Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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s.n. 1918, 06 August. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Konsultiert 28 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/x639z91w9s/
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4e Année - N° 346 Ifgdciciion & HUîninistraiiUË Turfmarkt 31 & 31a La Haye—Téiéph. 21C Bureau à Maastricht : Hotei Suisse,Vrijthof,Téléph.155 à Flessingue : Slijkstraat, 6 FRANÇOIS OLYFF Directeur - Fondateur Les Nouvelles Mafdi 6 Août 1918 5 cents le numéro ABONNEMENTS : Hollande: ^ par m°|s 2.50 fl. par3mois Etranger : port en sus ANNONCES : La ligne : 15 C. en 4 e page Réclames permanentes à forfait Journal belge fondé â Maestricht en août 1914 Lettres du Luxembourg Union nationale — La situation alimentaire La situation économique Luxembourg, le 18 juillet 1918. A côté des Luxembourgeois qui souf frent de la faim, il y a les Allemands qui Depuis longtemps j'aurais dû vous par- sortent du pays des tas et des tas de 1er de la " Naiionalunioun „ qui s'est vivres ; les " Feldpaketpostsendungen „ fondée en 1914 après l'invasion et qui a (envois de paquets aux soldats boches) un programme purement national Son ne peuvent pas être contrôlés par les organe "d'Natioun,,, paraissant deux fois employés luxembourgeois; les soldats par mois, représente le mieux l'état allemands passant la frontière ne peuvent d'esprit actuel du pays. Elle ne connaît être visités qu'en présence d'un officier pas de différences de partis et a main- boche. tenu, seule ^ parmi tous nos journaux, gj \a situation ne s'améliore pas, il y l'union sacrée proclamée sous le coup Va de notre race ! Ce ne sera pas assez de l'invasion. Ce qu'il y a de plus, c'est d'avoir subi toutes les insultes morales ! que cette vaillante revue est écrite en n faut que, dès le lendemain de la déluxembourgeois, ce qui veut dire qu'elle faite allemande, il y ait chez nous une veut sérieusement faire table rase de toute génération forte, capable de travailler influence allemande qui pourrait porter chacun pour deux. Et l'on doit assister atteinte à notre originalité de race, qui ail ienj dépérissement de nos hommes, est notre autonomie morale. Je vous tra- de nos femmes, de notre jeunesse, de duis quelques lignes. l'avenir de notre pays ! En 1917. en réponse au comte Fr. de * lehay qui, dans un livre intitulé " L'inva- . , tl , * * , sion du Grand-Duché de Luxembourg en u La rec°lte, dans les Ariennes s annonce août 1914,,, avait accusé ie ministère bonne.» 11 " y a aucun doute que le pays Eyschen-Mongenast-Braun-de Waha de pourrait subvenir seul a ses besoins Mais ne pas avoir observé strictement la neu- j ? 5 . .. . Moselle, il y a tralité, la "Nazioun„ écrivit l.:s lignes des b°uches qui attendent que le beau suivantes: "Celui qui ne comprend pas ™orceau ^ Pret P?,ur seJe er dessus- encore pourquoi le Luxembourg n'est pas ^on aPPeM> ^ons Allemands . mentionné à côté de la Belgique, dans les *** actes officiels de l'Entente, doit avoir Le rapport de la Chambre de com- l'intelligence dure.,, (Il m'est impossible merce pour l'année 1917 vient de paraî- de rendre la saveur faubourienne de l'ori- fre< Dans l'introduction sont passés en ginal). " Le comte de Jehay est avant tout revue les faits les plus marquants de diplomate, c'est-à-dire un homme qui ne l'année écoulée : le renchérissement sans dit jamais ouvertement ce qu'il pense; il précédent du prix de la vie, l'étonnante était en très bons termes avec M. Eyschen. adaptation de l'industrie aux conditions SI par conséquent, il prononce tout de nouvelles survenues dans l'ordre écono- même si clairement des accusations con- mique, le rendement des différentes bran- tre le gouvernement, lui qui est au courant ches, etc. Cet aperçu se termine en de- de ce qui s'est passé, on peut présumer mandant la suppression des organisations ce que les autres peuvent penser de nous, étatistes qui ne correspondent pas au ca- Nous, nationalistes, répondons ceci à M. ractère essentiellement individualiste de de Jehay : Le gouvernement