Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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s.n. 1918, 10 Juli. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Konsultiert 08 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/5x25b0089n/
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4e Année - N° 319 Rédaction & Administration Turfmarkt -31 & 31a La Haye —Téléph. 216 Bureau à Maastricht : Hôtel Suisse,Vrijthof,Téléph. 159 FRANÇOIS OLYFF Directeur - Fondateur Les Nouvelles Mercredi 10 Juillet 1918 5 cents le numéro ABONNEMENTS : ., .. , 1 florin par mois Hollande- r 2.50 fl. par 3mois Etranger : port en sus ANNONCES : La ligne : 15 C. en 4 8 page Réclames permanentes à forfait Journal belge fondé a Maestricht en août 1914 Comment ils traitent nos prisonniers La nécessité des représailles « o Le grand écrivain belge, Maurice Maeterlinck, ayant entendu raconter par les aviateurs Garros et Marchai, évadés d'Allemagne, les horribles tortures auxquelles sont soumis nos prisonniers, a prononcé - des paroles courageuses dans une allocution qu'il a faite à Nice. Elles ont d'autant plus de prix qu'elles viennent du noble esprit qui, dans le « Trésor des Humbles » et tant d'autres livres, a chanté naguère la Bonté : Chez nous, le prisonnier allemand a exactement la même nourriture que le soldat qui le garde, à cette différence près que le soldat n'a que cinq cents grammes de pain, alors que son prisonnier en a six cents. L'officier allemand reçoit de la viande tous les jours, du pain tant qu'il en veut, du fromage et des confitures. Il lui est loisible d'acheter tout ce qu'il désire. Dans certains centres, où les officiers internés sont nombreux, le prix de la volaille a doublé et triplé: poulets, dindes, oies, canards appartiennent de droit à ces privilégiés. Les pianos y deviennent introuvables, parce qu'ils les accaparent. Le Champagne et les meilleurs vins de France coulent à flots, pendant que l'officier français, prisonnier en Allemagne, riche ou pauvre, meurt de faim et, par une ironie qui paraîtrait presque spirituelle si d'abord elle n'était infâme, ne peut se procurer autre chose que des -brosses à dents et de la pâte dentifrice. Et bien, je crois qu'il est temps que cela finisse, qu'il est temps de pousser enfin un long cri de révolte et d'horreur, un long cri qui ne s'apaise plus, qui s'élève de toutes parts et retentissent jour et nuit aux oreilles de ceux qui tolèrent de telles choses, un cri qui, par sa persistance et son ampleur, réveille enfin l'indignation de tous. Nous avons tout tenté pour améliorer le sort de nos prisonniers ; prières, menaces, interventions des neutres. Nous n'avons rien obtenu et nous savons avec certitude que nous n'obtiendrons rien par ces voies trop humaines. Après quatre ans de guerre, nous avons appris à connaître nos ennemis ; sinon c'est à désespérer de notre intelligence ; nous sommes sûrs, aujourd'hui que nos adversaires n'ont qu'un culte, celui de la force brutale, une crainte, celle des coups, et un point sensible : l'estomac ou le ventre, qui sont pour eux les seuls organes qui comptent. Nous perdons notre temps à les frapper ailleurs. Il importe donc de vider, une fois pour toutes et à fond, cette question, répugnante au premier abord, et toujours douloureuse, des représailles. Et, avant tout, je me hâte de le dire, dans ma pensée, comme dans la vôtre j'en suis sûr, il ne saurait s'agir de représailles intégrales. Quoi qu'il arrive, et quels que soient les maux dont ils accablent nos frères, nous ne deviendrons jamais des tortionnaires. Nous n'instaurerons pas chez nous le poteau, la cellule d'inanition, la