Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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s.n. 1918, 11 April. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Konsultiert 17 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/1r6n010w9z/
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4e Annee N. 229. Directeur-Fondateur : François Olyff Jeudi 11 Avril 1918 Les Nouvelles Journal belge fondé à Maestricht en août 1914 abonnements: Administration et Rédaction: Bureaux à Maestricht: annonces: Hollande: 1 florin par mois , ,. _ . .. La ligne: 15 cents en 49 page. 3.501[. par 3 mois M Haye ■ Prinsegracht, 16- Teleph. 2787 Wilhelminasingel 27 Réclames permanentes » lortait Une enquête à Reims par le Colc Un critique mliitaire dont la loyauté et 3e solide jugement sont partout reconnu», M. le colonel Feyler, a voulu faire une enquête sur place quant aux causes de la destruction de la cathédrale de Reims. Il en a rapporté une opinion que nous avons citée déjà. Mais nous voulons donner en son entier et à notre meilleure place le procès-verbal dressé par ce Neutre, en toute impartialité, sur le vu des pièces à conviction : ♦ * « * J'arrive de Reims, où j'ai passé l'après-midi du 20 mars. J'y suis allé yoir la cathédrale, mai» avec une arrière-pensée, celle de procéder à une enquête au sujet des récentes affirmations allemandes que, de nouveau, les Français avaient installé un poste d'observation sur l'édifice. Je n'avais communiqué mon intention à personne et m'étais pas muni des autorisations spéciales nécessaires. C'était incorrect, je le sais, et je m'en excuse auprès de qui de droit. Mais je tenais essentiellement à ce qu'aucnn contradicteur éventuel ne pût infirmer le résultat de mes constatations en soupçonnant l'autorité militaire française d'avoir fait disparaître, avant mon arrivée, les traces de l'installation. Avant de me rendre à la cathédrale, j'ai Îpllicité de Son Eminence le cardinal Lu- cn, archevêque de Reims, qu'elle voulut bien m'accorder un entretien. L'habitation du cardinal est proéhe voisine de la cathédrale, dont elle n'est séparée que par une rangée de maisons. J'insiste sur ce détail, on verra pourquoi plus loin. J'ai été aussitôt introduit et, avec une extrême bienveillance, Son Eminence me fit l'exposé détaillé de tout ce qu'elle savait relativement aux bombardements allemands, et de la correspondance qu'elle .avait entretenue à leur sujet avec le Vatican, je ne puis que résumer : " Au mois d'août 1914, les Français avaient mis sur la cathédrale un poste de télégraphié sans fil. 11 fut enlevé avant l'ar-rivee des Allemands, et, de ce moment, au-îtsn poste d'observation , — je le jure en Dieu, M. le coloael, — ni aucune installation militaire n'a existe sur la cathédrale jnsqu'à ce jour-ci où je vous parle. "Je le jure en Dieu „ répète le cardinal avec fermeté." Après la retraite allemande, le bombardement de l'édifice fut repris au n»is d'octobre 1914. Le 16 avril 1915, il y eut trois bombardements pendant la journée ; puis les 19, 21 et 22 avril. L'archevêché fut alors détruit. Les Allemands justifièrent ces actes en disant que la cathétrale avait de nouveau servi à un poste d'observation militaire. Je savais que cela n'était pas, et j'écrivis au Vatican afin qu'il intercédât en faveur de la cathédrale. " Comme, d'autre part, on aurait pu ^n'accuser de ne pas être en mesure de juger d'un objet militaire, je fis couvrir ma déclaration par celle que je demandai au général de division commandant le secteur. Il me la délivra par écrit. " J'échangeai, à cette époque, deux lettres avec le Vatican ; ce dernier me fit savoit que l'empereur Guillau.ne promettait que la cathédrale ne serait plus bombardée, pour autant que les Français ne l'affecteraient pas à des buts militaires. Malgré cette promesse, et quoique la condition fût remplie par les Français, la cathédrale fut encore bombardée le 30 ou le 31 juillet. " A partie de cette date, quelques obus arrivèrent de temps à autre, mais il n'y eut plus de destruction systématique jusqu'en avril 1917. " Ce mois-là vit la répétition des mêmes circonstances que deux an» auparavant. J écrivis encore aussitôt au Vatican. Le gouvernement français me demanda mon témoignage; une note parut dans la presse qui le