Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1915, 01 Juli. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Konsultiert 04 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/028pc2v23j/
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21e ANNÉE.— Série nouvelle— N° 231 rr-».n— „,^n»«C»ril 11 WIIIIIM» ■ Mil II iiimhmihuimih—1 Le numéro ; 10 Centimes (S CENTIMES AP FRONT) Jeudi Ie- Juillet 1915 rédaction ^administration Î8i«t ne ds la Boira — LE HAYRS Téléphone: Le Havre n* 14,05 Biïsctsur : FERHÀND NEDMY fontes les communications concernan la rédaction doivent être adressées $ 8*", rue de la Bourse, Le Havre* LQÏ\mON OFFICE: g1,Panton Street (Broadmeaci E-îouse) LE XXe SIECLE ABONNEMENTS Frano® .. 2 fr. 50 par mots. 7 fr. 50 par trimestre Hors Franco.. 3 fr. » par mois. » .. 9 fr. » par trimestre Angleterre.... 2 sh. 6 d. par mois. » »#». 7sh. 6 d. par trlme3tre PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du journal au Havre ou à Londres Annonces 4' page: 0 fr. 40 la ligne Petitesannonces4* page:Orr.301aligne Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne de publicité, 1o, ruede La Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paris. Ouotidien i>eio<e paoi au Havre LA COMEDIE DU OUR Le public aurait tort de s'illusionner sur le sens et sur les conséquences des manifestes socialistes publiés depuis quelque temps par un certain nombre de journaux allemands.Plusieurs organes étrangers, ainsi que nous l'avons dit, ne veulent voir, dans la discussion qui s'est produite à ce sujet entre différents politiciens et différents journaux socialistes allemands, qu'une comédie savamment organisée par le Pouvoir et où les socialistes seraient acteurs. Peut-être serait-ce aller un peu loin. Il est naturel que le peupde allemand et particulièrement la classe ouvrière soient fatigués de cette guerre sanglante qui dure depuis onze mois. On lui avait promis qu'elle serait courte, les armées impériales ne devant i'aire qu'une bouchée des troupes de la Franco démoralisée et des « hordes moscovites ». De même que tous les autres sujets de Guillaume II, les socialistes allemands se sont précipités à la guerre comme à la curée, avec la fureur et la voracité traditionnelles des anciennes tribus germaniques. La déception, on le sait, a été cruelle. Aucun des ennemis de l'Allemagne n'est iiors de combat Au contraire, pendant que l'Allemagne s'usait dans une offensive vaine et sanglante, puis dans une guerre défensive qui lui coûte chaque jour des pertes extrêmement élevées, les Alliés n'ont cessé d'augmenter leur force, si bien que le moment est proche où le plateau de la balance penchera définitivement en leur fa-veur. D'autre part* le peuple allemand s'est vite rendu compté, en dépit de toutes les précautions officielles, que l'entrée en scène de l'Italie aggrave singulièrement la position des deux empires du milieu. Rien d'étonnant dès lors que le peuple allemand, et la classe ouvrière en particulier, soient présentement en proie à la lassitude et au découragement. Le miracle serait qu'une crise industrielle et économique sans précédent dans l'histoire du monde n'eût pas remué profondément une nation qui, comme l'Allemagne, vivait principalement de son industrie et de ses exportations.Nous admettons donc que la minorité socialiste qui s'est prononcée en faveur d'une prompte paix a traduit fidèlement les sentiments et les aspirations d'une grande partie de la nation. Mais nous n'en sommes pas moins persuadés que ces socialistes, inconsciemihent ou non, ont travaillé en l'occurrence dans le sens que souhaitait le gouvernement impérial. Un certain nombre de journaux et d'hommes politiques socialistes -demandent publiquement, à la suite des discussions dont nous venons de parler, que la guerre se termine sans annexion aucune. Ou nous nous trompons fort, ou le gouvernement •impérial vâ saisir la balle au bond. Ou nous nous trompons fort, ou certains de ses courtiers vont proposer prochainement une paix qui respecterait, selon eux, l'indépendance de la Belgique. La Belgique ne serait pas annexée. On lui laisserait son Roi, son gouvernement, son autonomie, mais à la condition qu'elle se laisse attacher à l'Empire allemand par les liens d'une convention militaire et d'une union économique. Au prix d'une telle vassalité, la Belgique