Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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s.n. 1918, 30 Juni. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Konsultiert 03 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/qv3bz62q1s/2
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4e Année — N" 309-31 Bésiaciion h Adininistratlo Turfmarkt 31 & 31a La Haye—Téléph 21 Bureau à Maestrici 1 : W i ! h e I m i n a s i n g d I 2 / FRANÇOIS ÛLYFF Directeur - Fondateur Les Nouvelles Journal belge fondé â Maestricht en août 1914 Biman. 30 juin et Lundi 1er juil.iSI 5 cents le numéri ^ ABONNEMENTS; „ ,, . 1 florin ftar rnoî ilorsnde:,. ..... ^.oO i'. par 3moi ■ Etranger : port en sus V ANNONCES : La ligne : 15 G. en 4 8 pag Réclames permanentes à forfa La Vérité de M. de Kïihhnann a porté un coup mortel au moral du peuple allemand. Il lui a ôté sa foi dans la victoire. Il a suffi d'une phrase de cet homme en veston, du haut de la tribune du Reichstag, pour mettre à néant l'illusion que les succès de Hindenburg et Ludendorff, achetés avec le sang de plus d'un demi million H- de soldats, avaient ravivé dans le coeur du boche. M. de Hertling, chancelier olympien, qui se désintéresse autant des débats de la Chambre prussienne où l'on »•' discute la réforme électorale, que du ~ Reichstag où l'on parle de la guerre et de la paix, a dû venir à la rescousse de Nson secrétaire d'Etat aux affaires étrangères. Il l'a fait pour sauver la situation, non pour sauver M. de Ktihlmann. La • situation reste compromise et M. de Ktihlmann, qui n'a trouvé de défenseur qu'en la personne du socialiste Haase, est définitivement perdu. Qu'est-ce donc qui a pu amener M. de Ktihlmann à faire cette déclaration que l des pourparlers et non une décision par les armes mettraient fin à la guerre ? On hous dépeint M. de Ktihlmann comme un bomme pratique, intelligent, d'un grand von sens. Ses ennemis l'accusent d'être nendu à l'Angleterre, par quoi il faut ( entendre que M. de Ktihlmann ne partage se peut-être pas la haine aveugle que ses compatriotes vouent à la Grande-Bretagne et dont on retrouve dans le dernier dis-'-i cours de Guillaume II l'expression à la fois violente et naïve. Mais M. de Kiihl- Hmann n'en est pas moins Allemand jusque dans les moelles, ce que l'on peut appeler un vrai boche. Ce boche a toujours agi et parlé en boche. Il est le principal artisan des abominables traités de Brest-Litovsk et de Bucarest, où revit |f l'esprit du traité de Francfort. Sans doute v personne ne songerait à faire jamais un rapprochement entre M. de Ktihlmann et i Bismarck. Au moins il tient de Bismarck le même mépris du droit, le même culte 1 de la force brutale, et il ne cherche à ruser que quand il ne se sent pas le plus fort. Et M. de Ktihlmann se sentait le plus fort quand il lança son fameux: "Jamais ! „ à propos de la question d'Alsace-Lorraine, comme lorsqu'il entonnait une fanfare claironnante après les victoires austro-allemandes à Caperetto et sur le Taglia- Imento. II se sentait aussi -le plus fort quand il faisait semblant de ménager, comme fait parfois le chat d'une souris, le verbeux et lamentable Trotzky devant le tapis vert de la table des conférences el ds Brest-Litovsk. Pourquoi ne se sent-il plus le plus fort aujourd'hui ? . On ne nous dira pas que M. de Kiihl- mann n'a pas su dominer ses nerfs, qu'il a été victime d'une faiblesse, d'unj découragement passager. Au contraire, son discours bien ordonné, substantiel, était au surplus empreint d'un ton de froide résolution qui avait frappé tous les auditeurs. M. de Kiihlmann était en pleine possession de soi. Il avait médité ce qu'il voulait dire, et sa parole, bien mesurée, n'a point dépassé sa pensée. Cette pensée, même, il ne- l'a pas exprimée sans • ménagements, et la preuve en est que le Reichstag n'a pas réagi tout de suite