeaucour et à l'est d'Armentièrés. Nous avons légèrement amélioré notr \position au cours de la nuit sur la riv droite de la Scarpe. L'artillerie ennemie a montré plus d'a( tivité sur notre front de Croisilles à l Scarpe. 21 heures. Nous avons légèrement avancé notre l c,ne au cours de la journée à l'ouest et a nord-ouest de Foniaine-les-Croisilles. . Vu coup de main exécuté,, avec siiCcèi au début de la matinée, au .nord-ouest d Wit&ch&ete. nous a permis de faire u: certain nombre de prisonniers. Nos aviateurs ont effectué, hier, de nom breuses reconnaissances et expéditions d bombardement. Cinq appareils allemand ont été abattus en combats aériens et cin aidrcs contraints d'atterrir . désemparés Cinq des nôtres ne soft pas rentrés. wvvvi - »■ La Neutralité espagnole Un meeting en mer Madrid, 25 mai. — On mande de Valenc que le Cercle républicain de la fille, s'é tant vu interdire l'organisation d'un met ting ententiste, a décidé d'adresser -un protestation au gouvernement et de teni (e meeting en meir. Les pêcheurs ont promis rte fournir 1 nombre de barques nécessaires peur assu rer le succès cle cette réunion origirale. Le député Azza prendra la parole. mm —— SnEgndie dans une Sape deBeriii Amsterdam, 25 mai. — Les journaux a' Iemamls annoncent qu'un grand incendi s'est déclaré dans la gare de Moabit à Bel lin et a détruit les marchandises entrepe sfces ainsi que les toitures des entrepôt: Le feu, qui a pris dans un wagon, s'es propagé rapidement. Six wavons de mai chandises ont été brûlés. Le Btrliner Tageblatt dit qu'il y a eu d nombreuses explosions de récipients de pé trote, d'essence, d'oxygène, d'hydrogène Les dégâts ont été naturellement assez éle vés. Il y avait peu de colis destinés à l'ai mée. <vvvwv—■ - I' y a encore des centenaires. L'un fl'éd: vient d« moarir <iianç le Yorbslure, à l'âge 0. 103 ans ; U avait Vécu sous sije monarque successifs. LA GUERRE VUE DE LONDRES , liIiOYD GEORGE & le §rai)d E^sayetiF \be notre correspondant) Londres, le 2-i mai. , L.a question d'Irlande est, pour e.m ployer l'expression consacrée, arrivée i son tournant. Lloyd George l'a attaqué* lundi dernier, pour la seconde fois en m an. Rien ne dit jusqu'ici qu'il réussira D autres hommes, dans une situation poli tique comparable à la sienne, ont échou< 3, dans cette tache. D'autres occasions s< j, sont présentées, plus iavorables que la si tuation actuelle, et Ton n'a rien pu en ti rer. Mais, une fois de plus, Lloyd George 1- « essaie ». s C'est sa force. Cet homme ne se découra 't Se devant aucun problème. On sent qu'i n ne permet à aucune question de dominer le •s pensée humaine. Quelque ardue qu'elh u soit, un cerveau puissant doit arriver à le débrouiller des mots officiels, des interven tions parasites, à La regarder en face — e' à la vaincre. Mais, pour cela, il faut vouloir. Il faui g oser. Il faut essayer. Qu'on ne s'y trompe pas : Lloyd Georg>; est populaire, certes, pour ce qu'il a fait il l'est encore plus' pour ce qu'il a essayé - de faire, pour l'exemple d'énergie qu'il don e ne à tout le peuple anglais, à tout l'empire - britannique. Que sont les résultats obtenus par lui ai e ministère 'des munitions — résultats d'iuu - importance énorme pourtant — à côté de .l'entreprise écrasante qui, depuis trois ans, se résume en cos trois mots : éveiller s- l'Angleterre ? Lloyd George apparaît le 'î grand éveilleur — pour avoir été, pour être it infatigablement le grand essayeur. -- Je le répète, la question irlandaise esi >- loin d'être résolue — pîtiô loin m£me er r; apparence, qu'au début de la guerre, 01: 'i «Tu'n.u lendemain cle la révolte avortée («c Dublin. Le vide entre les .partis s'est creusé l- les nationalistes, débordés nar le mouvement des Sinns Reiner, égalent presque er n intransigeance les Ulstériens. Tout nu moins In Question irlandaise est-elle « posée ». Et posée assez adroitement, On a laissé à l'Irlande le soin de régler ses propres affaires. On crée un conseil c,û tous les intérêts, tous les partis seront re-* présentés (c'est très beau sur le papier, mois n'oublions pas que