Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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s.n. 1918, 16 April. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Konsultiert 25 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/930ns0n46n/
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Année N. 234. Directeur-Fondateur : François OlyîF, Mardi 18 Avril 1918 Les Nouvelles Journal belge fondé à Maestricht en août 1914 abonnements i Hollande: 1 florin par mole 2.50 fl. par 3 mois Administration et Rédaction: La Haye - Prinsegracht, 16- Téléph. 2787 Bureaux à Maestricht : Wilheiminasingei 27 annonces: La ligne ; 15 cents en 4e page. Réclames permanentes â forfait UN MAITRE VIGNERON Si, ca proie à une émotion mystique, l'on juitte le couvert des hautes nefs dé la Forêt de Soignes, aux voûtes marbrées de fabuleuses nervures, les yeux s'émerveillent. Soudain se découvre par delà la lisière de Qroenendael et les derniers boqueteaux avancés vers Notre-Dame au-Bois, une terre étrange, longuement ondulée jusqu'au lointain horizon. Au soleil, elle brille de mille feux. Le soir tombant la marque de taches sanglantes. Elle pleure, au clair de la lune, les larmes d'argent d'un drap mortuaire. Parfois, l'on voudrait courir au secours des métairies ou des meules embrasées. Parfois, l'on s'imagine qu'une armée, comme au temps de Waterloo, y a planté «es bivouacs pour la veillée d'une bataille de géants. Quelle est la cause de ces lueurs mystérieuses, de cette irradiation, de cette féerie? En voici le secret : Le génie des gens de ce pays, aidé peut-être par les lutins de la Forêt proche, s'est emparé des rayon» du soleil 11 les retient captifs sous des cages en verre. Sur des champs sauvages, laborieusement arrachés à l'emprise des ronces et des taillis, souvent fouettés par d'âpres bises, ils ont créé des vignobles merveilleux, des jardins enchantés que nous envie le Midi pourtant gâté par la nature. L'hiver, un brouillard de fumée s'accroche uux replis du terrain, aux flancs des sapinières, aux griffes des broussailles. Il annonce le rude travail d'entretien de la chaleur et de la vie, sous les serres et les couches. L'été, un peuple de jardinier* soigne les jeunes pousses, les plants gonflés de sève, modère avec un art jaloux le fol élancement des branches vers la lumière. Depuis. la naissance des grappes jusqu'à leur épanouissement en raisins veloutés ; des premières fleurs blanches givrant les fraisiers à la cueillette des fruits incarnats; ies primes feuilles jusqu'au palissage des branchettes trop fines pour supporter le poids des tomates rouges comme des œufs de Pâques, c'est une vigilance sans repos ni de jour, ni de nuit. Et puis, c'est la vendange miraculeuse, les convois chargés de fruits chananéeas qui partaient, aux temps heureux, vers les capitales et les contrées lointaines : la Russie, l'Angleterre, l'Allemagne gloutonne... et peu digne de déguster aussi délicate saveur, l'Amérique et même vers la france, paradis de la vigne et des fruits précieux. A mesure qu'on s'éloigne des bois ensuivant la voie ferrée vers Namur, le nombre des verrières va décroissant. On en compte de moins en moins à Malaise, La Hulpe, Oenval et Rixensart. Au contraire les abords de Groenendael, d'Hoeylaert surtout, sont recouverts d'une carapace aux reflets de mica. Comme je m'étonnais de cette localisation, un vieux forestier m'en donna la raison entre deux coups de fusils et des liistoires où braconniers et chevreuils sont lu supplice. La Forêt a un tel pouvoir sur les nuées d'orages, qu'on bien elle les attire de toute la tentation de ses vivants paratonnerres et les brise sur les têtes superbes de ses hêtres, ou bien, à bonne distance, elle les repousse et les disperse, kinsi une longue bande de terrain se trouve protégée contre les fortes crevées de grêle» gui causeraient aux vitrages d'irréparables Jégâts. Je vous confie l'explication de ce Dhénomène pour ce qu'elle vaut. Mon homme i-t-il voulu, - en son esprit simple,, rendre lommage à la puissance de " sa „ Forêt ! 