Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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s.n. 1918, 09 Juli. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Konsultiert 30 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/9k45q4sw7x/
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4e Année — N° 318 Rédaction & Administration Turfmarki 31 & 31 a La Haye—Téléph.216 Bureau à Maestricht : Hôtel Suisse,Vrijthof, Téléph.150 FRANÇOIS OLYFF Directeur - Fondateur Les Nouvelles Mardi 9 Juillet 1918 5 cents le numéro ABONNEMENTS IgTî .. ., , 1 florin par mois Hollande: „ 2.50 fl. par 3mois | Etranger : port en sus ANNONCES : La ligne : 15 C. en 4 e page Réclames permanentes à forfait Journal belge fondé â Maestricht en août 1914 ■ - " Lettres du Hâvre I Une mise au point nécessaire— Importantes déclara tions (le M. Cooreman — Ce qu'il pense des traîtres activistes et de nos frères flamands — Des 5J commissions nationales * La Belgique à Ste-Adresse Le 21 juin. Pendant les quelque sept ans qu'i! occupa le pouvoir, M. de Broqueville s'était créé beaucoup d'amis. Quelques-uns de ceux-ci ont cru habile de répandre parmi nos confrères de Paris que son successeur, M. Cooreman, était ur partisan des revendications flamingantes tandis que M. de Broqueville, lui... Evidemment, des rectifications sont venues; la vérité s'est fait jour; mais, er attendant, pendant quelques temps, on î fait croire au public français que M. dt Broqueville mourrait martyr de son dévouement à la France et qu'un flamingan le remplaçait au fauteuil présidentiel! Laissons aux " clients „ de l'ancier chef de cabinet la responsabilité d'acte; aussi antipatriotiques et, puisqu'il le faut mettons les choses au point. La raison immédiate du départ de M de Broqueville est, je vous l'ai dit déjà qu'il avait créé entre Je Roi et ses collègues, à raison de la nomination du nouveau chef d'état-major général (dont 1< personnalité n'a jamais été un instant er jeu, il est bon de le constater), une situa tion telle que sa retraite seule pouvait ter miner l'incident. Mais, mille et une autn raisons rendaient, et depuis de longs mois la retraite de M. de Broqueville inéluctable.En créant, à l'insu de ses collègues une commission flamingante, le chef di cabinet démissionnaire s'était imaginé qu'i allait conquérir les sympathies du groupi flamingant et de tous les sous-Van Cauwe-laert qui vagissent ici (ce qui vous montn combien on avait abusé des journam français qui avaient voulu faire de M. dt Broquevrlle un martyr de la cause française) Non seulement, il souleva les protestations de ses collègues — voire même des deux ou trois flamingants d'entrt eux — mais aussi celles du Doktor Vai Cauwelaert lui-même ! Dans un canard intitulé Ons Vaderlcind comme jadis par une invraisemblable iro nie le journal le plus antipatriote, le plu: antinational qui fut jamais s'appelait che: nous Le Patriote —le susdit Van Cau welaert vient de déclarer qu'on lui, a of fert " officieusement „ de devenir " con seiller|juridique„ de la fameuse commissioi mais " il n'y a pas eu de réalisation „ Et le joyeux maboul — medice cuiat ipsum — qui s'appelle le docteur Vande perre, dans le même canard, affirme que " Quelque puisse être l'autorité qu'ell gagnerait par la nomination de M. Va Cauwelaert, c'est l'institution elle-mêm qui ne vaut rien parce qu'elle éman d'un seul ministre et non du Gouverne ment „. Ainsi donc, en ayant voulu flatter le maîtres-chanteurs flamingants, M. de Bro queville a recueilli, uniquement, l'animad