Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1914, 11 Juni. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Konsultiert 26 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/930ns0mt77/
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«reum TI jxxrn TBT4 L'UINICJIN DANS L'ACTIOFI VmcrrrÊJWJE — nr>TO2 ABONNEMENTS Pour toute la Belgique tin an £r. 9.00 Six mois . , • .... 4.00 Trois mois • • . . . . 2.15 Gr.-Duché de Luxsmî), 20.00 Ouos poatalo 40.00 Directeur : Fernand NEURAY Editicn (6 h. soir) Edition (10 h. soir) Edition (minuit) LE XXe SIÈCLE ANNONCES Annonces ordin.. petite ligfXM . 0,41 Acclames (3* pagsf, la Ilgn«. 1.59 Faits divers corps . . » 4.00 Faits divers fin. • . o 3.09 Réparations judiciaire* • 3.O0 Nécrologies •, • . . • SUOO Les annonces sont reçues au bureau du journa* 5 centimes la numéro 1 1 » v « wmmmrnmmmmmcsm SHHSSBSi Téléphones 3B46 et 3S8Q Instam-are oznnia in CJiristo Rédaction et Administration : 4, impasse de la Fidélité, 4, Bruxelles EDITI ON ¥ ~ Il est trop tôt pour augmenter l'impôt indigène au Congo o>J«o»j<o Qu'on généralise plutôt la perception de l'impôt actuel Un vieil Africain nous écrit : Le haut fonctionnaire du ministère de Colonies qui a défendu, vis-à-vis des lecteur du rXX° Siècle», la partie .du nouveau proje de décret prévoyant la fixation à 25 francs au lieu de 12 fr., du taux maximum de l'im pôt indigène, a déclaré qu'il ne s'agit là qu< d'une possibilité théorique, ne visant qu< des cas très rares. Ne pense-t-on pas enfin, en Belgique, qu< le moment est venu d'envisager, non les pos sibilités théoriques, mais les réalités pra tiques ? Ne va-t-on pas enfin sortir de l'or nière administrative, d'où l'on ne peut consi dérer que les intérêts de l'administration pour poser une bonne fois la question telle qu'elle doit être posée? L'industrie, le com merce et l'agriculture doivent-ils profiter de règles nouvelles que l'on se propose d'éta blir ? Voilà la seule question. Dans le cas présent, l'a-t-on posée? Je ne le crois pas. Il me semble qu'on a oubli* qu'en demandant aux indigènes des région» les plus favorisées un impôt double de celu perçu jusqu'à présent, ceux-ci ne travaille ront pas plus, mais restreindront leurs dé penses chez les commerçants. Et si l'Etal voit quelques centaines de mille francs de plus tomber annuellement dans ses caisses, on peut être certain que les recettes des fac-toriens diminueront exactement d'autant. Tous ceux qui se sont occupés de la perception de l'impôt au Congo, notamment dans les centres où il n'y a qu'une ou deux factoreries, auront pu constater ce fait. C'est donc le commerce qui en pâtira. Où nos efforts doivent, tendre, c'est à intro duire, par des modifications sérieuses à notre législation actuelle, par des mesures nouvelles, le commerce, l'industrie et l'agriculture dans toutes les régions du Congo, de façon à procurer du travail à tous les indigènes. Actuellement on peut dire que plus de la moitié, si pas les deux tiers des indigènes, échappent au paiement de l'impôt. C'est à une perception complète, atteignant tous les indigènes, que nous devons tendre. Le jour où ce but sera atteint, il est certain que, malgré^ le taux moyen assez faible de l'bnpôt, 7 à 8 francs, on percevra au moins une vingtaine de millions par an de ce chef. Avant donc d'augmenter la taxe pour quelques-uns, veillons à ce que la majorité des *ioirs n'y échappent pas. Parler de gain journalier de 3 à 4 francs prouve une connaissance imparfaite de la situation économique de notre colonie. Y a-t-il un seul district où lé salaire mensuel moyen de l'indigène atteigne 25 francs 1 Et si, parfois, on a dû payer des salaires exagérés, c'est là une situation anormale à laquelle nous devons porter remède par une meilleure organisation. Sous les tropiques, le travail de l'indigène, encore très inférieur en qualité et en quantité, doit être payé à sa juste valeur et pas plus cher ; car payer un salaire exagéré et