contre une déclaration qu'il a jugée inadmissible après coup. Si donc véritablement M. de Ktihlmann ne se sent plus dans l'état d'esprit où i! était à la fin de l'année 1917, c'est qu'il y a quelque chose de. changé. En effet, le 21 mars, le 9 'avril, le 27 mai et le 9. juin, Hindenburg et Ludendorff ont lancé sur le front de l'ouest des offensives formidables, qui en deux endroits, ont porté les troupes allemandes jusqu'à 60 kilomètres au delà de leur point de départ, qui les a portées à mi-chemin des ports de la Manche, vers l'ouest, à mi-chemin de Paris vers le sud. De grands succès assurément, les succès militaires dont l'Allemagne a peut-être le droit de s'enorgueillir le plus puisqu'ils furent remportés sur ces français et ces Anglais, qui, depuis septembre 1914, avaient battu les boches dans toutes les rencontres. Ce qu'il y a de changé l'est donc encore une fois au profit de l'Allemagne ? Hé bien, non. Ces victoires allemandes, si grandes qu'elles soient, et qui, tout en rapprochant l'armée de Ludendorff de la côte ou de Pans, la tiennent toujours également éloignée de la victoire, sont en réalité des défaites. L'effroyable prix que l'Allemagne a payé pour chacune d'elles ne trouve pas de compensation dans Ls pertes douloureuses subies par les nôtres parce que, sur le champ de bataille, viennent d'apparaître les avant-gardes d'une nouvelle armée dont le sous-marin allemand n'a pu ni empêcher ni même retarder l'arrivée. Ceci nous le savons comme le premier lecteur venu d'un journal peut le savoir. Mais M. de Ktihlmann est mieux placé que quinconque pour palper en quelque sorte la réalité . de ce fait et pour en tirer pour un pays . toutes les conséquences qu'il comporte. M. de Kuhlman, le jour même où l'armée t autrichienne repassait la Piave et que s'effondrait ainsi un nouvel espoir sur lequel nos ennemis avaient bâti les plus [ beaux projets, à reconnu que la victoire ; allemande était impossible. 1 Cette franchise lui coûtera fort probablement sa place, car il y a des vérités - qui ne sont pas bonnes à dire. Elles n'en 1 reste pas moins la vérité. *** Au jour le jour L'Allemagne est, nous le savons tous le pays des penseurs et des philosophes, Goethe, Kant, Schopenhauer, Schiller, ei aussi Nietzsche, bien que l'auteur de Humain, tiop humain, ait nié éloquem-ment l'existence d'une civilisation allemande. Mais l'Allemagne est aussi le pays des musiciens. Et non seulement parcequ'elle a eu Bach, Beethoven, Wagner, Schubert et quelques autres, mais encore parcequ'elle possède encore i l'heure actuelle une nombreuse armée musicale de réserve et de manoeuvre. Er effet, on a ouvert l'an dernier un concours en vue de découvrir un nouveai chant national qui remplacerait le* " Hei dir im Siegerkranz „, dont l'origine es nettement ennemie. Et savez-vous combien de réponses ont été envoyées ai malheureux jury? Tenez-vous bien : trois mille deux cent soixante trois. Simplement. L'Allemagne a donc encon 3,263 gaillards et gaillardes capables d( vous trousser hop! hop! le couplet patriotique. C'est un pays fichu. Mais savez-vous une chose? C'es que le jury a refusé l'une après l'autn ces 3,263 " oeuvres „, sous prétext< d'insuffisance. Insuffisance de souffle d'inspiration ou de lyrisme. Ce n'étai pas çà. Les uns en ont trop mis, écri vant à un moment où la guerre étai encore fraîche et joyeuse; les autres n'et ont pas mis assez et avaient confondi dans leur folie la défaite prochaine et 1; victoire rêvée. Mais en dehors des chant: où l'enthousiasme et la foi étaient fâcheu sement dosés, il y en avait surtou d'absurdes et de parfaitement fols. Si bien que tout est à recommencer L'Allemagne a besoin d'un hymne patrio tique, parce que le " Heil dir im Sieger kranz „ est anglais pour la musique e danois pour le texte, et pareeque 1; . " Wacht am Rhein „ perdrait toute signification