continuerait d'exister... Ainsi le gouvernement allemand pourrait dire aux socialistes qu'il a tenu compte de leur opinion et de leuçs désirs, et qu'il pousse la magnanimité au point de repousser, aux risques de se brouiller avec les pangermanistes, l'idée d'annexer la Belgique. Les socialistes se déclareraient satisfaits; les pangermanistes, après avoir poussé pour la forme leurs grognements habitueds. déposeraient les armes, en attendant l'occasion de transformer la Belgique vassale en une province allemande. Et le tour serait joué. Telle est la comédie que le gouvernement allemand s'apprête présentement à jouer, dans le double but de calmer au sein du peuple une agitation qui pourrait devenir dangereuse, et d'amadouer les neutres ameutés contre l'Allemagne par la grossièreté et, les menaces de la clique pangerma-niste Nous le prévenons qu'il compte sans son hôte. Sans parler des Alliés, qui ne commettront pas la folie de prêter l'oreille à des propositions de paix au moment où .1 Allemagne en est à s'effrayer de leur force grandissante, le peuple belge aime mieux souffrir toutes les souffrances que d'accepter, seulement par la pensée, une paix qui le rendrait esclave de son envahisseur et do ses bourreaux. POUR LES CHEMINOTS Nous avons dit qu'il s'est créé en France ime Union nationale des Cheminots qui a (jour but l'assistance des familles éprouvées par la guerre. Celte œuvre assiste également les cheminots belges. Animés du plus bel esprit de fraternité, ses dirigeants ont admis six cheminots belges à faire partie du comité .central. Cette Union a exprimé le désir de grouper toutes les unions de cheminots français et belges à quelque tendance qu'elles 'appartiennent et il n'est pas douteux nue les multiples organisations7 belges répondront h ce vœu. En ce qui concerne l'union belge la « Ruche ii, on nous prie d'insérer le communiqué suivant : <i Les agents des chemins do for, postes, télégraphes et marins belges, faisant partie d'un comité do la « Ruche », société de prévoyance des cheminots belges, ou d'un comité des unions générales des agents des chemins de fer, postes, télégraphes et marine, avant leur siège à Bruxelles, 7. rue du Boulet, sont instamment priés de faire connaître Jour nom et leur adresse au conseiller moral de leurs associations. M. Vnn den Heuvol. actuellement aumônier militaire 1er régiment de ligne, 2e bataillon, 5e division d'armée belge en campagne. » Ces renseignements serviront à mettre ces associations en rapport avec l'œuvre française d'nssisfaneo et de solidarité créée » par l'Union Nationale Française. » — Ce comte Georges Thellier de Ponche-ville, snus-lieulenant du . • d'infanterie a succombé glorieusement nu champ d'honneur le 18 juin dernier. C'était un ieune écrivain très distingué. ' J Deux discours m. accwibray parle a la ciiambtte et le père janvier a sainte- clotilde. (De notre correspondant particulier) Paris, le 27 juin 1915. A quelques heures d'intervalle, j'ai entendu deux discours;. L'un a fait quelque bruit ; l'autre a passé presque inaperçu. Et pourtant celui-ci a réconforté, enthousiasmé les auditeurs, tandis que ceiiui-là a écœuré des hommes qui ont pourtant le cœur solide. Au Palais-Bourbon, M. Accambray, ancien officier, représentant d'une circonscription envahie, a prononcé des paroles qui ont soulevé la réprobation générale. Le groupe radical-socialiste, auquel appartient le député de l'Aisne, lui a infligé une leçon dure, quoique indirecte, en -décidant qu'à l'avenir aucun de ses membres n'avait le droit de prendre la parole sans autorisation. M. Ac-cambray, qui avait recueilli dans les couloirs des rumeurs pessimistes, avait cru le moment propice pour foncer sur le ministre de la guerre, bête noire de certaines gens. Il saura, à l'avenir, que le député agit souvent en séance publique autrement .qu'il ne parle dans le Salon de la Paix. M. Millerand est fort contre certaines critiques parce qu'il est soutenu par la confiance du pays. Dans la gracieuse basilique Sainte-Clo-tLlde, la corporation des publicistes chrétiens avait convié les associations de presse et les parents et les amis des écrivains et des jour" nalistes tués à l'ennemi à un service funèbre. Le cardinal archevêque de Paris présidait cette cérémonie, à laquelle le président de la République et le ministre de la guerre