Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1916, 24 Januar. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Konsultiert 11 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/8c9r20st0h/
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LE XXe SIECLE IRÉDACTION&ADMINISTRATION ffi!i rue Se la Ëaarss — LE EAYHS Téléphone. Le Havre n* 14.05 Sirectsur : FEB8ÀND KEÏÏE47 Vovle» tes communications concernant là rédaction doivent être adressée aSu',rue de la liourse, Le ilavre. LONDON OFFICE: fil ,Panton Street (Leicesler Squares.w). ABONNEMENTS France 2 fr. 50 par maie, » 7 fj*. SO par trimestra Angleterre.... 2sii.6d. par ihoHi. » .... 7sh.9 cl. par trl-nestre Autres paye.. 3 fr. » par mois. • . 9 fr. » par trlmectr® PUBLICITÉ STatfressor à l'Administration du Journal au Havre ou à Londres Arm3ii393 4' pï^e i O fr. 4 ) lar liqne -Petite»annonces** paga: 0fr.33la?Jgne Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne do Publicité, io, nie de ta Victoire, Parie, qui en a te monopote pour Paris. Quotidien belge paraissent au Havre La Belgique n'aurait pi agir autrement ——»0<s—• " n y a des Boches déguisés, et méuv quelques Belges embochée qui es^iemtd revenir sur un sujet quo nous avons trait maintes toi» 'auqueC notro comru e Lk-winne a consacré récemment un mag#*ra article que nous avons reproduit . « L-Belgique pouvait-olw faire autre choso qu ""te' Boehei^Jembocliiâ s'en vont insi mioiit au'après- avoir défendu sn. neutra Kti à Liège et à Haclen, la Belgique ayan fait tout son devoir, aurait tin à ce m« mont-là limiter son rôle, d'autant plus qu les Alliés nous avaient ltohfe fsit) , qu ouand l'armée s était retirée à. Anvers, rt (lait persuadée que la Belgique traitait P« vifloi ventent et admettait un « modus v. vendi. » Voilà ce qu'il fallait falr«, conduont ce . Boches déguisés et ces rares Beiges embe ehes ! Nous étions un peuplo enfant, san maturité politique et nouà nous conduits comme des enfants et a llreur ijuMl est. tes peuples du monde nous r< gardent avec cotte pitié condCBcenidojiti m'en éprouve pour tes malheureuses fep; vos do l'existence dont Ici naïveté a été I seul crime. N'est-ce pas quo ce sont bien là de cf phrases que nous a,vGins déjà lues dans lf journaux d'Outre-Rliin, dans certaines g; zettes néerlandaises et dans quelques feui les mo-boebes de la Suisse-allemande I _ Nous n'v répondrions plus si nous in vions appris qu'en cherche à impressioi lier, par ees-propos, des gens aigris p. un-long exil et même ma officiers et n( soldats qui continuent à combattre vaillamment parmi les boues de l*Yse Tous les moyens sont bons pour les bai dits qui ont violé et saccagé notre pa* au mépris des traités et des déclaratior les plus solennels. Borner lo défense de notre neutralité Viège et à Haejen, ce n'était faire qu'un s jnuiacre de dépense, c'était jouer une *inf; me comédie dont nous aurions^ éternel! ment supporté la honte. Le devoir des Bc ses est de ne pa^ déposer les armes tai qu'un pouce du leur territoire est encoi occupé car l'envahisseur, et, plus encollant que la Belgique n'est pas assurée coi tro 1e retour d'une pareille catastroph Les casuistes du pacifisme auront beau s retourner la cervelle, Uv. enter toutes se dos de théories et appeler le paradoxe leur aide ils ne parviendront pas à déni tarer ce qui ne relève que du simple bo sens et de l'équité la plus élémentaire. L'armée, retirée sous Ain-vers, disent 11 gens que nous citons, croyait à nu « m das vivendi » avec l'envahisseur. On glanai giLne rêver en lisant de telles bourdes. Cet qui se sont battus il H-aecht, à Hofstade, ijomjpst. à Eilev.'yt, à Beyghem, daippe^le-aut-bdis^ à praiibe-rghc-tas-'I'-er monde ne se battaient pas pour rire. I quant à prétendre qu'on ne les laisait'ma cher cru'en leur annonçant do fausses vi toires des Alliés c'est une odieuse calon nie envers nos soldats. D'autre part le eon mandement aurait-il dû leur laisser igw ver la oi'le quo les Boches recevaient si la Mime ? ira-t-on jusqu'à prétendra c< la ? Un n modira viv-endi ! » Mais cens qi n'auraient pas eu assez, le sentiment i, l'honneur pour lo rejeter avec iirfïgn'atioi auraient