Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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s.n. 1918, 06 November. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Konsultiert 30 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/6688g8gr2p/
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5e Année — N° 75 fâaotîBn & Administrai Turfmarkt 31 & 31a La Haye — Téléph.21 Suraau à iVîaestr-teht : Hoteî puisse,Vrijthof,Tii5éph.1 à Flessingue : Slijkstraât, FRANÇOIS QLYFF Directeur - Fondateur Les Nouvelles Mercredi 6 Nov. 1918 5 cents le numéro ABONNEMENTS : ., „ , 1 florin par mois Hollanaç: _ __ „ 2.50 fi. par3mois Etranger : port en sus ANNONCES : La ligne : 15 C. en 49 page Réclames permanentes à forfai Journal belge fondé â Maestricht en août 1914 Précédents Historiques 0 Déchirer un chiffon de papier semble un acte dénué de tout intérêt. Un aveu cynique vient cependant de donner une triste célébrité à une lacération de pacte dont les honnêtes gens s'indignent comme d'une nouveauté. Auraient-ils oublié les précédents, notamment certaine liasse de traités détruite d'un touchant accord par presque tous les signataires? Le dernier des Hasbourg, le pacifique Charles VI, se laissa dominer par une idée fixe qui dirigea toute sa politique: consacrer l'indivisibilité de son héritage et en assurer la possession à sa fille aînée Marie-Thérèse. Tel fut le but de sa célèbre " Pragmatique sanction „ pour la reconnaissance de laquelle il ne recula devant aucun sacrifice. Il obtint l'adhésion de la diète de l'Empire par des concessions aux princes allemands, notamment à l'électeur de Brandebourg " roi de Prusse „ à qui furent promis la Frise Orientale, Berg et Juliers, de la Hollande et de l'Angleterre par la suppression d'une concurrente commerciale: la compagnie d'Ostende, de la cour de Madrid par l'abandon définitif de toute prétention des Habsbourg au trône d'Espagne, de la cour de France par la cession de la Lorraine. Le vieux chef des armées impériales, le prince Eugène de Savoie ne cessait de répéter que de bons et nombreux régiments seraient plus utiles et coûteraient moins que des parchemins signés à grands frais. Charles VI ne l'é-couta pas, laissa ses armees dépérir, épuisa son trésor et mourrut tranquille sur le sort de sa fille bien aimée assurée de son héritage par la Pragmatique Sanction. Si Marie-Thérèse, âgée de 23 ans seulement s'était fait illusion sur la valeur des parchemins accumulés par son pèe, grande dut-être sa déception. Les protêts se succédèrent coup sur coup : les électeurs de Saxe et de Bavière, les rois d'Espagne et de Sardaigne réclamèrent chacun une part de la succession au nom de leurs femmes ou de leurs aïeules parentes et soi-disant héritières légales du dernier Habsbourg d'Autriche; le roi de France, de son côté, regardait d'un œil d'envie les Pays-Bas convoités par son bisaïeul Louis XIV au nom de sa femme fille du dernier Habsbourg d'Espagne; mais le plus cynique de tous fut l'électeur de Brandebourg roi de Prusse Frédéric II. Il ne pouvait émettre de prétention sur rien ; Charles VI son parrain, qui l'avait dans son enfance, sauvé des fureurs paternelles, venait de lui léguer gracieusement la Frise orientale, Berg et Juliers; mais ces biens éloignés du Brandebourg ne plaisaient guère à l'électeur roi; la plantureuse Silésie touchant à ses états convenait mieux au souverain d'un pays de sables et de bruyères. Pour sauver les apparences, il fit proposer un achat, puis, sur le refus d'offres dérisoires, envahit la Silésie en décembre 1740 profitant de la dissémination des troupes impériales cantonnées par suite de l'hiver dans les places fortes. On connaît