s'étaient fait représenter. L'aumônier de la 'corporation, dont M. René Bazin est, depuis quelques semaines, le président, le Père Janvier a prononcé une allocution émouvante, dans laquelle il a mis toute sa foi chrétienne et tout son patriotisme de Français. Comment, dans un pareil discours, ne pas évoquer le souvenir du comte Albert de Mun ? L'éloquent dominicain s'est exprimé dans les termes suivants : « Je puis dire que les publicistes français et alliés se sont personnifiés dans ce lutteur de grande race qui, académicien, déiputé, orateur, soldat, soldat surtout, s'est servi des dons royaux que la Providence lui avait faits pour dissiper la défiance et le pessimisme, pour prêcher l'espoir, le courage, la résistance indomptable, pour faire étinceler sa plume comme une épée et retentir sa voix comme un clairon. Au moment le plus angoissé. au moment où l'ennemi s'était rué par bonds formidables de Charleroi jusqu'aux portes de Paris et semblait libre d'entrer à son gré dans notre incomparable capitale, « tenir, disait-il, tenir quoi qu'il arrive, tenir, dussions-nous passer par les dernières extrémités : tel est le devoir sacré dont personne ne saurait s'affranchir sans trahison. » Albert d'e Mun, vous l'avez reconnu, mourut à la t&chc, il mourut debout, j le cœur brisé par la grandeur des émotions qu'il avait éprouvées, par la violence de l'effort qu'il s'était imposé. Mais il était si bien l'interprète des sentiments des publicistes français et alliés que, sur son cercueil, tous les partis vinrent verser les mêmes larmes de douleur et de regret. Il était si bien l'interprète des publicistes français et alliés que ceux-ci n'ont pas cessé de répéter et de traduire ses accents de feu, d'entretenir ainsi dans les âmes la confiance et le dévouement, de maintenir l'esprit des foules à la hauteur des circonstances tragiques que nous traversons, de rendre, par celte atti-tudé, un service signalé à la France et à ses amis. » Les d'ornières paroles de l'orateur ont été un appel cï l'union sacrée. Impossible, sans concorde, de garder notre indépendance, La solidité de l'union nationale est la condition de la victoire pendant la guerre, de la prospérité pendant la paix. Les écrivains, les journalistes sur le front se sont réconciliés ; ils sont allés au feu, h la mort, la main dans la main. N'est-ce pas remplir leur suprême volonté que de sceller dans leur sang si libéralement "répandu l'unité définitive à laquelle ils aspiraient en rapprochant les uns des autres tous les fils de France et tous les fils des nations alliées, en imposant un terme aux discussions qui, affaiblissant les peuples, les préparent aux pires calamités ? Ai-je dit que le service funèbre était célébré non seulement pour les journalistes et écrivains français tombés à l'ennemi, mais aussi pour ceux dos pays alliés, comme le portaient expressément les1 invitations ? A. VIREY. L'intégralité de la solde Un sous-officier belge, volontaire de guerre, nous écrit ; (( Comme sergent volontaire de guerre et marié, je touchais jusqu'ici ma solde; d'autre part, ma femme, restée à Bruxelles, reçoit une indemnité de 75 centimes par jour. C'est peu. Par contre, les sergents de l'active touchent, outre leur solde, des indemnités de réengagement, de logement, do mariage, etc. » Or, voici qu'après avoir fait mon devoir pendant neuf mois, i'ai été évacué à l'hôpital militaire de..., par suite d'une maladie contractée dans les tranchées do l'Yser et ici on ne me paie plus ma solde de 2 fr. 20, mais 40 centimes seulement ! » Autour de moi, il y a plusieurs sergents français qui, tous, sergents de l'active, le la réserve ou de la territoriale, touchent toute leur solde de campagne. La question a été posée_ récemment à M. Millerand et celui-ci a répondu très nettement au' « en vertu d'un décret du 15 avril 1915" inséré au « Journal Officiel » du 19 avril (page 235), la solde de présence est accordée à tous les militaires, sans distinction, traités aux hôpitaux, en temps de guerre, pouf blessures reçues ou maladies contractées en service commandé ou pour accidents consécutifs à ces blessures ou maladies. » » Ne pourrait-on faire la même chose pour nous, Belges ? » Transmis à qui de droit cette requête qui nous paraît justifiée. — Le capitaine grec Ivarasevda, cono i par ses vaillants exploits en Macédoine