reculé devant Iliorreur suscitt par les assassins et les incendiaires de Loi va«n, de Visé, d'Andemné, d© Tamines de Diiiaiit. Le® Boches, non seulement par leur m pris des traités, mais aussi par leur mi ïiière de faire la guenv en masi?acran des vivls innocents, en inceaidiant des b I Miothèques et des églises et autres moin ■ ment, se sont mis hors des lois divines < humaines. Ce ne sont pas nos gouvernants qui ot 'îicté notre conduite, mais l'AUemagn tout entière avec son Kaiser, son chance ^er,_$on Iteichstag, ses savants, son arai< et sa poprelation. pOMit à la pitié condei-cendante que cc tains neutres témoigneraient à notre égan nous la rejetons avec mépris, qu'ils la g a dent pour eux. Comme disait VUliers r llsle Adam, celui qui ne porto pas en lu même le sentiment de sa propr-e gloire, r connaîtra jamais la eignication réelle t ce mot. J'ai parcoura pendant des mois la Be gique nuirtvre. Partout j'ai entendu rép< ter^ ces mots roeonfoi'taaits et sublimes « Si c'était à refaire nous n'agirions pc anta-eanemt I » S'il est. des esprits faibles qui peuvei ,;e laisser prendre aux arguments des B< ^hes déguisés, de quelques Beitges efiiin »hés et de Suisses allemands et croire qu'. près uii simulacre de défense nous aurior Pu jouir d'une douco quiétude pendant qt '«grand dramo continuait à se jouer e dehors de chez nous, ils s'abusent étrang1 wont L'teempîe du Grand-duché de Li ïernbom-ar le prouve une fois de plus. Li Boches se comportent dans ee pays exact ment coirune dans la malheureuse Balg que : même mépris de la parole donnée des lois du pays, même mépris de la Coi vention de La Haye, même rigueur à 1' »ard de ceux qui no so soumettent pas imfame tyrannie affiemande. M. Emit l riim été jeté dajis les geôles prussienm ! "U' -.,ciinee, tout comme lo bourgmesti Max et M. Théodor, bâtonnier do l'ordi des avocats de Bruxelles. Si nous avions accepté lo « Modus vivei "J, » nous aurions subi le mémo joug qi Iftelui qui pèse en ce moment sur la Balg ■pe occupée, notre armée eût été contrain a s employer contre les Puissances gara: •es nui combattent pour notre indépendai ce. Tout notre matériel des chemins} de fe soutes nos usines auraient dû travailli pour l'envahisseur contre les Alliés qi luttent nour le triomphe du Droit et de uivi tisaition. i<s maux dont nous souffrons, il n'e jueun Belue qui, depuis la fin do juill iJi'l, en rioirte la moindre resnonsabilit Nos intérêts^ autant que le devoir et le se «ment de ITionneur nous traçaient la s® le voie gue nous pussions prendre. Si nous avions accepté un « modus -, vendf i> aA»ce les Boches, nous aurions i nos prouves iriairts, ravé la Belgique do farte de l'Europe. le taidioal lût à Roi W.VUVVVVW* RECEPTION DE LA COLONIE BELCE —0— Urio brillante .réception n eu lieu, dans lo salon du Séminaire belge. Le cardinal Mercier, debout, accueillit successivement les membres do la colonie belge, entretenant chacun avec son infatigable amabilité et uno sérénité rayonnante. Mgr de la Villerabel, évêquo d'Amiens, représentait l'érpiscoipat français dans cette réception. - ■ rut?—-UNE LETTRE DU CARDINAL AMETTE Le cardinal Amiette, apprenant l'arrivée du cardinal Mercier, s'est empressé tte lui adresser la lettre suivante : Emtincîïlâsfàmc Seigneur, Les joanmuK nous apprennent votre arrivée triomphante à Rome et je rn'ep. réjouis gr.in<temen.t. Je veux venir vous y rainer dès la pre-. mière heure el me dédommager ainsi de n'avoir pu, depuis de longs mois, vous l'aire parvenir l'hommage de ma vive admiration, . le ma respectueuse et profonde sympathie. Nous applaudissons de toute notre âme il vofire attitrote, à vos paroles et à vos acte», qui honorent à haïu'jemçnt l'Eglise et qui ; vous placent aa rang des plus grands évê-' tjuies de l'histoire. Cest dans ces sentiments d'admira.lion qae nous venons de lire la lettre que vous av-eî adressée, avec tous lies ôvêques de Btnlgiqne, ailla évôque3 d'Allemagne, et pai' latjuellj vous vengez si noble-" mrnt l'honneur de votre héroïque patrie. ; Nous- partageons toutes vos souffrances ' et celtes du votre peuple, et nous supplions ' Dieu d'y mettre bijn-tôt un terme. Noais avon«' comme vous, Eminence, la ' n.i-nie confiance que l'heure de la victoire ; et de la délivrance ne tardera pas à sonner ' pour la Belgique comme pour la France, et que la Providence fera succéder ù tant - d'épreuves une ère de paix, <fe relèvement et de régénération chréti'enne. Je m'ose espérer qu'il vojjs soit possible " <le passer par la France et par Paris en ' negaginjant la Belgique : vous devinez l'ac-; eueil ee.