Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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s.n. 1918, 16 Januar. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Konsultiert 30 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/s17sn02h9f/
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, 4e Année N.144, Directeur-Fondateur : François Olyfi Mercredi 16 Janv.1918* Les Nouvelles ABONNEMENTS 2 Hollande: 1 florin par mois 2,50 fi, par 3 mois Journal belce fondé à Maastricht en août 1914 Administration et Rédaction: La Haye • Prinsegracht, 18- Téléph. 2787 Bureaux à Maastricht : Wilhelminasingel 27 ANNONCES; La ligne : 15 cents en 4e page. Réclames permanentes â forfait UNE VOIX D'OUTRE - TOMBE LES LEÇONS DU PASSÉ Ecoutons le grand fabuliste LE Goa ET RENARD f jSur la branche d'un arbre était en senttneîie Un vieux coq adroit et matois, rfrfcre, dit un renard adoucissant sa voix, Nous ne sommes plus en querelle ; Paix générale cette fois. jje viens te l'annoncer ; descends que je t'embrasse:Ne me retarde point, de grâce ; tje dois faire aujourd'hui vingt postes sai'.s \. manquer. f Les tiens et toi pouvez vaquer,. ; Sans nulle crainte, à vos affaires ; *"■ ; Nous vous y servirons en frères. > Faites-en les feux dès ce soir ; / Et cependant viens recevoir i Le baiser d'amour fraternelle, (Ami, reprit le coq, je ne pouvais jamais 'Apprendre une plus douce et meilleure nouvelle,Que celle De cette paix : >. Et ce m'est une double joie ] De la tenir de toi. Je vois deux lévriers. Qui, je m'assure, sont courriers Que pour ce'sujet on envoie : Jls vont vite, et seront dans un moment à nous. <}; descends : nous pourrons nous entre-baiser tous • Adieu, dit le renard, ma traite est longue à * faire: (Nous nous réjouirons du succès de t i'. Ui»c autre foî5.'Lfe"gaîàftfâtTssiï&r ' Tire ses grègues, gagne au haut • Mal content de son stratagème, / ■ Et notre vieux coq en soi-même Se mit à rire de sa peur ; Cnr c'est double plaisir de tromper le trom. LES LOUPS ET LES BREBIS Après mille ans et plus de guerre déclarée, Les loups firent la paix avecqueles brebi9. C'était apparamment le bien des deux partis : Car si les loups mangeaient mainte bête égarée, Les bergers de leur peau se faisaient maints habits. Jamais de liberté, ni pour les pâturages, Ni d'autre part pour les carnages : I s ne pouvaient jouir, qu'en tremblant, de leurs biens. La paix se conclut donc : on donne des otages; Les loups, leurs louveteaux ; et les brebis leurs chiens. L'échange en étant fait aux formes ordinaires, Et réglé par des commissaires, Au bout de quelque temps que messieurs les louvats '■■i virent loups parfaits, et friands detûrie, is vous prennent le temps que dans la bergerie Messieurs les bergers n'étaient pas, étranglent la moitié des agneaux les plus gras, Les emportent aux dents, dans les bois se retirent. lis avaient averti leurs gens secrètement. Les chiens, qui, sur leur foi, reposaient sûrement,Furent étranglés en dormant : Cela fut sitôt fait, qu'à peine ils.le sentirent, ^(t fut mis en morceaux, un seul n'en :T.v H,ch*PP£ i\ous pouvons conclure de là Qu'il faut faire aux méchants guerre continuelle.La paix est fort bonne de soi, J'en cou viens : mais de quoi sert-elle Avec des ennemis sans foi ? Jean de LA FONTAINE. CHRONIQUE LUXEMBOURGEOISE Un compatriote nous communique gracieusement la copie d'une correspondance .qui donne une image saisissante de la situation du pays. On y verra que les grand-•ducaux n'ont rien à nous envier et que si, [par malheur, nous avions laissé passer les [Allemands en août 1914, les misères du pays occupé n'en seraient pas moins ter- I ribles. On y constatera aussi que les Luxem- j jbourgeois supportent avec vaillance la pire |adversité, prouvant ainsi qu'ils son; bien de la même race que la nôtre : le .... . 