Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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s.n. 1918, 03 November. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Konsultiert 26 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/kh0dv1f162/
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5e Année — N° 72-73 léiiaction I AdininistraiiûR Tisrfmarkt 31 & 31 a La Haye —Téléph. 216 Bureau à Maastricht : Hptel Suisse,Vrijthof,ïéléph.'!59 à Flessingue : Slijkstraat, 6 FRANÇOIS OLYFF Directeur - Fondateur Les Nouvelles Dimanche 3 et Lundi 4 Nov. 1918 5 cents le numéro ABONNEMENTS : >> » j 1 florin par mois c e: 2.50fl.par3mois l Etranger : port en sus ANNONCES : La ligne : 15 C. en 4' page Réclames permanentes à forfait Journal belge fondé à Maestricht en août 1914 Garanties de Paix et d'Avenir r w Il y a un an, la Russie révolutionnaire après une existence de quelques mois, traversée des plus terribles secousses, finissait par sombrer dans le drame bol-cheviste. La république des Soviets, qui allait accepter la paix de Brest-Litovsk, arborait son drapeau nor 'sur les ruines de l'empire de Pierre le Grand. La Russie retombait dans le chaos de l'anarchie et les limites de l'Europe étaient ramenées au Dniester et à la Vistule. Il faut^ l'extraordinaire bouleversement où les événement nous mettent pour que nous n'ayons point accordé à cette chute retentissante d'un empire, à cette résurrection triomphante de la barbarie, plus d'attention et d'intérêt. En effet. Mais nous ne sommes pas que des spectateurs. C'est notre vie, c'est notre avenir qui se joue et nous sommes les acteurs du grand drame. Dans la dissociation du bloc moscovite nous n'avons vu que la déchéance d'un allié, la capitulation d'une armée de quatre millions d'hommes, la victoire compromise. Il n'a pas fallu moins que l'énergie de ces trois dictateurs de guerre que les Allemands nous envient, MM. Wilson, Lloyd George et Clemenceau, pour rendre aux peuples de l'Entente, leur foi rayonnante et leur féconde énergie. C'était l'époque où les Autrichiens perçaient à Caporetto et poussaient jusqu à la Piave. Foch intervint et les Autrichiens ne poussèrent pas plus loin. Ce furent des heures tragiques et qui n'étaient destinées, semble-t-il, qu'à servir de prélude «ux heures plus tragiques encore qui allaient suivre... Aujourd'hui, à un an d'intervalle, le monde retentit de nouveau du long bruit de tonnerre que font les empires qui s'écroulent. Cette même Autriche-Hostie dont nous venons de voir les ba'v, tons se ruer une fois de plus à traders les plaines vénitiennes, suit aujotird h ■ la fuite éperdue de l'aigle à ( deux k'1'' y <• sinistre oiseau bles&é YudBntf aire. Mais voici qu'il ne retrouve plus rien. Un orage a tout balayé. Il ne lui reste qu'à ramer dans l'air jusqu'à ce que la fatigue le foudroie sur le sol. La Double Monarchie, en effet, vient de sé décomposer comme ces mannequins d'étoffe conservés dans de vieilles collections, qui restent longtemps en apparence intacts, et qui, brusquement, s'évanouissent en un peu de poussière. Il n'y a plus en ce moment qu'un homme qui l'incarne, ou, plutôt, qui lui survit : Charles de Halsbourg, empereur et roi. Car les ministres nouveaux qu'il vient de nommer pour présider à la liquidation de l'Etat Austro-Hongrois n'ont j déjà plus rien à liquider du tout. Les j peuples et les nations dont cet état se composait naguère liquident eux-mêmes un régime abhorré. La Bohème a donné le branle. Les autres suivent. Un large souffle de liberté traverse ces immenses plaines qui vont des Alpes jusqu'aux Carpathes. Partout nous assistons à de magnifiques résurrections. Est-ce parce que cet événement est une conséquence de la victoire, parce que loin d'affaiblir nos armées il