r.l en Crète, a donné sa démission et a pris .'c commandement de la légion hellénique dans les Détroits. LES FAITSDU JOUR ! «AfWVWWI /| M. Asquith a prononcé au Guildhall un grand discours ouvrant une nouvelle campagne en faveur de l'emprunt de guerre et de l'économie nationale. Le premier ministre a déclaré que C Angleterre a conscience de défendre l'avenir tout entier de Vhumanité et qu'elle fit d'ici-dée à lutter jusqu'au bout, jusqu'au des mer liard, jusqu'au dernier souffl?, fusqu •! la dernière goutte de sang plu que de laisser la force régir le monde. Ces déclarations ont été applaudies avec un vif enthousiasme et le môme accueil a été fait à des discours où M. Bonar Law et l'évêque de Londres ont exprimé le -nême sentiment. Pour donner le bon exemple à la population anglaise, le London Couny Council a décidé de souscrire pour 25 millions de francs au nouvel empiunt de guerre. ♦ VWVWWVl Les socialistes hollandais accentuent la campagne que nous signalions hier, contre tous les projets militaires du gouvernement. Ils réclament ouvertement le désarmement général et s'attachent à grossir l'importance des dernières manifestations des socialistes allemands avec qui ils ont visiblement partie liée. Il est intéressant de noter que les socialistes hollandais, tout comme les socialistes italiens, les socialistes danois, une partie des socialistes anglais et d'autres encore, défendent persévéramment les intérêts de la politique allemande. 1AVWVWVM En attendant que l'Allemagne adresse aux Etats-Unis sa réponse à la noie relative au torpillage du Lusitania, le gouvernement américain viçnt d'envoyer à Berlin une note d'un ton très énergique au sujet de la destruction du W.-P.-Frye. Cette note déclare que puisque l'Allemagne a reconnu sa responsabilité dans celte affaire, il est inutile de recourir à la procédure du tribunal des prises, « celte procédure n'étant d'ailleurs pas obligatoire pour les Etats-Unis qui refusent d'admettre que l'Allemagne, comme elle le prétend, a le droit d'empêcher les navires américains de porter de la contrebande. et de recourir pour cela à la destruction de la contrebande et du navire qui la ; porte ». On prétend à Washington r*ue des nou-j velles reçues de M. Gérard, ambassadeur à Berlin, permettent de croire que l'Allemagne : consentira à protéger la vie des non-combat- : tants qui voyagent sur les navires rece- < vant régulièrement des passagers et appar- , tenant à toutes les nationalitémême au • cas où elle continuerait ses attaques par j sous-marins contre les transports ou vais- ] seaux portant des munitions pour les belli- i gérants. j Ces tendances sont vivement combattues 1 en Allemagne où la Ligue navale fait cam- I pagne pour que les sous-marins 'allemands < continuent à torpiller tout sans avertisse- t mev.t. | _ Pendant, ce temps, des agents allemands 1 s e/Jorcent de provoquer aux lilaJs-Unis une ; grevé de marins afin d'empêcher les expor- ( latiovs de munitions américaines à l'adresse des Alliés. ( ( AU JOUR LB JOUR \ •'Voisin, katysz iw tel * parle!" Il s'est trouvé récemment en Hollande des journaux, et môme un évéque, pour reprocher, ou peu s'en faut, — au nom de la ■ neutralité, à des publicistes hollandais, d'avoir découvert et dénoncé une menace " pour la Hollande dans le récent discours du ! roi de Bavière sur « l'embouchure allemande ' du Rhin ». Pourquoi donc la même régie de réserve et de circonspection n'est-elle nas observée 5 en Hollande en ce qui concerne la Belgique i et la question flamande ? Le 18 avril dernier, la section de Lierre de 1' « Algemeene Nederlandsche Nerbond » a jugé le moment opportun pour se réunir, — en pleine occupation allemande ! — et voter un vœu en faveur de l'établissement d'un régime de séparation administrative dans la Belgique future, ù la conclusion de la paix. L'organe hollandais de l'Association, ( obéissant à un sertiraient de délicatesse que 1 n'avaient pas eu les congressistes, s'abstint t d'insérer ce vœu. i Or, le « Maasbode », journal hollandais 1 germanophile, nous apprend (n° du 20 juin 1915), crue la section .des étudiants dUtrécht t de la même association « réunie en assem- e blée avec les membres flamands, le 10 juin c 1915 », a volé, à son tour, un ordre du jour : t « Blâmant le fait que la motion votée le c 18 avril 1915 par la section de Lierre