Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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s.n. 1918, 26 Juni. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Konsultiert 17 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/cj87h1fx56/
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4e Année — N° 305 Rédaction & Admlnisiraiior ïurfmarki 31 & 31a La Haye—Téiéph 21 f Bureau à Maestriciit : W i I h e t m i n a s i n g e;i 2 7 FRANÇOIS OLYFF Directeur - Fondateur Les Nouvelles Mercredi 26 juin 19l^ S cents le numéro ABONNEMENTS : ., . 1 florin par mois Hollanae: _ 2.50 fi. par 3mois Etranger : port en sus ANNONCES : La ligne : 15 G. en 4e page Réclames permanentes à forfait Journal belge fondé â Maestricht en août 1914 Notations du Front Belge s— Le geste de la Nature C'est un cri d'espoir que je pousse ici. Il est acquis qu'il n'est pas en l'histoire de l'humanité trace de crime plus infâme que le déchaînement de cette guerre, de cette guerre colossalement monstrueuse. Et cependant des lueurs vivifiantes éclairent quand même les horizons, le rêve de l'avenir n'a pas, malgré tout, sombré dans les lugubres anéantissements provoqués par la barbarie germaine. Au-dessus de l'enfer, des pans de ciel se découpent toujours, et il est encore des cîmes qui fièrement s'élancent malgré l'infernale horreur de l'odieuse bataille. L'Histoire . ne recommencera pas, et dans les ruines" de nos cités et les gémissements apeurés des vieillards et des ifetnmes, nous ne reverrons pas le triomphe brutal des huns, ce triomphe qui il y a deux milles ans de son souffle impie balayages trésors de savoir et de pitié qu'avait accumulés le génie humain. L'esprit est plus fort que la bête, et cette loi demeurera qui proclame la permanence du Progrès, même si les massacres s'ajoutent encore aux massacres, même si l'incendie continue son atroce destruction, même si se poursuit en la funèbre mêlée la mutilation de générations, toutes baignées de noblesse et d'intelligence. J'erre dans le secteur, hier occupé par l'ennemi et gardé maintenant par nous. Nu! jamais ne s'est douté de pareil bouleversement. C'est une physionomie chaotique qu'enveloppe l'haleine de la mort. Le sol est bondé de débris de tranchées, de tas rouillés de ferraille, de blocs de ciment qui servirent jadis aux abris, de morceaux de décombres sans couleur, d'objets multiformes, pliés, rompus, cassés et qui anciennement aidaient les desseins guerriers des barbares. Les arbres ont disparu, et si parfois l'oeil rencontre un tronc noirci, quasi calciné, effiloché, lamentable, c'est que le hasard lui a fait fixer ce qui hier constituait un bois touffu où chantaient les oiseaux mais où aussi s'étaient cachés les canons des autres. Les vestiges des villages se sont magiquement évaporés, et pour certains il n'est pas une pierre qui les rappelle au souvenir. Des étendues sont devenues des marécages, et dans cette eau sale, où croupissent de longs herbages, où de ci de là émergent l'extrémité d'une poutrelle ou la lame rougeatre d'un soc de charrue, il semble que toute vie animale soit absente, tant sont morbides ces bourbiers-là. Des passerelles inégales courent à travers cette désolation, et quand le pied heurte le terrain ferme, il bascule au bord de trous énormes qu'ont creusés nos fidèles obus. En maints de ces entonnoirs stagne un liquide immonde, allant du vert au rouge, et du rouge au jaune. L'action des gaz s'est fait sentir ici, et ces couleurs sont le résidu chimique de ces engins par lesquels l'Allemand apaise sa rage et sa rancune. Voici la crête. Line puissante bourgade s'y affirmait naguère, il en reste au moins une squelettique effi-gie. Un morceau d'arcade, qui dirait-on vacille, marque l'emplacement du temple dédié à Dieu, et en des entremèlements inouis de matériaux achèvent de mourir sous les c»ups des canons prussiens les maisons des notables, l'école où s'enseignaient aux petits la bonté et le respect, es quelques édifices dont s'enorgueillissait e labeur honnête de la localité flamande. La catastrophe n'a rien épargné, et l'oeuvre est presque accomplie qui parle du 'etour au néant. Mais le mois joli est venu. Mai surgit ians les flots du soleil. Le ciel a du bleu ïux prunelles, et il doit faire bon, à l'ar-•ière, respirer l'air pur des journées dans a paix des campagnes. Là où tombent es soldats change aussi le décors, et à îouveau, analysant, je