immérité aux noirs, c'est vouer à l'insuccès toutes les entreprises commerciales, industrielles ou agricoles. On vise spécialement le Katanga en proposant de porter le maximum de la taxe ae 12 à 25 francs. Mais l'indigène y gagne-t-il tant qu'on le dit? Sri l'Union Minière estime que ses travailleurs lui coûtent 2 francs par jour, il ne faut pas oublier que les frais ae recrutement, de logement et de nourriture sont compris dans cette somme et qu'en réalité l'indigène ne gagne guère que le quart de cette somme. On a critiqué les hauts salaires payés par la Géomine pour avoir des travailleurs à la Lukuga. Et cependant le taux des salaires n'y est que de 20 francs par mois. Beaucoup d'indigènes tiennent de Rhodésie travailler dans le sud du Katanga. Ces indigènes, qui paient généralement une t hut tax » de 12 fr. 50 aux Anglais, renonceront à venir chez nous s'ils ont encore à payer au Congo belge un impôt de 25 francs. Et ces travailleurs sont plusieurs milliers, et leur habileté est généralement très appreciée. L'augmentation du taux maximum frappera précisément ceux qui, jusqu'à présent, se sont le plus fidèlement aqcuittés de leur impôt. Ils pourraient finir par la trouver mauvaise. Quant à ceux qui ont réussi jusque maintenant à échapper au paiement d'un impôt modéré, ils ne manqueront pasj à fortiori, d'employer tous les moyens possibles pour se soustraire au payement d'une taxe relativement élevée. **» Qu'on ne fasse pas payer non plus aux indigènes de notre colonie une taxe plus élevée qu'ils n'en payeraient chez nos voisins, sous peine de courir le risque de les voir émigrer, diminuant ainsi notre richesse en hommes, richesse qui, dans une colonie tropicale, est d'une importance capitale. Un point qui semole avoir été perdu de vue, c'est qu'outre le mois ou le mois et demi de travail Auquel sera astreint l'indigène pour gagner de quoi payer le montant de son impôt, il est encore tenu à vingt-quatre jours de corvée, non rétribués, conformément au décret sur les chefferies pour entretien des route3, débroussement, construction de ponts, etc. Quant au taux de l'impôt fixé dans notre colonie, il vient encore à l'appui de notre façon de voir, puisque, sauf au Katanga, il n'atteint pour aucun district uniformément 12 francs, maximum actuel. Qu'on attende donc encore quelques années avant d'augmenter ce maximum. Dans trois ouv quatre ans nous verrons très probablement avec satisfaction proposer un relèvement modéré de l'impôt. Mais la seule en os o qu'il faille rechercher actuellement, c'est la perception généiale de l'impôt avec l'application de sanctions efficaces vis-à-vis des indigènes récalcitrants. Et ces sanctions doivent être telles que celui qui ne contribuera pas, par l'apport de la taxe, à la formation des ressources budgétaires, soit tenu de coopérer par son travail, notamment par la construction de routes, au développement de la Colonie et à son outillage économique. j Nous sommes parfaitement d'accord s'il s'agit de prendre des mesures sévères visa-vis des contribuables récalcitrants. Mais nous croyons que ces mesures seront d'autant plus justifiées et d'autant mieux admises que le taux ie "impôt sera plus modéré. BULLETIN POLITIQUE — Les élections législatives en Roumanie sont ter?ninées. Elles ont donné les résultats que voici : sont élus 145 libéraux, 17 démocrates, 2 nationalistes, 22 conservateurs et 6 candidats indépendants.