n'a pas t élé insérée dans l'organe do l'association et ( émettant le vœu que la direction centrale j de 1' « Algemeene Nederlandsche Nerbond » r détende plus énergiquement qu'elle ne l'a J fait jusqu'ici les intérêts de race de la partie c flamande du peuple néerlandais. » C'était si énorme que l'on a cru devoir t commettre aussitôt l'hypocrisie d'ajouter : j « Tout on gardant une'stricto neutralité au j regard des relations internationales de l'Etat . belge. .. Cette ajoute n'enlève rien nu caractère , d'intrusion directe dans les affaires inléricu-l'es d'un Etat voisin, qui distingue les deux premières parties de l'ordre du iour. . Que diraient donc les Hollandais si une réunion de Flamands nationalistes de Bel-gique (ils sont r-hc;: nous, Dieu merci, l'im- f mense majorité !) émettait un vœu public , tendant à la transformation du régime mo-narchique unitaire des. .Pays-iBas en une R fédération de provinces, et cela pendant que ^ les Pays-Bas seraient .en guerre et en butte s à des efforts aslucieu.v do l'envahisseur pour a diviser la nation néerlandaise conlre elle- " même ?... " Il y a Un proverbe français et belge qui dit : « Balayez devanf votre porte. » b Ce proverbe devrait bien ê!rc enseigné aux g étudiants d'Utrecht. p Quant aux membres flamands oui se sont b joints ii eux pour voter ctf ordre du jour, et qui n'ont pas honie de faire anpcl à I'é- n 1ranger pour pc5cr sur lés. résoltiiions de h l'Elat bdlge, avant même la libération du territoire national, nous demandons leur d nom pour l'affichage dans les tranchées de d l'Yser, à côté dp ceux des congressistes de Lierre. " n BELGA. t. LA SITUATION MILITAIRE Mercredi midi. Beaucoup de calme est descendu sur le front nord, de la mer à Arras. Après la chaude journée, chacun panse ses plaies et remplit ses caissons. Le cours monotone de la guerre de siège continue. Chaque jour qui passe augmente cependant nos ressources en hommes et en obus, et un temps viendra qui tout paiera : l'héroïsme et la constance. On verra peut-ôlre, en ce temps-là, h la droite des Belges, un plus vaste front britannique tenir implacablement sur les lignes d'eau de la Flandre et sur toute la crête du haut plateau d'Artois, tandis que d'énormes foncés françaises, rendues à la liberté, fonceront droit devant elles sur d'autres points, menant mieux et plus vite là où l'on yeut aller. Ce jour-là, les étapes de retraite de 50 kilomètres ne suffiront point encore à sauver l'ennemi de l'enveloppement. Patience ! Il est plus aisé de s'imaginer cela que de se faire une idée exacte des mouvements complexes et des luttes composites dont la Gralicie est le théâtre. Vingt corps austro-allemands manœuvrent là. A la gauche ennemie, dans l'angle formé par le confluent le la Vis Iule et du San, une forte poussée s'opère, à laquelle on donne déjà pour objectif dans le nord la position fortifiée de Brest-Litovsk, qui est située à 200 kilomètres ï Uest de Varsovie et qu'une égale distance sépare de la position actuelle des forces ennemies.Ce serait Brest-Litovsk qui serait aussi ['objectif des troupes de von Mackausen qui, au nord-est de Lemberg, marchent vers le Bug. Formant angle droit avec ces troupes , :lu nord, les, autres armées austro-alleman- ; les de Galicie s'avancent en ligne, face à "est, depuis la région de Zolkiew, sur la Rawa-Ruska, jusqu'à la région d'Ilalicz, sur e Dniester. Dans ce vaste secteur, d'un développement de plus de 100 kilomètres, les Russes sont en retraite vers le Bug et vers a Zlota-Lipa, où on croit qu'ils résisteront. Plus au sud, sur le Dniester, les Russes, semble-t-il, se maintiennent: Tout ceci cons-.itue le développement normal et logique du }lan de l'ennemi. Son offensive, déclanchée e 1er mai, dans le couloir resserré entre Vistule et Carpalhes, s'est peu à peu épa-îouie, à la façon d'un éventail, à mesure jue la distance s'accroissait entre ce fleuve ;t la chaîne des monts. L'attaque frontale ,iant parvenue "à refouler 'es Russes et la igne de ceux-ci s'étant forcément amincie )ar le fait de son développement, lennemi j'acharne maintenant à là rompre au point e plus vulnérable, c'est-à-dire dans le sec-eur à l'est de Lemberg, entre le Rug et la ^lota-Lipa. Mais, dès à présent, l'ennemi loit être fort en peine pour transporter sa grosse artillerie, puisqu'il ne dispose p^us le nombreuses