Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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s.n. 1917, 25 Dezember. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Konsultiert 30 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/251fj2b54h/
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ABONNEMENTS: Hollande : t florin par mois 2.50 fl. par 3 mois Journal belge fondé à Maestricht en août 1914 Bureaux à La Haye : Prinsegracht,16 - Téléphone 2787 Bureaux à Maestricht : Wilhelminasingel 27 V ANNONCES: La ligne : 15 cents Réclames permanentes â forfait LE TESTAMENT DE VEBHAEREN LONDRES, nov. ! En ces jours gris de fin novertibre, nous célébrons un douleureux anniversaire. Voici un an, le poète Emile Verhaeren mourait à Rouen, victime d'nn affreux accident: Depuis lors, il repose en terre belge, entre la dune et la tranchée. En attendant qu'il reçoive l'hommage de la patrie délivrée, c'est le moment de saluer sa mémoire une fois de plus. Prenons son dernier livre, il nous montrera combien le grand mort est, au milieu de nous, plus que jamais vivant. Le dernier livre d'un poète, l'ultime bouquet de ses inspirations prend toujours une signification émouvante. A cet égard, la cruauté des circonstances a donné une éloquence particulièrement touchante au suprême recueil de Verhaeren, au recueil dont le tragique hasard a fait son testament lyrique." Les Ailes rouges de la Guerre „ i Titre plein de sauvage beauté, qui suggère, sous le noir chaos des nuées, l'essor sanglant de la Bellone exterminatrice ! L'âme violente et fraternelle du poète s'y exalte magnifiquement dans le mépris, dans la douleur et dans l'espérance. Ce livre, c'est le drame même de son esprit secoué par la grande horreur. Le pro-phètede la "Multiple splendeur,,, qui chantait avec une ferveur si large et si profonde l'effort humain vers l'harmonie, y proclame la nécessité de là haine. Haine salutaire contre la race de proie dont l'égoïsme insensé a déçu tous les voeux confiants de la vieille Europe, haine par laquelle Verhaeren s'atteste plus que jamais finalement fidèle au double culte dont palpitent son œuvre et sa vie : son idéal outragé, sa patrie écrasée et saignante. Quand un être tel de Verhaeren estime qu'il "faut,, haïr, crest qu'il hait au nom du Droit, c'est que la sauvegarde de l'innocence et de la justice commande, pour une lutte sacrée et sans merci, le réveil et la coalition de toutes les volontés, généreuses, c'est que tous les désintéressements et tous les courages doivent se lever pour sauver la liberté et toutes les hautes raisons de vivre. Le glorificateur des énergies modernes, le chantre enthousiaste des vérités nouvelles, a vécu la guerre en témoin réceptif et passionné. Dans son cerveau voué aux images démesurées, dans son coeur sensible à toutes les douleurs, la grande tourmente devait susciter des répercussions pathétiqnes. Nul n'était mieux préparé que lui à en traduire l'énor-mité tragique, les aspects gran dioses, cruels et pitoyables à faire sortir de cet immense bouleversementla frêie promesse, le germe timide de la future confiance. Ce recueil fiévreux où passent tant de visions de deuil et de carnage, oxi les idées s'entrechoquent dans un cyclone qui dévaste et féconde, où la souffrance d'aujourd'hui se confronte avec le regret d'hier et l'espoir de demain,est admirable et poignant... / •A * * ♦ Mais laissons parler le poète. 