— Pour donner satisfaction au désir ex-■primé par la Conférence de médiation, le gouvernement des Etats-Unis a donné V ordre de mettre Vembargo à Baltimore et à Galveston, sur des cargaisons d'armes destinées aux rebelles mexicains. — Au Sobranié bulgare, le président : du Conseil s'est expliqué au sujet des gra- ( ves incidents qui se sont produits dans les églises grecques de Sofia et de Varna. Il a regretté ces faits, il a affirmé le désir de la Bidgarie de vivre en paix avec ses voisins, mais il a plaidé les circonstances atténuantes pour les émeutiers, disant que la Bulgarie avait ressenti * douloureusement les excès dont so?it victimes les Bulgares restés sous la domination étrangère. LES N NOUVELLES 3 Erratum j Rectifions une erreur d'impression qui - s'est glissée dans l'article consacré hier dans . nps colonnes par M. l'abbé Hoffmans à Ro- : ger Bacon. Celui-ci s'y trouve appelé le > fils de Saint Thomas; c'est « Saint Fran- f çois j> qu'il faut lire, l'illustre philosophe . était, ainsi que le disait M. Holïmans au début de son article, une des plus belles . gloires de l'ordre franciscain. Nos aéronautes à l'étranger Le ballon « Minckelers j>, de l'Aéro-Mu-tuelle belge, monté par MM. Gérard et René Delonchin, a quitté samedi l'aérodrome de Koekelberg et a atterri au centre de l'Allemagne, près de Cassel, dimanche soir, à . 7 heures. Nos aéronautes ont effectué un voyage superbe à grande altitude au-dessus du Rhin, de la Lahn et de la Fulda. L'aérostat a atteint 5,000 mètres d'altitude et rencontré dans la haute atmosphère des températures extrêmement basses. Des observations intéressantes ont été recueillies sur la formation des nuages de cristaux de glace. A l'atterrissage, les aéronautes belges, quoique un peu gênés dans la manoeuvre par la curiosité des paysans hessois, ont été reçus avec beaucoup d'affabilité et les formalités qui accompagnent toute arrivée de ballon en Allemagne ont été très écourtées par les autorités. Un Congrès International de sauvetage et de secours publics s'est tenu à Gand, on s'en souvient, au mois d'août 1913. Il avait été placé sous le haut patronage de LL. MM. le Roi et la Reine des Belges, et les ministres Berryer et Segers avaient accepté les présidences d'honneur ; le comité belge qui l'avait organisé avait reçu l'adhésion officielle de vingt-quatre nations qui y avaient envoyé des délégués. Le secrétariat du copgres vient de publier le compte rendu des travaux et la série des vœux exprimés par le congrès; c'est une petite brochure, très petite, mais très intéressante et que les membres des administrations publiques liront entre tous pour leur édification et leur enseignement. Une agence allemande d'Informations La «Deutsche export revuei annonce la création d'une agence d'informations allemande pour l'étranger, dont le but est de répondre aux nouvelles tendancieuses répandues hors d'Allemagne par les agences étrangères eb hostiles à l'Empire. Cette agence nouvelle est, dit ce journal, « créée par souscriptions de parts de 1,000 marks versées par les grandes firmes allemandes. Le ministère des affaires étrangères d'Allemagne a souscrit pour 250,000 marks. Chaque part de 1,000 marks donnant droit à une voix à l'assemblée générale, le gouvernement allemand conservera la haute main sur l'agence. » ?.a dispersion des œuvres de la Zwanze La dernière semaine de la Zwanze-Exhibi-tion dépasse en succès celui des semaines précédentes. Les retardataires commencent à donner. La fermeture aura lieu irrévocablement dimanche prochain, à 6 heures du soir. La /ente des œuvres aura lieu la veille, de 10 heures du matin à midi et à partir de 2 heures, aux enchères publiques, sur place, et par devant M0 Léon Grosemans. La vente se fera strictement au comptant. Tous ceux qui désirent garder un souvenir tangible de ce joyeux salon burlesque, se-donneront rendez-vous ce jour-là dans les galeries du Marché de la Madeleine. En l'honneur du Père Rutten Troisième liste de souscription pour la fondation de l'Ecole de propagandistes : Mlle E. de Pélichy, Gand, fr. 600; baron X .., de Bruxelles, 500; un cercle d'amis du Père Rutten, 450; une tertiaire, dévouée, 300 ; M. Fr. Belpaire, Anvers, 200; M. et Mme Lie-sens, Caufriez, Tamines, 200; M. de Meester de Ravenstein, Sysseele, 200 ; M. Joseph Neefs, Anvers, 100; M. de Bavay, conseiller honoraire à la Cour de cassation, Bruxelles, 100; une Campinoise, 100; le syndicalisme . chrétien est le salut du pays, 100; M. et Mme 1 le Paige, Hérenthals, 100 - M. Landrieu, notaire, Gand, 100; baron Ruzette, sénateur, ■ Bruges, 100; M. Van den Heuvel, ministre 1 d'Etat, Gand, 100; une congrégation reli < gieuse en Belgique, 100 ; Abbaye du Mont-César, Louvain, 50; M. L. de Buck, Gent-brugge, 50; M. le docteur Coen, Hoboken, 1 20; M. le docteur Rubens, Lede, 20; Een priester van t' Antwerpscne, 20; chanc' ■ ] Simons, Jette. 