îtK»iBiâet«'(jm vous serait fait parmi no-as. S'il nous faut attendre la. consécra-> tSoira de notre basih'qu.e do Mcntmsrtrn pour vous revoir, comme nous serons heureux Uitors de joindra nos actions de grâce aux vôtres et de consacrer ensemble au Sacré-' Cœui' nos nations, plus que jamais utnies ! Agréez ces vœux. Emknenti«sime Seigneur, ' avec l'hommage de.ma profond» et affectueuse vénération. 3 Léon-Adolphf, cardinal Ameïtb, Archevêque de Paris. UN BEL ELOGE DU PRIMAT l DE BELGIQUE ^ En tête de la ■> Gazette de Lausanne » du 21 janvier, M. Maurice Muret a consacré au cardinal Mercier un article où nous trouvons ce bel hommage : « Parmi les quelques esprits supérieurs que la guerre a mis en relief et qui seraient presque capables de ne point faire désespérer de l'humanité, il faut mettre au premier rang la cardinal Mercier, primat i de Belgique. i Alors que le clàrgg catholique allemand , tait preuve, dans sa dévotion à l'empereur n hérétique »,. d'une remarquable servilité, alors que teins les évéques de l'empire rivalisent entre eux do zèle politique à faire le jeu do la maison de Prusse, le cardinal Mercier a montré dans la catastrophe qui frappait «a patrie autant d'indépendance que de courage. Le gouvernement allemand est le dernier à méconnaître la force de la religion. N'a-t t-il pas favorisé la création d'une étrange piété nationaliste dont il a tiré, pour le suc-. cès de sa cause, les résultats les plus favorables ? Berlin aurait payé cher au primat - rie HoViooo son mlh.-'sion la conouête al- • de Belgique son adhésion à la conquête al- ■ lemande et sa collaboration spirituelle, à l'asservissement du pays. Incorruptible et héroïque, le cardinal Mercier a repoussé toutes les avances. La pourpre de son manteau est vierge de ton-, te souillure. Et si grand, malgré tout est ! son prestige, si glorieux est son renom quo . l'autorité allemande n'a pu contrecarrer | indéfiniment le voyage que le cardinal se proposait de faire dans la Ville Etemellle. '> EN ARMENIE »QU~— les Busses bombardes! les forts d'ineroum Pclrograd, 22 janvier. — Officiel. — La i poursuite contre Vannée turque, qui se re-5 tire précipitamment de la région du lac Tor-tum, continue. Nous avons /ait des prison-. nier s, enlevé des armes, des munitions et di-1 vers approvisionnements. Les cosaques, ayant chargé, à proximité des iorts d'Erzeroum, une arrière-garde tur-1 que, ont sabré plusieurs centaines d'askaris et en ont /ait plus de mille prisonniers. Les 5 restes de Varriére-garde se sont enjuis à, Er- • zeroum. ; Notre artillerie a bombardé les iorts d'Erzeroum.■ Snr 16 Iront Pritannigne Londres, 22 ianvîer. — Officiel. — Des i deux côtés l'artillerie s'est montrée active au-i tour de Frieourt. Nous avons bombardé efficacement les ouvrages ennemis à Ruiluch, à t Ricliebçurg el à Pilliem. t L'ennemi a lait exploser une mine auprès du canal de Comines ; l'explosion a causé - quelques dommages à nos tranchées. Nous I avons occupé te cratère. — En Hollande, Itfs inondations, au pol-8 der d'fiemnesser, se -ont. étendues à la sui-i te d'une crue considérable. Partout, des travaux de réparation et de consolidation Vient de paraître t j Une nouvelle liste ' de prisonniers belges! I W W |U-J 1 Le isrEir.icr fascicule (te notre nouvelle Ii9te de militaires belges prisonniers en 1 I Allemagne VIENT DE SORTIR DE PRESSE. II contient, en 24 PAGES GRAND FORMAT, les noms de quelques milliers de militaires dont les noms sont compris ENTRE LA LETTRE A ET D E T inclus. Cette brocîiure, d'un el grand intérêt pour les Belges, sera expédiée franco contre l'envoi de 0 fr. 60 EN UM BON POSTAL au bureau du Journal, rue do la Bourse, 8 28 ter, Le Havre. 