11 évoque d'abord le confiant passé d'hier, l'illusion où vivaient les hommes de bonne volonté: On se sentait heureux de vivre en un tel temps Où tout semblait meilleur au monde, où les^ [génies Juraient de nous doter d'une neuve harmonie, Où l'homme allait vers l'homme et cherchait en ses yeux Ou ne sait quoi de grand qui l'égalait aux [dieux Quand se fendit soudain — en quelle heure [angoissée ! — Cette tour où le rêve étageait la pensée. L'Aveugle fatalité s'accomplit dans la plus «mère des surprises : Ce fut en août, là-bas, au Reichstag, à Berlin, Que ceux eu qui le monde avait mis sa foi [folle Se turent quand sonna la mauvaise parole. Uti nuage passa sur le front du destin. Eux qui l'avaient proscrite accueillirent la . • m. [guerre. La vieille mort casquée, atroce, autoritaire Sortit de sa caverne avec son linceul blanc Pour en traîner l'horreur sur les p^ys san- [glants. Le drame est déchaîné, et de suite, avec ■7 Ceux de Liège,,, nous entrons dans l'héroïsme,et dans la douleur avec la " Cathédrale de Reims. „ Cette sainte victime, comme il la salue d'émouvante façon : O merveille tuée, ô beauté prise au piège 1 O murs de la croyance atrocement fendus ! Ainsi qu'un rampement de rapides couleuvres Le feu mordait la chair divine des chefs [d'œuvre : On entendait souffrir de beaux gestes tendus — Depuis quel temps — vers la pitié et la [justice, De pauvres voix sortaient du marbre et du [granit, Lçs ostensoirs d argent par les papes bénis, L& chandeliers, et les crosses, et les calices Etaient mordus par les flammes et s'y tordaient ; L'horreurétait partout propagée et brandie ; Les vieux saints du portail priaient dans [l'incendie, Mais leurs cris vers le ciel dans leur mort se [perdaient. ... Et maintenant avec ses pauvres bras brûlés La cathédrale meurt sous les astres voilés. Mais la guerre n'a pas commis que de grands crimes Elle a été pour chaque homme un désastre intime, elle a ravagé toutes les affections. Le poète les remémore, dans sa solitude : Depuis la guerre Ma chambre est close et solitaire Dites, où sont-ils donc mes amis de naguère ? 11 pense à son pays, aux paysans de Flandre qui fuient leurs fermes en feu, et l'émotiou intensifie sa ferveur visionnaire : • De toutes parts Les gens partent vers les hasards : Il et} est qui s'en vont, poussant sur leurs [charrettes Le lit, le matelas, le banc, la chaufferette, Et la cage déserte où mourut le pinson, J'en ai vu qui tenaient une fleur à la bouche Et qui pleuraient sans rien se dire,atrocement. Des vieux passent, serrant leur deuil et leur [tourment Et les mères sont là pauvres, mornes, livides Laissant mordre l'enfajit à leur poitrine vide. Jacques Callot,jadis dans son cortège fameux des" misères de la Guerre „ , a-t-il buriné des silhouettes plus tragiqusment pittoresques? Voyez comme vit en cette image l'épique et navrant fourmillement de l'exode: Les gens qui vont et fuient Poussent devant leurs pas leur porc et leur [truie Et leur chèvre et leur vache au corps lourd et [ballant Parfois les suit encor un long troupeau bêlant Dont la plainte s'enfonce immensément dans [l'ombre. Des chevaux harassés traînent des chars sans [nombre Et les bêtes et les hommes ainsi s'en vont Vers l'affreuse détresse et le malheur profond Se rapprochant et se parlant comme naguère Avec des mots qu'entend la terre Depuis toujours. La Patrie et ses fils tombés en la défendant, Verhaeren les salue avec une tendresse à chaque strophe renouvelée, et rien n'est touchant comme la richesse inépuisable de son hommage. Mais il évoque aussi l'agresseur, et trace du Kaiser une eau forte inoubliable : Son mysticisme dur, violent et rapace Volait la foudre au ciel pour menacer l'espace; La fourberie armait son esprit puritain ; Il ordonnait et déplorait la tragédie Du massacre éclairé par le rouge incendie ; Pendant qu'il brûlait Reims, il pleurait sur [Louvàin. Il trompait et mentait presque dans sa prière Il était tout orgueil et son geste hautain Lui paraissait devoir subjuguer le mystère Et intimider Dieu. Puis à ce portrait énergique, il oppose la douceur et le regret des innocentes visions familières : Hélas, où pousse et vit encor la marjolaine Et la fleur du lilas et la fleur du sureau ? Où sont-ils, les parfums qui traversent la [plaine Et balancent le soir leur voyager l'eau ? » * * Ailleurs, le poète met en parallèle l'esprit généreux de la France libératrice et celui d'un ennemi avide de sombres conquêtes. De la France, il ébauche cette médaille : Jadis, dans les