20; M. E. Dubois, direct ; ' de l'Institut ae Commerce, Anvers, 20; connaissance, Sœur Agnès, 10; chanoine Ap- 1 pelmans, 10; M. Jacques Sauer, Welken- J raedt, 12; M. et Mme René Henry, Ander- < lecht, 10; M. Omer Yan Lierde, Sottegem, : 5 ; Yakvereeniging der Rijtuigmakers, Gent, i 5; Yakvereeniging der Handschoenmaak- < sters, St-Goorix-Audenhoyoj 5 ; id., St-Pla- : sius-Boucle, 5 ; id.. St-Maria-Audenhove, 5; < id., St-Maria-Lierde, 5: id., Mater, 5; id., < St-Martens-Lierde, 5 ; Christen Werkheden- i bond van Dendermonde, 5. 1 Un album sera offert au Père ïtutten avec < les noms de tous les souscripteurs. s Prière d'envoyer les souscriptions au R.P. < Nujjons, rue de la Caverne, 65, Gand. Autour de l'affaire Wilmart i Nestor Wilmart et Rasquin au banc des accuséf M. le juge d'instruction Devos expliquant l'affaire Comme toutes les grandes pièces l'affaire Wilmart aura des entr'actes.Le premier surgit, à peine la pièce commencée, et sera très long. D'ici à lundi, il j'y aura plus d'audience et Nestor aura le temps de rassembler à loisir ses premières impressions qui doivent être assez variées. Un de nos croquis d'audience fixe très bien l'attitude d'attention e d'attente qui a été la sienne pendant ces deux jours. En dehors des débats, Wilmart se réprend à crâner un peu et pose même assez facilement devant l'objectif. Le tribunal lui inspire moins de confiance et l'escroc semble en ce moment surtout préoccupé de retenir de ce qui se dit des armes pour se tirer d'aJE-faire le moins mal possible. .. Sa comparution en justice lui a naturellement rendu un peu <Je notoriété. En ville, on remarque que le tJïéâtré où il trônait jadis en maître joue aujourd'hui... « Les apa~ ches du grand mpnde ». Au palais on fait des mots : •— Wilmart est en fuite! dit une toque. — Comment ? riposte une autre. —• Mais il n'était retenu que par un Phô-liëm.. Une requête qui mérite l'attention On nous écrit. • M. le ministre de l'intérieur, après en tente avec M. le ministre de la guerre, vieil d'adresser aux chefs des corps spéciaux d< ' la garde civique une circulaire prescrivan la mise en vigueur des art. 34 et 38 du rè ' glement organique de ces corps spéciaux Je (fais, depuis sept ou huit ans, parti< d'une compagnie de chasseurs-éclaireurs mais j'avoue que j'ignorais complètement il y a huit jours, la teneur et I'existencx même des susdits articles. Je parierais hier que 95 p. c. de mes confrères en armes n'er connaissent pas plus que moi. Nous avont signé un engagement, c'est vrai ; mais nous nous sommes enrôlés dans un corps spécial aué nous connaissons « de vue », pour l'avoir vu fonctionner depuis toujours et sans soupçonner les embûches des articles 34 et 38. Si nous n'avons pas pour nous le droit légal, nous avons certes le droit coutumier. Or, voilà qu'on rient nous dire aujourd'hui « Conformément au règlement du corps auquel vous appartenez, vous ferez cinq jours de camp tous lés deux ans, et vous commencerez cette année même! •> Pendant cinq jours, nous allons donc devoir abandonner nos affaires, nos intérêts, notre famille. Si je suis employé, mon patron menace de me renvoyer; si je suis commerçant, il faudra que je ferme ma boutique; si je suis patron, je devrai laisser mon bureau ou mon industrie sans ma surveillance. Et tout cela, pourquoi 1 Pour aller, pendant cinq jours m'érinter dans les sables de Beverloo à des travaux pour lesquels a n'ai aucune espèce d'entraînement. Les soldats eux-mêmes, qui sont cependant habitués aux marches et aux exercices, trouvent que la période de camp est extrêmement dure! Jugez oe que cela sera avec