voies ferrées comme dans la )remière étape de son offensive. Or, c'est à ;es gros canons que l'ennemi est redevable lu meilleur de ses succès. T,e vif intérêt des opérations italiennes échappe à qui n'a pas sons les yeux la carte lé taille des régions alpestres. Les alpins Je Victor-Emmanuel y font à l'ennemi la ;uerre comme ces rudes montagnards y Passaient le chamois. Sur l'ïsonzo, l'occupa-ion méthodique de la rive gauche se pour-uit.Paul GroKaert. (Se ï©!9raal a® pes3$ êfir® œeM® jae E® SSSTSŒgl ©a l PIRHT » fesjïeigffs'g, i ©e*âf§ ea M-Me.O las Apaise belge su " Livre Blanc " allemand snr la tas dgs Francs-ïiiaaïs on l-WWVWV» Le « Bureau documentaire belge » vient le faire paraître une répons© au « Livre Jane » allemand du 10 mai 1915 en môme emps qu'à un pamphlet allemand officieux ntitulé « La guerre de francs-tireurs en Belgique ». C'est une brochure de 40 pages in-8°, de exte serré, où l'on soumet à une analyse t à une critique attentives quelques-unes es principales imputations et articula-ions de fait contenues dans les documents llemands. lie « Bureau documentaire elge » s'est volontairement restreint à ueiques observations fragmentaires sur 2S parties-types de la démonstration du amphlet officieux et du Livre blanc qui .'en est que le prolongement officiel. Ces bservations suffisent d'ailleurs à titre 'exemple, pour convaincre le lecteur neu-î*e de l'extrême méfiance qu'il faut appor-2i dans la lec:ure des productions aile-landes de l'espèce, en même temps que u peu de crédit que méritent leurs asservis. Dès à présent la preuve est faite que ï pamphlet officieux ne mérite aucune onsidération : ce n'est pas une œuvre de iscussion correcte et honnête; quant au .ivre blanc, auquel une réponse complète t détaillée sera opposée en temps voulu et n forme de volume, les quelques pages que ;i consacre le Bureau documentaire belge tablissent à l'évidence que c'est, pour le loins. un dossier incomplet, tronqué et artialement composé, témoignant en plu-ieurs de ses parties d'une légèreté et d'une bsence de scrupules, vraiment extraordi-aires à rencontrer dans une publication 'Etat. La réponse du « Bureau documentaire i elgo » est intitulée : « La Légende de 'a , uerre de francs-tireurs en Belgique d'a-rès un pamphlet allemand et le « Livre lanc » allemand du 10 mai 1915 ». Elle ouvre la II8 série des « Cahiers docu- : icntaires dont elle forme (livraison triple) J ?s livraisons nos 11, 12 et 13 réunies. Les souscripteurs à cette deuxième série es « Cahiers documentaires » la recevront J onc dans leurs envois d'abonnement. La brochure est mise aussi dans le com- j lerce au prix de 60 centimes. (En Angle- : uto. 7 pence.) < Encore une manifestation • Huit DES AVEUX QUI ONT, AU MOINS, LE MERITE DE LA FRANCHISE L'extrait suivant de la lettre d'un Allemand, nommé Cari Schrœder, n'a pas été trouvé, comme on pourrait le croire, dans l'un des nombreux organes allemands d'Amérique, mais dans le « New-York World », s'il fajut en croire un correspondant. Los motifs et le but de l'Allemagne y apparaissent clairement : « Combien il est insensé pour les ennemis de l'Allemagne de s'imaginer qu'ils peuvent la conquérir ! Si tous les peuples de la terre, civilisés et sauvages, s'unissaient coniline eDîe, ils me pourraient vaincre le grand peuple allemand, car aussi longtemps qu'il resterait un Allemand, homme, femme ou -enfant, il lutterait jusqu'au bout. Par conséquent, vous voyez que la victoire nous est assurée, et quand nous aurons abaissé njos ennemis et confisqué leurs territoires, si l'un quelconque des anciens in-, digènes, qu'U soit Anglais, Fiançais, Italien, Américain (sic) ou tout autre de race inférieure, élève la voix plus haut qu'un 1 soupir, nous le briserons contre terre. i » Et après que nous aurons démoli ces cathédrales vermoulues et autres construe- -T tions hideuses, y compris les temples de I l'Inde et autres contrées païennes, nous construirons des cathédrales bien plus ? grandes et des temples autrement splendi-des pour honorer notre noble kaiser et les ^ grands actes de son peuple, destructeurs 1 des races pourries du monde. » Oh ! combien nous sommes reconnais- ù sants que Dieu ait choisi notre grand et in- 1 comparable kaiser et son peuple pour ac- \ complir cette grande mission, car Darwin 1 na-t-àtl pas diit (et il a dû