tous les pays, la a Be-Iigique notamment, essaient en vain depuis des années d'arriver à cette représen-s tation idéale !) :Ce conseil décidera de la L_ Constitution à donner à la nouvelle IrLan-1 de. On voit la faiblesse et la force <;lu n o\fn. Si chaque Irlandais n'y mot pas du sien, le Conseil irlandais se heurtera ;i la même discussion Sans issue que le Parlement anglais. Et il n'y aura rien de nouveau que de l:i rancœur et des déceptions. D'autre part, si la difficulté n'est pas 5 tournée, elle est retournée. Un avocat dirait : le fardeau de la preuve est remver^. Il pesait sur l'Angleterre : *1 tombe sur l'Irlande. L'Angleterre ibaiïssait, l'Irlande cri-> tiquait. L'Angleterre lui dit : llâtissez. Moi, 1 je regarderai. C'est pour vous que vous travaillez. » e Dans tout autre pays, avec tout aiitre e h.omme à la direction, cette simule inar.ceu-vre parlementaire paraîtrait bien ténue, '* comme moyen d'arriver à résoudre l'un des 1 plus importants problèmes de la vie nationale.Maïs n'oublions pas qu'ici la tradition - parlementaire est très vieille, les hommes i très jeunes, et que Lloyd George connaît ceux-ci aussi bien que celle-là. CUTT. e i *\\vwt —— ; Les coîîres-foPîs particuliers ; dans les banques belges Notis avons signalé un récent article de la , Gazette de. Lausanne, suivant lequel les Aile-mamls avaient pris des mesures en vue de l'ouverture des cofres-Xorts des particuliers dans les banques belges. A Ce sujet, on transmet le télégramiBe suivant que nous reproduisons a titre documentaire : La Gazette de Francfort publie un dé- - ttienfi-formel des bruits qui ont coitru sut - une ouverture des cofires-forts particu- - liers dans les banques belges. Ni ie gou-e verneur d'Anvers, ni aucune autorité mili-r taire ou civile n'ont jamais reçu l'ordre de Berlin de procéder à l'ouverture de cof-e f.res-forts des banques belges, ni même de - ceux ajppairtenant à des ressortissants ennemis. Les coffre-flirts sont absolument intacts dans les banques des territoires , occupés. a —mi\i . . 1 LES IKTftlGUES ULEMHDES L' LE PRINCE DE EUL0W ET ERZBERGES EN SUISSE t Lausanne, 2G mal. — Le député catholi-. que allemand Erzberger est en Suisse depuis plusieurs jours. 11 a rejoint à Luicer-i ,ne la prince de Bulow, qui fait un séjour . dans cette ville. Tous deux se Sont rendus avant-hier à Vitznau, où ils se sont rencon- - très avec diverses personnalités du monde . cathodique. — \vwvv . — Le jeudi 24 mai, la première unité com-c battante américaine est arrivée au frolit. Tous » armés de la carabine, vêtus de kaki, les hom-5 mes conduisent des camions américains de cina tonnes pour le transport des munitions, u Éirai s« ; eî les bats fia guerre des Alliés L Bien que la révolution russe semble s'écarter chaque jour un .peu plus de la conception simpliste de paix ù tout prix atie lui soufflaient les défaitistes rapatriés oar trains spéciaux allemands, il est incontestable que ses buts de guerre ne sont plus aujourd'hui ce qu'ils étaient hier. La victoire remportée sur la, politique de M. Mi-lioukoff par les éléments dont M. Teres-^ chenko est lorgane, les a modifiés sen'si-j ble.ment et il .résulte qiie -le programme gé-\ P,(-TaI ,t.,€s Alliés' n'est plus exactement celui qu ils avaient développé l'hiver dernier ■ en répondant au président Wilson . M. Ribot l'avait reconnu discrètement ; l'autre jour en annonçant à la Chambre qu il avait été invité par le gouvernement russe à d'importantes conversations au su-é jet dès accords précédemment conclus. Une dépêche de Pttrogra.de le conifirme en signalant des entretiens répétés- entre les ambassadeurs de l'Entente et le nouveau ministre des affaires -étrangères du cabinet Lvoff. Il est bien certain que du moment où la Russie juge devoir renoncer ù toute prétention sur Constantinople, 1-es Alliés n'ont pas à maintenir urte manière de voir à laquelle ils s'étaient ralliés i l'invitation du ' gouvernement de rétrograde. Cela ne veut pas dire que l'idée d'installer la Russie à Constantinople ne soit nécessairement qu'un rêve de l'impérialisme tsariste. On a