Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1916, 26 November. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Konsultiert 19 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/v40js9jg0w/
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LB XX Siècle du 26 Novembre 1916 eontre de nombreuses tombes, f'e S'int j: ^ morts du premier hiver qu'on ne pouvait pas encore ramener et inhumer en seconde ligne. En passant, nous récitons une prière pour eux. Mais la nuit approche. Il faut revenir à Dostduinkerque pour la réunion du soir. Avant de partir, nous lisons, chez le commandant, le communiqué de 15 heures, transmis par T. S. F. Vraiment, aux premières lignes, on ne se refuse fien ! LE TRAPPISTE AU TELEPHONE C'était un bon menuisier de Paris. Après la mort de sa femme, il entra à la Grande-Trappe. Réserviste du génie, il est employé au téléphone du capitaine. Cinq jours aux tranchées, pinq jours au cantonnement. Je lui dis en riant : — Mon Père F., c'est une singulière ironie qu'a eue le démon de la guerre de vous condamner à parler toute la journée au bout d'un fil, vous, le Trappiste, l'homme du silence ! — Que voulez-vous, Monsieur l'aumônier, on peut servir le bon Dieu partout. Et Vesl encore le diable qui est attrapé, car, entre deux conversations, j'égrène pas mal d'« Ave Maria ». Au cantonnement, le bon Père F. est le premier rendu à l'église. Il sert trois ou quatre messes, range les chaises, disTrïbue les cantiques, rend service à tout le monde. C'est un des piliers du Tiers-Ordre. Il surveille la vente du « Pèlerin », cherche des dépositaires pour la Bonne Presse, lave le linge de ses camarades, médite sur sa régla et envoie son « prêt » à son supérieur. — Mon Père F., n'avez-vous besoin de rien ? Il me semble que vous êtes fatigué. Votre dos se voûte. — Monsieur l'aumônier, c'est de naissance. Je n'ai jamais été siXan nourri, et vraiment on ne fatigue pas trop... Je vais vous amener un camarade qui est bien disposé. Je crois que vous pourrez le confesser.Il m'amena un jour un brave plombier angevin, qui voulait bien s'instruire de sa religion et « refaire sa première communion », qu'il n'avait pas assez préparée.,^ Je n'oublierai jamais le clair regard ni le sourire du bon Père F. Les saints doivent Bourire ainsi. Jean Limosin. M >-*<»•-< Fourrures CH. COSDEMAWS 5. AVENUE DE L'OPÉRA 5 — PARIS TRANSFORMATICNS ET RÉPARATIONS Maison ci© confiance l'opinion «atliipe italienne et la perre L'INDIGNATION GRANDIT CONTRE L'AUTRICHE? Intéressant extrait d'une lettre de Rome a la (( Gazette de Lausanne » : « L'attentat de Padoue, en raison du. très grand nombre des victimes et du fait que ces victimes sont presque toutes des femme» enfante, a causé dans toute 1'Itailie une profonde émotion. Le pape s'est empresse d'envoyer à l'évêque de Padoue un télégramme de protestation où il déalare réprouver énergiquement l'abominable action, des aviateurs autrichiens. Un des journaux du Vatican, le « Corriere d'italia », a publie un artiile très remarqué dû à la plume au marquis Cmpolti, — un des chefs du parti catholique italien et qui professait jusqu'à ce jour des tendances plutôt austrophiles — aitioie qui peut passer pour u.n véritable réquisitoire contre l'Autriche. C ette attitude des milieux catholiques est tire-, significative, car elle prouve que les systèmes de guerre en honneur dans la monarchie des Habsbourg indignent et révoltent non seulement la masse du peuple italien profondément hostile à l'Autriche, mais jusqu'aux rares amis St partisans que possédait encore ici la oour de \ larme en raison de ses attaches catholiques. On est d'autant plus froissé au Vatican que chaque fois que les aviateurs autrichiens ont bombardé des villes ouvertes le pape s'est empressé de protester à Vienne par voie diplomatique et de supplier l'empereur François-Joseph dQ mettre fin à ces abominables attentats. Mais il parait que, à la catholique oour de Vienne.. Benoit XV jouit de bien peu de prestige et d'autorité, car ces recomman, dations du pape ont été immanquablement suivies de nouveaux bombardements de villes sans défense faisant chaque fois des victimes dans la population civile. On ne peut rien imaginer de plus maladroit de la. parc de l'Autriche, car elle réussit ainsi à entretenir à son endroit dans le peuple italien Je feu sacré de la haine et à rendre 1a, guerre toujours plus populaire. » L' « Osservatore Romano » et François-Joseph