Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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s.n. 1918, 26 März. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Konsultiert 26 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/w66930qc88/
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4e Année M. 21c Directeur-Fondateur : François Olvff. Mardi 26 Mars 1918 Les Nouvelles ABONNEMENTS : Hollande: 1 florin par moia 2.50 fl. par 3 mois Journal belge fonde à Maestricht en août 1914 Administration et Rédaction : Bureaux à Maestricht : La Haye - Prinsegrachi, 16 - Télépb. 2787 Wilhelminasingel 27 ANNONCES: La ligne : 15 cents en 4e page. Réclames permanentes â forfait La Renaissance de la Presse Belge par Josn BëEUJEAN Un journaliste professionnel liégeois, notr confrère M. Joseph Neujean, qui dis le débu des hostilités a noblement pris du service i l'Armée et qui est actuellement sergent al'Ins titut de Rééducation des mutiles à Port-Villes nous envoie Its intéressantes réflexions que l'ot va lire: La disparition de presque tous les jour naux belges fut, on le sait, une des conté quence-s de l'envahissement de notte pay: par les armées allemandes. L'exemple vin de Liège : dès les premiers jours de la guer re, la suppression de la distribution d'éner gie électrique obligea les quodidiens lié geois à suspendre simultanément leur publi cation, qui ne put être reprise par la suite les conditions auxquelles Jes occupants pré tendaient subordonner la réapparition de: Journaux ayant été jugées offensantes poui la dignité patriotique de nos confrères. Les progrès de l'invasion obligèrent suc çessivement les principaux journaux di Bruxelles et de-la province à fermer leur bureaux et leurs ateliers, sauf deux ou troi exceptions. Depuis lors, ces exceptions, ave< quelques organes qui se créèrent plus tard constituèrent tout ce que pouvaient ouver iement lire les Belges restés au pays, poui se tenir au courant des événements, tels qui la censure ennemie entendait qu'ils fussen présentés. D'autre part, la grande majorité des jour nalistes professionnels, que les circonstance avaient rendus libres, continuèrent à servi] leur pays, quelques-uns ayant rejoint l'ar mée, d'autres ayant repris le collier—dan des conditions combien difficile* et cepen dant avec quel succès — en Hollande, ei France, en Anglett-rre, et le reste étan demeuré en pays envahi pour s'y consa crer à des œuvres diverses, fondées dan le but d'adoucir les misères résultant d J'ocupation. Tel est, à grands traits, l'état actuel d ïa presse belge. Il est vraisemblable que lorsque l'ennemi aura été contraint de s retirer de chez nous, les journaux qui pi raissent actuellement en Belgique et qu'oi lit faute de mieux, ne pourront subsister Notre presse devra donc se reconstitue pour ainsi dire toute entière et nous se rons en présence d'une situation sans dout unique, dans des circonstances matérielle sur lesquelles il serait encore très hasai deux, pour le moment, d'émettre des hj pothèse3. Il faut encore tenir compte de c que la profonde évolution des esprits e des mentalités, devant le tragique et I grandeur des événements sans exemple qu ont bouleversé notre existence nationale aura pour effet la transformation complet des partis politiques, fera disparaître le raisons d'être de maints organes d'avant I guerre et déterminera la création de nou veaux journaux répondant aux exigence d'une politique qui ne ressemblera en riei à celle de l'ère passée... Cette question des conditions dans les quelles la presse belge devra renaître dè la libération de notre pays a très probable ment déjà été envisagée dans les milieu: Intéressés. Mais comme elle est une de celle qui regardent le plus directement la masse je crois qu'il est bon qu'elle soit publique ment étudiée, au grand jour ; et le présen article n'a d'autre objet que d'amorcer, pa quelques considérations générales, cett< étude dont l'importance n'est nullement ; dédaigner. II iDans l'oeuvre gigantesque de la restaura tion nationale, il est hors de doute que 1; presse pourra être un auxiliaire infinitnen précieux, un instrument d'une merveilleusi puissance. Jamais pour elle ne se présenten de plus beau rôle à remplir ; jamais pou elle ne se trouvera une occasion aussi déci sive d'affirmer la nécessité de son action pour une part plus importante qu'on ne pour fait 1 imaginer, les destinées du pays seront si je puis