la garde-civique! Quand on nous fait faire dix kilomètres de marche sur de bonnes routes, il y a des gardes qui abandonnent avant la fin. Nous ferons, là-bas, lamentable figure ! Que l'on soit bien convaincu que co n'est pas cela qui contribuera à relever la popularité de la milice citoyenne,% ni à rehausser le prestige de cette vénérable institution.Quant à l'utilité de cette mesure, je me permets de croire qu'elle sera bien petite! . Ce n'est pas en cinq jours que nous ap-• prendrons à être des soldats! Le seul effet utile sera de nous faire prendre contact avec la troupe. Mais est-il bien nécessaire de nous envoyer au camp pour cela? N'arriverait-on pas au même résultat en organisant périodiquement dans les environs de chez nous, des manœuvres en terrain varié, auxquelles prendraient part la troupe de la garnison voisine et les corps de garde-civique des communes environnantes. Cette méthode aurait en plus l'avantage de faire connaître le pays aux officiers et aux gardes. Et la mesure, j'en suis convaincu, ne soulèverait pas le quart des protestations que cause l'application de ces malencontreux articles 34 ab 28^ - , A. L. À l'Institut Samt=Bonîîac »Oc [j| A l'étroit dans ses bâtiments de la chau sée d'Ixelles, où il n'avait pu s'installer qu: la faveur d'aménagements de fortune, le fl< rissant institut Samt-Bonifaee d'Ixelles, qi compte aujourd'hui plus de quatre cen n- élèves, a eu la bonne fortune de trouver, ifc deux pas de là, en plein centre, rue du Coi le 'seil, un terrain dont la configuration et le 1t dimensions se prêtaient admirablement à i 5. construction d'un vaste collège avec ses d< pendances nécessaires, ie l'acquisition faite, on s'est mis à l'œi 5, vre 6ans plus tarder. Les bâtiments princ t, paux s'érigent à côté de la rue du Conse -^0 et à front de la rue du Viaduc. Ces deu ,n bâtiments extrêmes sont reliés par un bât ,n ment du meilleur aspect, qui abritera le salles d'études et la Chapelle. ,s Le cardinal Mercier, qu'assistaient MM.le t/ chanoines Gevers, directeur de l'institut, t x_ Vrancken; secrétaire de l'archevêché, es 1S venu bénir, mercredi, la première pierre d l'autel de la chapelle. [t La cérémonie liturgique s'est accomplie e r présence d'une toule choisie, où nous avon j- reconnu des notabilités ixeÉoises, de non j. breux membres du clergé, le corps professe ,v ral de l'institut, etc. Avant cette eerémonie, le cardinal, prenan texte du compliment de bienvenue que li y avait adressé un des élèves de l'institut, J prononcé une courte allocution da<is laquell 'tl il a célébré les mérites de l'institut, remei L_ cié son directeur et ses professeurs, et er ■_ cou ragé ses élèves à ne rien négliger de c qui devait les conduire à la perfection dan tous les domaines. l- s A propos du travail dans les couvenh a —,0«—- l Due pauvre réponse On trouvera plus loin le texte d'une lettr que nous adresse M. Bossart, sous prétext e de répondre au R. P. Rutten. De réponse r cette lettre n'en contient pas et c'est en vaaj à qu'on y chercherait un mot de justificatioi '■ des nombreuses erreurs dénoncées par 1 R. P. Rutten. e Pris en flagrant délit d'inexactitudes ex ! traordinairement nombreuses, l'auteur s< - rejette sur certaines considérations trè t justes du P. Rutten pour s'écrier que celui-c t lui donne raison. C est croire le public sin e gulièrement naïf que de s'imaginer qu'01 '- peut l'abuser aussi facilement. M. Bossart termitte en réclamant bruyam s ment une enquête. C'est beaucoup de pré - fcention. L'enquête a été faite. Elle a menu c été faite eontradictoirement par M. Bossart !