Rome, 25 novembre. L' « Osservatore Romano » s'était proposé ■l'encadrer de noir le numéro du journal consacré à la mémoire de l'empereur d'Autriche. La censure consultée répondit que la question ne la concernait pas ; mais, sur les conseils du Vatican, le journal renonça, à son projet., ->-«•«-< Encore un traité déchiré LA TURQUIE ENROLE DES HOMMES DES TERRITOIRES CEDES PAR E^LE A LA BULGARIE, A LA GA<£CE ET A LA SERBIE On a pu lire, ces jours-ci, dans les annonces du fournal suisse allemand Bund, l'avis suivant : Le Consulat général de Turquie porte à la connaissance des intéressés les dispositions ci-dessous indiquées : Par un iradé impérial, les Ottomans nés en 1314 (1898) sont appelés soqs les drapeaux.Les réservistes et territoriaux nés entre 1295 (1879) et 1306 (1890) et soumis au service restreint, sont également appelés. Les habitants des territoires cédés après la guerre balkanique ayant quitté leur pays,soit antérieurement, soit postérieurement à la cession, sont obligés de faire le service mi-ï m aire et à cet effet, ils doivent se présenter au corps d'armée ottoman en Galicie. Ainsi la Turquie appelle la classe 18, et, d'autre part, elle entend manifester, paî' 'rappel des hommes originaires de la Macédoine grecque (Salonique, Florina), de la Macédoine serbe (Monastir), de la Macédoine revendiquée par les Bulgares (Ca-valla, Draina, Sérès, de l'EpIre (Ivoritza, Janina), son intention de reprendre les territoires qu'elle dut céder dans la première guerre balkanique Le gouvernement de Constantinople se met ainsi en opposition non seulement avec la Grèce, à qui il projette de reprendre Saloniquo et Cavalla, mais avec son alliée actuelle, la Bulgarie, qui ne laissera pas mettre la main sur Cavalla et Draina. Nous saisissons ici, sur le vif, un des ' facteurs secrets de désagrégation entfe l'Austro-Allemagne et ses alliés. Mais que va dire le roi Constantin ? La Saint-Albert A l'H. M. B. de Recques Les blessés et les malades de l'hôpital militaire belge de Recques ont dignement fêté la Saint-Albert, M. l'aumônier Poire a chant* le (( Te Deum » traditionnel. L'après-midi a eu lieu, dans le réfectoire aménagé en sait de fêtes, une séance récréative que présidait le médecin de régiment Dr Finet ; les assistants, très nombreux, ont parfaitement goûté la jolie saynète, les chants et les films, el plus encore les cigares et les tartes qui leur ont été distribués. CHEZ LES BELGES DE GENEVE On nous écrit de Genève : « A l'occasion de la fête du roi, l'Union patriotique des internés belges avait organisé à Genève, le 15 novembre, un thé-concert qui a obtenu le plus vif succès. La salle des Assemblées de la Maison Communale de Plainpalais s'est trouvée trop petite pour con-tenir l'affluence du public. La recette a été versée au fonds de secours pour les internés dans le besoin. La fête a été brillante grâce à l'aimable concours des meilleurs artistes belges en ce moment à Genève, Mlle Léa de Perre, Mme d'Hermanoy, cantatrices expertes l'excellent ténor Marcotty, le baryton Reekmans à la voix émouvante enfin un jeune ténor interné M. Farini, liégeois d'origine, qui a fait vaillamment le coup de feu à Liège et qui est doué de la plus jolie voix du monde. Citons enfin le fin comique Roussel. On a clianté des airs d'opéra, des airs patriotiques, des chansons flamandes et wallonnes. M, Maurice kufferath, directeur de la Monnaie, a prononcé une allocution dans laquelle il a rendu hommage au roi sans peur et sans reproche, et remercié une fois de plus la Suisse de la généreuse hospitalité qu'elle donne aux Relges. L'illustre peintre Suisse Ferdinand Hodler avait envoyé un beau dessin de sa. main qui fut vendu aux enchères. Fnfin, l'aftsrnoon *ea s'est, terminée par l'exhibition en projections lumineuses, d'une très belle série de vues de Flandre et de l'Yser pris par le service photographique de l'armée belge. Et la <c Rrabancon-ne ». chantée par tous les artistes, a été écoutée debout et acclamée comme elle l'eût été en Relgique. Le comité de l'Union patriotique des internés belges qui avait organisé cette fête est composé de MM. Kufferâth, Cottschalk, Ber-nheim, Marcotty et Opdenberg. » A. L'I. P. B. DE BEAUMESNIL A l'occasion de la fête de L. L. M. M. le Roi et la Reine les élèves dp l'Institut Poly-mathiaue Relge organisent le dimanche 26 novembre une séance musicale et littéraire. Déjà le 15 novembre, jour de la fête de Sa Majesté le Roi, le