Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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s.n. 1918, 12 Oktober. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Konsultiert 30 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/pc2t43kf5h/
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■ 5e Année — N° 50 B|giîsoîisnêAdminisîraiii f Turfmarkt 31 &31a ■La Haye — Téiéph. 21 Bureau à Maestricht : Hnotel Suisse,Vrijthof, : éîéph.lî I à Flessingue : Slijkstraat, e FRANÇOIS OLYFF Directeur - Fondateur Les Nouvelles Samedi 12 Oct. 1918 S cents le numéro ^ ABONNEMENTS : ,, ,, , 1 florin par mois Hollande M - k 2.50 fl. par3mois || Etranger : port en sus * ANNONCES : La ligne : 15 C. en 40 page Réclames permanentes à forfait Journal belge fondé â Maestricht en août 1914 LE RÉVEIL DE LA SERBIE Nous nageons depuis quelques jours, siflor. depuis quelques semaines, en piein rêve. Les événements dépassent tous nos espoirs et il faut parfois que nous nous frottions les yeux pour nous convaincre que c'est bien la réalité que nous vivons, tant la réalité ressemble actuellement pour nous aux plus beaux songes... Les nouvelles vieillissent, dans cette ! course folle vers la victoire, avec une vitesse extraordinaire. Au kaléidoscope de l'actualité, jamais les images ne se sont succédées avec une aussi déconcertante rapidité. La soudaine demanda d'armistice, puis la capitulatton de la Bulgarie date de huit jours à peine ; el e constituait la semaine passée un fait nouveau d'une importance capitale. Et voici cependant que d'autres faits, plus considérables encore, ont passé, effaçant les premiers et leur donnant, d'un seul coup, un recul de dix ans. Ce sont cependant ces événements des Baikans qui ont noué la situation actuelle et, de ce point de vue, il est utile que nous y revenions : en les comprenant mieux, en les jugeant à leur valeur, nous en saisirons davantage l'enseignement et ils nous aideront à juger sainement les cruels embarras de nos principaux ennemis les Allemands. Précisément, nous avons eu l'occasion ces jours-ci de nous entretenir des Balkans avec une personnalité qui les connaît intimement et qui est admirablement mise pour les apprécier. M. Miloyévitch, le ministre de Serbie à La Haye, nous a parlé longuement des Bulgares. — J'ai vécu parmi ce peuple, nous-dit-il, de nombreuses années comme chargé d'affaires à Sofia et j'ai pu approcher fréquemment le tsar Ferdinand. Son abdication ne m'a pas étonné : c'était l'unique moyen de résoudre les difficultés inextricables où il s'était enferré. On aurait tort cependant de croire que Ferdinand conduisait la Bulgarie. C'est plutôt le contraire et le peuple qni menait le souverain. On a appelé avec raison les Bulgares, les Prussiens des Balkans. C'est les peindre tels qu'ils sont. En trahissant les Boches, les Bulgares sont restés fidèles à eux-mêmes. Ce peuple a toujours trahi; bien fol est qui s'y fie. Il fut quatre siècles soumis aux Turcs, inerte, inexistant. C'est la Russie qui l'appela et le régénéra au grand soleil de la liberté ; c'est à la Russie qu'il doit la vie. En 1877-78, luttant contre les Turcs pour l'indépendance bulgare, la Russie perdit sur les champs de bataille des Balkans plus de 250,000 hommes et dépensa plus de 5 milliards. Sur une des principales place de Sofia se dresse encore, terriblement accusateur, un monument qui porte sur son socle, gravés dans le granit, les noms de 800 médecins russes morts au cours de la campagne pour la délivrance du peuple bulgare. Cela n'a pas empêché les Bulgares de prendre les armes contre la Russie, et précisément au moment le plus critique pour