version de ces Messieurs ! Des gens cependant rari nantes récla ment le retour de l'ancien chef de cabi net au pouvoir,— " le prompt retour „ l'émettant l'avis que ce fut LE SEU HOMME d'ETAT (!) que la Belgique a compté depuis 1830 ! Rien que cela ! Rogier, Frère, Malou, Beernaert, d Smet de Naeyer, de Burlet, Lejeune, d Trooz, Léon de Lantsheere, Schoolaer tressaillez dans vos tombes ! Et, vou Cooreman, Renkin, Hymans, Vanderveld* Vandenheuvel, Carton de Wiart, Berryei Segers, Brunet, Poullet, Goblet, baisse la tête, inclinez-vous devant la statue d Commandeur ! • Un seul de vous aurait-il jamais p concevoir le rapport sur la reconstitutio des forces nationales et de la jeuness " en forme d'avenir „ dont Les Nouvelle: récemment, vous ont donné un écho Non, n'est-ce pas ! Et bien ! la caus est entendue, car ce rapport tout entie était de la main du chef du cabinet dt missionnaire lui-même ! Alors !... " Seigneur délivrez - moi d mes amis ! „ comme disait l'autre. * * * En attendant, pour beaucoup, —la prc testation est venue, mais vous connais sez la force de pénétration d'une fauss nouvelle dans les esprits,— pour beaucou M. Cooreman est le chef du parti fU mingant qui a renversé le défenseur de idées françaises !... Les dirigeants français, anglais et amt ricains savent à quoi s'en tenir sur la pc litique du nouveau chef de cabinet. " Votre avènement au pouvoir nous est un sur garant de l'avenir de NOTRE chère Belgique „ lui a écrit, dans une lettre fraternelle, M. Deschanel, l'éminent président de la Chambre des députés, qui ne veut jamais oublier qu'il est né à Schaerbeek, en^Brabant. Les lecteurs des Nouvelles ont lu pour le.surplus les télégrammes de MM. Clemenceau, Lloyd George, Wilson et Orlando. Les centaines de lettres particulières venues des personnalités les plus éminentes d'es nations de l'Entente attestent assez i les sentiments de sympathie, de confiance et d'estime profondes dont nos alliés en-. tourent le Cabinet Cooreman. Mais, il n'est pas sans intérêt de préciser ici la t politique que suivra celui-ci. M. Herrenschmidt, un ne nos confrè-i res de la presse havraise, si sympathique-; ment dévouée à la Belgique depuis octobre 1914 — c'est-à-dire depuis le jour ou le Gouvernement Belge s'est installé à Ste Adresse — a rendu visite au nouveau président du Conseil, et, faisant ! l'éloge de " l'homme dont la figure re-. flète la belle sincérité du caractère „ , il ( nous apporte ces déclarations nettes et i précises de M. Cooreman, qui vient d'évoquer à ses yeux les vieux quais de Gand, sa ville natale : « Mais CI and n'est pas toute la Belgique, pas plus que Liège, pas plus que Louvain, pas plus que Bruxelles. La Belgique est un tout qui se tient par tous les liens de son histoire. LA RUSE DE L'ENVAHISEUR, ! AIDÉE PAR LA COLLABORATION INCONSCIENTE DE QUELQUES ÉGARÉS ET PAR '■ LA COMPLICITÉ DE QUELQUES TRAI-: TRES, NE PARVIENDRA JAMAIS A ROM-■ PRE CETTE UNION. LE MOUVEMENT SÉ-: PARATISTE CRÉÉ A L'INSTIGATION DES : MENEURS ALLEMANDS, N'EST QUE . L'UiUVRE D'UNE FRACTION INFIME. NOUS AVONS RECUEILLI DES PRÉCISIONS SUR CE POINT, LE DOUTE N'EST PLUS PERMIS. " ♦ : » MINORITÉ INSIGNIFIANTE, EXPLOI-: TÉE PAR LE GOUVERNEMENT ALLE-1 MAND ET PRÉSENTÉE PAR LUI COMME UNE FORCE DISSOLVANTE SERVANT L'INFLUENCE GERMANIQUE, LES ACTI-1 VISTES SONT L'OBJET D'UNE RÉPRO-. BATION PRESQUE GÉNÉRALE. ' » NOUS SAVONS DE BONNE SOURCE " QUE C'EST GRACE A LA PROTECTION " QUE LA GRATITUDE ENNEMIE ACCORDE " A CES GENS QUE LE LOYALISME BELGE, - TOUJOURS ARDENT, TOUJOURS INÉ-1 BRANLABLE