le jour où les Allemands repasseraient le Rhin. Et enfin pareeque la guerre actuelle ne peut décemment finir sans avoir donné à l'Allemagne — encore -un but de guerre ! — un chant digne d'elle. Allons, messieurs les compositeurs boches, à vos pièces et à vos écritoires. Mais dépêchez-vous. Car si vous attendez, votre hymne pourrait bien changer de caractère, et votre enthousiasme avec. C'est pendant votre offensive victorieuse qu'il convient de chanter lit patrie con-conquérante. Que n'avez-vous eu cette inspiration qui vous fait défaut aujourd'hui aux beaux jours de 1914! Qui sait, l'un de vous aurait peut-être écrit quelque chose qui aurait de loin ressemblé à la Marseillaise, à une Marseillaise pour Boches, s'entend, une Marseillaise casquée, barbelée et blindée, donc odieuse, mais avec de l'accent, de la vigueur, de la g... ! Mais aujourd'hui, vous n'arriverez plus à vous échauffer pour cette guerre qui depuis longtemps manque, pour vous aussi, de fraîcheur et de joie ! Et c'e.st pourquoi vous ne ferez rien qui vaille, quand bien même vos " maîtres „, Strauss, l'horrible Weingartner, l'ingrat t Schillings, l'impossible Pfitzner et quel-: ques autres, sans oublier l'impérial com-: positeur de l'Hymne à Aegir, y mettraient > la main ! L'Allemagne gardera son hymne t anglais. Ce sera une petite satisfaction additionnelle pour nos alliés que d'impo-' ser aux Boches un chant patriotique alle- 1 mand, " made in England „. — /?. F. i ^ ; BELGES! t N'oubliez jamais ! Ne donnez pas votre argent à des oeuvres ou à • des entreprises installées ou montées " par l'ennemi ou par des sujets de t pays ennemis. Elles sont fraîches i encore du sang de vos frères ! & Nouvelles du Jour — Beaux succès français et anglais aujourd'hui. Les Français ont attaqué avec bonheur .sur un front de 7 kilomètres au S.-O. de Soissons entre Ambleny et Montgobert (c'est-à-dire sur la ligne Vic-sur-Aisne - Villers-Cotterets de la carte ci-contre). Ils ont atteint tous leurs objectifs, occupé La Fosse, Verzine et les hauteurs de Cutry et sont arrivés jusqu'aux lisières de St-Pierre Aigle, près de Missy-au-Bois, avançant en certains pointe de 2 kilomètres et capturant un total de prisonniers dénombrés à 1,060 — Les Anglais ont attaqué sur la Lys au N.-O. d'A r m e t i è r e s et à l'E. de N i e p p e, avançant leur ligne d'un mille sur un front de trois et demi et et occupant les hameaux de Le Pinette, Verterue et La Becque, en capturant plus de 300 prisonniers et 22 mitrailleuses. En outre les troupes australiennes se sont -emparées d'un poste allemand à l'O. de Merris et de Steenwerck en faisant un butin de 43 prisonniers et 6 mitrailleuses. — Sur le front italien, le ealme se rétablit peu à peu. Le total des prisonniers italiens est à présent évalué ,à 20,000. — Nous donnions hier une dépêche de Tchitcherine, le ministre bolcheviste des Affaires étrangères, annonçant officiellement la mort du tsar. On apprend aujourd'hui, non moins officiellement, par Darmsfadt, des soviet russes, que le tsar et sa famille seraient en bonne santé et en sécurité. — La conférence socialiste de Londres a terminé ses travaux. M. Vander-velde y a donné communication d'un nouveau mémoire qu'il a reçu des socialistes du pays occupé. -M. Branting a regretté l'absence de Troelstra. M. Kerensky y a parlé de la nécessité de ne pas- abandonner la Russie. LA PAÏXÂLLEMANDEf Nouveaux détails sur la paix de Bucarest On écrit de Genève du Temps : Au moment où Guillaume II annonce l'intention de faire triompher définitivement " la conception allemande du monde des renseignements nouveaux et authentiques qui arrivent de Roumanie précisent l'effet produit dans ce pays par les méthodes chères à l'empereur allemand. Les Allemands ont exigé qu'on inscrivit, dans l'un des procès-verbaux ou sont relatées les négociations de Bucarest, que le traité