Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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s.n. 1918, 25 Juni. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Konsultiert 21 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/n29p26rg07/
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4e Année - N" 304 Rédaction & Administration Turfmarki 31 & 31 a La Haye—Téléph.216 Bureau à Maastricht : Wilheiminasingei 27 FRANÇOIS OLYFF ■ Directeur - Fondateur Les Nouvelles Journal belge fondé à Maestricht en août 1914 Mardi 25 Juin 1918 5 cents le numéro ABONNEMENTS : .... , 1 florin par mois Hollande- ,, „ . 2.50 fl. par3mois Etranger : port en sus ANNONCES : La ligne : 15 C. en 4 a page Réclames permanentes à forfait La Défense de la Neutralité Belge » " A maintes reprises des journaux allemands ont prétendu que l'attitude de la Belgique et de son Roi en 1914 n'était pas conforme à la conception de la neutralité ayant cours antérieurement dans les milieux belges. Et ils allaient jusqu'à vouloir esquisser une antithèse entre l'oncle et le neveu, paraissant indiquer que Léopold II aurait eu une autre attitude qu'Albert 1er. Ils oublient que le règne de Léopold 11 a traversé un moment critique pour notre neutralité. En 1870, l'Allemagne était aux prises avec la France et dès les premiers jours du conflit, le gouvernement belge veilla à obtenir des belligérants l'engagement de respecter sa neutralité. L'Angleterre généreusement intervint dans ce sens en faveur de notre pays. Ces efforts furent couronnés de succès. Mais en eut-il été autrement, la Belgique en 1870 se fut défendue énergiquement comme elle le fit en 1914. En une séance mémorable du Parlement belge, toutes chambres réunies, le Roi Léopold l'affirma très nettement par un discours d'ouverture de la session législative extraordinaire de 1870, le 8 août. Les extraits suivants de ce discours sont très significatfis sous ce rapport : " Au moment où les événements du dehors exaltent dans nos coeurs le sentiment de la Patrie commune, il me tardait de voir la Représentation nationale réunie autour de moi. "J'ai l'espoir que le fléau de la guerre n'ensanglantera pas notre sol ; que la Belgique inoffensive et bienveillante envers tous, ne verra pas enfreindre une neutralité qui lui a été imposée et garantie par chacune des cinq grandes puissances de l'Europe. " L'Empereur des Français m'a écrit son intention formelle " Le gouvernement de S. M. le Roi de Prusse s'est également empressé de me donner l'a*su-rance écrite que la neutralité belge sera respectée par lui, tant que l'autre partie belligérante n« l'aura pas violee. " De son côte, la Belgique, dans la position que le droit international lui fait, ne méconnaîtra ni ce qu'elle doit aux autres Etats ni ce qu'elle se doit à elle-même. " Elle saura, pendant la guerre conserver â sa consciencieuse neutralité le caractère loyal el sincere qu'elle s'est toujours efforcee de donner a ses relations pendant la paix. Conformément aux voeux des belligérants eux-memes, elle se tiendra prete a se dtfendre avec toute l'ardeur de son patriotisme et toutes les ressources qu'une nation puist dans l'energie de sa volonté. „ En tenant ce langage le Roi était en complet accord avec la pays, comme son successeur le fut de même en 1914. En effet, quelques jours après en sa séance ordinaire du 16 août, la Chambre des Représentants discutait et votait l'adresse en réponse au discours royal. Cette adresse disait notamment : La Belgique comprend, elle de son côté, ce que l'Europe peut attendre d'elle. Elle remplira loyalement pendant la guerre, canime elle a consciencieusement rempli pendant la paix, les devoirs internationaux que sa neutralité lui impose. Le patriotisme de la garde civique et de l'armée, l'excellent esprit qui les anime, l'empressement avec lequel les militaires «le toutes les classes ont rejoint les drapeaux, attestent qu'au jour du péril notre territoire serait énergiquement défendu. En affirmant à l'Empereur des Français qu'elle ferait respecter cette neutralité stricte " par tous les moyens en son pouvoir 'Votre Majeste a ete T'interprète fidele du sentiment national. Il n'est pas de