celle-ci, lors de la grande retraite de Galicie en 1915 où les Russes laissèrent 2 millions d'hommes et 7,OOo canons ! De même dans les dernières guerres balkaniques, les Bulgares, on s'en souvient, ont successivement trahi tous leurs alliés et toujours leur trahison s'est doublée d'un calcul infâme, s'est accomplie quand l'ami se trouvait empêtré, mis dans l'impossibilité de se défend^. Cette fois encore la Bulgarie ne lâche-t-elle pas les Centraux alors que les Turcs se font battre en Palestine, les Allemands sur tout le front de France? Félonie froi-derrient, cyniquement raisonnée une fois encore, les Bulgares prétendant à nouveau faire pencher la balance du côté où ils vont et espérant avoir ainsi des chances à formuler quelques prétentions envers nous. Loin d'être porté à considérer le Bulgare comme " un noble allié „ ainsi que le disait il y a quelques jours le N. Rott. Ct, il est indispensable que nous le laissions à sa vraie place si nous voulons éviter de durs mécomptes. Tous les Serbes se réjouiront profondément du brusque réveil de la Serbie, des victoires si belles, si consolantes, qu'elle ne cesse de remporter. Notre pays s'acquiert ainsi en effet une autorité qui lui est indispensable pour que sa voix soit entendue et ses avis écoutés à l'heure de la grande conférence de la Paix. Il faut, en attendant, que les Alliés, s'assurent le contrôle militaire en territoire bulgare, et pour cela il est nécessaire qu'ils occupent militairement Sofia, Vidine, Philip-pop'oli, Routchouck et Varna. C'est d'ailleurs en procédant ainsi que nous séparerons la Turquie de ses alliés et que nous précipiterons sa chute. Il ne iaut que 36 heures dans l'état de choses actuel pour se rendre de Berlin à Constantino-ple, tant la facilité des communications est grande. 11 faudrait plusieurs jours f la Roumanie et la mer Noire, en supf sant que la voie soit libre, et de no; breux transbordements, des lignes déft tueuses rendraient presque impossibles transports de matériels de guerre et munitions La Bulgarie ©ccupée, nous rentrons contact direct avec les Roumains. Au résultat appréciable pour nous et pc ce malheureux, pays dont les conditic économiques et morales s'amélioreraii rapidement et qui pourrait sans doi grossir nos rangs de quelques bonr unités combattantes. Enfin, notre présence en Bulgarie de lierait l'occasion à des millions de Ri ses qui sont tombés sous la dominati allemande et que terrorisent des banc bolchéviques, de reprendre les relatic avec leurs alliés. De la sorte, le peu] russe pourrait, grâce au soutien qi recevrait immédiatement, reprendre mains la conduite de ses destinées. — Et la question des territoires occ pés ? — Je crois superflu de dire que ce question n'existe pas. Comme pour Belgique envahie, les territoires sert occupés ne peuvent faire l'objet d'aucu négociation. Ces territoires sont sert et doivent faire retour à la Serbie. Quant à la nature de l'occupati même, réalisée par les Bulgares da notre pays, c'est une page bien doulc reuse que de la décrire. Pour nous, < sommes au-dehors de la Serbie, les : gions occupées par les Bulgares se comme un immense tombeau, car la B garie a défendu de la façon la plus goureuse toute communication des S bes demeurés au pays avec le deho Nous ne savons qu'une chose avec c titude, c'est que les Bulgares ont réel ment mis en pratique la parole de 1< premier ministre, qui disait il y a qu ques mois à peine que, dans l'intérêt la paix de l'Europe, " la Serbie dev cesser d'exister „. Tout a été chez ne systématiquement pillé, détruit, saccaj massacré. Rien de nos richesses n'' resté debout. Le bétail a été enlevé