1917. .... On s'intéresse de plus en plus à la nouvelle société (*), sur laquelle circulent 'foutes sortes de bruits. Mais si nous .avons appris à la connaître c'est surtout grâce à notre envahisseur. Les Prussiens, en effet ne peuvent s'abstenir d'en parler et d'en faire parler, tantôt pour nous faire croire "qu'elle travaillait contre l'indépendance du 1 pays, tantôt pour dire qu'elle était la cause 'rie mesures sévères qu'ils se devaient pour ifeur propre protection. De rares exemplaires du bulletin circulent ciandestine-'ment dans le pays et sont reproduits par ^extraits. Inutile de dire que nous sommes •d'accord avec elle et que nous la félicitons surtout d'avoir réussi à grouper des hom-jjnes de diverses opinions et de rester à jl'écart des luttes mesquines du passé qu'aucun de nos journaux ne paraît avoir oubliées, pas plus que nos hommes politi-; ques. r Pour ce qui est du ravitaillement, i! est très insuffisant. On ne peut vivre sans faire de fraude. Le pain est inmangeable et souvent ii ii y en a pas du tout. Tout le monde est devenu mendiant, avec la seule différence que les jims sont prêts à payer, alors que les autres ^demandent la charité gratuite. Jamais nos grandes routes n'étaient aussi battues par les piétons. De véritables caravanes poussent jusqu'aux hameaux les plus éloignés leurs t: (') 11 s'agit de la Ligue des Patriotes Luxembourgeois à l'étranger. expéditions pour avoir une livre de farine, 5 quelques œufs ou une tranche de lard. Vous ne vous faites pas idée des prix qu'on paie. Nos enfants vont pieds nus faute de cuir et on > ne sait plus comment les vêtir dans l'âge de la 5 croissance.Les enfants des pauvres surtout sont 1 mal nourris et la mortalité est très grande. Heureusement qu'on a pu en placer à lacam-" pagr.e dans les familles. e Mais tout cela n'est rien en comparaison 3 des autres afflictions dont nous sommes frappés. Presque chaque nuit nous sommes bombardés, soit à Luxeembourg, soit dans lebas-a sin minier, par les avions alliés. Plus de dix t personnes sont déjà mortes victimes des bom-s bes ou des shrapnells meurtriers que nos Prus-r, siens lâchent en l'air, —pour abattre les avia-j teur's, disent-ils. Ils n'ont pas encore profité ^ de l'c::pétjence qu'ils n'attrapent jamais leurs e ennemis. Quoi que disent les journaux, ces , bombardements font beaucoup de dégâts.Une „ fois ils ont détruit une batterie de récupéra-r teurs. Mais s'ils n'ont que rarement cette _ chance, ils n'en provoquent pas moins souvent . des arrêts de travail par de nombreux déran-r gementsdans le fonctionnement des hauts-5 fourneaux et par des " coulées manquées . Mais q loique nous souffrions beaucoup, c'est . avec confiance que nous voyons venir les oi-l seaux de l'autre côté du front. En nous préparant aux désastres de la guerre proprement dite, si le recul auquel les Prussiens se préparaient au printemps dernier devait se produire pour de bon, nous portons les souffrances de chaque jour. Nous savons, et toujours en plus grand nombre, qu'il faut cela pour les chasser. Depuis l'invasion et l'oppression nous savons que nous devons aider, ne fût-ce que par notre humble apport moral, au triomphe de la cause du monde entier. Les Prussiens (pardonnez-moi l'expression, disent les paysans) font du reste ce qu'il peuvent pour nous maintenir dans ces dispositions. Les canons protecteurs (!)noUs font le plus de tort. Ils détruisent les immeubles, surtout les toitures qui doivent tomber en ruine faute de matériel de réoaration. Malgré leur obligation LES NOUVELLES DU JOUR — Des aviateurs anglais ont exécuté un raid pleinement réussi sur Carlsruhe. La <gare et les usines ont été copieusement arrosées de bombes. Tous les avions sont rentrés indemnes. — Des conférences continuelles ont lieu à Berlin entre le kaiser, le kronprinz, les généraux et les chefs du gouvernement. 