4 Les demandes pour l'Angleterre doivent être adrsssées à notre London Office, 21, Panton Street (Leicester Square) London S. W. Joindre 6 PENCES. Pour la Hollande, «'adresses à la Liftrai rie belge, Jac. Catskade 52, Amsterdam. 9 Envoi franco contre fl. 0.30. LA PAIXJDE FER IL FAUT DISLOQUER L'EMPIRE ALLEMAND I n est intéressant de noter que l'idée d< ' force, fait de pius en plus de progrès dan: • les milieux qui jusqu'ici répugnaient à ad 1 mettre des vérités contredisant trop violera ' ment leurs rêves humanitaires. Le ir Ra-ppel » est un journal nettement ra dical. On va voir comment il établit contr ' lVHuinanité» que la dislocation de l'empir > allemand est une nécessité pour la sécu^ât des alliés : i n L'il Humanité », écrit le « Rappel », esti me qu'un excellent moyen de punir l'Aile magne de sa mauvaise loi et de la réduire : ; l'impuissance, après la guerre, ce serait d r la làire boycotter -économiquement par tou tes les Nations. » .Vlteœc vaut, suivant notre confrère, em ployer ce procédé-que de briser^ l'empire al lemantl. « Il ne s'agit point h cette heure dit-il, de faire tourner en arriéré la route d l'histoire et de biiser le:; unités nationale qui ont coûté ta Fhsinafirté tant d'efi'^Pis e de sang. » » Le journal socialiste cherche, avec '.m louable ingénierait*, tin autre moyen d'an nihiler l'Allemagne que do la briser en mo: c« aux. , » S-ll vont bien considérer l'indomptebl - ténacité avec laquelle les neutres ravi ta i' lent aujourd'hui les Allemands, en dépit d leurs forfaits, de la nrine des petites nr lions, des excès détestables dn militaris'ri allemand, il finira par comprendre que 1 poix revenuo, chaque peuple retournera d plus belle A ses petites affaires et que i nous comptions, pour punir l'Allemagn< sur le boycottage économique intemationa nous aurioais de belles déconvenues. » l C'est l'évidence même. Il n'est pas de cor . vention ou de boycottage qui puisse teni lieu de supériorité militaire ot cette supérif 3 rité ne sera assurée que par le morcellf ment des AHemagmrs. ! m - —- —™ ™ Les propos de Constantin T laissent l'Amérique isiifif ârente New-York, 22 janvier. — La dernière interview du roi Constantin, faisant appel aux Etats-Unis, n'a produit ici aucun effet. i1 L' « Eveaiing Post » dit : ^ « Le roi Constantin doit suffisamment ' connaître les sentiments américains à l'égard do la Belgique pour reconnaître la fu-" tilité de sa tentative d'établir un parallèle entre» la présence des Allemands à Liège, & Namur, à Louvain, et eeJLle des alliés à Sa-1 loaiàquc et à Corfou. , Les aMiés n'ont pas envaJii la Grt^e avec le for et le feu, mais ils s'y sont rendus sua' l'invitation du peuplo grec, dont les 7 sympathies — le roi doit l'avouer — sont J dans la proportion de 80 % favorables aux alliés,, et à la demande du gouvernement [ gvec :eom|prenaiiit M. Ven<ïzclc«, homm-e ^ d'Etat très populaire et créateur de) -la gu'ande Grèce. ;> —o— « ON N'Y A PAS MIS ASSEZ DE FORME » Interviewé par le « Daily Mail », le roi Constantin a déclaré « qu'il était tout à fait .disposé à faire tout ce qui est en son pouvoir pour aider les Serbes, pourvu qu'on s'adresse à lui d'une façon convenable. » » » Pour ce qui est de Salonique, — a-t-il l ajouté, — en lant que soldat, je comprends parfaitement que la présente des consuls ennemis pouvait être gênante dans cer'ai-i i nés circonstances ; « je comprends aussi îa - nécessité de la destruction du pont de De- - mir-liis>sa »; ce contre quoi je proteste éner- - giquement dans ce cas et dans d'autres en- - eore, c'est la façon cavalière avec laquelle vous nous avez" passé dessus et traités i comme une qnantité inexistante. » J'ai donné ma parole do mi. — a-t-il dit ? encore, — qu'aucun acte d'hostilité ne 6e-y rait commis par nous contre les aJvTiés ; je _ ne vois pas quelle autre assurance pourrait nous ôtre demandée, étant donné mie . ni le gouvernement, ni l'armée ne font rien sans ordre do moi. » Comme on le voit, le Roi Constantin n'ose plus soutenir que la Grèce est comparable à la Belgique. Ï1 se plaint seulement qu'on n'ait pas mis de gants Dour lui parler. En ce qui concerne le débarquement momentané des Franco-Serbes Corfou, i3 est justifié non seulement par le fait que les ? Serbes sont les alliés de 'la Grèce, mais par - la circonstance qu'il est maintenant bel et - bien prouvé que -les eûtes corfiofes servaient ï de repaire aux submersibles allemands et , autrichiens et au'un poste d^ T S. F. était ? établi au PaJais de P « Achilléion », pro-? priété de Guillaume II. s .Genève, 22 janvier. — Les journaux da-!