les renforce au contraire en affaiblissant celles de l'ennemi, aue nous nous sentons, même en ces jours de vertige que nous vivons, mieux capables d'en saisir toutes la portée ? Sans doute. La chute de ce deuxième grand empire de l'Europe n'est pas moins importante dans ses conséquences et dans son aspect que celle du premier. C est un régime de proie incarné dans une bureaucratie policière, pourrie dans tous les vices, chargée de tous les crimes et aussi du plus grand de tous les crimes : déchaînement du conflit de 1914, qui disparaît. Sans doute l'avènement d'un régime nouveau n'ira pas sans heurts et ne laissera peut-être pas d'amener quelques déceptions. Mais nous avons affaire ici à des peuples, comme les Tchéco-Slova-ques et les Jougo-Slaves, qui ont une éducation, un sens politique naturellement porté par le sentiment national. C'est pourquoi une explosion de bolchevisme n'y viendra jamais compromettre l'œuvre de libération. Au contraire rendus à leurs propres destinées, ces peuples disciplinés en " archies „ solidement construites, opposeront un rempart à l'anarchie de l'Orient. " Dans cent ans. avait dit Napoléon, l'Europe sera révolutionnaire ou cosaque „. Une Bohême libre, une Jougo-Slavie indépendante, une Pologne régénérée veilleront à ce que l'Europe ne soit pas à la fois cosaque et révolutionnaire dans le sens où l'entendait Napoléon. Ce sont des garanties de paix, des garanties d'avenir et des garanties de progrès. ❖H*# A. ^ A .fii *• i Les droits de la Belgique Elle doit obtenir sa restauration complète dans tous les sens... déclare lord Northcliffe Lord Northcliffe a prononcé, au club des officiers américains, un important discours, dans lequel il a mis les auditeurs en garde contre les dangers da l'offensive de paix allemande. Si nous n'y faisons pas face résolument et avec une complète union des cours, a-t-il dit, elle peut être pour nous plus _ périlleuse que les offensives de mars et d'avril. La première nous a valu le bienfait inestimable d un 10m-mandement militaire véritablement unifié. Ce serait un nouveau bienfait pour nous si cette offensive de paix amenait le* gouvernements des nations alliées à établir un programme de paix unique et soigneusement coordonné. Lord Northcliffe a été alors amené à esquisser " les conditions irréductibles, parce que justes, que les Allemands devront accepter ou rejeter à leurs risques et périls „. ± . Voici notamment comment le directeur du Times s'est exprimé à propos de la Belgique : La Belgique doit obtenir sa r«stauratior complète dan* tous les sens : territoriale économique et politique ; les machines enlevées doivent être remplacées, ainsi que le! dépôts en banqu» qui ont été volés et la théorie du « gage » doit disparaître pour toujours.Après avoir affirmé la nécessité de ren dre à la France l'Alsace et la Lorraine de satisfaire les aspirations de l'Italie, de; peuoles de l'Autriche-Hongrie et de 1; Grèce, lord Northcliffe a conclu par cetti déclaration très nette : Quant aux anciennes colonies de l'Alterna gne, nous sommes résolus à ce qu'elles ne lu soient pas rendues. -a Les inondations de l'Escaut BERLIN, 1. — Le correspondant d Times annonce que les Allemands, e détruisant les écluses, ont mis sous ea I toute la vallée de l'Escaut depuis Valer ciennes jusqu'à 6 milles au N. de Cond et l'ont ainsi transformée en un lac d'un largeur de 4 milles. L'Allemagne doit à Belgique une vingtaine de milliards écrit le " Times „ Le Times publie les chiffres suivants camme étant ceux qui figureront sur la " facture „ que la Belgique présentera à l'Allemagne : Contributions locales et amendes levées par l'Allemagne en Belgigue en 1914 Fr. 200,000,000 Contributions de guerre de novembre 1914 à octobre 1916 960,000,000 Dito de nov. 1916 à mai 1917 350,000,000 Dito de juin 1917 à juin 1918 720,000,000 Dito de juin 1918 à oct. 1918 375,000,000 Matières premières et machines volées par les Allemands, dont le montant a été reconnu par eux s'élève jusqu'à janvier 1915 à 2.000,000,000 Dommages jusqu'à décembre 1914 estimés par la North German Gazette à. . . 