Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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s.n. 1918, 14 August. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Konsultiert 08 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/w950g3jj38/
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■ 4e Année — N° 354 IBédaotion § Administrais Turfmarkt 31 & 31a La Haye—Téiéph.21£ Bureau à Maestricht : Hôtel Suisse,Vpijthùf, 1 éîôpil.15; à Flessingue : Sliikstraai, S FRANÇOIS OLYFF D i r iec^£"£^Fcndateiu' Les Nouvelles Mercredi 14 Août 1918 S esRfs le numéro ABONNEMENTS : ., .1 florin par mois Nci.wr.ûe: _ 2.50 fi. pa 3mois Etranger: pcrt an sus ANNONCES : La ligne : 15 G. en 4 0 page Journal belge fondé â Maestricht en août 1914 La Politique Nationale * De l'action ! p.aît beaucoup de retenir l'im-pressio favorable produite par les récentes déclarations de nos gouvernants ei de ceux qui sont, à l'étranger, les représentants de la nation. Ce fut pour tous les Belges une sorte de réconfort. C'est que nos dirigeants avaient été jusqu'à présent sobres de manifestations, et d'aucuns prenaient cette espèce de modestie ou de timidité pour de la faiblesse.Les correspondances si intéressantes du Hâvre, que Les Nouvelles ont publiées. pouvaient aussi domier à penser que la camaraderie ministérielle avait pendant un certain temps laissé par trop la bride sui le cou au président du conseil, dont les qualités incontestables devaient, dans ces conditions mêmes, se muer en défauts correspondants. De sorte que si notre gouvernement a eu sa petite crise, la responsabilité de la situation à laquelle on a mis bon odre doit être partagée. Ici, aux Pays-Bas, nous ne sentons nos gouvernants très souvent que par des faits qui restent inexpliqués ou que l'on nous explique trop tard. Ainsi, on apprend par les journaux hollandais que le gouvernement a envoyé en Hollande le frère du député Van Cauweiaert comme attaché à la Légation de Belgique poui un poste qui demandait d'autres garanties que celles d'avoir donné des arrhes aus sémis-activistes. Et alors on se demande si le ministère, au lieu d'être au Hâvre sur terre française, ne se trouve pas ai local activiste de la grand'Place de Bruxelles.C'est réparé, nous dit-on. C'est entendu, mais que la faute ait été commise a n'en est pas moins une indication. Dei errements de cette nature ne doivent plus être possibles. Notre pays est régi par une constitution à allure démocratique, qui se démocratisera encore. Le pouvoir personne n'existe pas chez nous, et la politique personnelle a toujours été odieuse dans tous les partis. Or, le système que développent les rares Belges qui se sont placés en marge du patriotisme comme les flamingants semi-activistes Van de Perre et Van Cauweiaert — qui seuls n'ont pas donné leui vote à la protestaiton de l'unanimité des parlementaires — c'est l'action individuelle Usant de leurs camaraderies politiques d'avant guerre, prenant comme paraven leurs opinions religieuses, ils cherchen des appuis et ils en trouvent jusqu'ai sein du conseil des ministres. Ce n'est pas abandonner l'union sacrée; nous semble-t-il, que de faire remarquei que ce n'est pas pour mener cette politique que le peuple belge a envoyé à la Chambre et les deux députés d'Anvers et leurs quelques rares amis du gouvernement.Il n'était pas question ou du moins il n'était plus question de régiments flamands avant la guerre, car la Chambre, représentation de la volonté nationale, s'était prononcée. Ceux qui, à la faveur des temps troublés ou des situations difficiles, tentent de provoquer des changements anti-constitutionnels en contradiction formelle avec la vox populi, ne sont que des factieux et méritent d'être traités comme tels. La réunion des parlementaires au Hâvre a dû lever tous .les doutes au sujei de ce que le pays pouvait attendre de MM. Van Cauweiaert et Van de Perre el des quelques douzaines de prêtres, de civils et de militaires internés qu'ils oni enrégimentés. Quelles seront les sanctions ? Ces messieurs vont-ils continuer à être traités comme vous et moi ? Les verrons-nous encore occuper des postes officiels, des présidences de commissions nommées pai le gouvernement, etc., etc? Les Belges de Hollande ne le comprendraient pas. Si la politique des combinaisons a fai son temps au Hâvre, si l'intérêt supérieur du pays, le salut de la patrie, son les seuls guides du nouveau chef de