cerveaux à fruste et dure écorce Dûment elle implanta, siècle à siècle, le droit ; Elle avait désserré le poing roux de la force Pour lui glisser le rameau vert entre les [doigts. Et l'adversaire lui inspire ces vers justiciers: Comme ses dieux guerriers dans leur ciel [fracassant Ne parviennent jamais à dompter leur furie L'âpre Allemagne au long des jours, des mois, [des ans Ne put jamais qu'organiser la barbarie. La dévastation d'Ypres, les Zeppelins sur Paris, les hôpitaux, les usines de guerre four- ■UflBB£BHHSBHBSi£Xm£3EDflE3HMl9BEB8!0HHE&^RE*3BSflBE9l nissent vingt thèmes à son lyrisme tour à tour enthousiaste et indigné. Mais pie sement, à tout instant, il revient aux morts de la guerre, comme s'il était hanté par eux : Votre âme désormais habitera sur terre Dans les plix frissonnants et volants des dra- [peaux Nous en sentirons tous l'effiuve autoritaire Nourrir obscurément les nerfs de nos cerceaux;Notre âme sera par votre âme refondue ; ' Nous l'entendrons sonner dans notre torse [altier Et si un jour la victoire nous est rendue, C'est qu'en vous, héros morts, nous vivons tout tentiers. i C'est eux encore qu'il magnifie dans cette '< apostrophe aux ruraux dépossédés : Ce qu'il vous faut sentir en ces heures de [guerre Uniqnement C'est l'orgueil et la force et le frémissement De cette cendre, sous la terre. Et puis il salue encore, dans ces pages bouillonnantes, les espoirs latents qu'il discernait — il y a un an ... — dans les forces de l'immense Russie... il stigmatise l'œuvre de l'Allemagne, la " faiseuse de crépuscule „ , il exalte la méthamorphose de l'Angleterre qui sut changer Sa race de marins en peuple de soldats Il l'apostrophe en ces rumes prophétiques : ... Désormais, parmi les eaux Tu es aux yeux de l'univers cette Angleterre Qui aime à se sentir amie et tributaire D'une Europe nouvelle en un monde nouveau Et qui déjà victorieusement se taille Pour les grands jours qui vont venir Son avenir Dans le bloc fourmillant et sanglant des ba- [taiiles. Cœur vibrant en qui tout événement trouvait des échçs fraternels, quelies strophes lui eussent inspiré les nobles paroles du président. Wilson, le chaos de la révolution russe, les âpres journées de la résistance italienne ? ... La guerre ! Malheur géant qui a inculpé aux bons une notion nouvelle, celle de la justice de la haine ... Le renversement des mondes dicte au poète cette inspiration patriotique à la Divinité : Seigneur, dieu de la paix populaire et profonde , Serais-tu le captif de ces empereurs fous Et ne comprends-tu pas qu'en pliant les genoux Et t'invoquant ensemble, ils te chassent du [monde ? • Ne bénis plus, Seigneur, le vol de leurs drapeauxNi leurs aigles, ni le croissant de leur épée, Mais simplement, revient t'assoir sous la cépée Parmi les humbles gens, sous ton humble [manteau. C'est le même sentiment encore qui lui fait d dier à l'ennemi aveugle ce désir de le voir se racheter aux yeux du monde : Comprendras-tu, un jour, cette force dardée Allemagne, par ceux dont le cœur s'est offertA se battre tragiquement pour une idée Afin qu'en soit grandi l'homme dans l'univers. Comprendras-tu ? — ou bien resteras-tu servieEt liée à tes rois presques à leur déclin, Avec sous tes pieds lourds,les pavés immobiles Dans la honte et la boue, et le sol de Berlin ? Enfin^— comme un pressentiment — c'est aux morts de la guerre qu'il revient encore et toujours; c'est d'eux qu'il attend le conseil suprême : C'est vous dont la raison maintiendra haut le [droit Qu'ont les hommes de vivre ardents, libres et [fermes, Chacun pour la beauté que son âme renferme Et selon les serments qu'il délivre ou reçoit. L'humanité a soif d'une équité profonde L'angoisse du massacre est criante en son sein Elle veut que d'après un plus tendre dessin On scalpte d'autres traits au visage du monde. O peuple de héros par la mort transformés Vous nous conseillerez ce qu'il nous faudra [faire, Puisqu'au fond de la tombe et de la nuit, sous [terre Vous êtes la clarté de l'ombre où vous dormez. * * * Les morts de la guerre, le gran d poète est allé les rejoindre, comme s'il fallait ce deuil pour rendre son enseignement,comme le leur, immortel. Pour honorer son nom à l'heure du tragique anniversaire, on ne pouvait, croyons-nous, faire mieux que d'évoquer ce magnifique testament lyrique.U montre combien,dans le spectacle de l'immense infortune,Verhaeren a renouvelé sa puissance épique. Jamais son inspiration ne fut plus généreuse et plus virilement fraternelle. Son grand cœur et son haut esprit ont vibré dans la tourmente et ont trouvé, pour exprimer la douleur et l'espoir de i ii i|n| <i M II i h ii LES NOUVELLES DU JOUR — Combats locaux sans importance sur îos fronts. — Nouveaux succès italiens aux monte Asaloûe et Solarolo. Le ministre-président 3rlando a o* leiaru un succès considérable t la chambre italienne cm célébrant l'esprit de dévouement de l arme en dan- ( iant à la nation ce mot d odre: tenir, | enir, tenir ! ^ — IV organisa bio-n de la résiislanco dans ( es provinces russes méridionales con-inue. Le chef de la mission américaine j >n Roumanie a^ant voulu sauver les <2 , lutos russes qui se battaient sur co liront, Prots'vj y a vu une manoeuvre contre , es maximalisles et le voila qui mena- e les Etato-Unis de ses foudres comme tagu re il menaçait la Grande-Bretagne. — Au sujet des négociations de lirest-Litovsk, • les Centraux font aotnmaître offi-oiciiitemient qu'ils ont ,.interrompu" la conver-satiion ,,pour inirter tous les belligérants à y participer". C'est bel et bien la ruptuira confirmée. Trotskv me cesse du reste da proclamer que si l'Allemagne n'accepte pas les propositions russes de paix démocratique', la guerre reprendra avec vigueur. - Le dernier convoi anglais; vers la Hollande a été attaqué près du Hcek van Holiand. Il y a' un ou plusieurs torpilleurs conlés. Le convoi prêt à partir a été retenu.— Les 300 premiers prisonniers allemands venant d'Angleterre arriveront à La Haye, le 28 déc. 5 h. giodr au Staafespoor. Voir nos Nouvelles de la Guerre et Dernière Heure en 2me page. Pour la Noël Par suite des Fêtes de la Noël, très chômées aux Pays-Bas, notre journal, désireux ! d'ailleurs de donner un peu de repos à son personnel, ne pa- , raîtra pas les 25 et 26 décembre.Le Journal Belge LES NOUVELLES sera envoyé GRATUITEMENT dès aujourd'hui au 31 décembre prochain, à [out NOUVEL abor,né pour le 1er trimestre S9I8, contre l'envoi du Bulletin de Souscription en 4e page, dûment rempli. l'élite civilisée, des accents à jamais inoubliables.La ferveur filiale du poète s'est exacerbée dans la souffrance, l'optimisme du penseur s'est trempé dans les soucis d une épreuve démesurée. Le bouqnet des Ailes rouges de la guerre est une leçon de piét i patriotique et de vaillance morale. L'ardeur que dépensait Ver-haeren} au temps de la paix, à chanter la gloire :1e son pays et la noblesse de l'effort des hommes vers la vérité et la concorde, il l'a prodiguée, dans ce recueil ultime, à se pencher sur [e tourment de l'époque, à souffler sur le flambeau oscillant de l'antique espérance. Ce livre est un livre de beauté, de foi, d'amour et de justice, c'est le couronnement d'une œuvre vouée à la religion d'un splendide et touchant idéal. A ce lutteur de l'idée, il ne devait pas être permis d'entrer dans la terre promise, de célébrer les consolations de la victoire. Le destin a de ces cruautés iniques. Réparons son injustice en chérissant la haute mémoire de celui qui fut une des hautes consciences de son temps, avec un peu de cette ferveur dont il a frémi aussi longtemps qu'il a respiré. On lui a fait pieusement, en terre inviolée, une sépulture provisoire. Bâtissons lui dans notre pensée le, monument de notre admiration et de notre gratitude, en attendant que puisse s'ériger celui que lui dressera bientôt l'hommage exalté des générations, au coeur de la patrie reconquise. Charles DELCHEVALERIE. Nouvelles du Pays