prendre cette idee de nos grands professeurs allemands) r quie le mieux adapté seul doit survivre ? Et les Allemands ne sont-ils pas les plus ca- ^ Pa-'bles en tout ? Aussi, nous autres Aile- v mands, disons-nous : « Que les charognes ^ pourrissent, il n'y a d'hommes nobles que ^ les Allemands. » , s Cette mégalomanie démente n'est pas un d cas isolé. Les Allemands d'Amérique en sont atteints comme leurs compatriotes du continent. L'HÉROISME DE "NOS PRETRES ENCORE UN AUMONIER MILIT-ViRE TUÉ SUR L'YSER d On nous C'crit diu front de l'Yser : iMardli dernier, 15 jum, nous avons reo-du fetalnSflS d?V0Irs à l'aumônier de notre catoilon (3° chasseurs), le regretté M Ch liaSteS?' avBOt 111 ®ucrre vicaire à Cruys- , G était .une âme simple et droite rai a-vait à comicpuis toutes tes sympathies par un com- „ de ^oin,té facile et de catae amé- I. nité. Seulement, sous ces dehors die simpli- 11 ciité flegmatique, Charles Lelioucq portait a uai cœur magnanime, tout prêt à l'héroïsme 1-1 quiainid le cas- écherrait — un cœur de 10 L'henre sonna le samedi 12 juin n Un officier du régiment, le vaillant R c' L-ïf1'1 Porté <aux ta^otoées d'avant-postes • tomba frappé d'une balle entre tes yeux • s Lelhouioç sane hésiter, s'élança, suivi d'un brancardier, séminariste. Touî dteux tom bèrçlnt aussitôt sous les baWesi L'officier était mort diu coup ; l'aumônier survécut ^ une heure ou deux, en pleine connaissance 11 souffrant terriblement ; enfin, tout le son» 1 (te son corps s'en étant allé par l'artère " beœute. il s éteignit, le crucifix aux lèvres. ci (ta romBrasMfceotps en arrière, au vil- •SfV» 1,J inlm™ation de l'aumônier â avait heu mardi. Cerémonie ravonnante — d'émotion. On lève te corps, à i'hoispice. Après iin cloquent adieu diu major X... i'i << son cher aumônier », lie cercueil du pré-tire, enveloppé d'ans Te drapeaiu sur lequel tranche 1e violet de la chasuble s'avance 'sous le 'soleil radieux. Trois cercueils dp soldat^ dnapés d© mémo, lui font escorte. 'a 'dlivision s'est fait un R dievour de venir rendre l'hommage suprême a LCe ?,1-Te fc?01"*»- Le3 soldat! du El £ Jon, soa lis cette nim-t des tranohées, sont là ?u lJt l>u'iss«n't y (Hre que l'on à S niX™ïLSl °nqie'ir)ps les funérailles. De a J r ^ 01 a ? 80nt i°mte mili- D tances. L aumônier du visionnaire officie, en- t.i toiiii e ufâs collègues d;u défunt. On remarque' ir que le S!OUS'-a;iacre, là-bas, est assez empê- u ohé de ses mouvements... C'est qu'il a o.'anis lie <)ras un éclat die shrapnell qu'il ne 1^ jugte pas, d'aifleiirs, être une raison suffi- c( sanie pour s«e laisser évacuer comme le n; fâïsT *a Nos prêtres sont ainsi cl ï)ans- un coin du cimetière, tout contre cc l'égpsie, on a déposé le corps die Lehoucq, li, sur ^lequel chacun, unie dernière fois va s mielner, — et l'assistance s'écoule silen- tri c^use. ^ n!; ou NOUVELLES BRÈVES siï -))0« — S£ et —■ mande de Constantinople que la c' Porle a décidé d'expulser toutes les personnalités de nationalité étrangère attaché--s su aux ambassades des Etats-Unis et d'Italb n( afin de répondre à l'expulsion des fonction- ai maires ottomans restés à Londres pour garder les archives de l'ambassade ottomane. lc — On aipprend tardivement, la mort sur- 2 rame en février, du chef do bataillon d'in- a nlcrie Joseph Vidal de la Blache, écrivain i histoire militaire et géographe émérite.tué lu bois de la Gruerie. - wi — Un emprunt de la ville de Paris de u0 ré. Taillions sera émis le mois prochain à 5 I 2 lic J/0. 11 ne sera placé dans le public que jusqu'à concurrence de 93 millions. — M. Clozel, lieutenant-gouverneur du c!l laut-Sénégal-Niger, a été nommé gourer- mi leur intérimaire de l'Afrique occidentale rançaise. en remplacement de M. Merkaud- Irl -Vmty, décédé récemment. ^ — La Chambre de commerce de Berlin mf jlûmc l'exposition des modes allemandes jrojetée pour le mois d'août et de septem- fr: )re, cette manifestation étant de nature à or entraîner des dépenses inutiles sans espoir vr. le succès. " HEURE Communiqué offîeiel français —o— Paris, 30 juin, 14 h. 45. DANS LA REGION AU NORD D'ARRAS, a nuit a été marquée pur une violente canonnade et quelques actions d'infanterie. lit nord du château Carieul, nous avons légèrement progressé au sud du cabaret rouge. 