la suite : la victoire de Mollwitz assurant à Frédéric sa conquête, la ruée des prétendants sur les héritages convoités, Marie-Thérèse sauvée par les jalousies de ses ennemis, causes pour eux de déceptions méritées, enfin deux traités terminant la guerre de succession d'Autriche : celui d'Aix-la-Chapelle par lequel Louis XV restituait généreusement les Pays-Bas conquis au lendemain de Fentenoy et celui de Dresde qui laissait la Silésie au roi de Prusse plus rusé. Cette annexion ne pouvait être ratifiée par le cœur de celle dont la main avait signé de force. Marie-Thérèse ne songea pas un instant à considérer l'abandon de la Silésie comme définitif. Elle tenait ses droits pour imprescriptibles; aussi la paix qui suivit le traité de Dresde ne fut-elle à ses yeux qu'une trêve pour laisser le temps à ses généraux de réorganiser ses armées, à ses diplomates de nouer des alliances. Les uns et les autres accomplirent leur tâche avec succès, les diplomates surtout. Ils exploitèrent les justes craintes de l'électeur de Saxe, très effrayé des appétits de son voisin du Brandebourg, les rancunes de la tsarine Elisabeth contre le philosophe de Sans-souci qui se gaussait de sa trop facile galanterie, Te chagrin des Suédois inconsolables d'avoir, à la mort de Charles XII, perdu Stettin et la Poméranie orientale. Le plus habile des agents de l'Impératrice, Kaunitz, son ambassadeur à Versailles, fit comprendre à Louis XV, malgré l'opposition routinière de son entourage, que la maison de France n'avait rien à craindre de celle d'Autriche depuis que les Bourbons remplaçaient les Habsbourgs à Madrid, Frédéric facilita du reste singulièrement la tâche de Kaunitz en lâchant sans vergogne son bon frère et allié le roi Louis XV pour s'entendre avec la pire ennemie de la France ra« Fort d'une excellente armée et de l'or anglais, le conquérant de la Silésie résolut de brusquer les événements avant que i la coalition ne fut nouée. Ses régiments se I rapprochèrent en secret de la frontière. Quinze colonnes de troupes prussiennes bordaient à la fin d'août Î756 les confins des deux électorats de Saxe et de Brandebourg. Le 29 elles les franchissent sans déclaration de guerre, prenant Dresde et Leipzig comme objectifs. En même temps Frédéric sommait Auguste III électeur de de Saxe et le roi de Pologne de s'unir à lui et d'incorporer ses troupes dans l'armée prussienne. "Grand Dieu, s'écria l'en-" l'envoyé saxon à la cour de Postdam, " pareille chose est sans exemple dans " le monde ! — Croyez-vous, Monsieur, " répliqua Frédéric ? Je pense qu'il y en " a et, quand il n'y en aurait pas, je ne " sais si vous savez que je me pique d'être " original. Enfin telle est ma condition. " Il faut que la Saxe court la même for-" tune et le même risque que mes états. Si " je suis heureux, le roi de Pologne sera " dédommagé de tout et je songerai à " ses intérêts autant qu'aux miens. „ A Guillaume II ne revient décidément que ie déshonneur du plagiat. La réponse de l'électeur de Saxe ne se fit pas attendre ; elle fut en août 1756 ce que devait être la réponse du Roi des Belges en août 1914. Auguste III courut s'enfermer, avec 18000 hommes rassemblés à la hâte dans la camp retranché de Pirna, près de la frontière de Bohême d'où pouvaient arriver des secours. Souverain, officiers et soldats se montrèrent si décidés à se défendre que Frédéric n'osa livrer d'assaut à la position et se contenta de la bloquer, attendant de la famine la solution que son armée ne pouvait lui donner. Tout allait dépendre de l'année de secours que Marie-Thérèse ne pouvait manquer d'envoyer dégager Pirna. Elle vint en effet, mais Frédéric la battit le 1er octobre à Lovositz. Dès