sacrifice auquel nous ne soyons préparés et résolus pour maintenir et pour défendre nos libres institutions, l'honneur et l'existence de la loi. 11 est à remarquer que le paragraphe relatif au patriotisme de la garde civique et de l'armée n'existait pas dans le texte présenté par la commission chargée de la rédaction de l'Adresse. Ce fut M. Tho-nissen qui l'introduisit sous forme d'amendement, obtenant pour ce texte l'adhésion unanime de la Chambre, sauf une abstention.Le peuple belge était résolu en 1870 à défendre sa neutralité, comme il l'a défendue en 1914, préparé et résolu à tous les sacrifices. Victor ERNEST, Député suppl. de Charleroi. Lettre du Luxembourg ♦! La revisinn de la Genstitution Luxembourg, le 20 juin 1918. Hier la Chambre a voté la revision de lji Constitution. Cette revision portera sur les articles concernant le droit électoral, la souveraineté du peuple, l'organisation de la Chambre des députés et les traités politiques. Aujourd'hui le Journal officiel a publié un message de la Grande-Du-chesse qui approuve l'introduction du suffrage universel et la nouvelle organisation de la Chambre. Aux deux autres articles la Souveraine fait les réserves suivantes : 1). Que les traités politiques dans lesquels est en jeu l'existence de l'Etat luxembourgeois soient respectés; 2) que le principe monarchique et les droits de la dynastie restent intacts ; 3) que l'on conserve le principe de la séparation des pouvoirs. Quant à la première réserve, il est évident qu'en ce moment nous ne pouvons rien changer à des traités internationaux tels que les congrès de Vienne et de Londres. Seulement il y a erreur à croire que ce sont les traités politiques qui nous ont doté de notre existence comme Etat, indépendant. Notre existence dépend de la seule volonté de la Nation et les traités n'ont fait que reconnaître un état de choses qui date de bien loin et qui a sa base primordiale dans des temps très reculés.Pour la seconde réserve, il est à remarquer qu'il y a eu- un temps où l'opinion était très répandue que notre sort serait lié à la maison de Nassau. Mais cette idée a fait son temps et est contredite sinon par des considératiens juridiques et politiques, au moins par l'histoire et par notre conscience nationale ; c'est assez, je pense. La troisième réserve (séparation des pouvoirs législatifjet exécutif) est une fonction de la seconde ; elle Jait entendre que la Souveraine ne reconnaît pas la souveraineté intégrale du peuple. Si dan» le même message cette souveraineté est reconnue en -principe, ii faut en tirer la conclusion qu'en théorie la Grande-Du-chesse est prête à ne plus se considérer comme Souveraine parla grâce de Ditu, mais qu'elle est d'accord à tenir le pouvoir des mains du -peuple. Ce changement dans la théorie une feis réalisé, il faudra bien que dans la pratique il y ait aussi des dispositions nouvelles. C3+ En somme, la Crande-Duchesse a fait des concessions à la volonté d'au moins une grande partie du peuple ; elle a faites parce que le courant républicain, minime avant la guerre, grandit de jour en jour. La guerre mondiale hâte l'évolution des idées. La parole est maintenant aux Luxembourgeois ; la Chambre est dissoute en vue de l'élection de la Constituante. Malheureusement, nous n'avons pas la liberté d'action qu'il faudrait pour cet acte important, plus important que beaucoup de Luxembourgeois ne pensent. Qu'advien-dra-t-il si le peuple ne tient pas compte des réserves de la Souveraine, s'il se déclare souverain absolu ? Quels noms prendra la Grande-Duche6se si l'on passe outre aux droits de la dynastie? L'Allemagne a-t-elle intérêt à voir le principe monarchique maintenu dans notre pays ? Le moment viendra-t-il où elle s'immixe-ra dans nos affaires les plus intimes ? On doit tout craindre d'un ennemi qui ne cesse de nous faire endurer tous les jours les vexations les plus outrageantes, qui a dirigé les mitrailleuses sur nos ouvriers lors de la dernière grève et qui mène nos compatriotes en captivité. E. HUEMES. •»- Sur le Front Belge LE HAVRE, 22, — Officiel hebdomadaire belge du 14 au 21 : Au cours de la semaine écoulée l'activité de l'artillerie a été peu intense. Toutefois, dans