ainsi dire, dans ses mains.,i Le journal est et restera toujours l'alimen •nteilectuol quotidien de tous 1er- citoyens N ). assure pas seulement le ravitaillemen régulier des cerveaux en faits, en idées, et s doctrines ; il forge les mentalités, il dater-( mine des courants d'opinions, il déclenche t des mouvements politiques, et il a ainsi sur • la vie publique d'une nation une prise pré-, pondérante, sinon directe. i En outre, quel extraordinaire véhicule pour la diffusion et la vulgarisation d'une infinité de connaissances ! Quel adjuvant indispensable et irremplaçable du progrès , dans tous les domaines ! Quel vigilant et j redoutable contrôleur des administrations publiques ! Il faut donc que la presse renouvelée, qui, au lendemain de la victoire, parlera tous les jours aux Belges soit, d'uné façon générale, une presse grandie, épurée, rehaussée, capable de seconder brillamment le grand s effort commun d'où sortira la résurrection triomphale de notre Patrie, en stimulant l'activité des citoyens, en les renseignant honnêtement sur tout ce qu'ils ont intérêt , à- savoir, en éclairant les pouvoirs publics j sur les solutions à douner aux innombra-, bles problèmes, nouveaux et délicats qu'ils . va falloir aborder. Elle aura peut-être aussi l'occasion de ' servir de modérateur aux crises d'agitation . et d effervescence populaires, qu il n'est pas , improbable de voir surgir pendant la pé-[ riode difficile de transition, où l'ivresse de la liberté reconquise peut amener des impatiences et -des excès, et où il sera bien difficile d'éviter toute maladresse. Les douloureux événements de la guerre . ont permis au peuple belge de prendre " " conscience de sa valeur et d'apprendre quels • inépuisables trésors de patriotisme, d'énergie, d'endurance et de volonté, il possédai 1 -sans guère s'en douter. Mais immédiatement • après la guerre, il devra encore bien prélever de ces réserves pour remettre les cho- 5 ses en ordre ! Notre presse pourra puissam-" ment y aider, et elle aura en outre le redoutable honneur de représenter devant le e monde entier notre nation qui doit non seu-' Iement conserver intacte son auréole de no-! blesse et d'héroïsme, mais en ajouter d'autres, tirer parti des sympathies conquise! 1 dans les deux hémisphères, rétablir sa supé ■ riorité dans une multitude de domaines, e r inaugurer ainsi une période de prospérité et d'éclat qui sera pour nos 'compatriote; e la légitime revanche de tout ce qu'ils on s dû souffrir. m. . Pour remplir dignement cette mission, I; t presse belge de demain devra s'être préâla a blement dépouillée de quelques mauvaise: i habitudes du temps de paix. Nous avon: sous ce rapport un magnifique exemple i . donner, et îl serait fâcheux que ceux qu s assumeront la lourde et délicate tache, s j grosse de conséquences, de diriger l'opinion . ne fussent pas profondément pénétrés d< . l'étendue de leurs responsabilités et de l'ex , ceptlonnelle grandeur morale de leur rôle Le régime de concurrence avide sous le quel vivaient tant de nos journaux, avai amené tous ceux qui voulaient atteindre le 3 grand public à flatter ses préférences le: moins nobles. De là cette industrie des ro 4 mans-feuilletons affolants, qui étaient uni s insulte permanente au bon goût français e > une vaste entreprise de détraquement de: cervelles faibles ; de là ce " steeple chase , aux reportages sensationnels, ce délayage lamentable des exploits des malfaiteurs, de: gourgandines, des criminels, cette publicité x malsaine donnée aux drames passionnels e aux scandales de toute nature; de là cette importance disproportionnée accordée au; ■ rubriques des spectacles et des sports, c< • qui favorisait admirablement le cabotinage ' sous toutes ses formes et rabaissait les ra : baissait les esprits vers des préoccupation: ' d'un intérêt social plutôt relatif. r Ce genre de nourriture intellectuelle qu< • nos grands journaux dispensaient, les un: : copieusement, à grand renfort d'illustration! et de titres sensationnels, les autres plu: > discrètement, et certains comme à regret n'était pas l'idéal, tout le mondre en con ' viendra. Y avait-il compensation d'un autre • côté ? Guère du côté politique, en tous cas [ car sur ce chapitre, nous donnions habituel 1 Iement le spectacle de polémiques passion sionnées, déréglées, irritantes ; nous versions parfois dans le travers d'une mesquinerie ridicule et étroite; et plus d'un confrère, de