vu-hier par une de nos déoôches de der-nère heure avec quelle insistance un radical aussi adversaire du tsarisme que M. MLlioukoff continue à déclarer qu'il ne s'agit pas de savoir si Constantinople et les Détroits seront russes ou neutres, mais bien dé décider s'ils seront rttsses ou allemands. ; L'avenir seul dira s'il eût mieux valu pour la paix de l'Europe que tous les buts nue l'Entenitè s'était assignés fussent atteirits, mais, en attendant, il est bien évident qu'il n'appartient pas a uk alliés de la Russie d'imposer à celle-ci la poursuite de fins oui l'intéressent plus çue personne et qu'alla abandonne délibérément. Leur devoir est, au Contraire, de profiter de la situation nouvelle créée par cet abandon pour rendre la paix plus proche et plus profitable. C'est ce que vient de faire remarquer très oyiportunément dans l'ÇBupre « un diplomate » qui constate tprc la révolution russe et l'intervention américaine peuvent, selbn la façon dont on en usera, ou nous rapprocher de la paix souhaitable ou, au contraire, diminuer les chtftfces de l'atteindre. Notre confrère souligne le fait que la vieille rivalité des RomanOff et des Habsbourg est éteinte et que la Russie nouvelle paraît sa désintéresser de la domination de la Pologne, du rêve de Constantinople, du protectorat universel de toutes les nations sla» ves, bref, de toutes les ambitions extérieur res qui faisaient partie des traditions de sa' dynastie. Qu'on rapproche tout cela de la dépêcha que nous avons publiée hier et où on pouvait lire que, d'après le Tijd, l'Autriche consentirait au rétablissement intégral de la Pologne et à la .liberté de.s Détroits et on conviendra qu'il y a là une modification importante du problème européen. Sans se faire d'illusions, il y a lieu d'observer de près le développement d'événements d'autant plus intéressants nu'avec le comte Tisza vient de disparaître du personnel austro;hongrols l'obstacle principal à una 'politique nouvelle. — Stylo. wvm ■ ■■ ■ ECHOS Pour les 'Belges de Taris Remercions nos confrères de la Presse et de la Patrie qui ont bien voulu reproduire l'article où nous signalions les difficultés éprouvées par les étrangers pour se conformer aux nouvelles règles d'inscription.Le Figaro et l'Eclair ont également demandé à l'administration française de modifier des mesures qui se révèlent inapplicables. Nous ne doutons pas que toutes Ces plaintes reçoivent satisfaction. Equipements Tous les officiers belges s'habillent et s'équipent, à des prix raisonnables chez Lévv, (t, boulevard Saint-Martin, à Paris, fournisseur du Ministère des Colonies df Belgique. (Visiter ou écrire). wvw» L'exemple anglais On a pu lire, cas jours-ci, que désoiv mais, en Angleterre, tout délit de gaspil. lage d'aliments sera puni de six mois de prison ou de 2.500. francs d'amende. Qu'on n'en soit point surpris. L'autorité publique parle peu en Angleterre ; elle n'.as-somme pas les citoyens à coup de règlements ; elle fait volontiers appel à la bonne volonté, à leur sens civique, à leur « duty n. à leur esprit dm devoir ; mais, quand elle parle, elle ne parle jamais pour rie rien dire ; quand elle commande, elle entend étire ohéie ; aussi les châtiments sont-ils sévères et inexorables. C'est là unq exacte conception du pouvoir.. De plus, le châtiment, qui est exemplaire, est aussi instantané. Il est défendu de cracher dans, les trains, les « bus » et les « tables ». Qu'un malappris s'avisa (donc de souiller le plancher ! Le receveur aussitôt lui réclamera les quelques livres sterlings d'amende qui sanctionnent l'interdiction. Que si le coupable ne s'exécute pas il sera conduit au poste de police voisin et condamné le lendemain. A la sortie de l'audience ,il devra passer devant un cuichet où il acquittera sa dette en-vera l'Etat, sinon il ira sur l'heure goûter 'es douceurs de la geôle. Aussi ne cra^he-t-on,

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique gehört zu der Kategorie Katholieke pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1895 bis 1940.

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