bastonnade, la salle de chauffe, l'ensevelissement mortel dans les mines. Que nos adversaires se rassurent et ricanent une fois de plus en constatant notre inaltérable, mais glorieuse naïveté. Il y a des choses qui dépassent nos forces. Mais qu'ils apprennent en même temps que cette naïveté, qu'ils exploitent sans vergogne, a des bornes. Elle doit cesser au point précis où la vie de centaines de milliers de nos frères est en jeu; et puisqu'ils proclament à la face de l'univers incrédule qu'ils nourrissent suffisamment leurs prisonniers de guerre, prenons-les donc au mot ; et à un gramme près, nourrissons exactement leurs soldats et leurs officiers comme ils nourrissent les nôtres. Ce qui est assez bon pour un Français ne doit pas être trop mauvais pour un Allemand. Commençons par leurs hobereaux, mettons-les strictement au régime quotidien des rutabagas de la bouillie de maïs et des deux cent vingt ou trois cents grammes de pain deux fois K. Interdisons la volaille, les vins de choix, les parties fines, les pianos dont ils abusent et le confortable insolent où ils se prélassent; mais laissons-leur, puisque aussi bien ils estiment que ces objets représentent tout le bien-être et tout le luxe dont un officier français doit se contenter, laissons-leur leurs brosses à dents et leurs pâtes dentifrices. Et qu'on ne vienne pas, une fois de plus, empêcher ou énerver ces indispensables et trop justes représailles, au nom d'une générosité et de sentiments chevaleresques qui, entre hommes dignes du nom d'hommes, font notre gloire, mais lui ici, en face d'un ennemi qui n'a plus rien d'humain, ne font que notre malheur. » u u — C'est un droit et un devoir d'être généreux et chevaleresque et de tout sacrifier à ces sentiments quand il ne s'agit que de soi ; mais ce droit disparaît et ce devoir devient, en vérité, trop facile et change complètement de visage et de nom quand il n'est plus question que de s'en prévaloir au détriment d'autri. Ils n« sont plus, alors, que de l'indifférence, de l'aveuglement volontaire, de la stupidité. N'oublions pas que chacun de ces sentiments soit-disant chevaleresques que nous cultivons tranquillement, bien à l'abri, loin des champs de bataille, loin des camps de famine, les pieds sur les chenets, au coin de notre feu, coûte la vie à des milliers de frères qui nous ont fait le plus grand sacrifice que l'homme puisse faire, celui de leur santé, de leurs jours de jeunesse et de leur liberté. Avant d'être chevaleresques envers nos ennemis, soyons justes et humains envers nos frères malheureux. J'entends déjà l'immense cri de réprobation et de fureur qui monte de toute la Germanie, parce que nous osons enfin traiter leurs prisonniers comme ils n'ont pas cessé de traiter les nôtres depuis le début de la guerre. Les premiers jours seront très durs. Ils renchériront sur leurs représaillesr ; nous renchérirons d'autant sur les nôtes. Laissons passer l'orage : c'est un mauvais moment que nos enfants là-bas, supporteront avec courage, comme ils ont supporté tant de maux. Ils savent mieux que nous que l'épreuve sera brève, si nous restons inébranlables; car rien n'est plus connu, plus élémentaire, plus mécanique, pour ainsi dire, que la psychologie de la bête de proie sous l'œil et la cravache d'un maître qui ne bronche plus. Le pain que nous prodiguons à ceux qui ne nous ont fait que du mal, c'est du pain que nous arrachons à ceux qui ne nous ont fait que du bien. Et surtout ne perdons pas de vue l'avenir que nous préparent ces sentiments que nous croyons trop facilement admirables, parce qu'il est ici trop facile de les pratiquer. Ne perdons pas de vue