chemine de par le ;ecteur désespéré. C'est encore l'aspect iésertique qne j'ai connu et l'angoisse du Aide saisit encore la plaine. Cependant >ur le fantastique tableau s'allongent des nmières, et à la surface des marais les ayons solaires luttent vaillamment pour ;e substituer au noir des infâmes perdures. L'empreinte apocalyptique du feu l'artillerie ne s'efface |jas, et dans les ibris défoncés ou à même le sol près de lébris de bois qui furent des croix funé-aires, les ossements continuent à blanchir le ceux qu'effleura la camarde. Mais les :ontours du cadre se transforment, et le égard s'abaisse en des coins non encore < xplorés. Sur ces rocs de béton grisâtre e sont posés des oiseaux gazouilleurs, , t aux lèvres sataniques des entonnoirs : 'agitent doucement des herbettes. En un amassis de rails tordus et de poutres iéchiquetées, j'aperçois coquette, toute ilanche, souriante dans sa corolle, une 1 | gentille pâquerette, dont le germe, apporté par la bise, s'est arrêté en cette solitude. Au pied de la crête, masquant les fils de fer barbelés^ les trous aux eaux fétides, les décombres aux 'apparences millénaires, se montre le vert des prairies, des herbages en sève qui ondulent, sous le ^vent. Les ruines se dorent au midi, et des parcelles de leur âme reviennent qui disent qu'elles aussi vécurent comme des choses. C'est le retour instinctif à l'existence dans une dramatique désolation que jamais n'eut rêvée le Dante. Une notion exaspérée de paganisme enrobait hier l'image, présentement c'est un acte de foi qui prélude à la résurrection. Derrière cette zone formant nos défenses, s'essaiment des groupements de maisons : hameaux, villages, et qui pour les troupes sont cantonnements de repos. Il y a un an, ils étaient presque notre première ligne, et les déchirures qui de toutes parts faisaient gémir les habitations attestaient le vandalisme tenace et acharné des direstions ennemies. Les pans de murs prenaient une figuration fantomale ; aux carrefours veillait la mort, sentinelle attentive, et l'église lacérée par les rafales d'obus n'avait plus assez d'ombre pour couvrir l'humble cimetière champêtre qui dormait à ses pieds. Depuis, la guerre nous a permis de progresser. Bien en avant nous avons érigé notre front, et sur les endroits que battaient la mitraille impériale commencent à descendre des bienfaisantes heures de paix. Et voici que là aussi s'élève un clair renouveau. Des hommes aux cheveux gris, aidés d'enfants rieurs, ont regagné la plaine natale. Ils ont, sans se plaindre, regardé la terre éventrée, leurs biens morcelés, le nid familial émietté. Ils ont regardé, et, résolu-, ment, se sont mis à l'oeuvre. Ils ont rebâti la chaumière détruite, ils ont refait les étables, ils ont, derechef, ouvert les débits d'hier, ils ©nt labouré, ils ont semé, et au milieu des bonnes bêtes qui paissent dans les pâtures réveillées, contents et forts, ils font le signe chrétien au tintement de 1'" Angélus „. Dans la splendeur de mai, c'est le cours — un instant arrêté — de la vie qui continue et qui entraine les actvités vers les lufhières inépuisables. Près de moi, quelqu'un narre l'odyssée d'un Sien-ami, blessé en ce secteur même, amputé d'un bras, et ce jourd'hui, ne pouvant plus coopérer à l'oeuvre de résistance guerrière, rendu à la vie civile. Songeant à son pauvre corps saignant, scrutant l'avenir où s'effondraient ses espérances, ce héros n'avait pu faire face à la lassitude de ses nerfs, ce gars de vingt ans s'était laissé envahir par les tourments dont les jDucis «ont l'irraison* Et le temps avait couru, et la guérison physique s'était accomplie. Le printemps qui fait passer les plantes sème aussi dans le cerveau de l'homme. A son éclat vermeil, le mutilé renaissait aux utilités d'être, et écrivant à son compagnon, il contait que s'absorbant dans l'étude, mû par une volonté grandissante, il saluait l'âge à venir comme on salue une belle aurore. La douleur est phase d'exception, et si elle permet la permanence du souvenir, du moins ne peut-elle, en ce monde, guider éternellement la destinée. Le compagnon blessé venait de démontrer cette vérité. Dépassant l'orbe, où depuis des ans, j'ai accepté les disciplines militaires, mon imagination m'emporte en la Patrie conquise, merveilleusement belle en son rôle de martyre. Je crois les voir, mes frères . héroïques, narguant l'insolence sans vergogne du vainqueur, et