télégramme suivant avait été adressé au Grand Quartier Général : « Le directeur dp l'Institut Polymathique Belge de Reaumesnil (Eure) a l'insigne honneur d'exprimer à Votre Majesté, à l'occasion de sa fête, ryiur la première fois au nom de ses collaborateurs et de ses élèves et pour la troisième fois en son nom personnel, sur terre d'asile, les sentiments d'inaltérable fidélité qui les animent. Les maîtres sont heureux de donner à Votre Majesté l'assurance qu?is apporteront un inlassable zèle et un indéfectible dévouement 'à faire des jeunes Relges, groupés ici, des hommes sur qui la Patrie et le Roi pourront compter en toutes circonstances. Joints à eux les élèves promettent solennellement à Votre Majesté d'être de dignes fils de la Grande Relgique ; ensemble ils acclament le nom de Votre Majesté et celui de sa Majesté la Reine. » . S. M. le .Roi a daigné faire parvenir à la direction de l'Institut Relge la réponse télégraphique que voici : « Le Roi me charge de vous remercier ainsi que vos collaborateurs et élèves des sentiments de loyalisme dont vous vous êtes fait l'interprète. » Signé : Comte de Jehay, du Grand Quartier Général, le 16 novembre 1916. LEÇONS D'AUTO ECOLE DE LA MADELEINE Conduite auto. Brev, milit. et civ, garantis et rap. Rens. grat. p. dém. autorité milit,, 19, rue Viynon, Paris (Se)t Métro : Madeleine. ) ■ C <g- <- » Les hauts faits des "tanks" L'héroïsme de leurs équipages Les Anglais sont fiers de leurs « tanks » et à juste titre. On a publié déjà des images de « tanks », mais nui ne saurait dire si elles sont authentiques. En tout cas, ce qui est pertain, c'es; que le « tank » ou cuirassé de terre est d'aspect humble. Il peut bien se moquer des réseaux de fils de ter et des arbres mais il écrase les uns et les autres par son' poids et non par sa taille et sans faire aucunement étalage de sa force. Vous pouvez l'approcher d'assez près sans le voir, car il a da\antage l'apparence d'une tortue que d'un tigre. Ses lignes sont imprécises et ses mouvements lents. Pendant un long temps, un d'entre eux, estropié alors qu'il faisait le pont sur une tranchée, servit, de toiture à certain endroit où l'on s'apprêtait à l'assaut et ce n'est pas livrer un secret que de dire qu'il sauv£ peut-èlre la. vie à l'un de ses photographes en le protégeant contre les obus. La meilleure preuve de la valeur du « tank » est que, en plusieurs occasions, il est demeuré pendant un temps considérable dans les lignes de l'ennemi ; mais jamais, son intérieur n'a été visité ni son corps capturé. Les journaux allemands disent qu'il n un équipage de sept hommes. Sont-ils dans le vrai ? Se trompent-ils ? Deux ou trois hommes peuvent en tout cas dormir confortablement dans l'appareil, et même quitter la chambre pour se rendre auprès d'un poêle. Un « tank r,> a pris récemment par sa seule hardiesse un fort, une fabrique de sucre, la place d'un hôtel de ville et un grand nombre d'emplacements de mitrailleuses. 11 a jonché de victimes le terrain sur lequel il s'était établi et a à son actif une liste importants de succès saillants. Ces hauts faits des « tanks » ont déjà valu de brillantes citations a quelques-uns des officiers qui les commandent: : Le capitaine Arthur Zeglis a été cité : « Pour avoir conduit son » tank » à travers un terrain rempli de difficultés et avoir entièrement rempli sa mission, bien qu'un obus ait brisé une des roues de l'appareil. » Le lieutenant Lowne Campbell, dont le « tank » fut immobilisé dans les lignes ennemies, a été, à son tour, cité : « Pour avoir renvoya tout son équipage à l'arrière après avoir :îait dépionter et emporter les canons ; a dirigé toute l'opération en s'occupant personnellement d'u tir d'une des pièces. » L'ennemi se préoccupe naturellement de ce nouvel et. terrible adversaire qu'est le « tank ». C'est ainsi que la « Gazette populaire de Cologne » annonce que le commandement supérieur allemand projette l'adoption et l'emploi de « tanks » dans un prochain avenir. >—«s • ' P-feacs*-., LIOUKTTP n-r^i Nouvelles de la Patrie Belge A GAND Une exposition de jouets Prochainement aura lieu l'ouverture d'une exposition de jouets, accofnpagnée de concours, auxquels tous les ouvriers pourront participer. Les trois premiers de chaque classement auront droit à une certaine somme d'argent. En dehors de ces prix, le Comité pourra accorder des récompenses selon les mérites des participants. Voici le sujet de quelques-uns