cet avenir, lorsqu'à la fin de la guerre nous reviendront nos prisonniers, réduits de près d'un tiers quant au nombre, et dont les trois ^quarts ne seront plus que d'héroïques débris d'hnmanité qui achèveront dt mourir parmi nous et d'y développer tous les germes des grands maux incurables que la misère, la faim et les mauvais traitements sèment dans le corps de l'homme ; tandis que nous renverrons en Allemagne de magnifiques étalons frais, reposés, repus, ayant puisé à même notre sol les forces qui formeront la génération future, la génération de leur revanche à eux qui, cette fois, si nous n'y prenons garde, effacera la France des cartes du monde. Il est grand temps de nous ressaisir et d'aviser. Chaque jour qui s'écoule ajoute des centaines de victimes à celles qui s'accumulent dans les camps de la faim. Les sentiments généreux et chevaleresques n'ont le droit de fleurir que là où règne la justice. Obtenons-là d'abord, nous serons généreux et chevaleresques avec joie et par surcroît quand ces vertus ne répandront plus la famine, le malheur et la mort parmi nos frères sacrifiés. Maurice MAETERLINCK. Le 14 Juillet PARIS, 5. — Après avoir brillammenl fêté l'Indépendance Day américain, la France se prépare maintenant à célébrei dignement sa fête nationale du 14 juillet, dont on veut faire aussi une fête des Alliés. Georges Prade émet une idée, dans le Journal, qui trouvera certainement une adhésion générale. Il propose la formation d'un " bataillon des as „ et d'un " bataillon des matadors „ c'est-à-dire que chaque unité d'infanterie, de cavalerie, du génie et de l'aviation enverrait en délégation à Paris ceux qui ont paru le plus de fois à l'ordre du jour de l'armée. Ce bataillon de braves parmi les braves défilerait à Paris le 14 juillet. Prade termine en adressant ces mots à M. Clemenceau : " Vous ne pouvez pas refuser cette joie à la France, ni à vous même. Tout comme nous vous vivrez ur moment d'indescriptible émotion quanc vous vous découvrirez, les larmes au> yeux, devant ces hommes qui font U gloire de notre gloire *. AU JOUR LE JOUR En somme, ce comte Mirbaeh, —ff qui vient d'être assassiné à Mos-cou, meurt simplement d'un, acci- >HQjy dent du travail. Venu en Russie v avec mandat d'affamer et de soumettre ce peuple qui acceptait de par le traité de Brest-Litovsk de vivre « en paix et en amitié » avec l'Allemagne, l'ambassadeur du Kaiser devait bien s'attendre à ne pas coucher tous les soirs sur un lit de roses. Etant l'ami de Lenin et le compagnon de jeux de Trotzki comment pouvait-il s,attendre à être, par dessus le marché, le chéri de ce que la Russie compte encore d'honnêtes gens et de patriotes? On ne sait pas enoore le nom de l'assassin, ou des assassins. Mais on peut être sûr que ce nom est celui d'un brave, et d'un Russe. Sans doute assassiner est horrible, même assassiner un boche. (Je demande pardon à mas lecteurs d'émettre cette idée entachée de défaitisme, mais c'est la mienne.) Mais enfin, si cela est horrible, ce n'est pas très étonnant. Le comte Mirbaeh meurt victime de son gouvernement, et de sa fonction, et non de la Russie. C'est à Berlin,* non à Moscou, que cet assassinat a été préparé. Le voilà perpétré. C'est fâcheux surtout pour le comte Mirbaeh. Mais en soi, ce n'est pas une bien g.iande fffaire. Simple accident du travail. Pourtant il y a là un symptôme et un bon. C'est que la Russie se réveille. C'est que ce corps gigantesque commence de se mouvoir sous ses chaînes et son bâillon. Les humoristes allemands (?) ont eu beau représenter le traditionnel ours russe conduit en laisse par un vague soldat prussien, et léchant humblement l'empreinte