les zones de Nieuport et de Boesinghe elle a été assez vive. Des luttes de bombes ont été fréquentes aux abords de Dixmude. Nos batteries ont bombardé les cantonnements ennemis de St Pierre-Capelle et Leke en riposte à des tirs analogues effectués vers notre zone arrière. Elles ont exécuté de nombreux tirs de harcèlement et d'interdiction sur les communications et organisations ennemies, ainsi que des tirs de neutralisation et de destruction de batteries.L'activité des patrouilles d'infanterie a été particulièrement grande. Plusieurs de nos détachements out pénétré à diverses reprises dans les organisations ennemies de la région de Kippe et Langemarck et ont ramené dans nos lignes plus de vingt prisonniers et du matériel de tranchée. Malgré les circonstances atmosphériques peu favorables, le travail de l'aviation s'est poursuivi avec succès. Nouvelles du Jour — La situaton est inchangée sur le front italien. La bataille a faibli sur la rive droite de la Piave, où les Autrichiens se sont défendus avec l'énergie du désespoir. Ils occupent en effet une bcmde de territoire qui n'a que deux kilomètres de largeur, où ils sont acculés à la rivière gonflée par la fonte des neiges et menacés d'une catastrophe, les ponts ayant été emportés par le courant et les passages précaires qu'ils peuvent installer se trouvant sous le feu direct des Italiens. C'est pour se dégager de la grosse menace qui pèse là sur eux que les Autrichiens ont attaqué avec fureur dans la zone montagneuse. Le succès de ce côté, n'ayant pas répondu à leurs efforts, iis restent exposés sur la Piave au gros péril d'une reddition en masse qui vaudrait aux Italiens une des plus brillantes victoires de toute la guerre. — M. Orlando, parlant au Sénat a caractérisé la situation en soulignant que dès maintenant déjà les Italiens peuvent s'estimer les maîtres, la grande offensive autrichienne ayant échoué complètement dans la totalité de ses objectifs. — En Dernière Heure, une grosse nouvelle nous arrive : les Autrichiens battus et acculés par les Italiens aux moyens extrêmes, ont repassé en desordre I» Piave. — Sur le front occidental le calme se prolonge. Il n'y a à signaler que des entreprises de pairouilles et de reconnaissances. Les Américains continuant leurs petites opérations réussies au Nord Ouest de Château-Thierry, sont parvenus à rectifier teus les saillants que l'ennemi avait avancés dans la région du bois de Belleau. Ils ont refoulé les Allemands d'un kilomètre environ et consolidé ainsi leurs positions contre tout nouvel assaut . — Les Français enregistrent un beau succès en Macédoine. Ils ont avancé leurs positions de 15 kilomètres en profondeur sur un front de 18 aux environs du lac Ochrida, près de la frontière albanaise, et conquis 11 villages. — En Sibérie, le mouvement de rédemption s'accentue. Les troupes du général Dutof et 3,000 Cosaques de Seme-nof se sont ralliées aux Tchèques qui ont renversé les soviets également dans le territoire de Samara. — La situation en Autriche est toujours grave. A Budapest et a Cravovie des émeutes ont éclaté ; il y a des morts et des blessés. — Le cabinet autrichien est démissionnaire. On s'y attendait. Le mécontentement des Polonais et la révolte des Tchèques avaient déjà mis le dr Seidler en mauvaise posture. La famine croissante et le grave échec d'Italie ont eu facilement raison du peu de crédit qui lui restait. Mais on se demande comment l'empereur Charles va le remplacer? NOS ECHOS Les poètes sont des voyants En septembre 1830, alors que l'Angle- ] terre était l'ennemie de la France, une 1 dizaine d'années avant que Casimir De- 1 lavigne lançtâ dans Charles VIson fameux: Guerre aux tyrans ! Jamais ! Jamais en France, 1 Jamais l'Anglais ne régnera... 