de ces concours : 1° Un jouet mécanique pour enfant, pouvant être mis en marche sans feu, sans vapeur, sans électricit,é;2° des meubles de bois, pouvant être employés comme jouets ; 3° des jouets de papier ou de carton, théâtres, panoramas etc. ; 4° un modèle de poupée à bon marché ; 5° un jouet a bon marché, préféré par les enfants, etc. Nécrologie — On annonce la mort, à Twiekenham (Angleterre), de M. Alph. Prayon von Zuylen, avocat à la Co.ur d'appel de Bruxelles, et membre de l'Académie flamande . A VEEVIERS La vie à Verviers et aux envVons. — Le courage de la population. — La cherté des vivres, le ravitaillement, l'alimentation populaire. — Les pillards boches — La nouvelle gare L'excellent journai du front « Vervi Vola » extrait d'une lettre arrivée de Verviers ces détails intéressants : « La vie est calme et tous les ouvrière sont bien secourus par les .Comités communaux et patronaux. Naturellement tout est très cher ; une. boule de savon Suniicht qu'on payait 0 l'r. 15 vaut aujourd'hui 1 80; le savon vert vaut 7 fr. 50 le kilo, le lard 12 fr. le kilo et ainsi de suite. Mais comme tous les terrains disponibles sont transformés en jardins potagers on se rattrape sur les légumes et on n'a pas trop à souffrir dans notre coin. L'esprit est excellent, on est toujours persuadé qu'on les aura mais qu'il faudra encore une année et on est disposé à attendre avec courage. Gare au dernier Boclhe qui ne sera pas parti à temps... Sa peau ne vaudra plus cher. La Belgique de Rotterdam a reçu également des nouveilles du pays de Verviers. Nous épinglons ci-dessous ee qui nous paraît le plus intéressant : La commune de l'agglomération qui a la réputation d'être le mieux ravitaillée est Petit-Recihain dont le bourgmestre Betton-ville-de-Neuville s'est beaucoup dévoué. Les gens de ce fortuné vililage avaient du pétrole il- n'y a pas longtemps encore. Pétrole, rareté, obje de lutxe ! Les pauvres s'éclairent à la bougie, les très pauvres ne s'éclairent pas du tout. Le prix du tabac, a monté d'environ 20 0/0, mais la qualité a baissé de moitié ! Les cigarettes semblent faites de paille. Les cigares de 10 centimes ont monte à 12 et sont maintenant à 15- Ainsi des autres. La popullation est stoïque ; quoi qu'on affiche chacun se refuse à désespérer. L'opinion courante est que la guerre durera encore un an. Les privations sont visibles sur bien des faces. L'amaigrissement est général, même dans la classe aisiée. Il n'y a plus à Verviers qu'un seul auto, attaché au service de la Kammandantpr. La police secrète allemande est établie dans la maison Hauzoui au coin de la rue de l'Escalier et du Palais. Le grand Café Royal, place Verte, est transformé en foyer du soldat allemand « Soldatenihem » Il y a en tout à Verviers 150 cavaliers, prinoipapiement des vieux. Aucune fabrique ne travaille : il n'y a plus à- Verviers un seul pouce d'étoffe, ce qui fait que l'œuvre du vêtement ne pourra continuer à exister. Des cantines spéciales pour mères de famille fonctionnent dans tous les quartiers de la ville ainsi que les soupes. Dans les locaux du Ravitaillement se vend la soupe communale au prix de 5 centimes le litre, distribuante aux seuls chômeurs inscrits. A l'Aide mutuelle rue Xbavée, sont ins- tallées des cuisines où l'on prépare pour 60 centimes des dîners populaires que l'on vient clhercher dans des porte-manger et qui comprennent : potage, viande et légume. Il1 y a aussi des repas du soir pour femmes enceintes. Four alimenter cette œuvre dé fortiflaants les jeunes filles de la bourgeoisie circulent de porte en porte munies de petits paniers afin de récolter des œufs. On remarque souvent en ville des A^etnands de la région-frontière qui, le ruoksack au dos, viennent se munir des denrées qui manquent de l'autre côté de la frontièie. On tient à l'œil des négociants qui leur vendent. Ils recherchent surtout le lard et les paquets de pudding. Aussi les gosses crient-ils « pudding » après eux ouve.t^nent <>: sains «e soucier des landsturmoches qui peuvent passer;. La haine des gamins se manifeste même plus durement. Dernièrement, des élèves revenant en bande de l'école dans les environs de Welkenraedt, se sont jetés sur deux femmes allemandes au ruksack rebondi et ils les ont battues jusqu'à les laisser étendues, en syncope, dans le fossé, le Jong du chemin. Ceci se passait dans une région où les Barbares nnt incendié et fus'Hé. en 1914 ; espérons qu'on n'aura pas