1 n'en parlait jamais qu'avec le respect dû iux dieux et aux rois de ce monde. Pour-ant, il en connaissait tous les secrets. Il» :n sondait le* mystères avec les ardeurs in-assées d'un amant rude ou câlin selon le* taisons et les heures. Pour moi, n'étant pas météorologiste, j'ai ecueilli humblement et vous transmets, en lisciple fidèle, les enseignements du vieux jarde de la Forêt de Soignes. * * * Un de nos maîtres vignerons, un de ces ' capteur* „ de soleil, vient de succomber à i tâche. Il fut un des créateurs d'une œu-re admirable, socialement parlant, puis-u'elle retient les villageois à la terre mal-ré les attraits de la capitale voisine; in-ustriellement aussi, puisqu'elle est la sour-e d'une richesse considérable. A force de patience, de savoir, d'une vo-)nté ferme et tranquille, il parvint à grouper n un bloc puissant tous les viticulteurs de i région d'Hoeylaert. L'on ne saura jamais l lutte qu'il dut soutenir contre l'e*prit par-cularijte, la défiance, la force de la rou-ne, qui empêchèrent pendant longtemps : mte entente entre les petits producteurs, lusieur* tentatives de coopération avaient i :hôué, notamment lorsque, il y a quelque ngt-cinq ans, une sorte de syndicat eut i ie existence éphémère. ( Mais il ne se rebuta pas. Poursuivant son < ée d'union ; se consacrant au bien de cha- < ?D.', dévouant corps et âme à la pro3- < :rité générale ; sa chaude parole montrant, j ns se lasser jamais, les bienfaits de l'asso- t auon ; il parvint à constituer un syndicat solide. Très vite, il en fit un groupement puissant, disposant de *ections diverses pour l'achat des matières premières. Les bénéfices sérieux ne tardèrent pas à montrer aux syndiqués qu'ils étaient en bonne voie, conduits par un guide sûr. Ce premier succès l'amena à réunir son syndicat à celui des fleuristes de la banlieue bruxelloise. De ce mariage naquit la coo- Î)érative de vente* connue de tous leâ Bruxel-ois: "La Halle des Producteurs,,, sise rue Ste-Cathérine à Bruxelles. Mais il y eut des oppositiàns violentes, des difficultés de réalisation sans nombre. Toujours avec le même coup d'œil, la même ténacité aussi, il remporta une victoire complète. Bientôt le comptoir de la rue Ste-Cathe-rinc écoula annuellement pour plus de CINQ MILLIONS de fruits, fleurs et légumes. Les producteurs touchèrent des ristournes atteignant 100.000 francs par saison. Mais il voyait plus loin encore. Il s'occupa de la réorganisation du Comice agricole. Et, le jour où il fallut fonder une coopérative d'exportation, il fut, malgré les tiraillements d'une politique mesquine, désigné à l'unanimité pour la présidence. Plus tard encore il obtint pour ses membres la création d'une section spéciale au sein d'une mutuelle d'assurances contre les accidents du travail. Le cycle était complet. Tel était l'ascendant incontesté de l'homme, sa personnalité forte, son caractère aimé de tous. De lieues à la ronde l'on affluait à sa porte pour lui demander conseils et appui. La guerre le trouva au poste, fier des nouvelles responsabilités d'une tâche imprévue et difficile. Chaque fois que l'ennemi prit une mesure restreignant les envois de matière première ou la disposition des produits, il lutta pied à pied. Sa santé, robuste cependant, s'épuisa vite au labeur journalier. Par deux fois ses proches eurent des inquiétudes. S'arrachant