- nois commenlj^U la nouvelle que -le vapeur - danois « Kié>v n kll.uit de Copenhague à s Liverpool >wec un'chargement de vivres a i été eatffïïrA par un torpilleur allemand e? La vie â Bruxelles :MO!i HINDECBOTTABLES « — Et l'état d'esprit ?... demandons-nous [e à un camarade qui, il y a s/ïpt jours, a quit-13. té Bruxelles. 1- — Toujours le même. Excellent. Aûmi-> rable. « Ne croyez pas «dit .notre intertocntetun i- quo tout le monde ee berce d'un optimisme ■•ï béat. Ce n'est pas cela. Ce serait trop beau, ■o » Quelques-uns, certes, sont restés opti-i& mistes à tous crins. Chaque petite offensive alliée est pour eux le prélude d'une immense victoire. Chaque lendemain doit e[ sonner pour eux l'effondrement de l'Alie-H magne. Et ils admettent à peine qu'ils vile vent dans Bruxelles occupé ! i> Les autres voient la réalité. Ils perçoivent toutes les souffrances, toute la misère j. dont l'étreinte pèse si lourdement sur no-1- to pauvre pays. Ils se disent que la guerre n'est pas e:vorô h sa fin. Mais deux ïë choses les soutiennent, demeurent inehan-ïS gées : leur foi dans le triomphe final, leur et haine de l'oppresseur. . . ». Un petit fait — le dernier auquel j.-a p. ajssist;. —■ vous montrera la vie de Bruxeî-:i- -^(es, cette. vie de douleur digne et d'incoer-r- cible gouaiflerie. » J'avais pris lo tramway pour me rendre le au lieu du départ. Je regardais, distraife-il- ment, cette avenue, ces maisons que je le quittais pour si longtemps peufcêtre. tout a- à coup le tramway s;arrête, je vois les io voyageurs sortir préeipiteimnent. l-mr la d'eux me tire par la manche et me seulflo ie à voix basse : « Venez, venez vite I » hi » Je crois à.an accident, un court-circuit, e, la machine en feu. Pas du tout: le conoue-il, teur sonne, le tramway s'ébranle. Je demande à mon voisin : « Qu'est-il_ arrive l « » Alors cehri-ci me montre, oebout, ve-?" nant de monter sur ta plate-forme, un ctti-crier allemand, portant epuiglé au dos le ? dernier numéro de la « Libre Belgique 11 » Dites, est-ce qu'il n est pas beau, noti e Bruxelles ? est-ce qu'il n'est pas grand no- " U Ah'YVs "bravesv les diers « indécrotta-oies î » L'àLLEIAGIB ET LA SUISSE .—-JO«—- LE GOUVÉRNEM'EMT IMPERIAL A-T-IJ- DEMANDE LE PASSAGE POU'K SES ARMEES 1 —O"— Une curieuse information vient (l'être publiée car un journal italien et_ nous est sisjnalée par uno depccbo de Miltui à M « Gazette do Lausanne » (n° du il janvier) : ,, La « Gazzefcta de! Popolo de Tœix\, puWic line eoniespondance de R-Jnie éci le ct-DUtê G. Bevione, mi résume les imprr: ion du pmbïte italien. Apres avoir annon<>;i an-e,.-talion des deux eolorels et avoir 'lit les faits fl(.ot on les accuse, ainsi que les coMtquentœ fô«tae» ses qu'ils peuvent avoir polir tonuee française, \t Bevion*? termine par les c^nsr.eration-j: sui-• vâr.tes : « Je ne veux nullement n immiscer nans les affaires inlVri^ures do la Rér>iib/ique. inais nour lo oien comniun, en Italie, on désire que ees faits ne se reproduisent plus. Les .parhcul ere neuvent avoir des svmpatliies comme bon leur i semHe mais l'Etat, ses institutions, ses orçares ses fonctionnaires doivent- être impartiaux et vrai-ment neutres. Seulement h cette coDd.>u^r n Salisse peut s'assurer la corfianee. te cnnsuK ra-<ion. le ir<\«r.cct de toutes les pnrges irt^?