le culot de juger sévèrement ces entants assoiffés de Vengeance, bien légitimement. Le pain blanc est une grande rareté. Le pain gris ne se délivre que contre carte. M est parfois assez bon (en ce moment par exemple) parfois infect. Il cause des maladies de peau : éruptions, démangeaisons, boutons et les médecins ont énormément à soigner cette affection due à un ingrédient indéterminé qui entre dans la farine. La ration est de trois pains de un kilo par semaine et par personne. Prix du kilo, 40 centimes.Bien entendu, beaucoup do magasins se trouvant à court de marchandises... ou de ressources mettent les volets. Les plus nombreux de ceux-là se trouvent dans le quartier des rues de Dison et de Hodimont. Par contre, parfois, un nouveau s'ouvTe. Il passe toujours beaucoup de trains militaires transportant troupes et matériel, mais finis les cris, les chants, fini le temps des wagons fleuris, couverts de ramures, hachurée de « nach Paris », de « nach Peeters-bourg », voire de « nach Tokio ! » Tout cet appareil guerrier défile dans un grand silence hostile, tacitumement. Tout passe maintenant sur le terre-plein de la nouvelle gare qui a été complètement aménagé et ou ne manque plus que le bâtiment. L'ancienne « courbe » derrière les maisons de la rue d'Ensival est délaissée et le cul de sac de la gare ouest et devenu un morne désert, Cela ne sert ti!us que dans des circonstances exceptionnel I s. Un grand monument sort de terre : la nouvelle école normale, rue des Vallons, non loin du terrain .de football du C. S. Vervié-tois. C'est un magniifique monument, aux lignes simples mais imposantes dont les entrepreneurs sont les frères Roy, rentrés de Hollande pour achever ce travail soumissionné avant la guerre. NOUVELLES DE PARTOUT Encore une mesure propre à faire renaître l'industrie Récent arrêté du gouverneur von Rissing: Article premier. — Tout achat et toute vente de machines à travailler les métaux sont interdits dans le territoire du gouvernement général. Le général de l'artillerie à pied près le gouverneur général a le droit d'autoriser des exceptions. Art, 2. — Tout achat et toute vente visés par le présent arrêté et effectués sans autorisation, ainsi que toute aide prêtée à ces transactions seront punis soit d'une peine d'emprisonnement de 5 ans au plus et d'une amende pouvant atteindre 25.000 marks, soit d'une de ces deux peines à l'exclusion de l'autre. La tentative d'infraction est punissable. L'objet qui aura donné lieu à l'infraction pourra être confisqué au profit de l'Administration militaire allemande. Art. 3. — Les tribunaux et commandants militaires allemands sont compétents pour juger les infractions au présent arrêté Une exposition d'art au front belge LES ARTISTES D'UN DE NOS REGIMENTS DE LIGNE ONT REUNI LEURS ŒUVRES EN BELGIQUE LIBRE Quelque part en Flandre, comme ont pris l'habitude de dire les « reporters » britanni-aues aux armées, dans la partie mviolee du sol belge, notre Ne de ligne a organisé, sous l'heureuse impulsion de son chef, une exposition artistique. Un baraquement dis-nonibie, au jnilieu des petites maisons à toit iouee lui sert de local. La décoration est aux couleurs de la Belgique et de ses alliés. Les visiteurs sont unanimement enchantés.Quant aux objets d'art, ils abondent. Les cuivres et les aluminiurijs forment naturellement le gros lot : on sait avec quel ardeur nos poilus, aux longues heures de garde ou de repos, se sont mis à travailler les douilles d'obus et de cartouche?,- les fusées allemandes et même le bronze des cloches abattues. Bagues coupe-papier, encriers, porte-plumes emplissent de longues tables au milieu de l'unique et vaste salle. Tout un côté est tapissé des œuvres du peintre Maertens oui, engagé à l'âge de plus de quarante ans, s'est brillamment distingué comme fantassin puis comme bombardier ; portraits, paysages et fantaisies sortis de son pinceau sont également remarquables. A côté de cet artiste vigoureux, Declercq, De Ne-eker, Cartuvvels, Smiets et Henrard exposent des aquarelles, des sanguines des dessins à la plume très intéressants. Il v a une série d'objets d'art de toutes formes èt de toutes matières qu'il serait impossible de cataloguer, mais qui contribuent à donner à l'exposition un indéniable intérêt.Une compagnie la l/III, a exécuté au moyen de sable, de petits sacs minuscules et de planchettes, un panorama de la minoterie de Dixmude devant lequel on s'arrête longuement. Dornez