- paraît-il, et par le R. P. Rutten. Les docu e ments sont là publiés, clairs pour tout I e monde. M. Bossart ne se risque pas à con - tester ceux qu'on lui oppose, mais il ne veu e pas qu'on en tienne compte. C'est donc qu'i s- a bien peur que l'opinion publique les jug-1- plus solides que ceux que lui-même invoque Tant pis pour lui..» Les RÉFLEXIONS DE M. GRAINDORGE Les radicaux et les nécessités extérieures Il est acquis aujourd'hui que le rétablis-sentent et le maintien, par le gouvernement français du service militaire de trois ans ' sont dûs à une intervention énergique de la , Russie auprès de son alliée, La Russie tient légitimement à ce que la France, qui a le bénéfice de Valliance russe, réalise complè-î tement son rapport dans le capital de la dé-\ fense commune. Il ne faut pas chercher ailleurs la raison , de la résistance acharnée apposée par VEly-• sée à la politique des radicaux unifiés qui ■ veulent préparer dès maintenant, fût-ce au mépris des circonstances extérieures, le re-!' tour du service de deux ans. M. Viviani, -, dans sa déclaration ministérielle, avait in- I séré, à la demande de l'Elysée une allusion ; à la nécessité de régler Vorganisation militaire sur l'état variable des circonstances extérieures; les radicaux du groupe Cail-laux-Combes Vont mis en demeure de biffer cette phrase ou de renoncer à leur concours parlementaire. Viviani, on le sait, a renoncé. Sous un régime de S. U. pur et simple, combiné avec le scrutin d'arrondissement et avec un singulier abaissement du niveau de Véducation politique des électeurs, il était presque fatal de voir triompher précisément les -partis qui font profession de tout juger en fonction de la mécanique du scrutin et de la surenchère électorale. Les radicaux français se sont mis des œillères. Pour eux, la vie du pays se résume dans ses mouvements internes; Vintérêt de la, politique est tout entier dans les compétitions locales où clan par clan, secte par secte s'entredéchirent les groupes divers de >e citoyens; la Nation est absorbée par VArrondissement ; l'Etat n'est plus qu'une juo-r" taposition de circonscriptions électorales ; le ;s Parlement est tout et VExécutif son humble 1- et obéissant serviteur, quelque chose comme le maître d'hôtel de la République. . —Où mène une telle conception, il e&t trop II aisé de le voir. A Vintérieur, à détruire Vidée nationale :s et à émietter le patriotisme en un instable n agglomérat d'égoismes cantonaux A Vextérieur, de quelles illusions faut-il que se repaissent ceux qui suivent ces erre-ments! Quelles réalités ne méçonna/issent-ils ï- point/ Ils agissent, en somme, tout à fait j. comme si leur pays était seul de son espèce n au monde et ne devait vivre que replié sur soi; connue si aucun Français ou marchan-e dise française ne sortait jamais des fron-i- tièreëf ni aucun étranger ou marchandise étrangère n'entrait jamais en France; comme si la Nation pouvait faire àbstrac tion de son rayonnement naturel au dehors, de ses attaches historiques, de ses intérêt.v 1- moraux et matériels de l'extérieur, des cou l- rants d'idées universels auxquels son génie participe et de la circulation générale des richesses dont elle tire profit et à laquelle chaque peuple civilisé doit sa■ collaboration. Pas plus que les Français, les Belges ne sont seuls au monde. Comme eux, plus j. qu'eux peut-être, à raison de notre faiblesse et de natft, emplacement géographique nous sommes environnés de nécessités extérieures mouvantes sur lesquell-es nou.a avons à régler nos dispositions d'action extérieure et là dé fense du territoire. Comme eux aussi, quoique peut-être un peu moins, nous avons nos ^ radicaux de gauche et même de droite, bon* y percherons du laJiouréélectoral mais vicieux à l'attelage de la politique d'ensemble, de la politique nationale. Qu'ils comprennent dont que, pour un ^ peuple autonome, la zone d'observation à surveiller politiquement est tout de même pl"s large que celle qu'on découvre du clo s ch-jr de leur village. En France, celui qui ^ est venu le rappeler au ministère radical Doumergue, c'est le représentant diploma-tique de la nation alliée. En Belgique nous jt n'avons pas d'alliés, mais il suffit de tenir les yeux ouverts sur le spectacle de la politique internationale pour reconnaître dans _ tels événements inquiétants qui s'y dérou-L lent les ambassadeurs providentiels de la ] Nécessité auprès de S. M. le Roi des Belges. Grainriorge. ■" s s Cruelle énigrme t —— » Le « Peuple » se résigne enfin à mettre sous les yeux de ses lecteurs l'ultimatum, 1 vieux d'une dizaine de jours, adressé au s parti socialiste par le « vaillant organe des - socialistes carolorégiens ». Il n'en faut pas - davantage pour couper les liens où nous avait enchaîné l'impitoyable citoyen de t Brouckère. 