Eyschen notre "organisation économique (on peut n'était pas le peuple luxembourgeois ; dire la même chose au sujet des mesures comment pense le peuple luxembourgeois, gouvernementales dans le ravitaillement ; cela se montrera dès que nous serons de vojr pius haut). nouveau maîtres chez nous. Notre gou- chambre de commerce s'est occupée vernement et notre peuple sont deux, et entre autres des questions suivantes : nous, nationalisâtes, nous ne voulons ab- canalisation de la Moselle, ravitaillement solument pas être solidaires du gouver- du p3yS en-produits textiles, impôt sur le nement Eyschen La Nazioun „ est la charbon, modification au règlement des preuve vivante de ce qu'il y a au pays chemins de fer Guillaume-Luxembourg luxembourgeois des gens qui ont une (^ qUOj bon! Tout dernièrement, les Aile- autre opinion de la neutralité que le mi- mands ont tout simplement appliqué aux nistère Eyschen. Il n'y a pour nous qu'une chemins de fer du Grand Duché le nou- seule route à suivre, c'est celle de 1 hon- veau farjf allemand, qui augmente de neur...,, 100 p. c. le prix des coupons pour les A propos des bomb^rdcmcnis, cils trains express), etc. écrivit ceci : "La vraie responsabilité de Voiei quelques détails intéressants :• l'effusion de tout ce sang luxembourgeois L'exploitation minière est en baisse dans les circonstances actuelles retombe continuelle depuis le mois d'août 1914; sur l'Allemagne qui le 2 août 1914, vio- ]a production est tombée en 1917 de lant le traité conclu au sujet de l'exploi- e,752,200 à 4,501,950 tonnes. Les mines tation des chemins de fer, a transporté privées durent arrêter toute production à travers notre pays ses soldats, ses mu- vers ja fjn i'année. L'exportation en nitions, son matériel de guerre. Nécessité Allemagne a considérablement diminué, n'a pas de loi: il est permis aux Alliés elle est descendue de 2,353.100 à 831,000 d'invoquer à juste titre cette raison de tonnes ; l'importation de Lorraine et de nécessité, et s'ils nous lancent des cen- Francfe a augmenté de 1,469,503 et taines de bombes, ne laissant plus une 67;801 à 1,537,919 et 365,471 tonnes, pierre debout, nous n'aurons réellement L'exportation en Belgique fut presque pas à leur en faire un grieL Ce ne sont nuue. Les raisons principales de cette pas eux qui ont commencé à précipiter diminution dans la production sont le notre pays dans les calamités de cette manque de coke et les difficultés de transguerre. „ Port; Pour l'industrie métallurgique il s'y Et dernièrement encore : La liberte et ajoute le manque de main-d'œuvre ainsi l'existence nationale de notre pays n'exis- que !a difficulté de se procurer le 3 matent plus que sur le papier. Dans notre tières* premières. propre pays nous ne pouvons ni nous Les fonderies accusent les chiffres sui-bouger, ni nous retourner sans la volonté vants . 366 tonn3s de poterie, 150 tonde la puissance étrangère qui l'occupe. Il nes de tuyaux, 4,896 tonnes de machines, ne nous manque plus qu'une chose pour 15)881 tonnes d'acier, 2,766 tonnes"d'au-être tout à fait Allemands, c'est de porter très produits, en tout une production de le casque à pointe.,, 23,609 tonnes (24,571 en 1916). La va-Le mouvement de la " Nazionalunioun „ jeur totale a augmenté de 6 millions à (rencontre toutes les sympathies dans tous g millions de francs. les milieux. ^ L'industrie des bâtiments s'est amélio- * * * rée depuis l'année dernière; par suite de Permettez-moi de revenir encore une la hausse des matières premières et des fois à la question alimentaire. C'est à salaires (jusqu'à 500 p. c.), les prix ont l'heure actuelle un régime de terreur qui triplé. règne. Le gouvernement regarde tranquil- E. HUEMEb. lement les grands seigneurs de l'industrie Les journaux nous apprennent que la minière se procurer plus que le néc«s- Grande-Duchesse a demandé au Pape saire par tous les moyens, tandis que d'intervenir auprès des Alliés au "sujet des le gros de la population est tracassée de bombardements; le Pape a promis son toutes les manières par les dispositions intervention. Après le geste sympathique pénales des lois sur l'accaparement. Au de la Belgique que je vous ai relaté dans moment où les médetins constatent des ma dernière lettre, je me borne à noter maladies affreuses provenant du manque le fait. de graisse, où la grippe commence à sévir avec aauiani pius ue nguem que le terrain est tout préparé pour l'exten- ■«..