fit connaître. v " Les.Allemands affirmèrent, comme ils lont tait plusieurs fois, que des canons avaient ete placés près de la cathédrale. Lest une erreur; jamais il n'y a eu de canons pies de la cathédrale, ils en sont as contraire très éloignés. „ Quand îe bombardement eut lieu, je n ai pas cru ic moins du inonde qu'il me fut nécessaire de descendre a la cave le restai a travailler dans mon aopartenient le savais^ qu'aucun obus ne tomberait sur la maison et que le feu était etroitement concentré sur la cathedra^. " Aujourd'hui, de nouveau, les Allemands affirment qu'il y a un poste sur l'édifice, qu'xm y, fait des signaux lumineux, et ils menacent de bombaracr derechef. Or, je vous le repète, ti n'est ps3 vrai qu'il y ait aucun poste; c'est une erreur. Remarquez que je ne dis pas que Allemands menant; je dis seulement qu lis commettent une erreur. Je .n efforce de juger toutes ces caoses avec impartialité, e: en oubliant I0 *' s agit de mon pays et de ma pauvre cathedrale. Je me demande donc d'où peut provenir l'erreur. Au haut de la muraille, extérieurement, " la "•« nord-est de Pabsïdë et du'trauseîîî. nel FEYLER. d'Eve caresiant un petit oiseau. L'architecte qui s'efforce de sauver de la cathédrale ce qui peut être sauvé a résolu de murer cette statue, afin de l'abriter contre des éclats de projectile. 11 a fallu percer le mur sous la »tatue, de l'intérieur à l'extérieur, et élever un petit échafaudage pour permettre de contruire la protection. Est-ce peut-être là ce que les Allemands ont pris pour un poste militaire ? " Dans ce cas ils se sont trompés. Il n'y a pas de poste, M. le colonel, je le dis encore une fois. Il n'est pas vrai que la cathédrale serve à des buts militaires ; elle n'a plus servi à de tels buts, depuis l'enlèvement de l'antenne de télégraphie sans fil, à la fin d'août 1914. ,, - Après avoir remercié et pris congé de Son Eminence, je me suis rendu à la cathédrale. Quelle ruine, hélas ! Quel effondrement ! Le commandant d'état-major qui m'accompagne et que j'ai n.is au courant de mes intentions un peu avant d'arriver à Reims fait venir le gardien : — Le colonel désirerait vérifier s'il y a un poste d'observation sur la cathédrale. Peut-on monter dans les taurs? — Non, non, mon commandant, c'est strictement interdit. Personne n'est autorisé à monter. On ne veut donner aucun prétexte aux Allemands de bombarder l'église. — Mais il serait avantageux, dans l'intérêt de la cathédrale même, qu'un officier neutre pût certifier ce qu'il a vu. — C'est interdit, mon commandant, personne jamais ne monte. Avant hier les ouvriers chargés d'emmurer la statue d'Eve ont dû interrompre leur travail, un obus ayant été envoyé par les Allemands. Je ne vous laisserai pas monter sans une autorisation du général de division. J'ai prié alors le commandant de bien vouloir se rendre au quartier de la division pour solliciter l'autorisation. — Si le général l'accorde, je désire l'avoir écrite, dit le gardien. Pendant que le commandant se rend au quartier général, le gardien me fait voir l'intérieur de la cathédrale. Quel désastre ! Partout des trous d'obus, dans les murs, dans la voûte, dans le chœur ; les statues décapitées ; les colonnes brisées, les vitraux en miettes. Un énorme trou a disjoint les dalles de la nef. Il a été causé par un projectile de 305 qui n'a pas éclaté. L'obus est exposé dans un des bas-côté», avec de nombreux éclats d'autres projectiles. " On ; a pu identifier, entre autres, 35 obus de 380 me dit le gardien, A ce moment, un ouvrier traverse la nef. " C'est un de ceux qui ont été chargés du travail de protection de la statue d'Eve, voulez-vous lui parler ? „ J'interroge l'ouvrier. — En quoi consiste votre travail ? ■— Vous pouvez en voir un commencement d'ici : cette passerelle, là-haut, conduit de la galerie de l'orgue au point où il a fallu passer à l'extérieur de la cathédrale, sous la statue, pour hisser nos pou-; trelles. On a construit un petit échafaudage et élevé en grande partie le mur de protection. Mais l'architecte nous a interrompus, à cause d'un obus lancé avant-hier par les Allemands. — Naturellement. Il n'a pas voulu vous exposer davantage. — Oh ! on ne nous a pas obligés à faire le travail. Nous sommes soldats, mais ouvriers en maçonnerie de notre état; et on nous a demandé, en nous expliquant la situation, si nous serions disposés à faire le travail. Nous avons répondu que oui. Sur ces entrefaites, arrive le commandant.