à leur sollicitude, il continua ses voyages fatigants, ses démarches multiples. Il s'adonna de toute son âme à son devoir. La mort l'a surpris en plein travail comme un vrai Beige. Depuis huit ans, il était président de la Halle des producteurs. Pendant vingt années il n'avait cessé d'être à la tête, du syndicat des viticulteurs. Il était aussi vice-président du Conseil supérieur de l'horticulture, et s'occupait activement de toute une série d'œuvres locales. Pour reconnaître cette activité bienfaisante, le gouvernement lui avait décerné plusieurs de ses ordres.Cette mort est un grand deuil pour le pays d'Hoeylaert. Elle cause dans le monde viticole un vide difficile à combler. * * * L'administrateur modèle, l'homme d'affaire intègre s'appelait M. OP ' T EYNDE. L'ami des humbles, l'ami de tou*, le bon citoyen au cœur doux suivant le sen* évangélique, était connu par toute la contrée sous Un seul nom : " le Commandant Tout jeune, il avait commandé la gendarmerie de Notre-Dame au Bois. Il avait gardé du service militaire l'abord ouvert, le regard franc, la parole nette, un pointilleux souci de l'honneur. Ces qualités de franchise, ce respect de soi et des autres, ce caractère couronné par le rayonnement d'une âme noble, en faisaient un vrai type des terriens de chez nous. Il en avait lés caractéristiques: l'amour du sol natal, l'ardeur au travail, la tête haute dans l'adversité. Collégien encore, je fis sous sa direction —- si je puis m'exprimer ainsi — mes premières armes de chasseur sur les labours, les tirés de Ter-Block et les lisières de la Forêt. Il était une idole pour notre petit groupe d'amis. Nous écoutions religieusement ses conseils, nous suivions tes indications. Sa jovialité avait vite vaincu les mauvaises humeurs, filles de la malchance. D'un mot, il décourageait les moqueurs. Il indiquait la raison d'une maladresse ou d'un- coup malheureux. Surtout, il nous parlait avec amour des bois, des champs amis, des braves paysans qu'il saluait de leur petit nom. Parfois, il nous quittait pour entrer dans une chaumière, voir un malade ou comme il disait " faire une visite „. Car on avait recours à lui, comme à un médecin os à un prêtre. Ne vous ai-je pas dit qu'il était l'ami de tous.... Ainsi a vécu, ce vrai Belge accomplissant son rôle social modestement, mais avec ferveur et conscience. C'était un des bons artisans de notre prps-périté passée. Saluont-le. Qu'une vie aussi bien remplie soit un exemple pour les gé-lérations qui montent à la relève, au rude labeur de la reconstruction. Elevant nos :œurs, rendon* hommage à cette race belge -- niée par quelques malheureux et quelques traîtres — à cette race industrieuse, courageuse, fière, ombrageuse luarsd on touche à ses droits, à son honneur >u à ses libertés, indomptable en un mot :t que ne peut vaincre la plus cruelle et la. )lus terrible épreuve. Soyons fiers d'appar-em'r à un tel sang. Et, somme le bon vi-;.icron, espérons le lever du jour, l'aurore Nouvelles du Jour ÂÂ — Voilà le* Allemands bloqués sur le front des Flandre* comme ils l'ont été en Picardie après la première surprise. Depuis samedi, ils s'épuisent en efforts toujours renouvelé* et toujours vains pour atteindre Hazebrouck, l'important nœud de chemin de fer des Britanniques, ou même simplement Bailleul et Béthune. Les Anglais résistent victorieusement, ne bougent plus d'un pouce et même avancent en certains points, comme dans la région de F e s t u-bert. Us ont repris Neuve -Eglise. — Les Français ont repris dans un brillant assaut Hangard-en-Santerre qu'ils tiennent solidement. — Les aviateurs anglai* et français ont abattu ensemble dans la journée de samedi 94 avions ennemis et lancé plus de 100.000 