5,000,000,000 Total général . . Fr.^605,000,000 Neuf milliards six cent et cinq millions de francs. Ce total ne comprend pas les matières premières volées, les destructions et les 1 réquisitions après le 1er janvier 1915. Pour ce poste il faudrait ajouter encore, déclare le Times plusieurs centaines de millions de livres sterling — plusieurs ' fois 2 1/2 milliards de notre monnaie ' donc. — En outre, pendant l'hiver 1916-5 1917, 159,000 ouvriers furent déportés en 1 Allemagne. Tout ce que ces malheureux 5 ont produit depuis cette date a été perdu pour la patrie belge. . : (En récapitulant ces chiffres, on atteint 1 un total qui n'est pas éloigné de vingt milliards de francs.) Le maréchal Foch et l'armistice a LONDRES, 29. — Le Daily Express n dit que quand les Alliés ont demandé ces u jours-ci au maréchal Foch de formuler - les conditions d'armistice, il a répondu é avec quelque étonnement : " Et pourquoi e donc? Je tiens l'ennemi en mon pouvoir». LA CAPITULATION DE LA TURQUIE s'est faite aux conditions les plus dures ï LÂ RÉVOLUTION EN AUTRICHE-HONGRIE et j'il — "nt : Les Allemands battus sur la ileuse £ Les Français et les Américains réalisent une impoitante $ avance et font 3612 prisonniers ses uix et, Les Alliés avancent de 5 à V km. entre l'Escaut et la Lys et font 1500 prisonniers :rce en- . me Les Anglais font 3000 prisonniers au S. de Valenciennes >ns, >or- a L ie is s L'Armistice signé entre la I ie Turquie et l'Entente 13 Les Alliés occuperont les détroits r{" LONDRES, 31. — Reuter : Le secré-îS taire d'Etat aux Affaires Etrangère, Sir Georges Cave, a annoncé à la Chambre n* des Communes, la conclusion d'un ar-"*s mistice avec la Turquie. Il a déclaré : elS I! y a quelques jours, le général ici Townshend a été mis en liberté afin de a" communiquer â l'amiral anglais comman-ne dani dans la mer Egée que le gouverne-:nt ment turc demandait que des pourparlers *st immédiats fussent ouverts au sujet ne d'un armistice entre la Turquie et les ?re Alliés. Il fut répondu que si le gouverne-irs rrient turc envoyait des plénipotentiaires lés pleinement qualifiés au vice-admiral Cal-es> îhorpe, celui-ci tétait chargé de leur com-de muniquer les onditions auxquelles les Jâ" Alliéa conaent. r ^ k. n t à cesser ies hostilités, ou î ei de signer en leur nom un armistice à =°~ ; ces conditions. 1 Au début de cette semaine, les pléni-! potentiaire turcs Sont arrivés à Moudros; lire î l'armistice a été signé hier soir au nom 9e ! des Alliés par le vice-amiral Calthorpe et '•es ( est entré en vigueur aujourd'hui à midi, j (Acclamations.) ] Les conditions comprennent : Libre pas-j sage pour la flotte alliée par les Darda-1— 1 nelies et le Bosphore vers la mer Noire; occupation des forts des Dardanelles et ue du Bosphore dans le but d'assurer le ds passage, et rapatriement immédiat des prisonniers de guerre alliés. Les conditions acceptées par la Tu quie tera LONDRES, 1. — Reuter officie! : Le traité d'armistice avec la Turquie porte les clauses suivantes : Les piison-niers alliés, arméniens et civils seront rendus — Constantinople capitula con-000 ditions — démobilisation immédiate de l'armée et de la flotte turques, sauf les navires chargés d'un service de surveil-000 lance — droit pour les Alliés d'occuper 000 tous les points stratégiques — libre em-000 plois pour eux des ports turcs et de la 000 marine marchande dans les eaux turques — contrôle sur les chemins de fer — occupation