entier pour créer une noavelle race Bulgarie. Les bibliothèques publiqi sont passées au marteau-pilon. Des quisitions continuelles ont enlevé a habitants, sans indemnité, jusqu'à lei derniers vêtements. Les misérables sont attaqués même à nos populatic qu'ils ont décimées, déportées, anéanti Ils ont emmené à leur suite en 1S 500 prêtres, 25,000 prisonniers civils 32,000 soldats. Jamais on n'a su ce qu étaient devenus,jamais aucune liste de no n'a été publiée, jamais aucun neutre n'a pénétrer dans les camps où ils subissf le martyr ! Le seul adoucissement appo aux prisonniers serbes en Bulgarie ei la population des provinces occupées { les troupes bulgares est dû au no travail du gouvernement de S. M. Reine des Pays-Bas et de son représ* tant à Sofia, ainsi que de quelques or$ nisations philantropiques des pays neutri D'après les dernières communicatic reçues de mon gouvernement, même l'heure qu'il est, les Bulgares, en se tirant, incendient et dévastent tout enc< dans les contrées qu'ils évacuent, et continuent à déporter toute la populati mâle. Nos épreuves ont été telles que je saurais tout vous conter. 11 faudrait te un livre, et cela ne suffirait point enco Elles ont été indicibles. Nos rapports ficiels feront frémir le monde d'horre même après tout ce qu'on a vu c! vous en Belgique et ailleurs. Si ne avons résisté, si nous n'avons po été effacés de la carte du monde, c' que les peuples honnêtes et sincèrem* épris de liberté sont immortels. C' aussi — il faut le proclamer hautement grâce au calme et au courage de noi grand Roi, Pierre de Serbie, pour leq tous, civils et soldats, nous avons i admiration sans borne et un amour in< fectible. Il a été chez nous ce qu'Alb le Brave a été pour vous, avec une < réole de plus : celle de son grand âge de ses cheveux blancs. Son prestige inouï. Il n'est pas un Serbe qui ne ferait hacher pour lui. Il incarne à r yeux la Patrie entière dans ses malheu dans sa loyauté, dans sa gloire. Si mêr nous avions disparu tous dans la cat< trophe, grâce à lui, l'honneur eût été sa Aujourd'hui, le Souverain ainsi que s fils le prince hériter Alexandre toujours tête des troupes qu'ils n'ont jamais voi quitter, assistent avec nous — avec que émotion inexprimable ! — à la lente i surrection. Nous avions successiveme occupé dans notre retraite douze ca] taies différentes. Les Bulgares ont < relâcher leur étreinte, nous abandonner ——«WMI——M—gH—■■■■!! Il II HHIi II i ■IWgggBM .11. Mil ■ M mmc-i <cc,-_£ V- > - - leiÉns S loan JL >ar PARDESSUS D'HIVER U f < depuis fl. 50 j m les LA HAYE ' ROTTERDAM OP de Hofwegjl Hoogslraat, 356 Cil tre ,ur AU JOUR LE JOUR >ns ;nt S Aux Eaux-douces d'Asie Aux Eaux-douces d'Asie, les 'n~ JT" —sf choses ont l'air de se gâter de la 1S- façon la plus agréable. Les Turcs on JrtSlj ne veulent plus rien savoir. Ils les ** ne sont pas comme le personnage ins de Molière : il ne leur plaît pas d'être bat-3je tus ! Ils en ont assez. Ils en ont par-dessus j'jj leurs fez ! Ils trouvent qu'ils ont été suffisamment rossés comme cela, et de fait, on ne peut pas leur donner tort. Dans ces dernières années, il y a eu des tas de guerres, et toujours la Turquie a été battue. On se lasse de tout, et même les Turcs, qui sont tte patients, se révoltent enfin. Contre qui ? Con-la tre les Allemands parbleu. Les Turcs en ont les assez. Ils commencent 'à voir qu'ils ont été ne roulés, et que sous prétexte de sauvegarder eg leur existence, ils se sont battus pour l'Allemagne, et ils sont vaincus avec elle et, en somme, par elle. Plaignons les Turcs. Ce sont 011 les victimes, les abominables victimes, d'un ns abominable allié, et puisqu'ils