gauche comme de droite, pouvait méritei le reproche d'eveiller et _ d'exciter des sentiments de fanatisme chez ses lecteurs. Je glisse sur le fait de journaux lancés comme affaires purement commerciales, servant de prospectus financiers et autres, et menanl sous couleur d'intarêt national des campagnes dont les dessous tériébreux restaient ignorés du bon public... Tels étaient quelques défauts de notre presse, défauts qui neutralisaient sensiblement les bons côtés de son action, qui nuisaient à son prestige, affaiblissaient son crédit et restreignaient son influence. IV Or, ne serait-il pas hautement désirable que la presse belge ressuscitât demain sans tous ces défauts ? Evidemment, ce serait pousser loin l'idéalisme naïf que de rêver dans ce domaine une perfection qu'il n'appartient à aucune œuvre humaine de réaliser.Mais allons-nous en inférer que ce formidable et puissant instrument ne peut être sérieusement perfectionné pour augmenter considérablement son rendement utile ? N'y a-t-il pas moyen de le soustraire plus sûrement aux profiteurs de la badauderie populaire, aux brasseurs d'affaires, voire aux agents de l'ennemi, dont le retour offensif, sous des masques divers, est à prévoir? II y a d'abord la question " information „ qui m.rite un examen sérieux. Devrons-nous encore dépendre d'agences télégraphiques qui peuvent servir parfois à notre insu je ne sais quels intérêts suspects ? N'est-il pas possible de concevoir l'existence d'un organisme propre, une espèce de coopérative intéressant tous les journaux, et qui leur assurerait une information générale honnête et sincère, inspirant confiance et ne versant ni dans la puérilité, fii dans le " bourrage de crânes „? Quant aux reportages malsains et à l'étalage, envahissant parfois jusqu'à l'indécence, de vaines frivolités, une entente n'est-elle vraiment pas possible pour réduire enfin les choses à leurs proportions raisonnables et pour ne plus décerner si généreusement les honneurs de la vedette aux assassins: aux aventuriers, aux -gens de théâtre et de sport? (Que ces derniers veuillent bien ne voir aucune assimilation dans ce rappro chement...) Ainsi cela permettrait d'utiliser la place laissée disponible par la réduction de ce; rubriques, à donner plus de matière) réellement intéressantes, instructives, nour rissantes, où la vulgarisation scientifique, lit téraire, artistique, etc., aurait une plus large part. Il y aurait lieu, dans ce but — la chose est-elle réellement impossible? — d'établir avant que les journaux ne reparaissent libre ment en Belgique, un régime de conven tions tacites, sinon d'engagements formels qui marquerait l'accord à tenir sur certaine; questions d intérêt national indiscutable, su la nécessité de laisser subsister quelqui chose de 1' " Union Sacrée „ en pratiquan par exemple plus largement la tolérance en relevant le ton de la discussion de: idées, en y apportant comme une coquette rie de correction et de bonne foi, en renon çant aux polémiques échevelées dans les quelles il se faisait de grandes dépenses malheureusement stériles, de gros mots d'esprit et de rosserie qui auraient pu por ter sur des sujets d'intérêt plus captivant V. La presse belge peut renaître beaucouj meilleure, beaucoup plus influente, beau coup plus considérée qu'avant la guerre cela dépendra de la bonne volonté qui mettront nos confrères à réaliser les amé liorations désirables. Ils en ont le moyen par leur Association, qui pourrait avanta geusement se muer en un puissant syndi cat. N'est-ce pas à ceux qui ont si souven et si éloquemment paraphrasé notre devisi nationale, à prêcher d'exemple? Les services qu'a déjà rendus l'Associa tion de la Presse belge donnent une idéi de ceux qu'elle pourrait assumer, si elli devenait une réelle unipn professionnelle avec une organisation bien conçue et ui programme d'action mettant plus fréquem ment les journalistes en contact entre eu: et multipliant les occasions qui permet traient à la solidarité professionnelle de s manifester plus étroitement. La presse est libre et elle doit le restei Mais cette liberté, à côté de ses immtnse avantages, présente l'inconvénient de pei mettre à de tel» aigrefins, maîtres-chanteur et aventurier» de toute» sortes d'usurpe sans vergogne le titre et la qualité de joui Nouvelles du jour — Les Allemands chantent vicloire st tous les tons. C'est déjà mauvais signe. O est moins ampoulé quand on peut