-* - sion alarmante d'une épidémie, on devrait AslonnementS Wlllitaares permettre à tout le monde de se^Çurer Militaires belges souscrivez un loyalement ce qu il faut pour vivre comme & . , . il l'entend; il n'y a d'ailleurs qu'une alter- abonnement au prix réduit de native : manger à sa^ faim à rencontre 75 cents par mois ou de de la l©i et risquer d'être emprisonne, ou g florins par trimestre bien cesser d'être homme et faire taire l'instinct de conservation. Payables par anticipation. ; AU JOUR LE JOUR Mon bon et admirable maître Courteline a écrit : « Je ne sais pas de spectable plus sain, d'un JftSls comique phi s réconfortant que celui d'un monsieur recevant de main de maître une beigne qu'il avait cherchée. » Grande et forte parole, et qui sous une forme familière et cordiale énonce une profonde vérité. C'est cette parole qu'on devra un jour graver en lettres d'or sur les tombeaux de bien des Boches morts en Russie, et ailleurs, pour les beaux yeux de l'impérialisme allemand. Cette beigne, des gens comme Eichhorn, comme Mirbach, comme von der Goltz, comme Bissing, l'avaient longtemps charchée. Elle leur a bien été envoyée de main de maître, en effet, soit avec violence, soit autrement. Mais enfin, ils en sont morts. Ne nous plaignons pas. Pourtant, dans cette affaire de Kief, ma sympathie va tout de môme à un Allemand. Elle va au capitaine von Dressler, oui, vous savez bien, l'adjudant d'Eichhorn. Vous n'y pensiez plus ? Les Allemands ont fait comme vous. Ils l'ont tout à fait oublié. J'ai lu patiemment une cinquantaine d'articles de journaux sur la mort du général von Eichhorn. Ils m'ont terriblement ennuyé. Ils m'ont porté sur les nerfs. Ils m'ont semblé ou bien parfaitement ridicules, avec la sentimentalité pleurarde qui leur sert d'émotion, ou bien très amusants, là où perçait la colère allemande. Le maréchal von Eichhorn peut se vanter d'avoir eu les honneurs de la presse depuis trois jours. Tous les fossoyeurs des journaux de l'empire ont travaillé ferme. Ils ont dit tout ce qu'il y avait à dire de ce vieux jean-foutre de guerre. Ils n'ont oublié ni ses victoires, ni ses bons mots, ni sa grande bonté, ni son esprit cultivé et délicat — ach ! so delikat ! — Ils n'ont rien oublié. Ah ! si. Le malheureux capitaine von Dressler, le collaborateur intime du vieux guerrier. Ce bon capitaine ! Je ne l'ai pas connu, mais il m'est très sympathique. Car enfin il est mort, tout autant que son chef. Il a autant souffert que lui, et sa mort à lui est une injustice, alors que celle de l'autre est au contraire une attestation éclatante de l'existence de cette justice immanente que proclamait G ambetta. Que les Russes aient assassiné l'homme qui assassina leur pays, quoi de plus naturel ? Mais le pauvre adjudant, qu'avait-il fait aux Russes ? Rien. Rien du toyt. Et il est mort. Et personne ne s'occupe de lui. Le communiqué officiel dit ; « Il est mort ÉGALEMENT. » Egalement est cruel. Autant dire : « par dessus le marché » Et tout de suite, on entame l'éloge du maréchal, de cette « grande figure », de ce « héros », de ce « vainqueur ». Et on 11e trouve pas un mot de remerciement pour un officier, jeune encore, dont la peau valait bien — elle était moins dure — celle, tannée et culottée, du maréchal septuagénaire ! Et c'est pourquoi j'eusse voulu écrire ici l'apologie du capitaine von Dressler. J'eusse voulu vous dire qu'il était lui aussi' une grande figure, et un héros, et que lui aussi est mort pour sa patrie et lui, au moins injustement. De cette façon il y aurait eu tout de môme un journal au monde qui eut rendu à cet officier allemand un peu de justice et d'hommage, Malheureusement, je ne sais rien de précis sur. ce Dressler qui n'a commencé à m'inténesser que, du moment où une bombe lancée d'une main sûre (et