des pieds de son cornac. Il y a Jà encore une preuve de cet aveuglement insensé des Allemands, qui s'imaginent qu'on peut asservir un grand peuple, ou même un petit peuple, ou même tout simplement, l'entité qu'on est convenu d'appeler un peuple. Pourtant, ni les Serbes, ni les Monténégrins n'ont été asservis. Et je ne parle même pas de la Belgique ! Mais même dans leur empire, ont-ils pu, en dépit de tout, asservir les Polonais, les Alsaciens, et même les Danois ? Jamais. Ni à conp de matraque, ni à coups de bayonnettes, ni à coups de flatteries. Et néanmoins, ils pensaient que la Russie s'était pour toujours liée à eux, et qu'ils l'avaient mise à la chaîne. Quels fols, d'avoir pensé cela ! Le meurtre du Mirbaeh est un premier avertissement aux gens de Berlin que le petit bonhomme russe n'est pas mort. Endormi, i«' né, chloroformé, peut-être par les rebouteux scélérats que vous savez. Mais ventre-saint-gris, pas mort ! L'Allemagne, l'Allemagne de Hagenbeek aura eu beau proclamer qu'elle a dompté la Russie et mise en cage pour jamais. Le moment devait arriver ou le grand Carnivore après s'être refait un peu de sang, devait se précipiter sur son Hagenbeek à lui et le manger. Et ce Hagenbeek à Moscou s'appelait Mirbaeh. Et ce moment est venu samedi dernier. Y aura-t-il des suites à cet assasinat ? Sans aucun doute. Mais on ne voit "pas bien ce que l'Allemagne pourra faire à la Russie. Réclamer le châtiment des coupables ? Oui, mais il faut les prendre. Et si on les prend, et qu'on les assassine à leur tour, la question n'aura pas fait un pas, et le prestige allemand, ou ce qui peut bien en rester, n'en aura pas moins reçu en Russie, le coup de la mort. Au surplus les diplomates allemands n'ont pas de veine en ce moment. Sans remonter jusqu'au bon de Ketteler, assassiné jadis en Chine, pensons à Luxbourg disparu à son tour sans laisser de traces, Michaelles, chassé de Norvège comme indésirable, comme .d'ailleurs Dernburg, Boy-Ed et von Papen de Washington. Et voici ce pauvre Mirbaeh, que l'on expulsa il y a deux ans d'Athènes où il représentait le Kaiser et qui maintenant... Ah ! ce n'est pas une sinécure que de représenter Guillaume II dans les capitales « amies ». Et si la "VVilhelmstrasse publiait, elle aussi des communiqués, elle pourrait dire; en parlant notamment de son ambassadeur en Russie : « Un des nôtres n'est pas rentré ! ». — R. F. NOS ECHOS Des prix pour nos aviateurs Nous avons annoncé que M. Vigneron, industriel à Monza et membre du Conseil de la Ligue italo-belge avait institué un prix de 5.000 lire pour les trois aviateurs belges qui auront abattu le plus d'appareils ennemis du 1er mai au 3 août 1918. Notre généreux compatriote demande à la « Nation Belge » de préciser les conditions auxquelles l'octroi de ce prix est subordonné. Il est établi indépendamment du nombre des victoires remportées avant le 1er mai 1918 afin que les nouveaux venus aient chance de l'obtenir aussi bien que leurs aînés. « De plus, écrit M. Vigneron, c'est par erreur qu'on a divisé les 5,000 lire en quatre prix égaux. Elles doivent être réparties à raison de 2,500 lire à l'aviateur classé premier, 1,500 au second et 1,000 au troisième. » Outre ce prix de 5,000 lire, M. Vigneron nous annonce l'institution d'un prix de 2,000 lire en titres de l'emprunt italien à décerner à l'aviateur bombardier qui aura le plus ; grand total d'heures de vol entre le 1er juillet 1918 et le 19 novembre 1918, un compte raisonnable étant tenu de l'importance des raids. 