ne dir que la vérité toute nue. Le télégramme d Kaiser à la Kaiserine rappelle fâcheusemet celui du 23 février 1916, annonçant la pris du fort de Douaumont " pierre angulaire d la forteresse de Verdun avec des cris d joie dont noas savons ce qu'il en reste. L bulletin de Wolff d'hier après-midi signal la prise par les Allemands de Peronne e de Ham, ce qui indique une avance de 1 à20kilom. mais sur un front de 20 kilon seulement. C'est-à-dire que le front d'atti que principal de 80 kilom. le premier jou s'est rétréci à une vingtaine de kilomètre dès le troisième, et cette seule constatatioi suffit à établir que l'immense effort de Allemands, malgré des succès locaux incon testables et inévitables, paraît dès mainte nant avoir échoué dans son but essentiel l'anéantissement de l'armée anglaise ou i rupture sur une large brèche du front de Alliés. Les troupes britanniques ont résisté avec u courage à toute épreuve et c'est à juste titr que le maréchal Haiglesa chaleureusemer félicitées.Elles ont subi un assaut formids ble, le plus grand de cette guerre, sans s laisser impressionnerons broncher, se repl ant dans un ordre parfait, abandonnant, s': faut en croire les Allemand» eux-même 25000 h. les deux premiers jours et 5000 set Iement le troisième, bien que l'ennemi n'eî cessé de multiplier ses efforts et d'amene en renfort des divisions de ses meilleure troupes fraîches. — Les Allemands, toujours dan» l'inter tion de terroriser, ont bombardé Pari» ave un nouveau canon à longue portée — dor les services de renseignements hollanda ont signalé l'existence il y a plus de si mois — et ont entrepris deux raids aérier successifs sur la capitale. Le canon fameu n'a fait que quelques innocente» victime dans la banlieue et aucun avion alleman n'est parvenn à atteindre la grand'ville ! — Les'Anglais ont, en Palestfne, passé i Jourdain et continuent leur avance vers l'I Ils démentent que les Turcs ont réoccup Hit, en Mésopotamie. — Un accord a été conclu à Berne pot l'échange d'un certain nombre de prisoi nier» de guerre belges. Tous ceux des nôtre qui ont des parents depuis le début de I guerre dans les geôles allemandes appren dront cette nouvelle avec une immense u tisfaction. : naliste et d'attirer sur, notre profession u . fâcheux discrédit. C'e»t un fait que de n cents scandales ont encore fait ressorti Mais l'Association Tle la Presse Belge n'ai : rait-elle pas une tâche bien intéressante : remplir, en établissant comme une espèe t de licence subordonnée à des conditioi déterminées de probité, de capacité, c conscience, de dignité, en formulant le coc de l'honaeur professionnel, en créant ur juridiction spéciale analogue au Conseil c l'Ordre des avocats, etc.?... En remaniant ses statuts dans ce sen l'Association contribuerait à relever sériel sement, le prestige de la Presse, et el pourrait justifier par de meilleurs argi ments le renforcement des privilèges à ol } tenir des pouvoirs publics au profit de si j membres, dans l'intérêt général. Ce seraiei ces privilèges —à déterminer— qui distii r gueraysnt les vrais journalistes, en leur doi i nant cfe plus grandes facilités pour l'a t complissement de leur tâche, qui est ass milable à un service public de la pli | haute importance. L'avenir de la presse belge est intimemei lié à la façon dont les membres de la co ■ poration sauront comprendre l'immense par - qu'il y a à tirer de l'association bien con prise pour s'imposer davantage à la cons ' dération publique. Plus de cohésion poi ' mieux se défendre contre l'intrusion d'él " ments -douteux, une discipline professioi • nello plus exigeante pour mieux sauvega der leur indépendance : voilà où devroi , en venir les journalistes afin de rendre pli facilement réalisables les conditions dai . lesquelles il est souhaitable que ressuci » notre presse. I II ne m'appartient pas ici d'entrer dai plus de détails : c'est affaire à débatt ' entre les intéressés. Mais il n'était pas in . tile de soulever cette question qui se ratt t che étroitement aux destinées de notre pa> » en ce sens que l'action de la presse quo! dienne exercera vraisemblablement une i . fluence énorme sur la manière dont se ; conduite l'œuvre de résurrection. Il impor I que cette action soit aussi féconde et au; I bienfaisante que possible : je me suis bon \ à ébaucher à ce sujet, quelques idées gén _ raies, simplement pour attacher le grelc c Saris doute parmi nos éminents confrère . qualifiés par le talent et l'expérience pr e fessionnelle — que ne possède guère le : gnataire de ces lignes, obscur tâcheron e •_ journalisme, — »'en trouvera-t-il qui vo i dront dire là dessus ce qu'ils pensent . aviser aux irftiative» qu'il conviendrait s promouvoir. * Jos. NEUJEAN. de l'Association de la Presse ^el< Pour nos Internés ■ UN GESTE ADMIRABLE ç Un généreux bienfaiteur nous envoie e 1.000 francs pour les familles 6 d'internés belges et nous offre 1 - 1.000 fr. pour les internés :t eux-mêmes 2 , Les efforts que nous avons accompli» i- depuis le transfert de notre journal à La r> Haye dans le sens de l'amélioration du sort de s nos internés,viennent de porter des fruits près* s que miraculeux. A la suite d'un mince articule! paru dan) - notre journal du 21 mars et où nous disions : en toute simplicité, les mérites d'une œuvre: " l'Aide aux familles des Internés belges, à laquelle se dévouent quelques-uns de nos ti meilleurs compatriotes — et patriotes —i e nous avons reçu la lettre suivante : it 21 Mars- 1918. ? Monsieur le Directeur, [m * Il Le communiqué paru dans votre édition 5j de hier, référant à l'oeuvre Aide aux Fa-[1 milles des Internés Belges, a retenu notre t attention toute spéciale et nous avons l'a? r vantage de vous remettre inclus : 1,000 francs s B. N. B. que vous voudrez, s. v. p., faire tenir de notre part au trésorier de la dite œuvre. En dehors de leurs familles, les interné# " eux-mêmes (surtout les malheureux encagé» , de Zeist, Harderwijk et autres camp») mé-s ritent également d'être aidés et réconfortés, „ Existe-t-il une oeuvre qui s'occupe de leur sort? Dan» l'affirmative, nous tenons une somme x égale à celle ci-dessu» à sa disposition. Dans s la négative, il y aurait urgence à la consti-j tuer, et il nous semble que votre organe est tout indiqué pour en prendre l'initiative. . Au pla^'ir de vous lire, veuillez agréer, ; Monsicif, l'assurance de nos meilleurs sert* "i timents. C • Nous remercions de tout coeur le géné-ir reux bienfaiteur — il veut garder l'anony. mat — qui nous envoie ce don princier. H ^ sait discerner parmi nos innombrables oeu? . vres celles qui sont dignes d'une particulière attention et il leur ouvre largement sa bourse. Il accomplit un geste d'une beauté par-. faite, qui vaut autant pour sa spontanéité et - sa sincérité que pour son ampleur. Ses protégés lui en seront profondément recon- î1 naissant» et nous nous faisons leur inter- 3- r- prête à tous en lui présentant ici l'hom- i- mage de leur gratitude fervente et respec- à tueuse. ;e Nous acceptons aussi — c'est notre devoir—t fç le second billet de mille francs que notre gèle néreux abonné nous offre. Nous nous inforte mons de l'œuvre à laquelle ce nouveau don 'e revient et si l'œuvre n'existe pas, nous la créerons, car il est évident que les circons-j[ tances très pénibles dans lesquelles se trou-le vent no» interné» justifient et nécessitent i- même pleinement le soutien d'une œuvre 3" S'intéressant à l'amélioration de leur sort. »s II nous reste à exprimer nos vifs remer-!., ciements à la personnalité qui a voulu nous i- associer à sa bonne action en choisissant pour l'accomplir notre intermédiaire. Nous ressentons pleinement la valeur de cette marque particulière d'estime et de con-jt fiance. Et nous y sommes sensible plus que r- nous ne saurions le dire. François OLVFF. ]' l 1ST os Echos i- Dans nos Légations is" S. A. Mgr. le prince de Ligne, qu'une in» is disposition avait retenu quelques jours chez te lui, est parti samedi pour le Hâvre. M. le baron de Trooz de Wardin, 2e se- is crétaire de la Légation de Belgique, corl- r« valescent d'une grave maladie, ne pourra n- pas avant quelque temps reprendre sesfonc- a- tions. ?> M. le lieut. comte A. van der Burch s'est ;I" embarqué samedi pour le Hâvre. tt~ M. Richard Seymour, secrétaire dç la Lé- ' ra gation britannique, est parti samedi pour Londres, appelé à d'autres fonctions auFo* SJ reigtt1 Office. ie M. Marshall Langhorn, 1er secretaire de la é" Légation des Etats-Unis, est parti pour >t- l'Amérique samedi, appelé à d'autres fonc- :s> tions. o- Embarque i'" m. Frans van Cauwelaert s'est également embarqué samedi, appelé au Hâvre par un "I télégramme de M. de Broqueville. ie Nos hôte» M. Franqui est" arrivé de Bruxelles à ta Haye samedi pour y traiter d'Importante* ;e. questions au sujet au R. B.

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