mon ouïe perçoit les détonations des fusillades qui assassinent nos grands patriotes. Respectueusement, je me penche sur les souffrances que l'amour de la justice a fait naitre là-bas, et moi, le soldat, je tremble comme un être chétif en pensant à la détresse de mon admirable pays et aux cris d'agonie qui parfois y déchirent l'ambiance. Oh ! je les vois, ces compagnons du passé, du plus humble au plus puissant, se refusant aux soumissions ser-viles commandées par les tyrans, se cabrant pleins de légitime orgueil sous les outrages de ces valets de la Force, et défiant jusqu'à en mourir, le mépris aux lèvres, les ordres insensés de Berlin. Quelle majesté et quelle éternité dans ces attitudes! Je devance le temps et je regarde ma race. L'armature allemande a craqué, et dans 'univdrs les cloches ont sonné l'expiation des Dligarchies centrales. Je regarde- ma race ;t lè soleil de mai m'en apporte la vision /aillante. Elle a pansé ses blessures, elle î reconstitué ses énergies. Epurée par le sacrifice, elle ouvre la marche des nations, ît en ses efforts nouveaux elle aggrandit e patrimoine humain. Son nom se- répète ians les âges, et elle s'immortalise de oute l'immortalité de la Liberté, Au jour le jour Ce que certains journaux hollandais appellent assez drôlement la " guerre en papier „ et qui est en réalité la guerre des idées, qui se mêle à l'autre, cette guerre là a continué cette semaine et elle nous a donné deux belles victoires anglaises, et une piteuse défaite boche. La défaite boche, ç'a été le discours de Guillaume II à l'occasion de son jubilé. Quelle misère dans cette oraison, et quels aveux ! On croirait lire un article des Nouvelles — avec un peu moins de style et de bonne humeur, car ce jour-là l'empereur allemand s'était levé du pied gauche, et paraissait triste. Mais à part cela, il vient de parler comme un Allié ! Il vient même de nous confier que cette guerre, pour lui — et il doit le savoir! — est une guerre destinée à imposer au monde " l'idéal allemand de liberté, de justice, de moralité „. Nous sommes loin de la guerre défensive, de la guerre imposée par le panslavisme, l'esprit français de revanche et la jalousie anglaise. Cependant on eut pu penser que l'empereur serait le dernier à faire de pareils aveux. Mais il les a faits; et nousjes avons retenus. Et a côté de ce discours nous avons eu celui de M. Balfour, et nous avons eu la brochure du Viconite Grey. Discours et brochure sont en désaccord sur des points de détails, mais ils s'entendent et s'accordent parfaitement sur la doctrine. Et cette doctrine est la pure doctrine anglaise, c'est-à-dire la doctrine de tous les alliés, la doctrine démocratique, proclamée avec une incomparable autorité par le président Wilson, et adoptée dans tous les pays où il y a des hommes, et qui sont libres, et fiers de l'être, ét surtout décidés à le rester. A côté des fanfaronnades du Kaiser, les hommes d'état anglais proclament leur espoir — et c'est notre espoir — dans une humanité meilleure, d'où la force sera sinon extirpée du moins muselée et mise en tutelle par la raison et le droit. A côté du désir allemand ae faire régner dans le monde " la liberté, la justice et la moralité allemandes „ nous voyons l'inflexible décision des Anglais, et avec eux de tous les Alliés, d'y faire régner le droit tout court, et si possible la fraternité et la confiance mutuelles. Les Allemands — leur empereur vient de l'avouer — se battent pour l'autocratie, et ce qui est pire que tout, l'autocratie boche et comprise à la boche. Les Alliés se- saignent, se battent, et meurent pour qu'un jour on ne se batte plus, pour que la société des nations puisse se constituer sur les ruines du militarisme allemand. Jamais les deux doctrines n'ont été aussi nettement, aussi fortement opposées que dans cette semaine, où la gnerre des canons et des bayonnettes mettant une sourdine à ses horreurs, l'autre guerre, la " guerre en papier „ a fait connaître la pensée dominante des deux grands protagonistes de la tragédie qui ensanglante ce monde, et peut-être le purifie. Jamais les neutres, s'il y en a encore, n'auront eu une occasion plus belle de juger l'un et l'autre des partis en présence et d'apercevoir ce qu'il y a d'affreux et d'impossible dans les buts de guerre de l'empereur Guillaume, et ce qu'il y a de grand, de noble, et d'éternel dans nos buts de 'guerre, à nous. Autocratie