DANS SA FOI, NE DONNE . PAS DÈS- MAINTENANT AUX RENÉGATS e LA RUDE LEÇON QUI LES ATTEND. » M. le Président dit cela lentement, gravement, en pesant «es paroles, ajoute notre con-Ë frère. Je sens au fond d'elles moins de colère d que de tristesse, la douleur contenue de penser e qu'à ces heures où la botte du Teuton la-e boure si cruellement le corps meurtri de la Patrie, quelques Belges ont été assez coupables, assez faciles à entraîner, assez disposés à se vendre, pour aller serrer la main du S tortionnaire. » M. le ministre reprend : " Notre conscience est nette et notre devoir bien tracé. Vous avez eu connaissance des télégrammes que j'ai adressés aux chefs de gouvernement des Etats ~ alliés, au moment de ma prisé de pos-L session du pouvoir. Ils sont rédigés en termes qui écartent toute ambiguïté. La politique de la Belgique, dont le Roi à e daigné me confier la direction, n'apportera e aucun changement à celle qui fut suivie par le précédent cabinet. Ce n'est pas s encore le récent toast du Kaiser à Hin-■> denburg qui nous fera hésiter ! La Belgi-"> que reste inaltérablement fidèle à ses Alliés. z Les journaux allemands ont cherché à u tromper l'opinion en représentant le nouveau ministère belge comme l'indication u d'une modification dans les vues écono-n miques du gouvernement. C'est une ma-e nœuvre grossière et tendantieuse. '> "La presse ennemie a tenté par là de ? diviser les les Belges, de susciter la mé-e fiance des populations, de lasser leur ma-r gnifique esprit de résistance. Je tiens à ~ vous le déclarer en termes formels : nul dissentiment ne s'est produit dans le gou-e vernement sur aucun élément de sa politique interne ou extérieure. Un journal français, au moment de mon entrée en fonctions, a cru pouvoii tirer de mon origine flamande quelque ■- déduction de nature à inquiéter l'opinion e française. J'aurais pu m'en émouvoir si P je ne comptais chez vous des répondants i- éminents dont j'ai la bonne fortune de s posséder l'amitié et qui me connaisses de longue date; ils savent que mon atta-chement filial au pays flamand s'harmo->- nise avec une admirative sympathie pour je ne dirai pas la culture — ce mot s'esl AU JOUR LE JOUR M. Albert Ballin va-t-il deve- J" nir ministre des affaires étrangè-res d'Allemagne ? C'est possible. yrfjl/ Et ce qui est probable c'est que *- M. de Kiihlmann va être rendu prochainement à ses chères études. M. de Kiihlmann, dit-on, en a assez ; et surtout on a assez de lui. Venu pour rouler, tout le monde, il s'est contenté de désappointer tout le monde. U passait pour très lox-t, et se croyait lui-même très fort. La gloire de Met-ternich — mon Dieu, Oui — l'empêchait, de dormir. Mais une retraite bien méritée va bientôt le guérir de cette insomnie. Peu de personnes regretteront ce ministre qu'on croyait courageux, audacieux et fort, et qui, chaque fois qu'il en a eu l'occasion s'est incliné très bas, ah ! si bas, devant l'état-ma-jor, et a obéi bien sagement et sans discuter, aux ordres de Lndendorff, de Hindenburg et de Hoffmann. Le pouvoir civil a plutôt trinqué en Allemagne, solis le consulat de M. de Kiihlmann. Dès avant-sa lettre-démission M. de Kiihlmann se voit déjà donner des successeurs. Ses ennemis voudraient envoyer dans le pauvre petit palais de la Wilhelmstrasse où s'abritent, depuis cent ans les sâles complots de la secrétairerie d'Etat, un pangermahiste pur-sang, de toute confiance, un annexioniste avéré, qui ose enfin appeler un chat un chat, et l'Europe la plus grande Allemagne. On cite les noms du