'Jne attaque allemande cl élé repoussée. DANS LES VOSGES les Allemands ont enté, vers 2 heures, contre nos positions à 'est de Melzeral, une nouvelle attaque qui été facilement enrayée. »OH— LES 0PSRAT50NS R^SGEs Petrograd, 30 juin. — Officiel. — DANS jA REGION DE CIIAVLJ> nous avons repoussé les faibles attaques des Allemands. SUR LE FRONT DU NIEMEN, DE LA IAREW ET SUR LA RIVE GAUCIIE DE ,A VtSTULE, accalmie. Une poussée d'importantes forces ennemies SUR LE FRONT SITUE ENTRE LES 'OURCES DES RIVIERES N1EPRZ ET ÎUG OCCIDENTAL continue, de même sur positions de notre , arrière-garde DANS LA REGION DE TOMASZOW, nous vons repoussé plusieurs attaques achar-ées allemandes. {Tomaszow est situé en *ologne, sur la Tanew. au nord de Rava-luska). ; L'ARMEE ENNEMIE DU DNIESTERJ enforcée récemment et. jetée dans cette ré-ion. cherche, sur le front Boukatchevlzy-îartinoff, à provoquer la confusion dans ■olre mouvement de repli vers la Guila-,ipa, mais elle a échoué, après avoir subi es pertes énormes. (Boukatchevtzky et Martinoff sont situés u/r la rive gauche du Dniester, au nord; 'J-IçUiiicz.) »0(( LES OPERATIONS AU CAUCASE Petrograd, 30 juin. (Officiel). — Au Sud de harke, lies Turcs ont été repousses avec de ranidés pertes. Nous avons dléltogé l'ennemi de ses tran-fiées du mont. Heidag et nous ÏTavons obligé ste replier vers l'Ouest. Les Turcs attaquèrent le 27 le mont Hei-ag, mais ils durent se 'replier avec de 1 ouvres pertes. »o« LE CONFLIT GERMAN.O-AWEROGASN Washington, 30 juin. — On annonce que ! gouvernement américain se serait rangé La pratique suivante : 11 notifierait à l'Amirauté allemande, par intermédiaire die- son ambassadeur à 11er-n, l'heure de partance de tous les navires yant dies passagers à bord, ainsi que rheu-î probable à laqueHe ces navLres tnaver.se-lient la zone de guerre, afin que les sou.s-lairins évitent d'attaquer les bâtiments inéricains. ES REVENDSCATÏGNS de la BULGARIE Sofia, 30 juin. — Au cours d'une réunion nue à Sofia, on a donné connaissance du lémoire adressé par l'e président diu Comité .ailiional aux représentants de toutes fes randes puissances au sujet die la situation ïs Bulgares sous .le joug die l'étranger. La résolution en faveur de la réalisation } l'unité nationale bulgare a été votée. Mm Jklhsimie L'OGGUPATSON MONTENEGRINE Rome, 29 juin. — Après Saimi-.fean-dc-fedua, les Monténégrins oint occupé Ales-o, puis Selac et Temai, villages malisso-ts.Les Monténégrins sont partis ensuite vers autan, dont les conditions d'occupation raient été débattues entre le prince Bid oda et le quartier général. Une' prcolama-on de la municipalité i.nviia ia population à scevoi/r dfigneinent les soldats mont cm é-ins.C'est à midi qu'eut lieu l'entrée triompha-clés Monténégrins. Après l'avant-garde imposée d'un millier d'hommes et 'de pois en tenue de cérémonie, portant la croix des étendards religieux, le gros de l'armée L'iira dans la ville, précédé du général et du msul de Monténégro. Des bandes d'irrégu-îrs albanais venaient .ensuite. I-e consul autrichien rôtira le drapeau au.-chien et se plaça sous la protection du nsul de Grèce. L'état-major prit l'admi-îtration de la ville et s'établit au Konalc il fut reçu par les notables. 11 déclara e les citoyens devaient désormais, se.con-lérer comme sujets du Monténégro, qu'ils raient jugés selon les lois monténégrines que les perturbateurs du nouvel éu.t de loses seraient punis militairement. Le général Vechovitch adressa aux con-Is des différentes puissances, une noie an->nçant la prise de possession de la ville i nom du roi .Nicolas. Des patrouilles gardent les consulats et s établissements publics. Un détachement cupa. la forteresse et tira des salves en *ne de réjouissance. — Les nouvelles de la santé de sir Ed-trd Grev indiquent une amélioration très -lie ; il reprendra prochainement ses fonc-ns.— En opérant des fouilles à Longa, près Pylos, on a découvert deux statuettes aréique en bronze d'un grand intérêt. Une ssion américaine poursuit les fouilles. — Le comité new-yorkais de la Ligue des andais unis d'Amérique- a;"Voté un ordre jour affirmant les sympathies de ses :mbres envers le gouvernement français. — On a créé au ministère de l'intérieur mçais une commission do contrôle char-3 de veiller sur le fonctionnement des 03u-ïs philanthropiques créées dans le but lir en aide aux victimes de in fnprrp À

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