1 Ces initiatives généreuses font honneur au patriotisme de M. Vigneron. Souhaitons que cette façon de comprendre la « Part du Combattant » soit imitée par d'autres Belges pour l'encouragement de nos soldats dont rien ne pourra d'ailleurs reconnaître assez l'héroïsme. | Opérations réussies Les Français marquent un nouveau succès au S> de l'Aisne —Les Anglais effectuent des raids aériens en Allemagne — Les Italiens font IOOO prisonniers en Albanie — La révolte gronde à Moscou 1 Sur le Front Occidental Activité d'artillerie PARIS, 8. — Havas officiel 2 h. : La nuit a été marquée par des actions d'artillerie entre le bois de Villers-Cotterets et la Marne. Aucune action d'infanterie. Les Français avancent de 1200 mètres sur un front de 3000 et font 347 prisonniers PARIS, 8. — Reuter officiel de 11 h. : Au S. de l'Aisne, nous avons attaqué les positions allemandes à la lisière du bois de Retz, dans la région au N.O. de Longpont. Nous avons progressé de 1200 m. sur un front de 3 km. et avons enlevé la ferme de Chavigny ainsi que les hautéurs au N. et au S. de cette ferme. Le nombres des prisonniers valides, dénombrés jusqu'à présent, s'élève à 347 dont 4 officiers. Succès des Australiens et des Ecossais LONDRES, 8. — Reuter officiel matin : Les Australiens ont légèrement avancé leyrJigne sur un front de 3000 m. près tfe Lestrem et fait des prisonniers. Les troupes écossaises ont exécuté avec succès un raid au Sud du canal de la Bassée. Les troupes australiennes ont pénétré dans les tranchées ennemies à l'E. de Hazebrouck et ramené des prisonniers. L'artillerie ennemie a été active près de Lestrem, à l'O. de Beaumont - Hamel et au environs de Béthune. LONDRES, 8. — Reuter officiel soir : A l'exception de rencontres locales au cours desquelles nous avons fait quelques prisonniers, il n'y a rien de spécial à signaler. La guerre aerienne PARIS, 8. — Reuter officiel 11 h. soir : Les 6 et 7 juin nous avons abattu ou mis hors combat 14 aviens allemands et incendié 2 ballons. Dans nos excursions de nuit, nous avons lancé 26 tonnes de projectiles dans le voisinage de Fismes, Hirson, Fère-en-Tardenois et Amagne-Lucquy. PARIS, 8. — Reuter officiel soir : Le 7 juillet nous avons abattu 7 avions allemands et forcé 4 autres à descendre désemparés. 3 des nôtres manquent. Nos aviateurs ont lancé 16 tonnes de bombes sur des points importants, tels que les chemins de fer de Tournai et Courtrai. Raids sur Kaiserlautern et Luxembourg^ LONDRES, 8. — Reuter officiel : Au moment où nos aviateurs* attaquaient la gare et les fabriques de Kaiserlautern, des aviateurs allemands ont fait leur apparition sur le lieu de l'attaque; une machine ennemie a été abattue, deux des nôtres manquent. Le 7 juillet, nos escadrilles ont bombardé les gares, les ateliers et les crois-sements de chemin de fer de Luxembourg.Le. communiqué de Berlin BERLIN,- 8. — Wolff officiel : L'activité d'artillerie a augmenté dans la soirée; pendant la nuit,elle à été plus vive par moments des deux côtés de la Lys, près du canal de La Bassée et des côtés de la Somme. De fortes attaques ennemies près de Merris et au S. de la Lys ont échoué. A l'O, de Château-Thierry, la lutte d'artillerie a continué avec violence^ Des attaques ennemies au mont de Bligny et au S.