d'un côté, démocratie de l'autre. Ah ! que nous sommes tranquilles. Et comme ceci doit tuer celà ! R. F- £3 Pour les Boys=$coiit belges Nous avons reçu de nombreuses adhésions pour la troupe Albert. Nofls faisons un nouvel appel aux retardataires pour que nous puissions provoquer une réunion fin de cette semaine et constituer définitivement la phalange des Boys-scout belges en Hollande. ... Je l'écris pour la deuxième fois : l'Histoire ne recommencera pas. Les Barbares ne seront pas les forcenés triomphateurs, et leur empereur ne sera pas îe monarque du monde. La nature se refuse à ce sacrilège. Son harmonie ne peut s'adapter qu'à la vertu, et l'honneur est la vertu. Maternelle, elle éclaire les champs de désastre des lumières solaires et fait reculer le néant. Elfe aide au labeur et aux espoirs, et suscitant le rêve prophétique, elle proclame que le poing brutal du fort sera brisé, comme il est dit dans l'Ecriture. F. P. Mai 1918. L'offensive autrichienne se transforme en désastre Les Italiens reprssistenf le S\f§on£ello et 1 a rive droite d© la Piawe — lis ont compté Jusqu'à présent 4,000 prisonniers si capturé un butin considérable AnA ROME, 24. — Stefani officiel : Là journée d'hier a marqué le couronnement de notre victoire. Pressé contre la rive de la Piave, sur une étroite bande de terrain qui s'amincissait sans cesse, bombardé sans fin ni cesse par notre astillerie et nos avions, l'ennemi a commencé dans la nuit du 22 au 23 juin, après quelques heures de résistance désespérée, à repasser de la rive droite à la rive gauche de la rivière. La retraite, sous le feu meurtrier de notre artillerie, s'est continuée hier, protégée par un violent feu de mitrailleuses et par des troupes de couverture qui après une vigoureuse résistance furent repoussées avec succès par nos troupes qui les talonnaient. Le M o n t e 11 o et la rive droite de la Piave à l'exception d'un petit point près de Musille, où la bataille continue, sont à nouveau en notre possession. Jusqu'à présent nous avons compté plus de 4,000 prisonniers. Une grande quantité d'armes et de matériel de toutes sortes est en notre possession. Un nombre extrêmement considérable .de cadavres autrichiens couvrent le champ de bataille, témoignant de la bravoure et du grand esprit de sacrifice de l'ennemi. La retraite autrichienne VIENNE, 24. — Corr. bur. officiel : La situation provoquée par la crue des eaux et les intempéries nous a amenés à évacuer le Montello et quelques secteurs des positions que nous avions conquises sur la Piave. L'ordre à cet effet, donné depuis quatre jours déjà, a été exécuté, malgré les difficultés provenant de la crue du fleuve, de telle manière que notre mouvement est resté complètement caché à l'ennemi. Plusieurs positions évaetfées ont servi hier de cible à un puissant feu d'artillerie italien, qui s'est accru jusqu'au feu roulant. L'infanterie enngmie s'est portée à l'attaque des tranchées évacuées par nous. Elle a été repoussée par le feu de nos batteries. La crise en Autriche VIENNE, 24. — Corr. bur. : L'empereur a envoyé une lettre au ministre-président M. von Seidler, dans laquelle il dit que son intention est de s'efforcer provisoirement de résoudre toutes les difficultés par la voie parlementaire, en maintenant les relations de confiance avec les partis qui ont jusqu'ici soutenu les intérêts de l'Etat, qu'il réserve sa décision au sujet de la demande de démission et charge M. von Seidler de continuer provisoirement les affaires La presse anglaise LONDRES, 24. — Le général Maurice écrit dans 1 q Daily Ch/onicle~que le général Dias est en train de transformer en désastre la défaite autrichienne. On ne s'attend pas à ce que les Italiens poursuivent les Autrichiens au-delà de la Piave, mais d'ici peu nous entendrons sans doute parler d'un grand butin én prisonniers et en matériel. Sur'le Front Occidental Les Italiens battent les Allemands aussi PARIS, 24. — Havas officiel de 2 h. Nous avons repoussé une tentative d'attaque dans la région d'Antheuil entre la Marne et Reims. Hier à 11 h. du soir, les Allemands ont à nouveau attaqué les positions italiennes de Bligny. Après un violent combat, l'ennemi a été complètement repoussé avec de lourdes pertes. Des prisonniers sont restés dans nos mains. La lutte d'artillerie est assez vive en Woevre et dans les Vosges. Ailleurs il n'y a rien à signaler. Les Français au plateau de Le Port PARIS, 