11 y a beaucoup de tirage au sujet des pourparlers de paix séparée avec la Russie. On parle du prochain 'départ du chancelier Hertling et d'un autre côté on annonce qu'il va prononcer un discours au Reichs-tag en réponse à Lloyd George et Wilson. — Le ministre britannique à Pétrograde M. Buchanan, interviewé, a exprimé l'avis que les Alliés ne peuvent reconnaître le gouvernement maximaliste, celui-ci ne disposant d'aucun pouvoir régulier et stable. Il pense aussi que nous ne devons plus compter dans cette guerre sur aucun appui de la Russie. —• L'état libre d'Archangel qui va se former au N. de Petrograde, comrpendra 15 millions d'habitants. — En Asie mineure, Turcs et Allemands ont déjà traîtreusement rompu les conditions de l'armistice, les premiers en débarquant 20.000 hommes à Trébizonde, les seconds en coulant un transport russe. — Une agitation maximaliste sévit én Suède où des " gardes rouges „ se sont constituées dans plusieurs villes. — On annonce de Paris l'arrestation de M. Caillaux. — L'armée anglaise va augmenter ses effectifs et prendre une part plus lourde encore du fardeau de le guerre. — La Belgique a dépensé déjà pour la nourriture de ses prisonniers en Allemagne plus de 14 millions, sans compter les innombrables envois des particuliers. incontestable, ils ne paient jamais de dommages-intérêts.L'oppression augmente toujours. Vous aurez eu des détails...- " les nombreuses perquisitions, arrestations, condamnations et déportations lors de l'affaire de prétendu espionnage qu'ils ont inventée pour nous terroriser et dont les victimes sont les étudiants Majerus, Koedinger et de la Fontaine. Sans aucune preuve ils ont été condamnés' le premier à mort, le3 deux autres à la maison de force. Trente-deux arrestations ont été faites à cette occasion. Personne n'est plus sûr dans sa maison. M. le conseiller communal Jacquemart, déporté et acquitté, a été transporté de la prison à un camp de prisonnier à Mann'neim. Voilà comment les cas Nop-peney et Prum se renouvellent et se répètent. Tout le pays est en émoi et les Prussiens se conduisent comme des énergumènes ; ils nous traitent comme si nous étions un peuples d'assassins. Est-ce faiblesse ou force majeure, le gouvernement n'obtient rien ! En toutes choses ce sont les mêmes systèmes. Construisant un nouveau chemin de fer d'Octrange à Bettembourg et n'ayant pu se mettre d'accord avec les propriétaires du sol, ils ont tout simplement établi les lignes sur le terrain des particuliers, sans information ni autorisation. À la frontière les conflits se multiplient entre les " Landstiirmer „ et nos gendarmes qui doivent assister à des exportations continuelles de vivres par ces éhontés, alors que nous tombons sous le coup de la loi en "accaparant „ quelques pauvres suppléments à nos rations insuffisantes. Le bon M..., qui a consacré sa vie au service de pays, dit, peu après le comité secret du la Chambre : "C'est terrible ! c'est terrible ! Que n'avons-nous eu un ultimatum au moins ? Notre gouvernement aurait fait comme la Belgique et serait parti. Mais ainsi ce n'est qu'un fantôme. Ils tiennent toutes les ficelles. „ .... Les fonctionnaires publics sont dans une situation plus déplorable encore. Sans indépendance ni liberté, ils sont obligés à se faire violence eux-mêmes pour épargner les pires choses aux populations Quoi qu'on souhaite, nous craignons qu'ils ne puissent, tenir encore bien longtemps. Que nous réserve l'avenir? Nous ne voulons qu'une chose, le triomphe du Droitpar la défaite des Prussiens. Nous nous attendons à tout et nous sommes prêts à tout, pourvu que le châtimeut atteigne ceux qui après nous avoir volé nos provinces de l'est, n'ont fait que nous opprimer, nous lier les mains, nous priver de nos attributions les plus précieuses de pays autonome. Des maisons se reconstruisent, des patries jamais.... „ • l # i a • t Que serait-ce si nous n'étions protégés par notre neutralité 1 Nouvelles du Pays * Lettre de Bruxelles kC a ... Depuis trois semaines nous sommes pion- ^ gés dans l'obscurité la plus profonde quand r arrive le soir. Les Allemands par peur desat- '' taques d'avions alliés, dit-on, mais sans doute surtout pour économiser le charbon et avoir ^ des stocks plus gros à enlever, ont interdit l'é- c clairage public. C'est