cabinet, M. Cooreman montrera qu'il a de la poigne. Sera-ce lui notre Clémenceau ? PIERRE DE NAMUR. sa " Désespoir indicible „ écrit Th. Woîff Le correspondant particulier du Daily 1 Mail télégraphie : » Suivant Théodore Wolff, dans le Rerhner Tageblatt, la nouvelle de h ; • défaite de la Marne a provoqué à Berlin un désespoir indicible. On n'a jamais constaté jusqu'à présent une dépressior aussi profonde v AU JOUR LE JOUR — En ouvrant les «Nouvelles •^T —jf lundi matin, j'ai eu une impres sion — comme ^".r 1 ~ lecteur de ce journal, un ^ -mpression df soulage ment! Er<jin i a j est! -ws attendi longtemps, mai idén ? jour d'angoisse et d( •. >nrs xieux, les jours t-ii Mittis# V i?' ou? d gloire ! Le jour gJ ivé ! — ÎSe chantez p victoire, m dit l'ami neuKi a < rute ,-bVaenl agace. — Ne -a x ? Vous voule rire. Ou pi' m'empôclier d rire. Ne • ? M lis vou êtes donc avt 0 neutre? Lisez « Chaulnes 1 Et à l'heure oi paraltv t 'ne et Lassigny se ront us. des Alliés égale me- . pas fini ! Et je ne serai pas, es nous ne serions pas tous un peu fou de joia ! — Vous êtes encore loin de Berlin, pour tant. — ïjoins loin qu'avant-hier, en tous cas Sensiblement. Et puis Berlin, ça, c'est ui souci qui n'est pas immédiat. Ah ! si les aimées alliées étaient arrivées jusqu'à Spandau par exemple, et que les Boches les eussen forcées à reculer, mettons, au-delà de Magde bourg — nous regretterions fort ne pas pou voir le prendre, ce Berlin si proche. Etant s près, nous verrions sans joie la capitale boch nous échapper. Et c'est ce qui est arrivé nos ennemis. Ils étaient devant Compiègne l'autre se;naine. Ils guettaient Paris, ville d toutes y ira convoitises impies. Où ne seront ils pas demain ? Car, lorsque les Allemand courent, ils courent vite ! Ils battent tous le records. Rien ne résiste à un Boche en dé route ! — Et ia grosse Bertha, vous ne dites rie: l des dégâts qu'elle cause à Paris ? — Vous en êtes là, ô mon pauvre ami Mais la grosse Bertha, ce n'est qu'un crim de plus, et un crime kête. Les Allemands ti rent sur Paris, et montrent par là leur rag( ' leur colère, leur dépit, de ne pas pouvoi i installer leur kommandantur place Vendôm ; et leur . upereur à l'Elysée! C'est à peu prè le geste r m malappris que d'honnêtes gen mettent - la porté et qui, pour montrer qu'i est birjn .jv< dépose une ordure dans 1 re un meubla, et crache ■> 1 ' figure de îa bonne chargée de le reconduire : — Mais le moral des Parisiens ? 1 -— Il est admirable. Ou plus simplement i est français. Tenez, lisez cette lettre qu'un ; dame — une étrangère — vient de m'écrir , de Paris. Vous verrez ce qu'elle dit : « Pari ; 'est toujours d'une sérénité admirable. Le femmes continuent à lire dans le métro.' Il ; a des fleurs dans toutes Ses rues. Et le jar din du Luxembourg, hier soir vers huit heu 1 res était d'une richesse, d'une beauté, et d'un délicatesse de tons indescriptibles... » Est-c i là, dites-moi, la description d'une ville e: : état de panique ? Des fleurs, des femmes qu l lisent, des fleurs encore, et avec cela une fer [ meté d'âme qu'augmente encore la certitud acerue à chaque heure de la victoire pro chaine ! La grosse Bertha peut se taire, s elle espère réduire les Parisiens. Ils saven que les Alliés tiennent la victoire au collel à la crinière. Ils sont tranquilles, et toute 1 France avec eux. Et les Alliés avec tout la France. Car «La victoire en chantant, nous ouvre la carrière « La liberté guide nos pas !... » E. F. 3©- Ils décampent! La Victoire : Ça est est! Ils décampent. Cette fois, ils sera difficile aux Aile mands même les plus crédules de pren dre cette retraite en vitesse pour un victoire, et ce recul sur l'Aisne pour un avance sur Paris. Ce qui nous comble de joie dans cett deuxième victoire de la Marne, c'es qu'elle efface complètement le détestabl effet moral qu'avait produit partout notr défaite du Chemin-des-Dames. Nous avion depuis septembre 1914, un prestige mili taire intact : nous étions les vainqueur de la Marne, les vainqueurs de l'Yseï ; les vainqueurs de Verdun. Le coup d: ; Chemin-des-Dames avait jeté une ombr • sur notre gloire militaire. On avait bea parler de surprise, chercher des circon stances atténuantes, notre réputation mili taire était atteinte,et,aux yeux sinon des Alli és du moins des neutres, l'autorité de notr haut commandement compromise. Le coup de massue de Mangin su Soissons, le 18 juillet, a tout remis e