sale) l'a mis hors d'état de nuire... Aussi, je n'insiste pas. D'autant que faire l'éloge d'un officier allemand, môme mort, cela pourrait m'attirer de sévères remontrances de la part de M. l'administrateur des « Nouvelles », rapport à notre distinguée clientèle, au réabonnement, etc., etc. — R. F. Du haut de la tour le Kaiser guettait la victoire... Mais il ne vit rien venir Le correspondant du front du Lokal Anzeiger raconte comme suit la façon dont le kaiser a assisté le matin du 15 juillet au déclenchement de l'offensive allemande : " Vers trois heures, le kaiser se tourne vers l'officier d'état-major qui est à ses côtés. Sa voix est grave et reflète l'émotion ressentie par le spectacle inouï de cette bataille de flammes : " Les troupes doivent savoir que dans cette heure difficille, je suis près d'elles et que mes vœux les accompagnent. „ " Quelques minutes plus tard, il signe en haut d'une tour sur une petite table branlante et à la faible lumière d'une lanterne de poche, cette proclamation qui est aussitôt transmise par les officiers à toutes les troupes qui sont sur le point d'attaquer : " Sa Majesté fait savoir aux troupes qu'Elle est arrivée derrière le front d'attaque et du haut de la tour de... observera la bataille. Tous les bons vœux de Sa Majesté accompagnent ses troupes. Sa Majesté crie aux troupes : " Avec Dieu ! pour l'Empereur et pour l'Empire ! „ On est en droit maintenant d'attendre avec une certaine curiosité ce que racontera le correspondant du Lokal Anzeiger sur l'altitude et les paroles du kaiser à ses troupes lorsque celles-ci ont repassé la Marne, puis l'Ourcq, puis la Crise et l'Ardre, puis la Vesle, puis l'Aisne bientôt ! Les Français continuent leur marche victorieuse sur un front de 50 kilomètres L'avasîce est de pSus de SO kiSomèfres encore — Plus de 50 villages sont libérés — Les Américains ont capturé à eux seuls 8400 prisonniers et 133 canons Les Allemands repassent l'Aisne et font sauter les ponts — CE La belle victoire PARIS, 3. — Reuter officiel 11 h. soir : Au cours de la journée, nos troupes, refoulant les arrières-gardes ennemies, ont continué leur marche victorieuse dans la direction de la Vesle sur un front d'environ 50 kilomètres. Sur leur aile gauche, nos troupes ont atteint les rives sud de l'Aisne et de la Vesle de Soissons à Fi s m es, localité dont les Américains tiennent les abords. A l'E. de Fistnes, nous avons atteint la ligne au N. de Courviile-Branscourt-Courcelles-Champigny.Nos détachements de reconnaissance de cavalerie s'avancent le long du chemin de fer de Soissons à Reims. En certains point notre avance depuis hier dépasse à nouveau les 10 kilomètres, Plus de 50 villages ont été libérés en cette seule journée. PARIS, 4. — Havas officiel 2 h. : Sur le front de bataille, la situation est sans changement . 11 n'y a aucun événement à signaler au cours de la nuit. Les Allemands évacuent également leurs positions en Artois LONDRES, 3. — Reuter annonce que les Allemands reculent sur un front de 3 à 4 milles près d'Albert et du bois d'Aveluy. L'on y trouve la preuve que les Allemands ont renoncé à leur projet d'offensive dans ce secteur. LONDRES, 3. — Reuter officiel soir : Nos divisions ont continué leur avance dans le secteur d'Albert. Elles ont occupé la majeure partie du terrain qui s'étend à l'O. de l'Ancre. Au S.-E. d'Hé-buterne, nous avons repoussé de violentes attaques allemandes. LONDRES, 4. — Reuter officiel : Nos patrouilles ont attaqué l'ennemi entre Bernancourt et Hamel et sont en contact actif avec lui sur cette ligne. Les Français avancent également au-delà de Reims LONDRES, 3. — Reuter : Les Français occupent la rive S. de l'Aisne entre Pommier et Vénizel (c'est à dire des deux côtés de Soissons). Ils se sont avancés"'également sur la partie N. du plateau au S. de Braye. La cavalerie française a atteint la Vesle entre Cham-pigny et Jonchery. Les Français ont fait une avance considérable aussi à l'E. de Reims, près de Saint-Hilaire. Les Allemands retraversent l'Aisne et font sauter les ponts PARIS, 4. — Reuter Les journaux disent que les Allemands reportent leurs gros effectifs et leurs masses d'artillerie à l'autre côté de l'Aisne et font sauter les ponts. Les Américains ont capturé 8400 prisonniers et 133 canons LONDRES, 4. — Reuter off. américain : L'ennemi a été repoussé en désordre au-delà de la ligne de la Vesle. Depuis le 18 juillet, nous avons capturé au cours des engaments avec l'ennemi 8400 prisonniers et 133 canons. Le Communiqué de Berlin BERLIN, 4. — Wolff officiel : Durant la nuit, action d'artillerie avec grande intensité au S.