député Streseman, national-libéral de son état, annexionniste fougueux, anglophobe écumant et qui tout récemment a même poussé le ridicule jusqu'à faire grand accueil au risible Conseil des Flandres dans sa bonne ville de Hambourg. A côté de lui, les conservateurs prussiens mettent en avant-la candidature de M. von Ilintze, amiral comme Tirpitz, et pangermaniste comme lui. M. von Hintze était ministre à Pékin. On l'a envoyé à Christiania, lorsque le gouvernement norwégien demanda le rappel du Dr Micliael-les, au moment de l'affaire des bombes allemandes « égarées » dans la valise diplomatique de M. de Rautenfels ! Mais M. de Hintze a de l'ambition. C'est la place de son chef actuel qu'il \eat. Mais san« doute, il ne l'au-"ra pas. Car, comment penser que la paix soit possible tant que l'Allemagne n'aura pas ouvertement renié toute sa vieille doctrine pangermaniste et annexioniste, et rendu au silence et à la méditation contemplatives les grands-prêtres de cette doci ti/ic? M de Kiihlmann, qui ne jurait naguère que par la formule « ni annexions ni indemnités » a cependant Signé les traités infâmes de Brest-Litovsk et de Bucarest. Qu'exigerait dès lors un Stresemaun ou un Hintze, une fois qu'on se serait assis avec eux autour du tapis vert? . C'est ainsi qu'on en est arrivé à Berlin à considérer M. Ballin comme un possible ministre des affaires étrangères. M. Ballin n'est ni politicien, ni parlementaire. C'est un Juif, faiseur d'affnires, très remuant, très intelligent, très actif. II est le fondateur et le directeur de la Hamburg-America Linie. U sait mieux que personne ce que l'Allemagne a à redouter de la guerre économique après la guerre. Voilà vingt ans qu'il est en relation d'affaires avec l'Angleterre et les Etats-Unis. Il sait. U est même un des rares Allemands qui sache. La guerre, qui a ruiné sa compagnie et l'a privée de ses meilleurs bateaux — ceux-là mène qui transportent les troupes américaines en France ! — lui a appris à ses dépens, "comme aux dépens de l'Allemagne, ce que représente la maîtrisé des mers, et ce que l'Allemagne a perdu pour avoir été chassée des océans. U sait les concessions que l'Allemagne devra faire si elle ne veut . pas être lentement mais sûrement étranglée. Et c'est sans doute parce qu'il sait tout cela, et qu'il ferait les concessions raisonnables et nécessaires, que Guillaume II, qui le flatte, le déteste et le craint, y regardera à deux fois avant de le nommer. — R. F. mis à sonner mal — mais l'intellectualité française. Nous nous devons, Belges avant tout, à l'intangible maintien de notre indépendance |et de notre union nationale. Une même estime, une égale affection doit aller à tous les dignes enfant^ de la Patrie. La politique du gouvernement est orientée dans ce sens; ce qu'elle est aujourd'hui, elle le sera demain : basée sur l'union nationale et se reposant aussi sur l'opinion de ceux des nôtres demeurés au pays occupé dont elle veut être la parfaite et complète émanation ! „ Tel est le langage de M. Cooreman. Toutes les histoires qu'on lui a prêtées pour le surplus n'existent que dans l'imagination de ceux qui feignant encore de voir dans le chef du cabinet démissionnaire le SEUL homme d'Etat que la Belgique ait jamais possédé, affectent de faire passer son successeur pour un homme de troisième plan ou pour un flamingant !... Les meilleures plaisanteries doivent avoir un terme. * t Hc * C'est ce que s'est dit M. Cooreman en ce qui concerne les commissions que l'on voulait constituer ici, sur le rocher de Ste-Adresse, pour