1 Victor Hugo écrivait ceci : I " L'union de la France et de l'Angleterre peut produire des résultats immenses pour l'avenir de l'humanité. " La France et l'Angleterre sont les deux pieds de la civilisation. „ Et, un peu plus loin : . " Une guerre générale éclatera quelque ; jour en Europe : la guerre des royaumes | contre les patries. „ Nos prisonniers de guerre Des Nouvelles de l'Agence Internatie- ' nale de Genève : Internés en Suisse. — L'Agence a reçu de Berne, en date du 25 mai, une liste 1 de 2 officiers et 81 soldats belges inter- ! nés en Suisse le 24. i — L'Agence a reçu de Berne en date * des 5 et 7 juin deux listes de militaires 1 belges internés en Suisse fin mai. Ces * listes mentionnent les noms de 31 offi- c ciers et de 358 soldats. c En Allemagne: Civils. — L'Agence a I reçu de Berlin, en date du 25 mai, une liste comprenant les noms de 112 civils s belges internés à Senne, Milnster I et III, f Giessen, Friedrichsfeld, Hameln, Soltau et £ Havelberg. 35 civils ont été transférés de Holzmin- e denau camp de Diest (Belgique). Une se- c conde liste, reçue le 3 juin, signale les c noms de 406 civils belges, dont 322 dé- c tenus dans les prisons de Rheinbach, s Goblence, Celle, Luckau, Brambauer, Cas- r sel-Wehlheiden, Cologne, Fulda, Trêves, t Hamm, Herford. Wittlich, Siegbourg et c AivJo_Plior*ollQ f Les Autrichiens battus se retirent sur tout le front et repassent 9a Piave M. Orlando souligne l'importance des succès italiens Le Cabinet autrichien démissionnaire Brillante attaque des Français en Macédoine ▼ Raid britannique au S. d'Asiago LONDRES, 23. — Reuter officiel du front Italien : La situation est calme et inchangée sur le front britannique. Nos groupes de contre-batteries ont eu beaucoup de succès en faisant sauter des dépôts de munitions.La nuit dernière des troupes du Yorks-kire ont exécuté un raid au S. d'Asiago et ont infligé à l'ennemi des pertes considérables, capturant 31 prisonniers et une mitrailleuse. Entre le 12 et le 21 juin nos forces royale ont abattu 23 avions ennemis. 2 des nôtres sont manquants. Les Italiens pourraient bien remporter une des plus grandes victoires de la guerre LONDRES, 22. — Le Manchester Guardian dit qu'il est encore trop tôt pour chanter victoire, mais que les Italiens ont actuellement beaucoup de chances d'anéantir les Autrichiens qui se trouvent sur la rive occidentale de la Piave, car ils y ont la main haute. S'ils peuvent arriver à ce résultat, ils auront remporté une des grandes victoires de la guerre. Caporetto est vengé ! ROME, 23. — Stéfani : M. Orlando a dit au Sénat : L'Italie a résisté victorieusement à la plus grande offensive entreprise contre elle. D'autres offensives peuvent se produire encore, mais dès aujourd'hui nous pouvons proclamer notre victoire, l'attaque à gros effectifs exécutée Fà", Fennemi étant devenue une défaite pour lui. Il est faux de dire que l'attaque ennemie sur le plateau d'Asiago et dans le massif de Grappa n'était qu'une grande démonstration. La lutte épique qui s'est livrée là, à laquelle les forces anglo-françaises ont coopéré et par laquelle la marche en avant de l'ennemi fut brisée en un jour, appartient aux plus grandes batailles de l'histoire. Les Italiens, les Français et les Anglais ont combattu en fraternelle concorde comme une année nationale. Un ardent esprit d'émulation a vivifié les sympathies mutuelles des trois armées, consolidé leur résistance acharnée et renforcé leurs furieux assauts. Dans cette noble rivalité de vaillance, on ne saurait dire lequel excella le plus. La gratitude du pays est due tout autant aux défenseurs de la Piave, où les conditions de la lutte étaient si différentes. "La vraie ligne de défense était quelque peu en deçà de la rivière et elle fut héroïquement maintenue sans que l'ennemi soit parvenu à rejeter nos troupes du voisinage de la rivière. M. Orlando conclut: Après sept mois de discipline et d'anxiété nationales, il est permis au peuple de manifester légitimement sa joie. Le droit de vote à tous ceux qui se sont battus ROME, 23. — Stefani : Le Sénat a approuvé le projet accordant le droit de vote à tous les citoyens ayant servi dans l'armée mobilisée. Il a accordé au gouvernement les douzièmes provisoires jusqu'au 31 décembre 1918. Les troubles en Autriche Emeutes à Budapest : 4 tués, 17 blessés BUDAPEST, 21. — Wolff : A la Chambre le comte Karolyi a annoncé que" la grève des ouvriers des ateliers du chemin de fer a donné lieu aujourd'hui à des rencontres entre grévistes et gendarmes, au cours desquelles 4 personnes ont été tuées et 17 blessées Karolyi a approuvé les exigences des ouvriers