et Debaere ont fabriqué un joli secrétaire bijou, avec incrustations, qui a trouvé de nombreux admirateurs. Hubert expose un moulin en cuivre fait de douilles de Gartouches et d'obus. De Hou et De Spae une jolie mitrailleuse blindée et De-wacq'uez une auto-mitrailleuse. Heririquet a 1iré d'une crosse de l'ugil allemand un fort joli porte-montre. Un canon contre avions, fini iusque dans ses moindres détails retient longtemps les visiteurs. Des soldats ont entrepris au moyen de fils de coton, de laine ou de soie certains ouvrages de darnes dont le travail fort délicat a arraché plus d'un cri admiratif à d'aimables visiteuses. Enfin, il v a eu un concours de blason entre le's unités de ce régiment d'artistes. Objet du concours : les armes du régiment. La fantaisie s'est là donné libre cours, comme bien on pense. 11 y a le blason héroïque, celui de la 4/II, qui montre un de nos « piot-tes » chargeant à la baïonnette, le pjed sur nos provinces à reconquérir ; l'œuvre est entièrement sculptée dans la crosse d'un fusil allemand. Il v a le blason ironique, celui che qui déclare, en exergue, qu'il marchera même sans picotin. Puis les armes franchement gauloises : celles par exemple où le IIe bataillon donne la liste des positions prises d'assaut : Saint-Gilles, Keyern, l'Horloge, la Cloche et le Lersthof I.,. Et ainsi de suite. La compagnie de mitrailleurs a pris la devise qu'il fallait : du tac au tac. Et la 4/IV a inscrit sur ses armes le cri tout à fait belge : « Grœningue, Franchimont 1 » Blasons, toiles, aquarelles objets de cuivre d'aluminium et de bois sont très admires, et l'exposition remporte chaque jour le plus vif succès. Elle fermera ses portes le ,'10 novembre, et nous conseillons vivement à ceux de nos lecteurs qui habitent dans ses parages de profiter des derniers jours du mois pour aller la visiter. f HYGIENE"! | de la TOILETTE 1 1 Pour assainir la bouche, raffermir les| H gencives, fortifier les cheveux, pour les 1 g ablutions hygiéniques, pour le lavage! H des nourrissons, etc., il est recommandé! H de faire usage du ! Coaltar Saponmé le Eeuf | 1 qui possède les propriétés 9 itiaep-1 | tiques et détersives INDISPENSABLES 1 B aux produits destinés à ces usages, H I qualités qui lui ont valu son admissiorlf i dans les Hôpitaux de Paris. DANS LES PHARMACIES Se méfier des Imitations. M ^6® que son Succès à fait naître. ( H * OLYMPIA j Rue Edouard-Larruw — Le Havre Programme de la. semaine LE MAS0UE AUX DENTS BLANCHES MADAME SANS-PEUR Matinées à 3 h. 1/2 tes Jeudis, Vendredi ot Dimanche SOIRÉES TOUS LES JCVRS à S HEVKH.S Le Livre d'Or de l'Armée belge LES CROIX DE GUERRE DIVISION (suite). Ont été cités : . Deflse F., officier auxiliaire; Henry P.-O., lieutenant; Fayt L., capitaine commandant; Coppens W., capitaine en second; Tlio-11e M., soldat; Maes L., soldat; Koidermans J., soldat; Javaux E., sergent-major; Janssens P., caporal; Purnelle A., brigadier; Malisoux F., 1er maréchal des logis chef; Gillet V., soldat; Massin L., soldat; Martin E., soldat; Martin E. soldat; Evearaerts J., soldat; Block C., soldat; Frickx, H., caporal; Cops, Y. soldat; Tambour C., soldat; Thomas A.-S., caporal; Michel P., soldatp Momback P--L., major; Chabot E-A.-E., major; de Thier, H.-M. capitaine commandant;o Rosseels F.-L., capitaine commandant; Willems J., capitaine commandant;Rémy,- O., officier auxiliaire ; Martinv, F., sergent-major ; Jacquet, V., sergent ; Schne -der, E., caporal ; Charpentier, L. soldat , Derycker, H., soldat ; Debrichy, C., brigadier ; Devylder J., officier auxiliaire , Maertens M., officier auxiliair ; Kesch L.. soldat ; Laffut F., sergent ; Godessart J., soldat ; Gbysbrechts A.-P., brancardier ; Boon W. caporal ; Bart A., soldat ; De H011 .)., soldat ; Ansiaux A., soldat ; Michaux L., soldat ; Deschout F., soldat ; Van Neste J., soldat ; Debatist A., soldat. Kalrnes W, sous-lieutenant ; Grandjean J., lieutenant; Louis A. soldat ; Roesens H., soldat ; 'Fothier G., brigadier ; Walravens E., soldat ; Desouter F., soldat ; Jacquemari: A., soldat ; Voets G., brancardier ; Callens L„ brancardier ; Lamy L., sergent ; Fustin F., soldat ;Pierret L., soldat ; Lange E., soldat ; Delgoffe E.-V., sergent ; Henquinez A., adjudant ; Waegeneer R.-E., capitaine en second de réserve ; Vanbonne A., soldat ; We-ry A., aumônier ; Devos H., médecin adjoint ; de Villefagne de Sorinne J., premier maréchal de logis ; Delis M., soldat : Piette E., soldat ; Peers J., soldat ; Sonnet Â., soldat.Collin E.