— Voici l'autorisation écrite, dit-il au gardien. — Bien. Où faut-il vous, conduire ? — Je voudrais voir, dis-je, tous les points de la cathédrale tournés du côté des positions allemandes, et d'où celles-ci pourraient être observées. Pouvons-nous monter jusqu'à l'échafaudage de la statue d'Eve, puis longer la façade nord au-dessus du bas-côté pour arriver à la tour nord et de là à celle du sud ? — Oui, seulement vous verrez qu'on ne peut pas arriver au haut de la tour sud, l'escalier ayant été coupé par un projectile ; et pas facilement au haut de la tour nord. C'«st cet itinéraire que le gardien nous a fait suivre, au commandant et à moi. Les recherches ont été consciencieuses. Ayant commencé l'ascension à 15 h. 05, nous nous sommes retrouvés dans la nef à 15 h. 40. Donc 35 minutes pendant lesquelles j'ai pu regarder attentivement. Ai-je besoin de dire que j'ai constaté le spectacle de la plus effroyable dévastation, mais rien qui de près ou de loin ressemblât .à un poste d'observation militaire, ni la moindre trace de quoi que ce soit qui pût déceier qu'aucun poste de ce genre ait jamais existé ? Pas un fil de téléphone, pas un débris de carte ou de régistre, pas le moindre engin quelconque, pas même un passage ménagé n'importe où. , tri,njj de ja statue d'Eve Nouvelles du Jour ï&V " — Sur le front de la Somme, l'action «'est boreée à de vifs feux d'artillerie faisant prévoir san» doute de nouvelles attaque». Les Français ont évacué volontairement leurs positions de la forêt de Coucy et de Coucy - le - Château, mal disposées pourra défense et où l'ennemi s'est aussitôt amené en chantant victoire. Les Allemands ont attaqué avec des force» importantes les positions britanniques et portugaises au N. d'A r r a s, entre L e n s et A r-mentières; ils sont parvenus à repousser nos alliés de quelques postes avancés et à occuper Richebourg-St-Vaast et L a v en t i e. — Une nouvelle note de la présidence du conseil de France au sujet du mensonge du comte Czernin divulgue qu'en mars 1917 l'empereur d'Autriche a déclaré dans une lettre qu'il reconnaissait le bien-fondé des revendications de la France sur l'Alsace-Lorraine. Dans une autre lettre, que possède également le gouvernement français, l'empereur Charles se déclarait d'accord à ce sujet avec son premier ministre Czernin, celui-là même qui prétend aujourd'hui ne pouvoir reconnaître aucun droit à la France sur les provinces annexées par l'Allemagne en 1870., On voit que le Tigre griffe tou- ' jours bien... — D'autre part, M. Ribot, l'ancien président du Conseil, affirme énergiquement, lui aussi, que c'est l'Autriche qui a entamé les pourparlers en Suisse. — M. Lloyd George a prononcé un discours où il a signalé l'importance capitale des heures que nous vivons. C'est le sort de l'humanité qui se décide. — La flotte allemande croise devant Hel-singfors qu'elle va "occuper. Les maxima-listes désarmés sont à plat ventre devant l'impérialisme armé jusqu'aux dents. comme le poiln-ouvric,. me l'avait décrit; le petit mur applique à la statue, et un étroit échafaudage dressé sur le vide. Tout le long du bas-côté, sous les arcs-boutants, un amoncellement de pierres, de tuiles, de pièces de charpente à demi brûlées, de fragments de colonnettes. La voûte, vue des tours, est quelque chose d'horrible ; il faudrait le Victor Hugo de Notre-Dame de Paris pour la décrire. Quant à l'ascension des tours, elle témoigne surtout de l'aban-dans lequel elle sont laissées, et ne peuvent pas ne pas être laissées, aussi longtemps qu'elles seront sous le feu du canon. L'escalier compte 418 marches, — je les ai comptées dans la tour nord. A la 316e, les débris commencent à gêner l'ascension. A deux endroits, des blocs de pierres, fragments des colonnes extérieures qui laissent le vide béant, empêche de poser le pied facilement sur les degrés. Il est prudent de «'aider des deux mains et de monter à quatre pattes. Dans la tour sud, la solution de continuité est complète. A une vingtaine de mètres au-dessous de la plate-forme supérieure, l'escalier a disparu sur huit à dix mètres de hauteur. Après cette