-O. d'Ypres et aux deux rives de la Somme. Aux deux côtés d'Albert, nous avons sans action de l'ennemi retiré nos troupes à l'O. de l'Ancre sur la rive orientale.Dans des combats réussis sur l'avant-terrain au S. de la Luce et au S.-O. de Montdidier, nous avons capturé des prisonniers.Il n'y a eu aucune action dans le groupe d'armée du Kronprinz. Sur l'Aisne au N. et à l'E. de Soissons et sur la Vesle, nous sommes en contact avec l'ennemi. a® Pour aplatir les Boches Nous aurons 15 millions d'Américains si c'est nécessaire LONDRES, 4. — Reuter : Le roi d'Angleterre ayant demandé au général en chef américain sur combien de soldats américains on pouvait compter ^en France, le général a répondu qu'une armée de 15 millions d'hommes au moins serait heureuse de participer à la bataille et que cette quantité d'hommes passera les mers si c'est nécessaire. Il y a déjà 1 million 300.000 Américains en France dont 1 million dans l'armée active WASHINGTON, 4. — Reuter : Le général Marshal a déclaré à la commission militaire du sénat que le total des envois de troupes effectués à fin juillet se chiffrait par 1.300.000 hommes. Le général Pershing a actuellement 1 million d'hommes sous son commandement direct. Un ordre du jour du maréchal Haig LONDRES, 4. — Reuter officiel : Le maréchal Haig a lancé à ses troupes à l'occasion du 4e anniversaire de la guerre cet ordre du jour : " La fin de la 4e année de guerre marque la fin d'une période de crise. Nous pouvons regarder l'avenir avec plus de confiance. La révolution russe avait libéré de grandes forces ennemies qui furent amenées à l'O. L'ennemi projete de lancer ces forces dans un combat décisif avant que l'arrivée des Américains ne soient venue nous donner la supériorité. L'ennemi a tenté cet effort et il a échoué. Le flot d'Américains affluant en France a déjà rétabli l'équilibre. Les premiers et les plus violents coups de l'ennemi sont tombés sur nos lignes qui sont restées sans ruptures. Après de nombreux jours de lutte héroïque, l'ennemi a été contenu. A l'issue de quatre années de luttes superbes, la valeur et l'esprit de nos troupes restent de premier ordre. „ La guerre aérienne Attaques sur Bruges LONDRES, 3. — Reuter officiel soir : Le temps a contrarié l'action des avions. Ne s aviateurs ont lancé 13 tonnes de bombes, dont 3 tonnes sur les docks de Bruges. Sur le Front Belge LE HAVRE, 3. — Officiel hebdomadaire du 27 au 2 : L'artillerie ennemie a été active surtout dans la région de Merckem et de Bœ-singhe.Parfois il y a eu de petits combats à la bombe près de Dixmude et de Lan-gemarck, où nous avons fait, dans des rencontres de patrouilles, une douzaine de prisonniers. L'artillerie et l'aviation ennemies ont bombardé nos villages en arrière du front. En réponse, nos pièces ont bombardé des cantonnements allemands. Nos avions ont été actifs jour et nuit. Le sous-lieutenant Coppens remporte sa 22e victoire aérienne LE HAVRE, 4. — Officiel belge : Nos patrouilles ont ramené quelques prisonniers des régions de Kippe et de Draaibank. Le sous-lieutenant aviateur Coppens a, le 3 août, abattu en flammes un ballon captif vers Zonnebeke, réalisant ainsi sa 22e victoire. Les Anglais bombardent Arkhangel ■ MOSCOU, 3. — La " Prawda „ annonce que des croiseurs anglais bombardent Arkangel. Ce journal porte en manchette la proclamation suivante : " Les canons de la marine anglaise bombardent Arkangel, territoire du Soviet. Ils anéantiront aussi les quartiers ouvriers de Moscou si nous ne massacrons pas les divisions tchéco-slovaques du corps anglais,,.

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