de Batoum et Bakou — les Alliés réglerent le mode suivant lequel les armées turques démobiliseront — les Al-000 lemands et les Autrichiens seront expulsés de la Turquie et de ses possessions en-déans le mois — les prisonniers turcs 000 restent à la disposition des Alliés — les Turcs évacueront la Perse et une partie ,000 de la Transcaucasie. lions Reuter apprend que la flotte anglaise n'a pas encore passé les Dardanelles. Des ières pêcheurs de mines sont occupés à ouvrir t les le passage, tandis que des patrouilles et 915. das releveurs de mines turcs nettoient le core' Bosphore. Il est peu probable que la ; dé flotte russe de la mer Noire, tombée aua ieurs mains des Allemands, livrera combat, maie La presse française 916- PARIS, 1. — Par radio : Les journauj *s en soulignent l'importance de la capitulatior ireux de la Turquie non seulement quant à h ,erdu fin de la guerre mais aussi quant suj destinées de l'Orient. tteint Le « petït Parisien „ compare i'aveni vingt au présent et dit que le grand systèmi de domination des Allemands en Orien s'est écroulé et qu'un monde nouveai tout différent de l'ancien devra être créi :e d'Andrinople au golfe Persique et de l press Perse au canal de Suez. La tyrannie exer é ces cée depuis si longtemps dans ces région muler est finie; les peuples seront rendus à 1 iondu liberté. Tâche lourde pour la diplomatie rquoi La presse estime que la chute de 1 pou- Turquie hâtera celle de l'Allemagne, isc lée et impuissante. Révolution en Hongrie Proclamation de la République BERLIN, 31. — Le Berliner Tageblatt annonce qu'il a reçu du comte Michel Karolyi le télégramme suivant : La révolution a éclaté à Buda-Pest. Le conseil national a repris le gouvernement. La garnison et la police reconnaissent entièrement le conseil national. La population est dans la joie. Comte Michel Karolyi, président du conseil national. BERLIN, 30. — On mande de Buda-Pest à la Vossische Zeitung : Le conseil national de Buda-Pest a pris en mains le gouvernement et proclamé la république. Les soldats ont juré fidélité au conseil national. Des manifestations républicaines ont également eu lieu à Vienne. Assassinat du comte Tis^a BUDA-PEST, 31. — Le comte Etienne Tisza a été victime d'un attentat. Au cours d'une promenade avec une parente dans la rue Hermine, il a été tué à coups de revolvers par des soldats. Sa compagne serait blessée. La flotte remise aux Slaves et aux Hongrois VIENNE, 31. — Le ministère de la guerre, département de la marine, communique ce qui suit : Par ordre de l'empereur, il est décidé : A tous les hommes de la flotte qui n'appartiennent pas à la nationalité sud-slave, il peut être permis de retourner dans leurs foyers en congé illimité. La flotte, les établissements et les autres propriétés de la marine seront remises au conseil national sud-slave à Agram et Pola. Le commandant de la flottille du Danube a reçu l'ordre de remettre de la même manière la flottille au gouvernement hongrois et d'envoyer en congé les hommes qui ne sont pas Hongrois. Communications interrompues BERLIN, 31. — On mande de Vienne à la " Vossische Zeitung „ Le bolchevisme règne en Croatie. Les trains vers Budapest ne circulent plus. Le " Berliner Tageblatt „ apprend qu'à partir d'aujourd'hui le transport des passagers vers l'Autriche par la Saxe est interrompu.Conjuration à Prague PRAGUE, 31. — A Prague le commandant militaire, général Husnarek, qui essayait de fomenter une conjuration contre le conseil national tchèque, a été arrêté avec deux officiers de l'état-majoi général. Fiume se donne à l'Italie L'agence Vaz Dias annonce que le por de Fiume a déclaré s'unir à l'Italie. L ; flotte italienne est attendue à Fiume d'ur moment à l'autre. i Les plénipotentiaires autrichien au Quartier