«=^ et être choisie r.ar un plébiscite des Etats belii-séranls à la tAebe si haute et glorieuse à laquelle elle tend, celle de niédiafa'ice do la paix mon* dlale. » M. Bevione raconte da^ns son article ce quâ suit : « Le 4 août 1914; le ministre d'Aile^' Berne avait adi^esé au Corfi.cen f<vic a,l la demain de formelle do laisser passer librement u.n eoips de troupes allemandes ot le territoire de la Confédération afin de pénétrer en France en touj--nant Eelfort. t/v rassatre aurait duré tirés nnu dt: jours et rern-nloi des chemins de fer et l'achat de tous les-nroduits dont avaient besoin les trou^ allemandes aivra'er.t été pavés en or L'ordi-e-ej la trancruillité inférieure du r.avs n'aui*a''ent m nullement dérangés. Le Conseil fédiii-al o imposa un : refus net et d/*cîara nue si T'A Hem à;«rrr? avait essavé de rras^er mianrl m Ame. el'e se serait heur-i f/'ô a la résistance de Farmée suisse. On a a Reme. al^r's par des henires poignantes. T/Allemagne comprit au'il- ne fallait pas répéter l'aven, ture de la Relique. » M. Bevione décla^ cornaitre ces détails d'un h •"•ri me politique suisse en mesure de savoir "l;i vérité. » La « Gazette do Lausanne » ajoute que c'est la première fois qu'elle entend palier de cette démarche et que jusqu'à meilleur informé elle se refuse à y croire. LES PIRATES LES SOUS-MARINS BOCHES ONT FAPI 2.3?0 VICTIMES CIVILES Londres, 22 janvier. — Au cours d'une cérémonie officielle, r«n1raï_ Stilemaii o déclaré une les attaques des "sous-marins Encore un socialiste du kaiser à l'œuvre ' LE MAIRE SOCIALISTE DE BOUBAÏX ; CONTE LE ROLE JOUÉ DANS CETTE VILLE PAR LE CHEF DES SOCÏA-! LISTES BAVAROIS § j On sait çpe parmi le3 dis otages français rapatriés ces jours-ci se trouve le maire ' socialiste de Rouirais M. Leba3. M. Lebas a été arrêté le 7 mers 1915, mais dès le dé-cn bot de l'oocuipation allemande il avait été IU. l'objet Se menaces des autorités militaires. Dés son installation i\ Roubaix, l'autorité BE . militaire alleman«le exigea du maire qu'il lui fournit des ouvriers pour la réparation itre ohemins. « Un maire français, répondit M. Lebas, ne peut livrer de la main-d'oeu-rse, vre lorsque les ouvriers ne veulent pas travailler ! » La konimandontur, devant ce re-. ! fiia, déclara qu'elle ne fournirait plus mi ,C8' farine, ni sel. Elle demanda également au maire, <jui s'y refusa, de lui procurer la lis-im. le <ios Jeunes gens de dijr-fruit et dé dix-neuf ans, puis celle des hommes mobilisés et des personnes aeeaunu.es par la municipalité.'ÉCHOS DUS —O— u't" I,'Alnianacli «le Gotlia pour 1016 • vient de nous parvenir. Il faut croire que la guerre laissé peu de temps aux éditeurs de j™,' cette publication ; la rubrique : n Belgique a „ est remplie d'erreurs qui n'y auraient certes ■ira P05 figuré en temps de paix. Serait-ce que ' les Boches no disposent pas de moyens 'i " d'investigation dans le malheureux pays unë qu'ils occupent? " :. doit G'esl dinsi 1uo ('£tns la lîSto dc n0! minis-,L, '''es, l'Almanach de Gotha attribue encore u-." à M. Levre le porteieuille des finances et à M. Vandevyvere le d'éparlenient' des che-. mins de fer. •Sre Gar anticipation, M. Vandervelde y est qualifié de ministre sans portefeuille, mais la liste des Ministres d'Etat né contient au-cun membre de Jn gauche parlementaire... Le conseil des rninisti-es beige ligure ™ " avec ia mentkm « siège au Havre ». Les au-,fyili torités allemandes ne sont portées qu'à la ., . suite du personnel belge qui était en fonc-J 'I1 tion avant la guerre. M. de Dis6ing, gou-vemeur général « pendant l'occupation », a 301" sous ses ordres, dons chaque province, un gouverneur militaire et un chef civil. Son li.re jiersonnel immédiat se compose du chef ci-^ v'I von Sandl, du chef- de la section politi-; que, baron von der Lancken, l'ancien oon-W seiller d'ambassade à Paris qui iWna un rôle ,'es odieux dans l'affaire de miss Cavcll, et du 'j® chef des banques von Lurain. "'l0 Enfin, l'Almanach veut bien nous préve-nir que les relations diplomatiques sont un, rompues depuis aoiif 1914 entre la Belgique ,uc" et l'Allemagne, depuis août 1914 entre la de- Belgique et l'Antruiie-TTongrie, denuis oc-' " ; tobre 1111 f) entre la Belgique et la Bulgarie, Y®" mrt's il Ignore qu'elles sont rompues avec .la Turquie... le Les épltémét-îdes île la guerre. re 2-5 janvier 1ft15. — Violente offensive allo-mançe en .T!