-C.-J.-A., médecin de régiment de Ire classe ; Leclercq L.-J., médecin auxiliaire ; Heylen I.. aumônier adjointj Lecour E., adjudant ; Simonis H., maréchal des logis ; Dujardin J.-B., soldat ; caporal ; Penavaire E. soldat ; Dejonghe F., soldat ; Mathieu Verstraeten D., soldat ; Berckmans M., soldat ; Leîèvre M., soldat ; Colleaux H., soldat; Jacobs H., soldat ; Va nEeckeren J. soldat ; Suys J., maréchal des logis ; Claes P., maré-c haldes logis ; Joncirere E., soldat ; Ron-veaux L., soldat ; Routlegier J.. soldat ; Wa-net D., brancardier Coquyt 'H., brancardier ; Janssens F., brancardier ; Lambotte J . adjudant ; Qeuriat A.-A. soldat • siagmulder C., soldat ; Bénin G., soldat ; Van Bruste-ghem E., soldat ; Debceur A., soldat ; Vander Elst P., caporal ; Pycke A. soldat ; Cambier G., soldat. Béchet H.-C., capitaine commandant A. E. M. ; Hollenfeltz L.-L.-R., médecin de régiment de 2° classe; Vanderkelen G.-A., capitaine en second; Pottiez, F.-A., capitaine commandant; Nys L.-L., médecin auxiliaire; Hubert V. officier auxiliaire; Lambert J .-J., officier auxiliai-ï'e; Lambinet, F., lieutenant.; André V-M., sous-lieutenant; Lerat J.-L., officier auxiliaire; Davaux E-, sergent; Delpire P., lieutenant; Rooms A., adjudant; Jadoul A., soldat; Van-wiele C., soldat; Lecomie A. maréchal des logis; Godfrin D., 1" sergent-major; Mathieu P., soldat; Van Geenhoven, R.-J., brigadier; Lacroix P.-R., officier auxiliaire; Mertens R.-E., officier auxiliaire; De Freyne B., soldat; Meunier J., soldat; Charlier F., maréchal des logis; Penninckx G., caporal; De-foin C., caporal; Moray A., caporal; Frankle-mon A., sergent; Grandelet, S., 1er sergent-major; Housiau R., caporal;Van den Berghen, F., soldat; Erpicum J-V., soldat; Van Damme J.-B., soldat; Hamels, E soldat; Debodinance H.-J., caporal; Leroy J,-J., soldat; Paul A.-J., soldat; Libert E., soldat; Stevens F.-A., soldat; Dewitte N., soldat; Koesela V., sergent; Georges T. soldat; Vandervelde B. soldat. Demolder A.-E., capitaine commandant ; Royaux L.-J,, capitaine commandant; Dumon, L.-M.-J. capitaine commandant de réserve Rahier M., sergent; Bergoens F., sergent-fourrier; Thibaut .1., soldat; Parisse, P., soldat; Henrist G., sodat; Maus C., soldat; Meunier M. sergent; Moelans H., soldat;Deschamps G., soldat; Jansisens C., sergent; Gochet L., maréchal des logis; Vandanhaute R. soldat ; Boo-nen J.-G., clairon; Ramaeckers H.-P., soldat; Bayen J., caporal; Questiaux E., caporal; Rommers F., caporal; Desmet E. ,sold'at; Dehennin A., soldat; Desmet C., soldat; Berger P., soldat; Bigot J.-B. soldat; Goedvriendt R., sergent; Lemaire A., brancardier; Close D-, soldat; Devaux P., adjudant; Godart J.. soldat; Martens P., soldat; Saffre G., clairon; Baeck P., officier auxi- ; MAISBHS 8EE8MMiHBÉISs BfLSES NOUVEL HOTEL a 82. Rue de Paris-Havre j Confort motierno Chauffage Central Chambre* Rlpolin, Électricité Cuisine soignée MM BÏÏÎÂIIMHT 4spiis 100 if- ] PJSiOH CflmîîB Sep, 180fr. ! 1 CHAMBRES depuis 45 fr. par mois | j — K.VCrO 4JH — j Cordonnerie ktSEOijLiNS liMOTRE SÉRSE SRflPERMÉABLE double semelle SPÉCIALITÉ EN CAOUTCHOUC «États. MûLLETlÉHtS, LEG8I1IS $ e/o de remise aux Réfugiés Distribution de Timbres du Commerce Ha vrais H, Rue Thiers — Télép. 10-33 I,E HAVRE liaire; Bourlet J.-J.-G., lieutenant ; Petudz E.-J.-G., officier auxiliaire; Neuberg P., soi dat; Oger R., soldat; Dubois A., soldat; Dejel A., sergent; Fabry L. brancardier; Premereur A.-L.-J., major A E. M.; Moui maux X., officier auxiliaire; Cornu A., maré chai des logis; Meunier M.-R., maréchal de logis; Vandoorslaer P.-J., maréchal des logis Colleye F., brigadier; Rivière J., adjudant Coppieters G-, adjudant; Dumont J., soldat Serreyn J., soldat; Delvenne L., sergent; Bran. G., soldat; Milliaux L., sergent; Ume F.-P.-J. capitaine en second; Bertrand' J.. lieutenant Fanuel P.