résoudre — sans avoir pris soin de prendre l'avis du pays occupé, sans avoir à tenir compte de la volonté des sept millions et demi de Les Italiens passent la Piave et conquièrent l£k «rl£feBi-£3 dUl "fl Ils ont capturé près de 25,009 prisonniers, 63 canons, 65 mortiers, 1234 mitrailleuses, etc. Le comte Rfiirbach, ministre d'Allemagne en Russie est assassiné FA. Cooreman, notre premier ministre, prend des mesures en faveur des Internés belges en Hollande ta ROME, 6. — Stefani olficiel : Ce midi, après des combats ininterrompus et acharnés de cinq jours en terrain difficile les trotipes austro-hongroises ont été complètement rejetées sur la rive droite de la Piave. • La conquête de tout le territoire côtier entre Capo Sile et la Piave, que les Autrichiens tenaient .depuis décembre 1916 et où ils se maintenaient par tous les moyens, couronne brillamment la victoire que nous avons remportée au cours de la grande bataille engagée depuis l'offensive ennemie et élargit notablement la zone protectrice de Venise. Du 15 juin à ce jour, nous avons fait au total 523 officiers et 23,911 soldats prisonniers. Nous avons capturé 63 pièces d'artillerie, 65 mortiers, 1,234 mitrailleuses, 37.105 fusils, 49 lance-flammes, 2 avions et une quantité de munitions, matériel de téléphone et de ponts et de pièces de campement. Nous avons repris en outre notre artillerie et tout le matériel qui se trouvaient sur le terrain occupé par l'ennemi et qu'il a dû céder. Encore 400 prisonniers ROME, 6. — Stefani officiel : Nous avons gagné à nouveau du ter-terrain et franchi la nouvelle Piave du mont Grisolero jusqu'à l'embouchure du fleuve, en faisant 4û0 prisonniers dont 6 officiers. Le communiqué de Vienne VIENNE, 7. — Corr. bur. officiel : Le delta de la Piave ne pouvant être maintenu sans grands sacrifices, nous avons retiré nos troupes de la rive orientale du fleuve. Ce mouvement a été exécuté dans la nuit du 5 au 6. A l'Est du Monte Pertica, notre infanterie a repoussé un forte attaque italienne dans un corps à corps sanglant. Entre le Devoli et Osum, les Français et les italiens ont attaqué nos positions de montagnes; au cours du combat qui s'en est suivi, l'ennemi a réussi à obtenir des avantages en deux points, avantages qui ont été annihilés par une contre-attaque.Les difficultés alimentaires en Autriche ZURICH, 5. — Par radio : Des réfugiés du Tyrol annoncent que la disette en Bohême allemande s'aggrave tous les jours. C'est la faillite de l'organisation des services de ravitaillement. Pendant des semaines certains arrondissements de Bohème n'ont reçu que le quart de la ration de pain et de pommes Belges qui se trouvent là-bas — toutes les questions : scolaire, militaire, linguistique, constitutionnelle même ! Une formule semble devoir être adoptée qui montrera à la Belgique occupée que s'il est une opinion qui préoccupe au-dessus de tout le Gouvernement actuel du Hâvre c'est, essentiellement et avant tout, la sienne ! Ainsi, si des commissions d'études doivent être constituées, elles seront composées de X membres dont le tiers sera désigné immédiatement — en vue de constituer les dossiers, de préparer les études, d'examiner les questions dans leurs grandes lignes — et les deux tiers au pays lorsqu'il aura reconquis sa liberté.Exemple : une commission de vingt et un membres aurait sept membres chargés des études préalables immédiates ; les quatorze autres seraient désignés au retour pour les réunions plénières de la commission. Cette manière de procéder aura, on peut en être assuré, les