-O. de Reims ont été repoussées.BERLIN, 8. — Wolff officiel soir : Deux attaques locales anglaises aux deux côtés du canal de La Bassée ont échoué avec, des pertes sanglantes pour l'adversaire. Le second million d'Américains L'agence Havas mande qu'au cours de son interview hebdomadaire avec la presse le général Payton Marsh, chef de l'état major américain, a déclaré que l'Amérique a grande hâte de préparer le 2e million d'hommes pour l'armée et que les bureaux de recrutement ont reçu des instructions pour accélérer les visites médicales. , a Sur le Front Italien ROME, 8. — Stefani officiel : Dans la vallée de Lagarina et le Val-larsa, le feu réciproque de dérangement a été plus vif. Au N. du Monte Valbella (plateau d'Asiago), nos patrouilles, après un violent combat, ont rejeté des détachements de reconnaissance ennemis. Sur le Grappa, le 6 juillet, par de petites entreprises, nous avons gagné du terrain au N. de la crête et capturé 51 prisonniers, 2 mitrailleuses et un lancé flammes. Hier nous avons développé nos positions avancées dans la région du Col Caprile. Nos avions et navires aériens ainsi que ceux de nos Alliés, ont été très actifs hier au cours de la journée et durant la nuit. 8 machines ennemies ont été abattus en combats aériens. Les Italiens ont capturé 1300 mitrailleuses dans le delta de la Piave, LONDRES, 8. — Reuter : Le correspondent du Daily Chronicle au front italien mande que les Autrichiens n'avaient pas eu le temps d'établir des tranchées dans le delta de la Piave. Pour cette raison ils s'étaient dispersés en petits groupes et avaient établi de petits fortins munies de mitrailleuses dont 1300 sont tombées aux mains des Italiens. 4 colonnes de bersaglieris se sont emparées des défenses autrichiennes. La plus forte lutte a été soutenue par les troupes de marine dans la forêt et les lagunes de Costellazzo. Par une opération périlleuse, ils ont tourné les Autrichiens et les ont attaqués dans le dos. Une partie des troupes que les Italiens ont capturées était destinée à la Palestine, mais fut envoyée à la Piave au moment critique. Succès français ROME, 8. — Par radio : Dans la matinée du 6 juillet, après une courte préparation d'artillerie, les troupes françaises d'Italie ont exécuté un brillant coup de main dans la région Est d'Asiago. Les batteries britanniques et italiennes ont contribué à l'ppération qui, conduite vigoureusement, a eu un plein succès. Plusieurs mitrailleuses ont été éteintes, puis prises après une lutte acharnée. Les Français ont ramené 70 prisonniers dont 2 officiers. L'ertnemi a subi des pertes très importantes. Un brillant succès en Albanie ROME, 8. — Stefani officiel : Au cours de la matinée du 6 juillet, nos troupes en coopération avec les forces françaises, ont commencé une opération militaire entre la côte et la vallée de Morica, qui continue à se développer favorablement. Jusque maintenant plus de 1,000 prisonniers dont 50 officiers ont été ramenés dans nos camps de concentration.Le communiqué de Vienne VIENNE, 8. — Corr. Bur. Officiel : La lutte pour les positions du Tasson, à l'Est du Monte Pertica a continué dans l'après-midi. Le brave régiment d'Otto-caner a dû se jeter à sept reprises sur l'ennemi avant de pouvoir briser définitivement son attaque et le rejeter en désordre sur ses tranchées. Le commandant du régiment, le brave lieutenant-colonel Cari Zoller a trouvé une mort glorieuse à la tête de son régiment. VIENNE, 8. — Corr. bur. officiel : En Albanie, les Italiens ont passé a l'attaque hier avec leur forte aile droit à la Voyusa centrale et la basse Voyusa. Dans la vallée, nous avons retiré nos postes avancés sur notre position principale.M. Clemenceau au front PARIS, 8. — Après une visite de 2 jours au front M. Clemenceau a dit les fortes impressions qu'il y a ressenties. Les commandants, officiers et soldats lui ont témoigné la plus grande confiance. M. Clemenceau a eu l'occasion d'admirer la bravoure et le courage de nos soldats qui tous sont au point voulu pour triompher de l'ennemi. M. Clemenceau a félicité les troupes australiennes pour leur dernier succès.

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