-11 - n,1 isur Te front Boi-gimow-(ïoumine ; -ello est repoussée avec de gran-a" [des pertes. Même offensive violente de la oa,rt des Autrichiens et même insuccès en Oaiicie sur le front d'Iaslriasfci. — Victoire de l'amiral Benttv au Dogger i Rank, dans la, mer du Nord. Le croiseur g. allemand Bliicher est coulé. Hdferich conirs Hslfsrich LA DERNtÉRS DÉCLARATION DU >,j MINISTRE DES FINANCES ALLEMAND gf Les journaux aïïemaniîs noas apportent î? ,te compte rendu de la séance du Ifaehstag du 1S janvier, dans laquelle le ministre impérial i!« l'rêsor fait des déclarations, si '■e noiiveiles dans sa bouche, sur les difficultés .'j1' : finaracières de l'empire. i.' Voici le terfé inèine des paroles du mimant tre. d'apj-és le compte rend-n sténographique e- de la Gazette Générale île l'Allemagne du 'Vont du janvier ; ^ «... Je suis convaincu que par les mesures ,is -indtqjiÈes préoétlenimeri.t par, lo ministre de ■es 1» gàeiTo o» améliorera lîeaueouip mieux et :rs avec moins d'argent la situation des soldat-m- qu'en, lylevant !e»r solde. Nous savons tous nn'en temps de guerre la résistance finan-ciSré n'est l.tts facile at qu'au contraire elle i est dure ; elle deviendra encore d'autant plus <t. difficile que la guerre durera plus long-li- temps. (Très juste 1) A mon poste, je fera1' lie dans cette vo'" ee que je pourrai pour reluire possible la résistance financière. Je me de-maiKte constamment où l'argent que nous l«i dépensons-peut être le plus utilement cun-ployé. et je vous ser.iis recoimaissan! d'adopter de vol,re cûté le même ]»int de f- vue. Il est .ixtnaordiniaia'emenf facile de pro-ï® mSittre quelque cliose et il serait plus a-isf jjT O'iur moi de b-uivre toutes vos suggestions. ,1e Mais je ne peux pas suivre celle voie et je de ne puis pas me laisser jeter hors du diem.in es qub côjiBtittief la puissimee financière de et- l'empire. Même si. mnuieola.iément. cette attitude n'est pas popii'aire qui consiste JJÎ} refuser quelque rjiose S nos sotdaits du-front. 'lr. je dois veiller d ce que neus puissions résis- ter au point de vue financier. » Je- Nous avons lenu fi ci.ter ce texte dans son originail ponir bien fixer la portée f|ie ia déclaration de M. Helïïeriieh, si différente des "j'J précédantes quand il opposait la force tinan-nène-die l'empire- ailtemairiid à celle de la France. je NOUVELLES BRÈVES ,_ ——»Ou — En Norvège, la moitié de la ville de Motde vient d'être réduite en cendres. Cet-to villa est située sur la même côte que celle, de Bergns, qui vient d'être ravagée i par le feu. Il n'y a heureusement pas de [1> victimes. — A Paris, un niGiiùm-ent ,offert par le journal « La Matin », sera élevé à la mémoire de Miss Cavell. Ce monument con ne sistera eri un bàs-mtietf, qui sera' appli-a qné contre lo mur dn Jardin des Tuilè-iïs ries, à l'anale de la rue de la Rivoli et. do la DERNIERS HEURE iiiamw -c Commusiquè oècis! français 5. HWI1 VV\\1 é Paris, 23 janvier, 15 heures. Aucun événement imïOrtanl à signais il »o«—-x': il LA CONTREBANDE EN HOLLANDE x- Le n Telegraaf .•> atinrend de source auto» B; risée que ldO.OOO kilos de plomb ont été es-f 11 pédiés hier en contrebande eu Allemagne* ■a soius la désignation de « vieux plomb s" n La nouivelle de cette expédition nous esti S- arrivée trop tard, ajoute le « Tetegraaf », '.3 pour en prévenir les autorités, mai.-, il est î- évident que ce « vieux » plomb, qui a été expédtfé en Allemagne, devra être remplacé — par du nouveau plomb à l'usage de l'industrie hollandaise. Or, ce nouveau plon/b doit venir nar voie de mer et tout homme bien pensant peut se figurer quelles conclusions* les puissances de l'Entente vont tirer de cette affaire, due à la. malhonnêteté de nos commerçants contrebandiers. » L'expédition des 160.000 kilos de plomb a été chargée sur huit wacons et était adi-es-|a sée à M. K,..., ft (Pologne avec la mention/ Ie spéciale que ce plomb devait être déchargé „ à la station industrielle de cette ville. ,a » Les espodifeurs étaient MM, Vriessoveemi le à Amsterdam. » is D'autre part, on mande d Amsterdam au 's 11 Mornlng Post » que le gouvernement permettrait l'exportation vers l'Allemagne du s- bétail provenant des provinces inondées. ^ -—»o«—- e_ PARLEMENTAIRES FRANÇAIS EN ITALIE 18 MM. Barlhou et Pichon, anciens mini-> t"» français, sont arrivés i Milan où ils r" donneront des conférences et où ils assis-tent à l'inauguration d'un hôpital