kg. de projectiles! — Troi* de* gros canons qui bombardent Pari* avec un si piteux succès ont été repérés. L'un a été anéanti déjà par les obus français. — C'est le triomphe complet pour M. Clemenceau! Le comte Czernin démissionne et l'empereur Charles écrit au Kaiser qu'il ne répondra plus aux " basses injures „ de la France autrement que par la gueule de ses canons ! Quelle défaite,"et devant Puni-ver* entier !... Il ne re*te plus aux deux Kaisers qu'à chanter en chœur le refrain connu : Es ist nicht wahr avec la variante : Je n'ai pas voulu cela,., — Une dépêche de Suisse annonce la destruction totale par un incendie des chantiers où se construisaient les zeppelins et situé* comme on sait au N. du lac de Con*tance. — Le Nieuw Amsterdam qui vient d'arriver à Rotterdam apporte 7.700.000 kg. de riz. La légation américaine a fait savoir au gouvernement hollandais que 3 navires portant 14 millions de kg. de blé seront autorisés à quitter immédiatement les Etats-Unis si les Pays-Bas veulent envoyer en • échange trois navires d'un même tonnage vide». On annonce - que la S. S. hollandais. Leonora, réquisitionné par les Anglais, a été torpillé par un sous-marin allemand. — Le général Sarrail, le généralissime français à Salonique, vient d'être mi* à la réserve pour des motifs que l'on ne donne pas encore. bénie qui nous permettra de nous lever et d'aller à la Vigne! Louis de SEGNERET. Chalfont, Mars 18. N. B. Si j'étais en Hollande je croquerais un bout de l'oreille du compositeur coupa^ ble d'avoir " mangé „ plusieurs lignes de mon article intitulé: " Les Galeux „. Hélas mes dents ne sont pas assez longue* pour me servir jusqu'à La Haye ! Notes et Croquis La Ville aveuglée Les villes regardent passer la vie par les mille yeux de leurs vitrines qui, le soir, fulgurent comme les jaunes prunelles des félins nyctalopes. Or nous vivons depuis trois jours dans une ville aveuglée et c'est une cho*e d'un pittoresque qui requiert d'être noté, pour que mémoire en soit gardée. Les autres cités, quand vient l'émeute, ou quand surgit l'ennemi (nous avons connu cela nous, les gens de la frontière, en 1914) 'baissent sur leurs yeux épouvantes les lourdes paupières des volets protecteurs. Mais La Haye ignorait les volets! Et comme desventre-creux, dan* l'exaspération d'un mécontentement qu'il ne nous appartient pas de juger, à nous les Etrangers, se sont mis à casser les carreaux à une époque où leverre à vitre esj plus rare encore que le pain, on a eu ce' spectacle surprenant de vingt rue*, de cent rues peut-être, transformées en menuiseries en plein vent. Camionsde planches, grincements de scies, gronde de coups de marteaux ! La Have, fébrilement, a cloué sur ses yeux la feie solide d'une indispensable cécité. _ Et par les portes entr'ouvertes on aper^ çoit depuis, dans la pénombre, des clients furtifs qui scrutent et qui palpent et des débitants qui chuchottent. Le commerce revenu à l'époque des cavernes ! Mais à quelqu'un malheur profite, les planchéieur3 ont fait recette et même un certain peintre d'enseignes qui a couvert-tout ce sapin poli de ses " réclame à la minute „ ! Effet inattendu d'une disette de vivres sur des métiers qui languissaient... Et sans doute dans 1 histoire de la Résidence ce mauvais souvenir restera-t-il sous le nom de : " Jour de* menuisiers» ? H. L. * i i-fcl &&L&K Le triomphe si© IKL Ciesneitcean L'empereur Charles 1^ plaide coupable Un communiqué officiel de Vienne dit que ia lettre de l'empereur Charles 1er publiée par le gouvernement français, a été falsifiée. L'empereur avoue avoir écrit au printemps de 1917 à son beau-frère, le prince Sixte de Bourbon, mais, c'était une lettre tout à fait personnelle qui