lors les jnjirs de l'armée saxonne étaient comptés ; il fallut capituler. Auguste III put se retirer en Pologne ; aux officiers saxons on offrit des grades dans l'armée prussienne : quant aux soldats, on les y incorpora sans demander leur consentement. Les premiers refusèrent; les seconds désertèrent en masse. L'agresseur avait espéré disloquer la coalition naissante par un coup de force ; il fit un faux calcul : l'invasion de la Saxe scella tout au contraire les alliances. En août 1756, ni la Saxe, ni la Prusse, ni la Suède n'avaient encore conclu d'entente avec Marie-Thérèse ; on en était toujours aux pourparlers, seule une convention existait avec Louis XV, mais d'un caractère essentiellement défensif. Par ie premier traité de Versailles, (mai 1756), la France et l'Autriche se promettaient mutuellement un secours de 24000 hommes contre toute agression et rien de plus. Les procédés du roi de Prusse précipitèrent les événements: le 2février 1757 la Tsarine et l'Impératrice s'enagèrent à mettre sur pied chacune 80.000 hommes contre l'ennemi commun et à ne pas déposer les armes avant que l'Autriche eut recouvré la Silésie, Le 21 mars le roi de Suède Adolphe-Frédéric signait à l'insu de sa femme, sœur de Frédéric II, un traité garantissant le maintien des clauses de celui de Westphalie ; il s'assurait ainsi la restitution de la Poméranie orientale. Quant à Louis XV, il substituait le 1er mai 1757 le second traité de Versailles au premier promettant 100.000 hommes au lieu de. 24.000. Voyant le filet se tendre autour de lui, Frédéric résolut de le déchirer par un coup d'épée contre l'ennemi ie mieux à sa portée. La France, la Suède, la Russie surtout étaient trop loin pour empêcher les armées prussiennes à pied d'œu-vre sur la frontière de Bohême de tomber sur les Autrichiens et d'en finir avec eux avant l'interruption de leurs alliés. Elles pénétrèrent à la fin d'avril 1757 en Bohême par les mêmes défilés qui devaient servir en 1866 aux soldats de Guillaume 1er. Le prince Charles de Lorraine, commandant en chef des armées de sa belle-sœur Marie-Thérèse, dut se replier sur Prague, où il subit le 6 mai une sanglante défaite et se vit rejeté dans la place; mais de même qu'en 1914, où la victoire de la Marne sauva la France envahie, en 1757, la défaite de Frédéric II, à Kollin, le 18 juin, fut le salut pour Marie-Thérèse. Les Autrichiens durent la victoire à une charge fameuse des dragons wallons du prince Ferdinand de Ligne, les " Blancs-Becs „, comme les appela par suite de leur jeunesse, le vainqueur maréchal Daun (1). La situation du roi de Prusse devenait critique, il lui fallut battre en retraite, et. pendant ce temps, les Français avi saient la Prusse, les Suédois réunissaient des forces sur la Peene, en Poméramie. Le manque d'entente des Alliés, joint à d'inconcevables ienteurs de leurs généraux, sauva le vaincu de Kollin. Au lieu de se joindre aux Français, Daun leur tourna le dos pour aller mettre la main sur la Silésie. Frédéric, libre dès lors de ses mouvements, courut en Saxe battre à Rossbach les Français isolés, puis revint en Silésie écraser les Autrichiens à Leuthen. Il triomphait d'autant plus complètement, que l'invasion de la Prusse par les Russes n'aboutissait à rien. Vainqueurs à Gross-Jaegerndoif, ils n'exploitèrent pas leur succès et se retirèrent on ne sait pourquoi. Quant aux Suédois, ils se bornèrent à des démonstrations sans jamais entrer en contact sérieux avec l'ennemi. L'année 1758, qui semblait s'ouvrir sous d'heureux auspices pour ce vainqueur de Rossbach et de Leuthen, marquent cependant le commencement de ses déboires. Il vint assiéger Olmutz en Moravie et y subit un Verdun ; sa victoire de Zomdorf sur les Russes entrés en Brandebourg fut une boucherie dans laquelle il perdit l'élite de ses troupes; enfin la défaite que lui infligea Daun en Lusace l'eut réduit à merci si ie maréchal autrichien avait su profiter de son succès. L'année 1759 fut plus fatale encore au roi de Prusse : l'écrasante victoire des Russes à Kunersdorf en Brandebourg le mit au bord de l'abîme. Se sentant perdu, 11 songeait au suicide, quand les tergiversations de ses ennemis le firent hésiter. " Pendant que je croyais qu'ils marchaient sur Berlin, écrit Frédéric débordant de joie, ils prirent le parti contraire ; miracle pour la maison de Brandebourg.,, Le miracle n'empêchait cependant pas le vaincu de Kunersdorf de se trouver aux abois. Les campagnes de 1760 et de 1761 enregistrent encore de furieux coups de boutoir de sa part, tels que Liegnitz et Torgau; il ne put toutefois empêchei les Austro-Russes de rançonner Berlin. 1 ; était bel et bien perdu, quand le 5 jan-| vier 1762 mourut son ennemie personnelle s - !a Tsarine Elisabeth. Elle eut pour successeur son naveu Pierre III fils du duc de Holstein. Bien que petit-fils de Pierre le Grand par sa mère Petrovna sœur d'Elisabeth, le nouveau tsar était allemand de cœur plus encore que de naissance. " Elisabeth, dit Lavisse, l'avait chassé de " son conseil parce qu'il dévoilait au roi " de Prusse les décisions secrètes qu'on " prenait. Le jour même de son avène-l " ment, il fit transmettre aux diverses ar-I " mées russes l'ordre de s'abstenir de | " toute hostilité. Goltz l'envoyé de Frédé-" rie en Russie devint pendant quelques " mois le personnage le plus puissant de " l'empire moscovite, presque le vrai tsar.,, Le 19 juin 1762 un étroit traité d'alliance unit les deux souverains. La prussomanie de Pierre III le perdit en indignant les vrais Russes. Le 9 juillet, après six mois de règne, il se fit renversé par une révolution de palais dont l'âme fut sa propre femme Sophie-Catherine d'Anhalt. Jeté en prison, il ne tarda pas à mourir assassiné, et la mère du complot se fit proclamer impératrice autocrate, sous le nom de Catherine II. C'était une princesse allemande ; maïs son intérêt et ses amants lui prescrivaient une politique russe. Elle se confina dans la neutralité. La Suède pendant ce temps, abandonnant ses prétentions, renonçait à une guerre que la reine Ulrique Eléo-nore sœur de Frédéric avait toujours réussi à rendre inoffensive. Ces deux défections jointes à l'impossibilité pour la France absorbée par sa lutte eontre l'Angleterre d'intervenir en faveur de Marie-Thérèse, découragèrent Marie-Thérèse. Le roi de Prusse, de son côté, voyait ses Etats ruinés par sept années de guerre dévastatrice. Il profita d'une dernière victoire, celle de Freyberg remportée par son frère le prince Henri sur l'armée des Cercles de l'Empire pour terminer la partie en beau joueur. " Les armes, dit Lavisse, tombèrent des mains des combattants Le traité d'Hubertsbourg 15 février 1763) rétablit le " statu quo ante bellum „. Le roi de Prusse rendit la Saxe, mais garda la Silésie. Quelle fut la conséquence de cette paix sans annexion ni indemnité ? Le triomphe du grand Frédéric. Incontestablement vaincu il ne devait son salut qu'à la défection de la Russie; mais contemporains et postérité, fascinés par son génie, n'ont vu que ses victoires, ont oublié ses défaites. Le soi-disant vainqueur de la guerre de Sept ans et de la coalition européenne devint une idole ; ses ennemis de la veille se précipitèrent à Berlin pour se prosterner devant le chef de la fameuse armée prussienne, se pâmer d'admiration devant des revues éblouissant.s, des défilés impeccables, et des manœuvres