Général italien i VIENNE, 31. — Officiel: i Le commandement supérieur est entri : depuis le 29 au matin en communicatioi avec le commandement italien, par l'en tremise d'un parlementaire. « Le commandement italien, a adopt t d'abord vis-à-vis de cette démarche ins i pirée par les meilleures intentions un > attitude ouvertement hostile. Ce n'est qu i dans la soirée du 30 que le général vo - Weber accompagné d'une délégation, pt s traverser les lignes avec l'assentiment d a commandement italien, afin d'engager le les pourparlers. Si donc les horreurs d a la guerre perdurent sur le front italien 1 - faute et la responsabilité n'en peuvent ir comber qu'à l'ennemi. [Sn Etat Allemand-Autrichien Proclamation du conseil d'Etat VIENNE, 3. — Le conseil d'Etat allemand-autrichien a adressé au peuple allemand en Autriche une proclamation annonçant la constitution provisoire du nouvel Etat allemand autrichien ainsi que le choix du conseil d'Etat. La proclamation fait appel au calme. Le nouveau gouvernement BERLIN, 31. — Le Berliner Tageblatt annonce : Le gouvernement allemand-autrichien est formé. Il comprend : Affaires Etrangères, M. Adler (soc. dem.) ; Guerre, capitaine Meyer (allemand agra-rien) ; Intérieur, M. Metaja (soc. dém.) ; Finances, M. Steinwender (ail. nat.) ; Commerce, M. Urban (ail. nat.); Economie nationale, M. Junkel (soc. chr.) ; I Instruction, M. Pacher (ail. nat.) ; Justice, M.' Ro'Sar (ail. nat.) j Agriculture, M. Stockler (soc. chr.) ; Travaux publics, M. Zertrick (soc. chr.) ; Ravitaillement, M. Loewenfeld ; Hygiène publique, M. Kaupp. Cet après-midi, le conseil d'Etat provisoire s'est assemblé à Vienne, avee le conseil national, pour la reprise des pouvoirs. Le programme de M. Lammasch j VIENNE, 31. — M. Lammasch a exposé aux chefs des partis la nécessité pressante pour tous les peuples de l'Autriche de sortir de cette guerre meurtrière. Le gouvernement reconnaît pleinement aux nationalités le droit de décider de leur sort. Pendant la période de transition, le gouvernement dirigera les affaires suivant les vœux des peuples. Les nouveaux Etats seront naturellement représentés aux pourparlers de paix ; ils sont libres d'entrer directement en relations avec les Etats neutres. Le ministre cita ensuite les différentes questions qui devront être résolues de commun accord, comme le partage de la dette, le traite-I ment des fonctionnaires, les pensions, les indemnités. Le ministre annonça ensuite une très large amnistie politique. Le trouble à Berlin BERLIN, 31. — Wolff : Berlin est absolument calme et a sa physionomie ordinaire. Il est cependant indéniable que la population suit avec une émotion fiévreuse le développement de la politique intérieure qui occupe encore plus les . esprits que les événements d'Autriche. Le changement survenu ici depuis quel-■ ques semaines dans les opinions politiques défie toute description. L'influence du " Vorwârts „ a augmenté considéra-. blement et ses articles de fond sont commentés dans tous les cercles. On voit ce journal partout, même aux mains des officiers. . Le Kaiser en équilibre BERLIN, 31. — Wolff : La "Vossische Zeitung,, dit ce soir que les bruits de 5 l'abdication du kaiser sont au moins pré-j maturés. Le kaiser est parti pour le front. Le cabinet de guerre s'est occupé dans ses dernières séances de la question de s l'abdicaton. On dit que le chef du cabinet 1 civil, DelbrUck, est parti également pour e I le front avec une mission impoi tante du e chancelier impérial. a La flotte anglo-américaine 1 à Trieste u i s VIENNE, 1er — Les troupes anglo-e I américaines sont arrivées à Laybach. Les a Italiens ont occupé Fiume. La flotte an-i- glo-américaine est entrée dans le port de I Trieste.

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