sympathies de la grande majorité, si pas, comme tout le fait croire, de l'unanimité du conseil de Cabinet — et elle emportera sans conteste le meilleur accueil en Belgique. C'est ce dont entendent se préoccuper avant tout, il faut le répéter, M. Cooreman et ses collègues. VED1. V de terre prévue. Ces derniers jours, plusieurs communes n'ont même rien reçu ni en pain ni en farine. La livraison des pommes de terre est suspendue ainsi que le fonctionnement des cuisines centrales populaires qui rendaient de grands services aux classes pauvres. Le ministre d'Allemagne à Moscou a été assassiné Wolff en accuse sournoisement et officiellement... les Alliés ! BERLIN, 6. — Wolff officiel : Cet avant-midi, deux messieurs ont rendu "visite au ministre d'Allemagne à Moscou et sollicitèrent un entretient qui leur fut accordé par le comte Mirbach en présence du conseiller de légation Riezler et d'un officier allemand présent dans la chambre. Les deux inconnus saisirent leur revolver et tirèrent sur le ministre, qui fut blessé légèrement à la tête, Avant que l'on put Tes en empêcher, ils lancèreat ensuite deux ou trois grenades à main et se sauvèrent en sautant par la fenêtre dans la rue. Le comte Mirbach, grièvement blessé, expira peu après sans avoir repris connaissance. Les deux autres personnages sont sains et saufs. Immédiatement après avoir reçu la nouvelle du crime, les commissaires du peuple aux affaires étrangères Tschitsche-rine et Karrachan se sont rendus à l'ambassade et ont exprimé au chancelier Riezler, au nom du gouvernement des soviets, leurs regrets pour cet incident révoltant. On n'a hélas ! pas encore réussi jusqu'à présent à découvrir et arrêter les coupables. Le résultat de l'enquête ouverte immédiatement laisse supposer que l'on a affaire ici avec des agents au service de l'Entente. La presse française PARIS, 7. — Havas : Tous les journaux commentent l'assassinat du comte Mirbach et estiment unanimement que l'événement est succcpti-ble d'amener des complications dont nul ne peut prévoir l'importance. Le Journal dit que c'est le premier sursaut de vengeance de la Russie contre la tyranie allemande. Le Petit Journal se demande s'il n'amènera pas une nouvelle phase dans les difficultés que l'Allemagne éprouve à l'Est. Dans l'état cfe tension existant entre la Russie et l'Allemagne, dit le Figaro, ce meurtre peut amener les complications les plus graves. L'Humanité estime que ce n'est pas un assassinat vulgaire mais un acte de révolte ouverte témoignant d'un patriotisme exaspéré. Le Matin dit que l'assassinat montre qu il existe encore en Russie des hommes soucieux de la dignité de leur pays et fortement imbus de patriotisme. L'Echo de Pans censidère que la disparition de Mirbach constitue un rude coup pour les projets allemands. Pour le Petit Parisien, c'est probablement l'indignation de patriotisme causée par 1 invasion allemande qui a provoqué l'assassinat. Ktthlmann chez Ludendorff BERLIN, 6. — Wolff officiel : von Kiihlmann part ce soir pour le grand quartier général. Le général Déguisé est arrivé au Hâvre LE HAVRE, 7. — De notre correspondant : L'ancien commandant de la position fortifiée d'Anvers, le général Déguisé, tombé aux mains de l'ennemi le 10 oct. 1914 au fort Ste Marie, vient d'arriver au Hâvre, après 3 années de captivité en Allemagne et près d'un an d'internement en Suisse. Il est en excellent état de santé et a rendu visite aux membres du gouvernement où il a été chaleureusement congratulé.

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