l'affaire des seuls vo- f leurs, vous le pensez bien. Et les voleurs pu- ' lullentà l'heure actuelle. Déjà pendant le 5 jour, en pleine rue, à la faveur d'une bouscu- r lade qu'ils provoquaient au besoin, ils vous ' délestaient de vos portefeuilles, porte-mon- c naie, manchons, sacs-à-main, etc.Aujourd'hui, ! dès la nuit tombée, ils opèrent comme en fo- e rêt de Bondy. Pour peu que vous vous écar- ' tiez du centre, vous êtes immédiatement saisi 1 au collet et, en moins de temps qu'il n'en faut ! pour le dire, déshabillé ! Parfois on vous laisse ' ! votre chemise, parfois aussi, mais c'est plus ! rare, vos souliers.On ne se donne plus la peine 1 de vous vider les poches, on prend les vête- s ments aussi. On est plus sûr ainsi de ne rien 1 oublier. Et puis comme les moindres frusques ont une grande valeur, c'est tout profit pour * ceux qui dévalisent. Les casquettes, chapeaux, 7 lorgnons, bagues, tout est enlevé.C'est en cos- ' tume d'Adam qu'il faut rentrer chez soi, heureux encore quand on n'a pas gagné une pneumonie à ce jeu pendant ces grands ! froids. ' Nous vous parlions des vêtements. Ils sont à des prix inabordables. Les stocks d'étoffes \ sont épuisés presque partout. 11 s'est passé ' à ce propos un fait typique. Les grossistes belges ayant du stock avaient organisé une hausse de prix telle qu'on n'achetait plus et que les plaintes étaient générales. Les Allemands résolurent d'intervenir et annoncèrent par voies d'arrêtés et d'affiches qu'ils allaient saisir les stocks partout aux prix d'avant-guerre. Aussitôt tout le monde spécula à la hausse. En deux jours de temps les magasins furent totalement vidés. Les étoffes affichées 200 frs le mètre, se vendaient 15 à 20 fr. Des confections valant 400 francs, nouveaux prix, s'écoulaient à 80 ou 100 francs. C'est que les accapareurs préféraient céder à bas prix plutôt que de livrer aux boches. Quand ceux-ci vinrent opérer leur saisie, ils ne trouvèrent plus rien nulle part ! mais leur tournée faite, les tissus réapparurent : ceux qui les avaient acquis à bas prix n'avaient point peh§é à se fournir pour leur usage personnel mais pour les revendre à leur tour ie plus cher possible ! Tout le monde d'ailleurs fait du commerce; c'est inimaginable. Il faut voir tous les jours de 9 h. du matin à 5 h. du soir, la foule des " boursiers „ amassée place Rogier, place de Brouckère, place de la Bourse, place de la Monnaie, place de la Madeleine, place Royale, porte de Namur. C'est comme jadis le mercredi autour de la Bourse. Cela grouille de monde et chacun vend quelque chose ou cherche à acheter pour revendre aussitôt, souvent sans même avoir vu la marchandise. Des enfants, des vieillards font de la spéculation. Des prêtres même se rencontrent là. On y voit des femmes offrir des légumes, des semences, des marmelades ou des pommes de terre avec un bagout intarissable, qui font, le soir venu, la grande cocotte dans les bars luxueux. Les accapareurs, les affameurs du peuple y font ouvertement leurs affaires scandaleuses, sans que l'on songe même à intervenir. Vous pouvez acheter sans difficulté 100.000, 200.000 kg. de farine ou de pommes de terre, pourvu que vous y mettiez le prix. Pourtant partout les magasins publics sont épuisés et vous ne trouverez pas Un kg. à obtenir au prix raisonnable sur aucun marché. Les quantités vendues à la Bourse du Commerce sortent pourtant nécessairement des stocks importés par le Comité National ou des stocks amassés par les paysans. D'une façon comme de l'autre, c'est donc qu'il y a eu fraude quelque part et que la surveillance est gravement en défaut. On en arrive ainsi à incriminer les admi nistrations publiques qui sont au moins pour une part, cause de l'acuité qu'a prise la dureté de la vie pour les petits bourgeois c'est-à-dire pour tous ceux qui ont encore le courage de travailler pour n'être point à charge des comités de secours et qui ne peuvent évidemment payer 16 frs le kg, de farine ou S-j et 4 frs le kg. de pommes de terre. Ceux-là