commencent à >U~ voir clair, ne leur en veuillons pas trop. 1U1 Donc, la liquidation a commencé à Coa-*é- stantinople et elle promet d'aller aussi ron-)nt dement qu'à Sofia. En Bulgarie on a dégom-ul- mé prestement le gros Ferdinand, ce faux-j-j- monnayeur de la politique internationale. A Constantinople, on a commencé par mettre à j.g l'ombre ce bas-aventurier qui a nom Enver ' Paclia et qui a mené la Turquie à l'abîme. Enver était en Turquie bien plus que le Sul-'e~ tan lui-même, et le doux et gâteux Mehinet :ur tremblait devant lui, eonrne un enfant. Mais el- Mehmet est mort, et son successeur ne sem-de ble pas avoir la tremblotte, lui. Aujourd'hui lit Enver est démissionnaire. On dit même qu'il-ug est en fuite, comme loches eux-mêmes ! y£ Excellent. agj; Un cabinet vient de se former à Constan-tinople qui réunit quelques Turcs bien connus pour leur sympathie pour l'Entente. Déjà le vali de Smyrne vient discuter avec les au-'^S ^rités alliées à Salonique. Et les autorités re~ allemandes annoncent ingénument que désor-UX mais le train Berlin-Vienne-Constantinople 1rs n'ira plus au-delà de Niscli. Tout cela sent Se la panique, la débâcle, et la fin. Les Turcs ins veulent a^nt tout sauver leur peau, et sau-es ver leur capitale. Battus en Mésopotamie, ^ écrasés en Palestine, chassés d'Arabie, ils veu-, lent au moins sauver Constantinople. De là ,.j leur brusque soumission. Eux aussi, comme "s les Bulgares, s'aperçoivent enfin que la force ros en cette affaire est décidément du côté du pu droit, et ils abandonnent l'Allemagne sans la :nt moindre cérémonie. Ah ! ce sont de rudes rté gaillards et les Allemands ont là les alliés ; à qu'ils méritent ! )ar Et ce n'est pas tout. Après les Bulgares et 3le les Turcs, les Autrichiens vont eux aussi |a ruer dans les rangs. L'Allemagne le sait. Et ;n_ l'ennuyeux c'est qu'elle ne peut plus ni menacer ni promettre. Elle ne peut plus rien. > Elle est pétrifiée et frappée d'impuissance. Tout son génie elle ne l'emploie plus désor-'ns mais qu'à brûler des villes françaises et bel-à ges et à rédiger les extravagants communi-re- qués que propage l'agence Wolff sous la si->re gnature complaisante de Ludendcrff. Quelle ilg fin, quelle lamentable fin! Même ceux qui orl admiraient les Allemands, ne pensaient pas qu'ils finiraient ainsi, lâchés, battus, et méprisés. Quelle leçon pour eux aussi, quelle dure et magnifique leçon ! Sauront-ils en pro-'Ut fiter ? Espérons-le encore pour eux, Jiaais n'y re. croyons pas trop vite ! — R. P. af- iez ius leur tour prisonniers et matériel. Nous int voici de retour à Uskub ! Et nous est avons l'immense satisfaction d'avoir, en înt nous libérant, asséné au colosse germa- est nique un tel coup qu'il en a chancelé sur — sa base. Ainsi nous aidons, non point :re seulement à notre délivrance, mais à la ael grande Délivrance. ne La défection de la.petite Bulgarie a été té- plus dure à l'Allemagne que le chaos ré-volutionnaire de l'immense Russie ne l'avait été pour les Alliés. Les Alliés ont e* supporté vaillamment la disparition mo- est mentanée de 150 millions de Russes. Les se Centraux sont atteints au cœur par la ;°s trahison de 5 millions de Bulgares ! C'est rs> que nous avons, luttant à nos côtés le le> droit, la Justice. Il nous reste à répondre IS~ à la proposition d'armistice de Berlin et uf- de Vienne, comme Franchet d'Esperey l'a on fait à celle de Sofia : par la manière en forte! Que cette leçon ne soit pas per- du due ! Pa-; d'armisticç sans capitulation ! 