1 Le « Peuple » veut la Révision avant la 1 Dissolution; le 0 Journal de Charleroi » la - Dissolution avant la Revision. Nous prenons la liberté, avec tout le respect qui est dû à un aussi terrible, à un 3 aussi chatouilleux adversaire, de répéter no-3 tre question de l'autre jour : entre ces deux stratégies, laquelle est orthodoxe, laquelle , autorisée?... , «Le cheval de Trait Belge» »o«—■ Le 296 concours annuel s'ouvrira le 12 courant. Ce jour-là, le jury jugera les catégories d'étalons. Les opérations se poursuivront le samedi 13 pour les juments, les meilleurs reproducteurs, et le dimanche 14 pour les championnats (étalons et juments) et.les : lots de juments et de pouliches. Un millier de chevaux évolueront dans le grand hall du Cinquantenaire, montrant l'unité du type et la puissance de notre belle ' race de trait. Notre <x>mmerce d'exportation a pris un J développement considérable depuis quelques années, grâce à l'activité de la Société « Le Cheval de Trait belge ». Une propagande bien comprise et activement menée a produit les meilleurs résultats. Le président de la Société, le baron E. de Kerchove d'Exaerde, est actuellement en Russie, dans le but do trouver dans ce vaste : pays un nouveau et important débouché , pour nos éleveurs. Le général-major Krama-rew, chargé d'une mission spéciale par la ' Direction générale des Haras de l'Etat ' : russe, assistera aux différentes opérations du concours avec plusieurs autres délégués. , Le concours s'annonce brillamment; sans aucun doute, son succès dépassera en<y»v© celui des expositions antérieures. LA Politique fanҫaise Le ministère Hibol ef la Chambrer POURQOUI L'INVRAISEMBLABLE EST-IL DEVENU VRAI? — « QUOS VULT PER-DERE JUPITER, DET/JENTAT ». (De notre correspondant) Paris, le 9 juin 1914. Celui qui, le jour de la constitution de la nouvelle Ohambre, eût envisagé l'hypothèse d'un ministère Ribot, eût été traité de rêveur. Certes, le vénérable sénateur du Pas-de-Calais jouit d'un grand prestige dans tous les partis, et M. Jaurès lui-même n'en : parle point sans une visible déférence. Mais enfin, il appartient à l'aile droite du parti républicain, et il ne s'est point associé aux lois dites laïques. Cependant l'invraisemblable est devenu vrai, et la combinaison reçoit le meilleur accueil dans les milieux parlementaires. On a fait des vœux pour le succès de M. Ribot, on est enchanté qu'il ait réussi. Quand je dis « on », c'est des radicaux aue je veux parler, et même des radicaux unifiés. Les dirigeants de la rue de Valois crient, fulminent, tempêtent; ils brandissent leurs foudres en carton. Mais les deux tiers de leurs troupes sont disposées à les lâcher, et l'on s'en apercevra, uès le jour même de la déclaration "" ministérielle. C'est en vain que le «Radical» affecte d'être rassuré et nous annonce un prochain. « très prochain ministère de gauche »; il ne se dissimule pas que les fameux 182 se débanderont à la première rencontre. Et d'où vient^ revirement ? De l'intransigeance, des exigences, des menaces sous conditions des pontifes du comité exécutif qui finiront, suivant le mot du «Rappel», par dresser le parti contre la patrie ». Les radicaux de gouvernement en ont assez de cette politique insensée de surenchère démagogique. Il est devenu visible pour les moins perspicaces que l'on s'efforce de créer la gâchis pour le gâchis, « afin que la crise qui rôde autour du Palais-Bourbon finisse pan prendre la route de Versailles ». MM. Godart et Ponsot, fiers de leurs mauvais coups, se -répandaient, hier, dans les couloirs dans l'espérance de recueillir les félicitations de leurs amis politiques. Ils ont été accueillis avec la même froideur que M. Caillaux lorsqu'il traverse le Salon de la Paix. Demain, ce seront les pelés, les galeux que les radicaux rendront responsables de tous leurs maux. Mais déjà, l'on juge avec la dernière sévérité ces « comparses hallucinés » qui, le nez dans la boue, suivent obstinément une politique d'œillères et font abstraction de l'Europe. Ce sont eux qui ont rendu possible le ministère Ribot; ce sont les intrigues valoisiennes qui ont déterminé M. Léon Bourgeois à mettre son médecin à la porte, et M. Delcassé à sortir de la réserve qu'il s'était imposée jusqu'au jour où la (Chambre aurait culbuté deux ou trois ministères. Les hommes normalement doués de tous les partis admirent Je courage de M. Ribot. Ce grand vieillard a donné une preuve d'audacieuse jeunesse qui frappe les esprits. Et l'on apprécie d'autant plus son dévouement à la chose publique, son abnégation personnelle, que ce sont là vertus plus rares. Cette cris» ne l'a que trop prouvé. Lorsque dimanche soir, le sénateur du Pas-de Calais descendant le perron de l'Elysée après une entrevue d'une heure et demie avec M. Poincaré, nous annonça qu'on venait de lui offrir la mission de constituer le nouveau cabinet, ses mains tremblaient et il paraissait en preie à une profonde émo-i tion. — « Je suis bien vieux, nous disait-il. Cependant, je vais essayer. Je ne puis lui refuser cela. » Hier soir, à 10 heures, lorsque sur les mêmes marches il nous annonça le succès de ses démarches préliminaires,les membres étaient fermes, la voix n'était plus chevrotante, et le visage était radieux. M. Ribot paraissait rajeuni de dix ans. Il avait cependant couru, pendant quatorze heures, en automobile, à travers Paris. C'est une journée bien remplie, même pour un homme dans la force de l'âge. M. Paul Deschanel l'est, lui, dans la force de l'âge, et l'on ne peut s'empêcher d'opposer son égoïsme à l'a-bnégation de M. Ribot. La République l'a couvert d'honneurs; et lorsque sonne l'heure des responsabilités, il se dérobe. Des journaux amis et ennemis lui ont rappelé durement les exemples de ses prédécesseurs, Floquet, Brisson, Charles Dupuy, Méline, qui n'hésitèrent pas à descendre du fauteuil présidentiel pour prendre la direction du gouvernement. M. Deschanel aurait bien voulu que sa dérobade passât inaperçue. Lorsqu'il rentra de l'Elysée au Palais-Bourbon, il essaya do persuader aux journalistes qu on ne l'avait appelé qu'à titre consultatif.il aurait même, dit-on, demandé à M. Poincaré de rédiger le communiqué aux journaux dans ce sens. Mais le Président de la République s'y serait énergiquement refusé. : — A chacun ses responsabilités! aurait-il répondu d'un ton sec. M Paul Deschanel se réserve, sans doute, pour de plus hautes destinées; il attend la revanche du congrès de Versailles. Que n'a-t-il entendu les conversations de couloirs de ces jours derniers ! Il se serait convaincu que, dans le cas où quelque rafale soufflerait sur la plus haute cime de l'Olympe — style Jaurès — ce ne serait plus pour lui que la tempête travaillerait. A. Vircy. ■ ' ^-<$8 1 ■ 1 n Le temps qu'il fait... et celui qu'il fera Uccle, mercredi matin. Des minima secondaires s'observent sur le Danemark (7G1 mm.) et sur le centre de l'Allemagne du Nord (760 mm.). Le baromètre descend sur l'Ecosse, l'Irlande, les Cornouailles ,1a Bretagne, le golfe de Gascogne et le nord-ouest de l'Espagne, ainsi que sur l'extrême-nord du continent; il monte partout ailleurs. Le vent est faible d'entre est-sud-est et sud sur nos contrées, où la température est comprise entre 11°5 et 15°. Prévisions : vent çst faib orageux ; réchaud fement.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique gehört zu der Kategorie Katholieke pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1895 bis 1940.

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