visite, je me suis rendu chez le général de division. — Mon général, lui ai-je dit entre autres, pour autant que j'en puis juger par ce que j'ai vu, de la ville et des environs, les endroits ne manquent pas, semble-t-il, où de» postes d'observation avantageux peuvent être installés sans qu'il soit besoin de recourir aux ruines de l'édifice. Mais puis-je le dire san» risquer de commettre une indiscrétion militaire ? — Vous ne commettrez aucune indiscrétion. Je pourrais établir soixante observatoires et plus si je voulais, et de» plus avantageux.Mon enquête était terminée. Il ne me restait que d'en dresser le procès-verbil, comme on vient de le lire, avec toute la sécheresse inhérente à ce genre de littérature.Et si maintenant les Allemands bombardent encore la cathédrale de Reims, la question sera pour moi tranchée. Tout ce que je pourrai faire, ce sera de tâcher, non sans un grand effort sur moi-même, à imiter la belle élévation d'âme de l'archevêque de Reims, et de dire : peut-être ne sont-il pas de mauvaise foi ; mais, assurément, il» sont dans l'erreur. F. F. Mos Bcîios , Une exposition de photos du front belge et de nos établissements militaires s'est ouverte le 6 avril à Rome, s'organisée sous la direction de Mme de Oerlache. Le Giornale d'Italia et un comité de hautes personnalités romaines patronnent cette manifestation, qui est à présent assurée du plus vif succès. N'organisera-t-on pas la même exposition en Hollande, au profit d'une de nos œuvres du front? Elle aurait assurément un grand succès aussi- — . . . .j. f > Nouvelles de la Guerre Les Allemands attaquent au N. de La Bassée Anglais et Portugais leur infligent de lourdes pertes .es Français évacuent leurs positions de Coucy — Révéla-ions de M. Clemenceau — Un discours de M. Uoyd George — La flotte allemande à Helsingfors Les Allemands occupent Laventie et Richebourg LONDRES, 9. — Reuter officiel du matin: Ce matin, de bonne heure, l'artillerie en-temie a déployé une grande activité sur un ront s'étendant depuis le canal de LaBas-ée jusqu'au^ S. d'Armentières. Pour le reste rien à signaler sur le front )ritannique en dehors d'une action très vio-ente de l'artillerie ennemie dans les envions de Villers Bretonneuxet de rtéricourt-UAbbé. LONDRES, 9.— Reuter officiel du soir: Après un violent bombardement de nos îositions depuis le canal de La Bassée uique près d'Armentières, de grandes orces ennemies ont fait ce matin une atta-}ue contre les troupes anglo - portugaises lui défendent cette partie de notre front. Favorisé par le brouillard qui empêchait oute reconnaissance, l'ennemi est arrivé à e frayer un chemin vers nos positions aux mvirons de Neuve-Chapelle, F a u -1 u i s s a r t et la ferme de la Cordon-i i è r e. Après un vif combat qui dura toute a journée, l'entfemi est parvenu à refouler es flancs des troupes portugaises le long le la rivière entre Estaires et Festu-) e r t. Nous avons maintenu nos positions sur es deux flancs près de Oivenchy et " 1 e u r b a i x, où la bataille a été très rude :t où l'ennemi a été repoussé. Richebour g-St-V a a s t et Lave n-i e ont été occupés par l'ennemi. Sur tout e front, la bataille continue avec acharne-nent.Au S. d'Arras il y a eu toute la journée le petit» combats qui nous ont livré des jrisonniers. La guerre aérienne LONDRES, 9. — Reuter officiel du soir : Le brouillard et la pluie ont entravé l'ac-:ivité d'aviation. Un ballon captif ennemi a été détruit. Un de nos avions renseigné comme manquant le 7 avril a été retrouvé. Les Français ont évacué Coucy-Ie-Château PARIS, 9. — Havas officiel de 2 heures : Grande activité d'artillerie de part et d'autre, sur de nombreux points au N. de Montdidier et entre Montdidier et N o y o n . Pas d'actions d'infanterie. Sur la rive gauche de l'Oise, bombardements intermittents. Suite aux instructions reçues nos troupes se sont retirées vers des positions préparées au S. O. de la Haute forêt de C o u c y et au S. de Coucy-le-Chateau. Les troupes allemandes constamment maintenues sous notre feu d'artillerie pendant ces opérations, ont subi de lourdes pertes. A l'O. de Reims, deux attaques ennemies ont échoué. A l'O. des E p a r g e s, dans le secteur de R e i 11 o n et au N. du M o r t - H o m -m e, deux attaques allemandes sur nos petits