du chemin de fer, qui sont beaucoup plus à plaindre que ceux des entreprises particulières. Le premier ministre Weckerlé a dit ensuite que dans les usines des chemins de fer hongrois, qui sont militarisées, les grèves sont fréquentes. Le 10 juin, une grève nouvelle éclata et des émeutes eurent lieu au cours desquelles des morceaux de fer furent lancés aux gendarmes. Plusieurs gendarmes dont le major, furent blessés. Après les sommations d'usage, les gendarmes tirèrent dans la foule. Il y eut 4 tués et 19 blessés. Malgré cela, les grèves s'étendent et un grand nombre d'usines sont fermées. Si les travailleurs veulent repren- . dre le travail, ajoute Weckerlé, tous les griefs fondés seront redressés. Le ministre des finances Szterenyi a annoncé que le gouvernement a déjà donné 39 millions de couronnes pour des augmentations de salaires. Plusieurs centaines d'ouvriers sont militarisés et dépendent du ministre de la guerre, mais on craint une extension de la grève aux postes et télégraphes, où elle serait réprimée avec la plus grande sévérité. Emeutes à Cracovie: morts et blessés BERNE, 22. — On apprend ici que des troubles sanglants ont éclaté à Cracovie. Les soldats ont chargé des cortèges de femmes qui criaient famine et réclamaient du pain. Il y a des morts et des blessés. L'Allemagne enverrait des vivres La Kolnische Zeitung apprend de Berlin que le bureau des vivres de l'armée et le bureau des grains ne sont pas encore en état de secourir l'Autriche. L'Allemagne a bien fourni 5000 tonnes de blé sous la condition expresse que cette quantité lui sera rendue avant le 15 juillet, mais cette mesure n'a eu aucun effet utile pour la population civile. Le même journal attribue la disette de farine en Autriche aux désillusions que la Bessarabie a réservées aux empires centraux. En Ukraine, il existe de grandes réserves, mais les paysans ayant assez d'argent, ne vendent plus rien. Un faux du " Vorwaerts „ Le Vorwaerts publie le texte des résolutions votées par le conseil des ouvriers viennois. Il en donner textuellement les quatre premiers articles, mais il en falsifie le cinquième. Le passage où il est question de l'extension de la grève, est tout entier supprimé. Il résulte de ce que publie ensuite le Vorwaerts que ce 5e cha-pître qui n'obtint qu'une faible majorité fut modifié et voté ensuite avec 12 voix d'opposition seulement et que 400 membres du conseil des ouvriers estimèrent qu'une extension de la grève serait dans l'intérêt des négociations entamées avec le gouvernement. La Russie nouvelle La révolte s'étend — L'ancien drapeau russe flotte à Samara MOSCOU, 20. — Wolff : Les journaux annoncent que le gouvernement bolcheviste est renversé aussi dans le territoire de Samara. Tous les soviets sont déclarés irréguliers et dissous. L^utorité militaire de Samara a créé une administration dont le chef est le directeur Galkin. Sur la ville flotte l'ancien drapean russe. Les Tchèques reçoivent d'importants renforts MOSCOU, 21. — Wolff : On mande aux journaux que le général Dutof s'est rallié aux troupes tchèques aux environs de la gare d'Oworin. Le nouveau gouvernement sibérien a proclamé l'état de siège sur toute la voie ferrée vers Tomsk pour empêcher les révoltes d'ouvriers du chemin de fer. Les ^chèques et les Cosaques avancent vers Ischim sous la conduite d'officiers français. Tous les hommes valides de plus de 18 ans sont appelés au service militaire.3,000 Cosaques de Semenoff se joignent aux Tchèques SANGHAI, 22. — Reuter : On mande de Karbine que Semenoff se retire en hâte en Mandchourie, 3,000 de ses Cosaques, après avoir tué leurs officiers, étant passés aux Tchèco-slova-ques. La garde rouge d'autre part menace les flancs des troupes de Semenoff. Sur le Front Occidental Attaques locales. LONDRES, 23. — Reuter officiel du matin : \ Hier soir de fortes attaques locales après de violents bombardements sur nos positions à l'O de Merris,ont été complètement repoussées. Pendant la nuit nous avons fait quelques prionniers au cours de raids près dô Morlancourt et Bucquoy. L'artillerie ennemie a été active pendant la nuit aux environs du bois d'Aveluy.

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