-H., officier auxiliaire; Fernagut C. adjudant; Babinovitch O., caporal; Coppens frère mineur, Père Evariste. Brouhon R., adjudant ; Beelen J., 1er sel gent ; Reggers H., sergent ; Van Cutsem P. sergent ; Mahieu L., caporal ; Houlteaux R caporal ; Wanschoor M., soldat ; Van El?. J., soldat ; Biaise H. soTdat ; De Cocker G soldat ; Jockmans J., soldat • Van der Ve ken A., soldat ; Peet C., soldat ; Depris A. soldat ; Cornelissen P brancardier ,; Var-Dyck J. brancardier. Flebus P,. colonel A. E. M. ; Lorent V., co lonel ; Leyder P., major ; Cleîrèns F., ma-ior ; Decamps F. major ; Ledoseray A., lieu, tenant-colonel A. E. M. ; Joostens A., maior; Simonet M., major ; Neefs F. J., major d'E. M. ; Houblon A-, capitaine commandant ; Co. gniaux A., capitaine commandant ; Honoré E., capitaine commande.nt ; Borlée C., capitaine commandant ; Billemont L.. capitaine commandant; Conreur A., capitaine comman-dant ; Dumont E., capitaine commandant Preudhomme E., capitaine commandant. Lepropre J., capitaine en second ; Jones G., capitaine en second ; Mostenne .T., capitaine en second ; Fourmarier L„ capitaine en se cond ; Thonet A., capitaine commandant Guyaux G., capitaine commandant ; Tiele mans R., capitaine commandant ; Denîiae-rvnck G., capitaine commandant ; Gérard A. capitaine en second ; Labeau J., capitaine commandant; Hermant G., capitaine commandant ; Masy A., capitaine commandant , Ronveaux J.. capitaine commandant ; Die-penryokx P., lieutenant ; Masy J., officiel auxiliaire ; Reemers i.., sergent"; Bwloret E. officier auxiliaire ; Dt.pagie H., ùïficier auxi. ITaire ; Wintyens F.., officier auxiliaire ; Baudot F., officier auxiliaire. Marchand D.. soldat ; Verdeur R., 1er sér-geint ; Miesse G., caporal ; FandeHS1., officie/ auxiliaire ; Leynen R., officier auxiliaire , Poncin E., sergent ; Bours M., soldat ; De-moen A., soldat ; Gavroy G., soldat ; Decaes-teclier T. soldat ; Piraux L., soldat ; Van; Kerkom M-, 1er sergent-major ; Van Bra-abnt J., soldat ; Dumoulin J.. soldat ; Varu de Sompele J., soldat : Janssens C. soldat; Van den Steèn J., soldat. Virgo V„ seirgent ; Thomée E., soldat ; Van Rompay J., sC*Tàt ; Bonmariage A., soldat ; Bolou A., caporal ; De Meyer )H., soldat ; Janssens P. soldat ; Vandervallç F., soldat ; de Wolf F., soldat : Van Hop,j soldat ; Christiaens A., soldat ; Borgoens M,, soldat ; Hella A., soldat ; Harzée J., soldat ; Butgens M., soldat ; Dessart A., caporal ; Docquier E., soldat ; Van Camp G., soldat ; Dusausoit P., soldat ; Van Droogenbrock j.-J., soldat ; Vanderveldej\., soldat ; Houbjers G., caporal ; Lavent O.. soldat. Boulanger R., caporal; Nickers L., sergent; Aertsens G., caporal ; Goossens F., soldat. • Jandrain L., soldat; Roelants J., caporal Bi-arlman E., soldat, Van O05; M ;,oid.it; Felingue V., soldat.; Timmermans H., clairon ; Coenen H., soldat ; Deplecker L., soldat ; Nachtegaeîe J., officier auxiliaire ; De-waelens P., soldat ; Claes J., soldat ; De" moutiers R.. soldat; Haentjens C., soldai ; Cote J.. capitaine commandant Wdrne-weex C., soldat; Van der Plasschen J., soldat; Vers&hueren A., soldat ; Moens C., soldat ; Hertoghe M., soldat; Luysman soldat; Swinnen G., .caporal ; Robert H.,, soldat. ; Van Humbeeck A., ïol-lat; hoiinann J.. major A. E. M.; Casters C., médecin de ' régiment- ; Lauwers E., caporal ; Maertens C , soldat; Stellens A., soldat ; Pironet A., caporal ; Ooms L.. soldât; Fain S., caporal; Derop V., soldat; Lemmens A., soldat ; Ge^ boers G., soldat; Brixhe N., soldat ; Kaison L.. caporal ; Van Gheel F., soldat; Van Omissen L., soldat : Mary M.,' soldat; Toussaint E.. soldat; Ballat M., soldat- Her-tler C., soldat; Crahay L., soldat; Van der Biesit J.. soldat ; Joiris L., soldat; Van Herre-weghe F., soldat; Garot L., sergent; Lemoine A., soldat; Verheyen J., brancardier; Genot J., brancardier; Palmaers P.. soldat; Franken L., soldat; Dedoyard M., soldat; Cravbeckx 3. brancardier; Delacollette H,. soldat;Buyeii J.," sergent; Arnolis P., soldat; Logier J., soi-dat ; (A suivre.) j BANQUE BELGE L. VAN WYNENDAELE, d'Ostende 6, Rue de la Victoire, PARIS Achats Titres, Coupons, Chèques, Monnaies étrangères GRANDE TAWERftE U, Rue Ed.-Larue (près la place da l'Uôtel-de-Ville; LE H A VU® ► » I ; RESTAURAIT A TOUTE HEURE Salons pour réunions et banquets 45 BILI ARDS FRANÇAIS et ANGLAIS A FAIDHERBE A. JOHANNES & Çe 14, rue Thiers, LE HAVRE Exposition et mise en vente des Nouveautés cl a la saison — AUTOMNE-HIVER — Vêtements sur mesure et tout faits pour Hommes, Jeunes Gens et Enfants Magnifique assortiment en ^hamiserie, Bonneterie, Chapellerie — VOIR NOS ÉTALAGES — Nota. — Remise à MM. les réfugiés snr présentation de leur carte. JUSTUS VAN MAIJRÏK] VEWT LES RSEÏLLEUBS FRONT DERBY * ~ PIRAMIDES

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique gehört zu der Kategorie Katholieke pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1895 bis 1940.

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