postes ont également été repoussées. Sur le reste du front, la nuit a <~té calme. Activité g artillerie- PARIS, 9. — Reuter officiel de 11 h. loir : j Au N. de Montdidier, l'artillerie aile- ; mande, bien combattue par la nôtre, a boni-1 bardé nos positions en divers points dans; te sectexr de H a n g a r d - e n - S a n t e r r e." Notre feu a empêché des attaque* allemandes.Nous avons annihilé une tentative d'attaque ennemie à l'O. de N o y o n. Dan» le secteur de B i e r m o n t sur la rive gauche de l'Oise, feu d'artillerie in-7 termittent. Nous avons bombardé et mis en fuite-des troupes conceiitrées près de Coucy* 1 e - C h â t e a u. <-7 Ailleurs rien de particulier à signaler, f Le commentaire Havas PARIS, 9. — Havas : La journée a été marquée par un travail intense de l'artillerie sur presque tout le front; la période d'attente semble près de^ finir. Des préparatifs d'attaque nous ont été; signalés ét le nouveau choc est attendu au*! mêmes points que précédemment. Les Alliés^ ménageant soigneusement leurs effectifs et; gardant toujours avec leurs réserves la liber-' té de manœuvre, attendent patieftiment l'heure qui s'avance. • De grandes forces allemandes ont pour-, suivi l'occupation de la région de la basse forêt de Coucy, abandonnée volontairement par nous. L'ennemi a occupé des village» que nos soldats, chargés de retarder sa progression en lui infligeant les plus lourdes pertes, ne devaient nullement tenter de conserver. L'adversaire n'a donc rencontré nulle part de résistance sérieuse dans cette région qHe le commandement français jugeait trop défavorable à la défensive. Celui-ci sait jusqu'eù les troupes doivent se replier et elles n'iront pas plus loin. Le Communiqué de Berlin BERLIN, 9. — Wolff officiel : Sur le front de combat, la lutte d'artil» lerie s'est engagée vivement sur plusieurs points. Sur la rive sud de l'Oise, les t troupes des généraux von Schôler et Wickura ont attaqué à nouveau. Entre l'Oise et Folembray, elles ont passé l'Ailette et avancé jusqu'au canal de l'Oise à l'Aisne. Dans une suite de violents eombats, elle» ont pris, malgré la vive résistances de l'ennemi, le bois à l'est de Coucy. Attaquant par le nord et l'est les pentes raides des hauteurs à l'est de Coucy-le-Château, elles ont pris d'assaut des positions fortement organisées. Quincy et Landricourt furent pris. Coucy-le-Châteeu a été emporté dans un combat particulièrement acharné. Au mois de mars l'ennemi a perdu 23 ballons et 340 avions, dont 158 sont tombés dtrrière nos lignes. Nous avons perdu 71 avions et 11 ballons. BERLIN, 9. — Wolff officiel du soir Au N. du canal de La Bassée, nous avons ons pénétré dans les positions anglo-portugaises.Sur le front de la Somme, combats d'artillerie très intenses sur la rive S. de l'Oise; nous avons rejeté l'adversaire au-delà du canal de l-O i s e à l'A i s n e entre Coucy- 1 e-Château et Brancourt. ®© — Un discours de Lloyd George LONDRES, 9. — Reuter : Lloyd Oeorge a prononcé à la Chambre des Communes un discours attendu sur la situation militaire. Il a signalé la gravité de la situation actuelle où se décide le sort de l'humanité. Les Allemands ont lancé 95 divisions dans la bataille pour percer les ligne» britanniques. 11» ont eu l'avantage du commandement et du temps brumeux et sec. Le péril un moment très grand a été écarté grâce à l'héroïsme des troupes britanniques, Lloyd George rend hommage aussi à la promptitude avec laquelle les Français sont accourus à la rescousse. Le gouvernement anglais a envoyé le plus de renfort possible ; jamais tant d'hommes n'ont passé la Manche en si peu de temps et les munitions ont suivi de près. Le premier-ministre parle de l'aide amér ricaine, puis fait un vif éloge du général Foch. 11 passe en revue la situation en Italie, à Salonique, efi Mésopotamie, en Pa- lestine. . , . , . L'ennemi est décidé à obtenir la victoire cette année. La lutte va donc durer sur tous les fronts. Il faudra redoubler d e®ei"* gie et c'est pourquoi le gouvernement bri-, tannique a introduit de nouvelles lois pouf augmenter le» effectif». U a été reconnu nfr cessaire d'étendre l'application de ces loi* à l'Irlande, à laquelle le gouvernement pra^ nosera d'accorder l'autonomie-

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