'Ie Pas de pardon aux criminels qui croy- 'é- aient avoir la force de vaincre et de renverser la loi du monde en assurant le triomphe du Mal sur le Bien. iû à François OLYFF. Les Anglais occupent Le Catsau L'ennemi bat en retraite en Champagne Les Français prennent de nombreux villages sur l'Oise vers Guise Los Américains font ensore 2,000 prisonniers sur la lieuse ' s — . *. I w A r m • i L'avance anglaise LONDRES, 10. — Reuter offic. mat. : Nous sommes à 2 milles de Le Ca-t e au. - LONDRES, 10.— Reuter offic. matin: Nos troupes ont continué hier soir d'avancer malgré une résistance graduellement croissante de l'ennemi. Tôt dans la nuit, nos détachements avancés se sont établis des deux côtés de la route Cam-brai-Le Cateau, à 2 milles de Le Cateau. On se bat au S. de la grand'-route des deux côtés de Caudry, et à l'E. de Cambrai où nous avons accompli une nouvelie progression. Dans le secteur entre la ' S c a r p e et Lens, nos patrouilles se sont avancées et ont pris contact avec l'ennemi à l'O. de la ligne générale Vitry-en-Artois, Izel-les-Erquechin,* Rouvroy. Nous avons pris 5 a i i 1 y et Noyelles. Les Anglais à Le Cateau LONDRES, 10. — Reuter officiel soir: Nos troupes ont repris l'avance sur tout le front. Nous nous sommes emparés entre autre de Le Cateau, Avesne-s, Rieux (E. de Cambrai), Etrun (S. de Bouchain) et Rouvroy (S.-E. de Lens). Les Allemands en retraite- générale entre l'Ailette et l'Aisne et en Champagne * PARIS, 10. — Havas officiel 2 h. : Pendant la nuit, la poursuite a continué à l'E. de St-Quentin. Nous avons occupé les bois de Landricourt, Baudreux et Fontaine-Notre-Dame.Au N. de 1' A i s n e, nos troupes ont poussé l'ennemi avec vigueur dans la région d'Ostel. Nous tenons le plateau de la Croix-sans-Tête. Nous avons franchi le canal de l'Aisne plus à l'E. dans la région de Villers-en-Braye. En Champagne, une attaque vivement menée nous a permis d'enlever L i r y et de faire des prisonniers. PARIS, 10.— Havas officiel soir : A l'E. de St-Quentin, nos troupes, gardant assidûment contact avec l'ennemi, ont continué la poursuite contre la résistance sérieuse de l'arrière-garde allemande. Elles ont effectué une nouvelle avance de 6 km. en certains points, et ont porté leurs lignes à l'E. de Seb jncourt vers les Jisières de Bernoville et à l'E. de Monti-gny-sur-Arronaise vers Bernot (O. de Guise). Nous avons occupé de nombreux villages, parmi lesquels Fieulaine, Neu-villette, Regny, Châtillon-sur-O i s e, T h e ne 11 e. Au S. de l'Oise, nous nous sommes emparés de Servais et nous avons fait des prisonniers. Entre l'Ailette et l'Aisne, la poussée de nos troupes et des Italiens qui opèrent en liaison étroite avec les nôtres des deux côtés du Chemin de3 Dames, a forcé les Allemands à se retirer derrière le canal de l'Oise. Au cours de la journée, nous avons pris, en dépit d'un violent feu de mitrailleuses, Beaulne-en-Chivy, Ver-neuil, Courtonne, Bourg-et-Co-min. , En même i-împs nos troupes, franchissant l'Aisne à l'O. d'Oeuiliy, ont repoussé les Allemands vers le N. et ont occupé Pargnan et Beaurieux. Plus à l'E. nous avons effectué une vigoureuse attaque à l'E. de Berry-au-Bac, gagné du terrain et fait des prisonniers.En Champagne, l'ennemi épuisé par les 4#urds combats qui se sont développés sans trêve sur le front de la 4e armée depuis le 26 septembre, a commencé une retraite ce matin dans la direction de l'Aisne. Notre infanterie, culbutant les arrière-gardes qui devaient contenir notre avancera dépassé les villages de Liry, Montois etChallerangeet a atteint les quartiers extérieurs de Mont-St-Martin et de St-Morel. Plus à droite, nous avons franchi l'Aire en face de T e r m e s dont nous nous sommes emparés. Nous avons occupé la gare de Grand-Pray, où nous avons fait de nombreux prisonniers. L,es