Une émouvante arrivée d'évacués français en Belgique De notre correspondant: Mardi 18 courant sont arrivées à Hannut en Hesb.aye, 45 charettes traînées par des boeufs et des vaches et portant chacune 10 personnes évacuées de Valenciennes, femmes enfants et vieillards, couchés sur de la paille Pour deux malheureuses vieilles femmes* impotentes, on avait juché sur une des charrettes deux fauteuils rembreurrés. Le voyage dans ces conditions, avait duré près de deux semaines et les malheureux qui avaient dû en subir les fatigues, étaient dans un tel état d'épuisement que ceux, qui comme moi, ont assisté, à leur arrivée, sensationnelle en sa pitoyable horreur, ne peuvaient retenir leurs larmes. C'était quelque chose d'actroce et de révoltant. Ces loques humaines étaient des documents vivants attestant de la barbare insensibilité de nos ennemis. Il semblait que les vieillards fussent à moitié déjà entrés dans la tombe et les enfants paraissaient eux aussi, sur le point de retourner au néant d'où ils étaient à peine sortis. La cruelle vision de ce sinistre convoi nous poursuit depuis ce jour et bien que nous ayoas immédiatement entouré ces pauvres victimes de nos meilleurs soins, nom avons comme un remords de n'avoir pu châtier sur le coup ceux qui ont commis sur elles le pire crime de lèse-humanité. Les massacres d'arbres Après avoir abattu tous les arbres de haute futaie, les Allemands rasent à présent, en Hesbaye aussi, les arbres fruitiers. EN FLANDRE A la Cour d'Assises Le quatrième session s'est teuue du 10 ail 20 décembre, sous la présidence du conseiller Duwelz. Trois causes étaient inscrites au rôle. La première est celle en cause de A. Vanderplancke, accusé d'assassinat commis à Bruges, le 12 mars 1916 ; la seconde, en cause de Michel Boon, accusé de meurtre prémédité, commis à Vracene le 8 avril 1917; la troisième est une affaire de viol, à charge de F. Van Havermaet, de Waesmunster, pendante depuis 1912, A BRUXELLES Une exposition originale Dans un bureau de la brigade judiciaire, à l'Hôtel de Brabant, on vient d'organiser une exposition jle vêtements, de chapeaux, de cannes et de parapluies saisis provenant de vols eommis dans les vestibules et dont les propriétaires sont encore inconnus. Les intéressés peuvent s'y présenter pour réclamer leurs biens. DANS LE LIMBOURG Une bonne idée Dans beaucoup de soirées d'études,. deS 'j jeunes gens de tout âge se réunissent dans les locaux scolaires et y appetent leslivreg qu'ils possèdent. Le chauffage et l'éclairage se font à frais communs. Ainsi, les longues soirées d'hiver passent agréable nent, utilement et sans trop de frais. A LIEGE ; Les balafrés Dans le Palais de Justice de Liège dinerit et soupent journellement de 12 à 2 heures et de 7 à 8 heures,à l'aile gauche sur le devant du bâtiment, 80 officiers allemands. Les autres sont en pension chez l'habitant payant avec " bon „ 3 Mk. de pension par jour. A ce prix les officiers boches appor* tent leur pain. Cette exploitation est d'autant plus coupable que les nôtres n'ont que le stricte nécessaire et qu ils doivent tout payer à des prix d'or. Un pain français de 30 centimètres de longueur se paie volontiers frs, 25.00 pièce. A VISE Le pont de Visé de la nouvelleligne de che» min de fer Aix-Louvain-Ostende est achevé. Les Allemands exploitent cette ligne d'une façon très intence. Il y passe des convois directs Tongres-Ostende. Ce pont ainsi que celui d'Angleur sont scriK puleusement gardés jour et nuit, contre les attaques aériennes, tant redoutées ces derniers temps par les boches en Belgique. Le long de la frontière hollando-belge se trouve de très jeunes troupes allemandes, qui viennent en repos du front occidental. C'est piteux de voir de téls gamins en costume militaire- a© cLè à 124. Directeur-Fondateur : Franço s oiyft. Mardi a Jeudi 25,26 et 27 Déc. 1917. «nrc i» fJ.« l»i iiii«ipjpfiiii|MHM*B»!|«j|iia^ ■ .-.xzamgç.

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