ne contenait aucune prière d'intervention auprès du président de la République française, ni de communication à aucun autre tiers. Sur l'ordre de l'empereur, le ministre des affaire* étrangère* d'Autriche déclare que cette lettre ne parlait pas de la Belgique et que le passage au sujet de TAJsace'Lorraine était conçu.comme suit : "J'aurais offert toute mon influence personnelle en faveur des revendications de la France sur l'Alsace-Lorraine, si ces revendications étaient fondées; mais elle ne le sont pas„. Le commuuiqué officiel de Vienne ajoute qu'il est remarquable que le communiqué français du 12 avril ne donne pas le texte de la deuxième lettre de l'empereur Çharle*, dont il est question dans la note du ministre-président français du 9 avril et où l'empereur aurait déclaré "qu'il était d'accord avec «on ministre,,. L'incident est clos, dit l'empereur, qui se défend d'avoir pris son beau-frère pour un faussaire VIENNE, 14. — Corr. bur. officiel: La dernière déclaration de M. Clemenceau ne change rien à la plupart des déclarations officielles faites jusqu'ici par le ministère des Affaires étrangère* austro-hongrois. Le prince Sixte de Bourbon, dont l'empereur Charles cenasît la c&raçtèr&.et qui.e:$ in/-ble d'un faux dont nous ne 1 avons du reste pas accusé, pa* plus que quelqu'autre personnage, puisque le ministère autrichien n'a pu établir ou la substituation de la falsification de la lettre a eu lieu. En conséquence l'incident est clos. OOOCO OOtjOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO- Le gouvernement français fournit de nouvelles preuves PARIS, 14. — Havas officiel : La présidence du Conseil communique la nouvelle note suivante : Dan* l'impossibilité de trouver le moyen de sauver la face-; l'empereur se confond en balbutiemments d'homme mis à quia. Le voilà réduit à ad cuser son beau-frère de faux alors qu'il À écrit de sa propre main le texte de la lettre et le texte du mensonge. Le document ort» ginal doat le texte a été publié par legou-vernement français a été communiqué par le prince Sixte, en présence de M. Julet Cambon, secrétaire-général du ministère des affaires, étrangères et délégué par le mini-tre, au président de la République qui, avec l'autorisation du prince, en a transmis la copie au président du Conseil. Le prince •'en est entretenu avec M. Ribot lui-même, ce qui n'aurait pas eu de sens si le texte n'avait pas été tel que l'a publié le gouver« nement. N'est-il pas évident qu'aucune conversation n'aurait pi* s'engager et que le président de la République n'aurait même pas reçu le prince a fréquentes reprises si celui-ci avait été porteur d'une pièce qui contestait nos droits au lieu de les affirmer ? La lettre de l'empereur Charles a été montrée par le "prince Sixte lui-même au chef du gouvernement telle que nous l'avons reproduite. D'ailleurs deux amis du prince peuvent en attester l'authenticité, en particulier celui qui l'a reçue du prince pour la copier. Czernin démissioniie ! VlENNt, 14. — Corr. Bureau : Le ministre des Affaires étrangères, le comte Czernin, a donné sa démission qui a été acceptée par l'empereur Charles. Le comte Czernin gardera son portefeuille jusqu'à ce que son remplaçant soit désigné. L'Empereur ne répondra plus ! VlE'IN'Sj 14. -• Corr. bureau .