américains progressent sur la Meuse et font encore 2,000 prisonniers PARIS, 10. — Officiel américain : A l'E. de la Meus e, nos troupes ont maintenu leur gain d'hier en dépit de contre-attaques vigoureuses et répétées et ont avancé jusqu'aux quartiers sud de Sivry et dans le bois de Chaumes. A l'O. de la Meuse, nos troupes ont pénétré dans les lignes allemandes entre Cunel et Romagne-Montfaucon, malgré l'arrivée de divisions fraîches ennemies. Dans la forêt d'Argonne, nos troupes ont enlevé des hauteurs importantes au S. de Marcq et se sont unus aux Français à Lancow. Nous avons' fait 2,000 prisonniers. Sur le Front Belge LE HAVRE, 10. — Officiel belge : Un coup de main tenté par l'ennemi au cours deJa nuit du 9 au 10 octobre sur nos postes de la région de Moorslede est resté sans résultats. Les Allemands ont laissé des prisonniers entre nos mains. Quelque activité d'artillerie sur tout le •front pendant la journée du 10. Le Roi à de M. Broqueviîle LE HAVRE, 8. — Le baron de Broqueviîle, ancien chef de cabinet et ministre d'Etat a envoyé au Roi Aibert un télégramme de félicitations pour la victoire de l'armée belge. Le Roi lui a envoyé en réponse le télégramme suivant : " Je vous remercie pour votre chaleureux message. Au moment où nos soldats ont-remporté d'un élan magnifique une importante victoire, mes pensées vont à l'homme d'Etat clairvoyant qui a consacré au relèvement et au renforement de l'armée belge tout son zèle patriotique et toute son énergie.,, Le communiqué de Berlin BERLIN, 10. — Wolff officiel : Sur le front de Cambrai et St-Quen-tin, nos troupes ont occupé des positions d'arrière. Nous avons évacué Cambrai. Dans, des contre-attaques réussies appuyées par les tanks, déclanchées le soir au S.-E. de Cambrai, nous avons repris Seranvillers et la hauteur des deux côtés d'Esnes. Hier, l'ennemi a suivi notre mouvement; avec des forces importantes, dans la direction de Le Cateau. Nos arrière-gardes se sont retirées pied à pied, devant de violentes attaques d'infanterie. Le soir, l'ennemi était à l'E. de la ligne Bertry-Busigny-Bohain.En Champagne nous avons repoussé des attaques partielles des alliés des deux côtés de St-Etienne. Les Américains et les Français ont attaqué entre l'Argonne et le plateau d'Ornes (à l'E. de la Meuse). A la lisière de l'Argonne, ces attaques ont échoué. Nous avons repris Cernay, où les Américains s'étaient établis montanément. L'attaque principale était dirigée contre Sommerange-Romagne. Ces deux villages sont restés en nos mains. Les Alliés qui avaient poussé au-dessus de Romagne et jusqu'à Cunel ont été repoussés par nos troupes. Sur la rive E. de la Meuse, nous avons repris Sivry, où l'ennemi avait pénétré. Au N.-O. et à l'E. de Haumont les assauts de l'ennemi ont échoué. BERLIN, 10. — Wolff officiel soir : Des attaques des alliés ont échoué devant nos- nouvelles positions sur le front à l'E. de Cambrai et St-Quentin et sur les deux rives de la Meuse. EN RUSSIE Six divisions allemandes refusent de se battre LONDRES, 8. — Reuter : Le correspondant du " Morning Post „ à Stockholm mande que d'après des nouvelles reçues par le " Tsarkoïe Selo „ de Kiev, 6 unités de troupes allemandes, après une réunion organisée le 4 à Obounovo, ont refusé d'aller au front. Les soldats ont faits prisonniers leurs officiers, ont déployé un drapeau rouge et ont chanté des airs révolutionnaires. Un train blindé fut envoyé contre les mutinés mais ceux-ci se retranchèrent dans la gare et y ; livrèrent un violent combat contre la ca-? valerie qu'on avait envoyée contre eux : d'Ekaterinoslaf. i

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