d'automates. Tactique, instruction, discipline, organisation tout devait être à la prussienne, sans oublier les coups de bâton et la coupe lis Belges aux lisières de Gand S Les Alliés attaquent sur le canal de la Sambre et font 4,000 prisonniers : tes Américains prennent enenre à i'O. de la lieuse de nombreux villages Les sossiditiosiis aie l'armistice avec l'Autriche 1 L'enthousiasme en Italie \ Les Belges aux abords de Gand LE HAVRE, 4. — Officiel belge : Au cours de la journée du 4 novembre, nos troupes ont achevé de refouler l'ennemi au delà du canal de Gand-Terneu-zen. Les Allemands ne tiennent plus que quelques nids de mitrailleuses sur la rive ouest du canal dans sa partie nord. Notre front a été poussé de plus jusqu'aux abords des lisières nord-ouest et sud de la ville de Gand. ? A partir du N. du village de Zwy-n a e r d e, la ligne continue le long de la rive ouest de l'Escaut. Nouvelle offensive anglaise sur l'Escaut LONDRES, 4. — Reuter offic. matin : A l'aube ce matin, nous avons attaqué sur un front étendu à l'E. de l'Escaut. Cette attaque se développe d'une manière satisfaisante. Le canal de Sambre-et-Oise est franchi — 3,000 prisonniers et 15 canons capturés PARIS, 4. — Havas officiel 2 h. : Au N. de la S e r r e, un de nos détachements de reconnaissance a pénétré dan? le bois de Pargny et en a ramené uns centaine de prisonniers. L'artillerie et les mitrailleuses ennemies ont été actives at cours de la nuit sur tout le front entre Rethel et Semuy. Pendant le mois d'octobre la première armée a fait dans ses combats incessants sur le front de l'Oise, 10,385 prisonniers dont 204 officiers et pris 4£ canons, plus de 1500 mitrailleuses et une grande quantité de matériel. PARIS, 4. — Havas officiel 11 h. s. i Notre première armée a attaqué en liai-5 son avec l'armée anglaise sur le cana * de Sambre et Oise entre Oisj I et Vaudencourt. Malgré les difficultés de j franchir le canal et la vigoureuse résis-) tance de l'ennemi, nous avons forcé le passage et pris pied sur l'autre rive. A la fin du jour nons avions atteint et dépassé la lisière de Boue, La Cau-| rette,. La Neu vi 11 e-le s-D o ren g t. I r o n, effectuant une avance de 3 km en certains points. On a compté jusqu'ici environ 3,000 prisonniers et une quinzaine de canons capturés par nos troupes. Sur le front d'A r g o n n e, nous avons occupé toute la rive sud du canal des Ardennes entre Semuy et Le Chesne. Les Allemands résistent vigoureusement sur la rive N. Depuis 1e 1er novembre nous avons pris dans cette régions 5 3 canons.LONDRES, 4. — Reuter apprend que les Français et les Britanniques ont fait ensemble dans leur attaque de ce midi plus de 4000 prisonniers. S prussien s'affirma triomphant. " La Prusse, " dit Lavisse, acquit le renom de Grande " puissance militaire et la suprématie effec-" tive en Allemagne. Les Hohenzollérn aux " mains prenantes ne cessèrent pas d'agrandir leur domaine. La guerre de Sept ans " fut le point de départ de l'unité alle-" mande. „ Quand on relit l'histoire de ces événements, qu'on les compare à ceux dont nous sommes témoins aujourd'hui, une célèbre prescription de l'antique sénat romain revient à l'esprit : " Caveant consu-les ! „ BELGICUS. (1) En souvenir de ce fait d'armes, Marie-Thérèse fit don au régiment des dragons wallons d'un étendard sur lequel elle broda de sa main une branche de roses avec la devise : « Qui s'y frotte s'y pique ». Les « Blancs-Becs » jurèrent, de leur côté, de ne porter jamais ni barbe ni moustache. Cette tradition s'est conservée dans le régiment qui s'illustra dans les guerres de la République et de l'Empire sous le nom de dragons de Latour et compta dans ses rangs