offeri la par le Comité France-Italie. C- ton u" SCHEIDEMANN BOYCOTTÉ FAR SES " ELECTEORS m ~o- :i- La « Leipziger Volkszeilung », —- organe ïi- socialiste, — publie la dépèche suivante : n- « Le camarade Seheidemann avait !e savoir an bureau de sa circonscription lu qu'il avait l'intention de taire, du 22 au 23 do ee mois, dans sa circonscription, des e- conférences publiques sur la thè.;o <i Le rit peuple allemand et la guerre ». Mais en lui je lit savoir que la -plupart des bureaux de sa. la conscription avaient décidé à une majorité c- écrasante, d'intedire au kamerad beheide-e, mami de faire ces conférences tant que l'é--C tat de siège ne sera pas levé et qne la parole libre ne sera pas rendue aux réunions publiques. » Une entente économique entre les Alliés ?r .——— ir Notes recevons la lettre suivante, qui exprime des idées qu-c nous avons delà imposées à nos lecteurs, mais sur lesqueW;s il n'est pas inutile d'insister : Tout le monde reconnaît aujourd'hui la nécessité d'une entente plus étroite entre les Alliés, destinée h mieux coordonner l'action militaire poursuvje sur des fronts di£-rents, mais en réalité solidaire®. O Le succès des armes étant intimement lié ù. l'intensité de l'effort industriel et ftmaâ-" cier destiné à fournir aux armées ce qui 18 leur est nécessaire, il est indispeiisablo nT également, pour hâter la victoire conmiu-?' ne, de coordonner les efforts économiques is des différents ailiè's. il faut leur imprimer un mouvement rationnel dans l'har-s" mcmie d'un plan d'ensemble. fe ' Cette cooiilination des efforts siur le teri ■u rain industriel et financier est d'une néces. sité uirgente, pour le présent, afin de hâ-:s ter l'écrasement des Empires centraux, et,1 le pour l'avenir, çlin d'^empècher nos adver-et saires vaincus ' de reprendre une rêvante che économique sur leurs concurrents dé-is sunis. i- Cette revanche, les Allemands comptent] le bien la prendre. N'est-ce pas, à. cet effet is qu'lis achètent ,en ce mtunent, en Amérique des quantités consiidiérables .de matières a; premières pour alimenter leurs industries '■e restées intactes, dès le lendemain de 1". e^ conclusion de la paix ? N'a-t-on pas dié is ces jours derniers, au Reichstag que l'in-1- dustric allemande deviendrait florissante! i! aussitôt la paix signée, car l'étranger s'em-le presserait d'acheter les marchandises alle-i o- mandes dont il aura été privé pendant les s£ hostilités ? D'autre part la campagne me-s. née en Allemagne en faveur d'une Union je douan.ère avec l'Autriché-Hongrie montra n que l'Alieinaene veut étendre encore son e ! marché intérieur pour pouvoir mieux ex-ie porter à vil prix le surplus de sa production induit r elle. t. Cet accaparement des'marchés amis ou neutres, grfiee au « dumping » allemand doit être évité à tout prix. Et i] le sera si. les Alliés agissent eji conséquence. Mai6 1 faut agiir sans tarder... ' Or, qu'a^t-on fait jusqu'ici dans notre1 ' camp, au point de vue qui nous occupe ? Po^er la question c'est'la résoudre. C'est a' p°ine si quelques économistes aifert'S ont dans les différents pays alliés recherché . le meilleur py«tème économique à adopte! 5 par les nations alliées après la guerre.L'o, pinion publique se désintéresse de leurs tra* vaux. Il convient pourtant de signaler l'initia< le tive prise par de hauts personnages frani çais et italiens réunis en septembre der-ie nier, à Cernobbio pour réaliser un ra.p-■x prochement économique franco-italien. Da le eette réunion esit sorti un projet do Fédéra-, tiontion économique des Aliliés, dont un le programme, a été dressé par le célèbre pro-é- fesseur Ferraris. Ce programme comprend n l'étude des questions de crédit, de change, ii- d'émission de fonds publics, d'admission é- aux grandes bourses de Paris et de Lan- /i/io l'&a-irviaq «Irninnlp.TSi. dn In. nrnt(5c<' Le numéro : 1© Centimes (5 0EWTHW1S AC FRONT) Lundi 24 Janvier 1916 22e ANNÉE. — Sérienouvelle. • 1 à l* 44

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique gehört zu der Kategorie Katholieke pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1895 bis 1940.

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