ne comporte ni annexions ni indemnités. Or, on sait aujourd'hui que les régions roumaines annexées à la Hongrie comprennent 170 villages avec plus de 130,000 habitants, appartenant tous à la plus pure race roumaine. Si l'on y ajoute la Dobroudja, on constate que la Roumanie a perdu environ 26,000 kilomètres carrés et plus de 800,000 habitants. Voilà pour la formule " sans annexions „. Quant à la formule " sans indemnités elle n'est pas moins mensongère. Les puissances centrales s'étant réservé le droit de prendre en Roumanie tout le pétrole qu'elies pourront extraire et toutes les céréales dont elles déclareront avoir besoin — sans égard aux besoins du pays lui-même — elle percevront en réalité une indemnité de guerre indéfinie, constituée par la différence entre les prix qu'elles payeront aux propriétaires et la véritable valeur, des marchandises. Au surplus, c'est l'Etat roumain qui doit avancer le prix des céréales achetées par les Austro-Allemands. Ceux-ci ouvrent simplement un compte à la Roumanie, compte qu'ils régleront à leur gré. Mais voici des faits qui sont peut-être plus significatifs encore. Une société allemande a été créée, au capital de 80 millions, pour monopoliser la production agricole de la Roumanie. Pour s'assurer des domaines à exploiter, elle a conclu, sous le régime de l'occupation, des baux forcés à long terme. Ces baux, qui constituent des expropriations déguisées, ont été sanctionnés par le traité de paix. Restait à obtenir de la main-d'oeuvre. A la veille de la signature de la paix, des ordonnances promulguées par les autorités militaires allemandes (on sait que six divisions ennemies doivent rester dans le pays) ont astreint toute la population mâle du territoire occupé, de 14 à 60 ans, à exécuter les travaux ordonnés par les autorités allemandes, Le refus d'obéissance est puni de la déportation ou d'un emprisonnement d'un à cinq ans, ou même de mort en certains cas non spécifiés. Détail à noter : comme les délégués roumains se plaignaient des dures conditions qui sont faites à leur pays, les délégués allemands ont répondu que ces conditions étaient encore très modérées auprès de celles qui sont prévues dans les projets de traités qui doivent être imposés à la France, à l'Italie et à l'Angleterre. Beaux succès • «les Français et des Anglais Les Français avancent de 2 kilomètres sut* un front de 7 au S. "de l'Aisne — Les Anglais avancent de 1,600 'mètres sur un front de 5,800 au isois de Dieppe et enlèvent des postes ennemis à 1*0- de BVIerris — Âii total 1303 prisonniers sont capturés àné Les Français réoccupent Les Fosses, Verzine, les hauteurs au N. Q. de Cutry et atteignent St-Pierre Aigie. Q i> lu PARIS, 28. — Reuter officiel 11 h. du soir : Nous avons attaqué ce matin au S. de l'Aisne d'un point au S. d ' A m b 1 e n y jusqu'à l'E. de Montgobert, dans le but d'enlever aux Allemands des retranchements avec dépôts qu'ils occupaient dans cette région. _ Nos troupes ont pénétre sur un front de 7 kilomètres dans les tranchées allemandes, conquis Les Fosses-en-Haut, Verzine et les hauteurs au N.-O. de Cutry et avancé leur ligne jusqu'aux lisières ouest de St-Pierre Aigle au S. Notre* avance est de 2 kilomètres en certains points. Le nombre des prisonniers comptés jusqu'à présent est de 1,060. Sur le reste du front il n'y a rien à signaler. E3 Les Anglais réoccupent La Pi-nette, Verterue et La Becque LONDRES, 28. — Reuter officiel du soir. Ce matin les troupes britanniques-ont prononcé avec succès une attaque locale sur un front de 3 1/2 milles à l'E. du bois de Nieppe. Notre ligne a été avancée sur ce point d'un mille environ. Plus de 300 prisonniers et 22 mitrailleuses sont restés entre nos mains. Tous nos objectifs ont été atteints. Nous avons occupé notamment les villages de Le Pinette, Verterue et La Becque. Les Allemands ont été surpris. Nos pertes sont lègères A la même heure les troupes australiennes ont attaqué et enlevé quelques postes allemands à l'O. de Merris, en capturant 43 prisonniers et 6 mitrailleuses.Sur le reste du front situation inchangée. Les Français font quelques prisonniers PARIS, 28. — Havas officiel de 2 h. : " Au N.