24. — Reuter officiel 11 h. soir : Au cours d'une opération locale, nous avons amélioré nos positions au N. du plateau de Le Port, où nous avons capturé 70 prisonniers. Une contre-attaque allemande entreprise immédiatement après a été fepoussée. L'activité d'artillerie a été assez vive entre l'Aisne et la Marne. Opération réussie autour de Meteren LONDRES, 24. — Reuter officiel du matin : La nuit dernière, nous avons exécuté avec succès une opération au S. de Meteren, tuant de nombreux Allemands et ramenant 50 prisonniers et plusieurs mitrailleuses. La nuit, nous avons infligé des pertes à l'ennemi et fait des prisonniers au cours de raids et de rencontres de patrouilles en divers points du front. LONDRES, 24. — Reuter officiel soir : Une petite opération exécutée par nous #hier dans les environs de Meteren a complètement réussi- Tous . s objectifs ont ètè atteints et nous avons avancé notre ligne. Outre ce nombre de prisonniers signalé ce matin, nous avons capturé 10 mitrailleuses. 3 Au cours d'une attaque réussie exécutée hier soir dans le secteur de Locre, les troupes françaises ont fait quelques prisonniers. Ailleurs rien à signaler. Le Communiqué de Berlin BERLIN, 24. — Wolff officiel : La situation est inchangée. L'action de combat est restée vive à l'Avre pendant la journée, et dans quelques secteurs vers la soirée. La nuit, vives actions de reconnaissance. A l'O. de Badonviller, nos troupes d'assaut ont pénétré dans les positions franco-américaines et ont infligé de lourdes pertes à l'ennemi en capturant 40 prisonniers. Le lieutenant Kunt a remporté ses 31e et 32e victoires aériennes, le premier lieutenant Gochring ses 21e et 22e. BERLIN, 24. — Wolff officiel du soir : Rien à signaler. La défense de Paris LONDRES, 24. — Reuter : Le Daily Express apprend de Paris en date d'hier que l'organisation pour la défense de Paris est poussée activement.- Le premier contingent d'ouvriers partis d'ici vendredi comporte 500 hommes, qui t sont bien payés. Demain 500 autres cornmencent les "travaux et le même nombre cômmen cera mercredi, puis vendredi. D'autre part 150 prisonniers civils seront mis aux travaux demain derrière le front. Ceux-ci sont la plupart des condamnés qui ont saisi cette occasion de se réhabiliter. La Belgique intervient en faveur du Luxembourg Bâle. — Nous apprenons qu'à la demande dugouvernement luxembourgeois, le gouvernement belge est intervenu, auprès des puissances de l'Entente pour obtenir que les aviateurs alliés épargnent dorénavant le territoire et la ville de Luxembourg. A la suite de la démarche du ministre des affaires étrangères de Belgique, l'Angleterre et la France ont promis que les aviateurs alliés prendraient, en bombardant les objectifs militaires en territoire luxembourgeois, les mêmes précautions qu'en territoire belge. L'intervention efficace de la Belgique a produit à Luxembourg une excellente impression et l'assimilation des deux pays en droit public est considérée comme un acte de grande conséquence. M. Branting à Londres LONDRES, 23. — Reuter : Le leader socialiste suédois M. Branting est arrivë^à Londres, où il prendra part à la conférence travailliste, la contrebande boche en Irlande DUBLIN, 24. — Reuter : On mande que la police [a saisi 140,000 rouleaux de munitions pour mitrailleuses qui étaient arrivés dans des sacs à maïs. EN RUSSIE La débâcle bolcheviste Un commissaire du peuple tué en pleine rue à Pétrograde MOSCOU, 21. — Reuter : M. Volsdarsky, le commissaire bolchevik pour la presse, a ètè tué dans les rues de Pétrograde. La chute des Bolch«viks prochaine COLOGNE, 23. — Le correspondant i du Kotlnische Zeitung à Stockholm mande : Une personalité au courant de la situation en Russie, assure, d'après de bons indices, que l'effondrement des bolcheviks n'est pas encore chose faite, mais n'est certainement plus très éloignée. Ceux qui leur succéderont voudraient régner sans le secours de l'étranger, mais avec l'aide morale de l'Allemagne, comme le pensent des Russes influents. En premier lieu ils voudraient se délivrer de l'anarchie que les alliés tentent de mettre à profit. Le même journal annonce que Y Homme Libre aurait écrit que le japon serait maintenant décidé à une intervention. La presse parisienne attend les meilleurs résultats du mouvement tchèco-slovaque en Sibérie, comme adversaire des bolcheviks.

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