* t ' L'empereur Charles a envoyé au Kaise'r la dépêche suivante ; Les accusations de M. Clemenceau contre moi sont tellement basses que je n'ai pas envie de discuter davantage avec la France. Je ne répondrai que par mes canons sur le font occiderrtaL >■0000000000 oooooooooooooooo*>o Les Français reprennent Hangard, Ses Anglais reprennent Neuve-Eglise Les Français reprennent, Hangard 1 PARIS, 13. — Havas officiel: Au cours ide la. nuit les Allemands ont • été conplètement r.e|poussés par «les contre-attaques dans la région d'il a n g à r d e ni S,anterre, village que nous oociupons à nouveau, y compris le cimetière.. Les Allemands ont subi de fortes pertes et laissé 1 entre nos mains 70 prisonniers, dont 3 1 officiers. t Assez vive canonnade; et grande activité t des patrouilles entre M|.o-n tdid;ier pt No y.an, où nous avons fait Une dizaine a d<f prisonniers. f Les Français avancent sur un front a de 1.200 mètres f B PARIS, 13. — Reuter officiel 11 heures \ soir : 1 Bombardement réciproque en différents v endroits au N. de M o n t d i d i e r, surtout c dans la région deCantigny-Grives- c nés. Nos~troupes ont attaqué avec succès les i bois au N.-O. d'Orvillers-Sorel et ci ont avancé de quelques centaines d^mètres p sur un front de 1.200 mètres. Une centaine s de prisonnier* sont tombés dans nos mains, q d Luttes d'artillerie et de reconnais- cl sances. r PARIS, 14. — Havas officiel de 2 h. : Activité d'artillerie assez violente entre Montdidier et Noyon. Nos reconnaissances ont ramené des prisonniers. ■ Au N. de St. M i h i e 1 et en Lorraine, dans la région dEmbermesnil et de Bur e s, nos détachements ont pénétré dans lès lignes ennemies et fait une dizaine a de prisonniers. ^ D'autre part nous avons repoussé des r coups de main allemands au N. de la côte q 304. Dans la région de St-Mihiel, en Woe- . vre et au col du Bonhomme. r Il n'y a rien à signaler sur le reste du du front. ( Bombardements, réciproques PARIS, 14. — Reuter officiel 11 h. soir : g La journée a été marquée seulement par r de* bombardements réciproques en quel-ques partie* du front «ans aucune action d'infanterie. .a bataille sévit avec fureur autour de Neuve-Eglise et vers Bailleul — Les Anglais repoussent toutes les attaques LONDRES, 14. — Reuter officiel du matin: Après un combat acharné qui a duré toute i matinée, l'ennemi a déclenché hier dan* 'après-midi de nouvelles attaques de Me-e r e n jusqu'à W u 1 v e r g h e m, qui ont té toutes repoussées. Au commencement de la nuit, l'ennemi attaqué Ne uve-Eglise pour la 4e ois. Cçtte attaque a été repoussée encore. Outre les attaques déjà signalées 1 ennemi fait une tentative résolue avec de grandes orces dane la région de Festubert mais . été refoule. Sur cette partie du front et ers le N. O. jusqu'à L o c o n , de nom-ireux corps de troupes ennemies ont été ivement battus pendant la nuit par le feu [e notre infanterie et de notre artillerie à ourte distance.^ A la fin de cette journée de combats interrompus, plusieurs attaques ont été éclanchécs en grande force sur toutes les artieâ dit front. Tous les renseignement» ignalent que notre ligne est intacte tandis ue les pertes de l'ennemi dans les combats 'hier ont été très lourdes. Au cours de la nuit le combat a repris ux environs de N e u v è - E g lj s e et ennemi a recommencé sés attaque* près de i a i 11 e u 1. La bataille continue sur ce ont. Les Anglais reprennent Neuve-Eglise LONDRES, 14. — Reuter officiel du *oir j A la fin de plusieurs heures de cçmbats charnés pendant la nuit et ce matin "autour e Neuve-Eglise, nos troupes sont sstées en possession du village. Le* atta-ues ennemies dan^ ce secteur ont été pous-ées avec une grande détermination. Les ertes de 1 ennemi ont été très lourde*. Aujourd'hui, l'ennemi a renouvelé ses ten-J itives pour s'emparer du village et les ombats continuent. Les attaques déclenchées par l'ennemi de rand matin près de Bailleul ont été epous*ées par no* troupes et une autr® ttaque qui s'est développée plus tard danj i région de M e r r i « «*t également restée ans succès.

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