-O. de Montdidier, nous avons fait quelques progrès dans le bois de Sénécat et avons capturé 30 prisonniers. Au cours d'une petite opération entre la Marne et l'Ourcq au S. de Dannart, nous avons fait 22 prisonniers. Calme sur le reste du front. Raid réussi des Anglais LONDRES, 28. — Reuter officiel du matin : Dans la nuit du 26 au 27, nous avons repoussé un raid ennemi contre un de nos postes aux environs de Moyenneville, au S. d'Arras. Un de nos détachements a exécuté hier avec succès un raid près de Mé-ricourt et a fait des prisonniers, sans subir de pertes. Pendant la nuit, activité,des deux artilleries aux environs du bois du Rossignol, au S. E. de Gommecourt. Aux environs de ce point, nos patrouilles ont infligé des pertes à l'ennemi. Le Communiqué de Berlin BERLIN, 28. — Wolff officiel : Vive activité des Anglais et des Français des deux côtés de la Somme. Le feu d'artillerie s'est accru vers le soir en d'autres secteurs entre l'Yser et la Marne. Ce matin à l'aube, le feu de l'ennemi a . atteint une grande force des deux côtés de la Lys, entre Bailleul et Béthune et au S. de l'Aisne. Notre artillerie a fortement engagé le combat. Des combats d'infanterie se sont développés dans quelques secteurs. Hier, nos aviateurs ont abattu 25 aéroplanes et un ballon captif ennemis ; nos canons anti-avions ont abattu 5 aéroplanes ennemis. Le capitaine Buthold a remporté sa 36e, les lieutenants Lowenhardt sa 29e et Lumey ses 26 et 27e victoires aériennes. BERLIN, 28. — Wolff officiel du soir : Au N. de Lys et au S, de L'Aisne, nos troupes se sont défendues contre de violentes attaques locales des Aliiès. 53 Sur le Front Italien ROME, 28. — Stefani officiel : Sur tout le front de part et d'autre l'artillerie n'a déployé qu'une activité mo-dérie,.A la suite de l'activité des patrouilles de reconnaissance de petits combats violents se sont produits sur le Monte Corno / et au S. de Sarrico-Rosso. Sur le plateau d'Asiago un détachement anglais s'est introduit dans les tranchées ennemies. Il a infligé des pertes a l'ennemi et ramené des prisonniers. Nos avions ont effectué de nombreux bombardements. Les itaiiens ont fait 20.000 prisonniers — L'armée autrichienne est fort éprouvée LONDRES, 28. — Reuter: Le nombre de prisonniers capturés' par les Italiens est d'environ 20,000. Il n'est pas probable que les Italiens continueront leurs grandes contre-attaques en vue des très grandes difficultés de terrain qu'il rencontreraient. Des documents trouvés démontrent que l'Autriche éfait intentionnée d'occuper Trevisa, Venise et Verone. L'armée autrichienne a subi de lourdes pertes et il faudra encore longtemps avant qu'elle soit en état de reprendre une nouvelle offensive. Le Communiqué de Vienne VIENNE, 28. — Corr. bur. officiel : En Judicarie, dans la région d'Arco et dans la vallée de l'Adige, les Italiens ont dirigé en vain leur, feu de dérangement sur l'arrière de nos positions. Dans la région de Presena, des attaques de reconnaissances italiennes ont échoué grâce à la vigilance de nos troupes d'occupation. Au front montagneux de Vènètie, les Italiens ont tenu sous un violent feu d'artillerie et de lance-mines le Col del Ros-so et le Monte di Falbella ainsi que la région à l'O d'Asiago. Une attaque dè-clanchèe ensuite par l'ennemi au S. de Canovo a été repoussé avec des pertes sanglantes par des détachements du 74e régiment d'infanterie. Au front de la Piave, une nouvelle tentative des Italiens pour passer la rivière prés de Fossalta, a ètè déjouée.

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