des cavaliers belges longtemps après que l'annexion des Pays-Bas à la France eut fait cesser le recrutement qui se faisait -r» i L'avance américaine LONDRES, 4. — Reuter off. améric. : En continuant l'attaque, les Américains ont atteint les hauteurs à 2 km. de Beau-mont. Plus à l'O.ils approchent de Verrières. Tous les villages qui sont à l'O. de la Meuse, au S. de Halles, sont aux mains des Américains. L'attaque qui s'est développée ce matin jusqu'à l'E. de la Meuse, fait des progrès satisfaisants. PARIS, 4. — Officiel américain soir : Notre première armée a continué avec succès son attaque aujourd'hui et pris les villages de : Boult-aux-Bois, Autruche, Belleville-sur-Bar, Har-ricourt, Germont, Bar, Authe, Fosse, Sommauthe, Belval, Nou-art, St Pierremont, Barricourt, Tailly, Halles, Montigny, Sassey, Châtillon-sur-Bar et Bruilles-sur-Bar.Le communiqué de Berlin BERLIN, 4. — Wolff officiel soir : Violente bataille entre Escaut et Oise. La tentative de trouée des Anglais et des Français sur un front de plus de 60 km. a été repoussée. Entre Le Quesnoy et Landrecies, nos troupes de réserve ont soutenu le choc de l'ennemi. Sur le reste du front, nos troupes avancées ont arrêté l'attaque ennemie. A l'O. de la Meuse, des combats se développent dans la forêt de Dieulet. L'armistice avec TAutriche Les conditions VIENNE, 4. — (H. N.) officiel. Conditions de l'armistice : Sur terre : 1. Cessation immédiate des hostilités. i 2. Démobilisation complète de l'Au-r triche-Hongrie qui doit retirer ses troupes de la mer du Nord jusqu'à la Suisse. Dans le territoire austro-hongrois, dans les limites indiquées au 3., l'Autriche pourra utiliser 20 divisions sur pied de paix comme force de défense. La moitié du matériel de ces divisions ainsi que tout ce qui se trouve dans le territoire à évacuer par l'Autriche doit être rassemblé et remis aux Alliés. 3. L'Autriche évacue les territoires occupés par elle au début de la guerre et retire ses forces, sur tous les fronts, derrière une ligne à fixer exactement par le commandement allié. Les |troupes alliées occuperont les territoires évacués. 4. Les Alliés auront droit : d'user pour leurs armées des routes, chemins de fer et voies fluviales d'Autriche-Hongrie et d'employer les moyens de transport austro-hongrois ; d'occuper les points stratégiques ; de faire des réquisitions contre paiement. 5. Retraite dans les 15 jours de toutes les troupes allemandes se trouvant sur les fronts italien et balkanique ou sur le territoire austro-hongrois et internement des troupes allemandes qui n'auraient pas quitté à la date fixée. 6. L'autorité provisoire, dans les territoires évacués par l'Autriche-Hongrie sera confiée aux pouvoirs locaux et aux commandants des troupes d'occupation alliés. 7. Remise ds tous les prisonniers alliés sans obligation réciproque de la part des Alliés. Sur met : 1. Cessation immédiate des hostilités. Libre navigation aux marines de guerre et de commerce alliées dans les eaux territoriales. 2. Remise de 15 sous-marins autrichiens ; désarmement de tous les autres, 3. Remise de 3 cuirassés, 3 croiseurs * légers, 9 contre-torpilleurs, 1 pose-mine, 6 monitors du Danube. Les autres navires seront réunis dans les ports austro-hongrois à désigner par les Alliés et désarmés, ils seront gardés par les Alliés. 4. Libre navigation pour les Alliés dans l'Adriatique et sur le Danube; les Alliés auront le droit de relever les champs de mines ; pour assurer la libre navigation sur le Danube, ils pourront occuper ou défendre tous ouvrages de défense. 5. Maintien du blocus allié aux conditions actuelles sauf exceptions à fixer par

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