sont les vraies victimes iutéressantes et pitoyables de l'occupation.Et ce sont ceux-là dont le»] mérite est le plus grand et le courage le meil- ' leur qni auront été le moins soutenus. ... Nous avons eu dernièrement une petite ! grève de3 receveurs de trams, Il faut savoir 1 qu'on admet à présent dans les voitures : 24) personnes à l'intérieur plusô personnes debout 18 à la plate-forme avant et 20 à celle d'arrière ? soit environ soixante-dix personnes par voitu-1 re ! Dans ces conditions les receveurs avaient les plus grandes difficultés à circuler pour la délivrance des coupons et souvent, dans le» poussées, on leur vidait leurs sacoches ! lis ont ) annoncé qu'ils ne travailleraient plus si on ne] leur adjoignait à chacun un garde spéciale-" ment chargé de manœuvrer les trolleys aux! carrefours. Par suite du manque d'huile et de l'usure du matériel, la manœuvre des trolleys; est en effet continuelle et c'est durant ces ma- ' nœuvres surtout que les gardes étaient dévali-^ sés. H va sans dire que les receveurs ont obte-" nu satisfaction. ; ... Des entreprises qui marchent, ce sont les salles de soectacîes. Il v en a 62 à Bru- ? xe'.ies sans compter les souterraines. EteSlea font salle comble. Outre cela, il n'y a pas une cave vidtfi dans la centre, sans qu'aussitôt on y ouvre un " bar „ où des filles se trémoussent et où l'on danse au Champagne de 11 h. da soir à 7 h. du matin. Car le nouveau riche se distingue sur l'ancien par une véritable, fringale de dépenses. L'argent se gagne si. facilement pour les gens sans foi ni loi, qu'il se dépense de même. Et c'est un des côté» les plus écœurants de cette période qui en aura eu de si Irisées l Pour copie conforme, _ D. D, DE LA VALLÉE/' f NOTRE TOI Du " XXe Siècle „ : i Qui est-ce qui ne connaît au moins que?» ques bribes de la vieille chanson : Une jeune soldat, sur le pont Henri-Quatr#* Pendant la nuit faisait sa faction Vinrent à passer trôis jeunes militaires Entre eux était le grand Napoléon. Le grand Napoléon veut passer ; il menacé la sentinelle, il lui offre de l'argent, mai* en vain. Halte-là vous ne passerez pas... Le lendemain, revue; l'empereur reconnaît le jeune soldat ; décoration, apothéose. Les vers ne valent pas le diable, mais l'air est martial.Croiriez-vous qu'on le chante à présent en Belgique, du moins dans toute la Wallonie ? Je l'ai entendu chanter il y a quelques jours par des petites filles de LiègeJ de Verviers, de Ciiarleroi, de Lodelinsart,-de Jumet, etc. Mais 1e héros de l'aventure n'est plus Napoléon, c'est le roi Albert, et Albert rime avec Yser parfaitement. Pauvres et charmantes petites filles de nos régions industrielles' Elles venaient d'arriver, à peine vêtues, n'ayant plus que la peau et les os, dans ces colonies de la banlieue de Paris que le sénateur Empain dirige avec autant d'énergie que de cœur. Petits oiseaux craintifs, et qui commençaient seulement à s'apprivoiser! Nous leur avons demandé : — On la chante donc partout votre chanson, que vous la savez toutes si bien ? — Partout, Monsieur, Sire, la vraie gloire, la voilà. Quel levief,' pour le bien, dans la main du chef héréditaire ! Dunkerque "ville héroïque „ Au mois d'octobre dernier, la ville de, Dunkerque a été citée à l'ordre de l'armée}' elle a donc le droit d'accrocher à son blason la Croix de guerre et de nouvelles ar» mes ont été composées reprenant les deux! devises ; celle de 1793, " Dunkerque a bien', mérité de la patrie „ : celle de 1917. " Villa*; héroïque, sert d'exemple à toute la nation. J Le maire, M. Henri Terquem, a fait tirefi ces armes avec le texte complet de la citât] tion, en cartes postales, et il en fait distri*] buer à toutes les familles dunkerquoises qui; ont un " poilu „ à l'armée. Ceux du fronf sauront ainsi ce qui valent ceux de I'arrière| ils seront sûrs qu'il n'y a pas que les corn j battants qui "tiennent,,; la fierté des uns et) des autres en sera d'autant plus grande.

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