place. Et combien notre fierté nationale s réjouit que cette revanche éclatante ai été prise si tôt, avant que nos amis Amé ricains soient arrivés par millions. On aurait dit, les Allemands n'auraien pas manqué de dire, que c'étaient le Américains qui nous avaient sauvés, que ' sans eux, nous n'étions plus rien militai rement. : Tout en estimant très haut la pai i brillante que nos bons alliés d'Amérique d'Angleterre et d'Italie ont prise à cett ; victoire inter-alliée, comment ne pas êtr i agréablement chatouillés dans notre or gueil national de savoir que l'armée fran çaise représentait encore 70 O'O de l'ai mée interalliée qui a remporté cette se conde victoire de la Marne ! » Il s'agit maintenant de profiter c'e no _ tre victoire. s Beaucoup vont se dire : " Prenon e , garde ! Que Foch y veille bien ! Que le Allemands ne nous fassent pas le cou] 1 que nous leur avons fait après Charleroi s de nous attirer en battant en retraite su ~ des positions choisies d'avance par eux.. Ici nous disons : " Pas trop dj pru 3 dence ! Les Allemands sont plus ba: ,, qu'on ne le raconte. C'est quand l'enne mi est battu, démoralisé, qu'il faut re 2 doubler ses coups. L'heure de la pru s dence est passée. Nous sommes arrivé: 3 à l'heure des grandes audaces. „ Gustave HERVÉ. I Le soleil levant > L'Homme Libre : 3 Toutes les heures sonnent. Celle di Japon est venue. Au moment même oi les hordes prussiennes sont si magnifique ment rejetées vers le nord par nos armée; i victorieuses, au moment aussi où no: . ambassadeurs quittent Vologda pour re , joindre sur la côte mourmane les contin t gents alliés qui s'y trouvent, le gouver - nement de Tokio publie une dêclaratioi : qui marque l'entrée du Japon dans 1; l guerre continentale pour des fins décisives ? C'est au secours des vaillants soldat: tchéco-slovaques que viennent les' Japo â nais. C'est à l'appel des Etats-Unis qu'il: . répondent. Et cela déjà est importan s puisqu'il s'agit, d'accord avec l'Amérique s de prêter main-forte aux défenseur: - d'une nationalité proclamée par le: alliés, dans un pays qui était hier encon 1 et qui sera demain, de nouveau, notn ? allié, contre des ennemis qui abusent di e la paix de Brest-Litovsk pour faire di . territoire russe une vaste colonie mili !, taire. Que demain les divisions nipponne: r se joignent aux Tchéco-S'ovaques et e dans l'absolu, respect dî tout ce qui es 13 russe, libèrent la Sibérie du joug prussien ® et l'effet d'une telle intervention ne ser; pas longue à se fai /e sentir sur notn ® front. t mais et; a'cbi pjb" tout. L'action di Japon porte en. elle plus de promesse: 1 encore. - s Quand l'Allemagne trouvera devan B elle, en Orient, non plus la passivité par s fois mais rarement révoltée des popula s tions russes, mais la résistance organisé f et puissante des armées du Mikado, ell | sera obligée de compter avec une tell B force et ne pourra continuer la facil e politique qui lui permet, dans 1a tîrreu i des Russes, de porter tout son effort ver i l'ouest. Elle verra, de plus, se place - entre elle et ses ambitions orientales un 6 barrière qui ne restreindra pas seulemen T son champ d'activité, mais encore L i confiance de son peuple en une victoir b au moins à l'est. Et enfin, et surtout 1 l'omnipotence allemande, mise en éche g en Russie, c'est la possibilité,'beaucou] disent la certitude, de voir le grand peu pie abusé se ressaisir et revenir de lui même à ses naturelles destinées, au: • côtés de ceux qui n'ont jamais cessé d le considérer comme un allié. L'intervention japonaise en Sibérie, 1 prise d'Arkangel et de Kem par les troupe alliés, le même jour, presque à la mêm heure, ce sont là des indices sûrs de jour nouveaux, d'une nouvelle phase de la guerre Que les jours du bolchevisme soient compté - nous n'avions pas besoin de cela pour e 2 être certains. Mais avec le déclin de l'anar ^ chie maximaliste, nous pouvons augure maintenant le déclin de la domination prus 5 sienne en Orient et la prochaine reconsti t tution d'un front russe qui jouera san ; doute son rôle dans notre marche à 1 ï victoire. s — ea—-— Un fait d'armes inouï s Le plus beau des faits d'armes est ceh , du jeune brigadier Pierre Cellier, qi i vient, d'obtenir la croix de la Légion d'hon e neur pour avoir, dit sa citation, " réus: j à capturer : 1 colonel, 15 officiers, 70 - soldats, 20 mitrailleuses et une section d - 2 canons de 77 avec leurs caissons „ !. Pierre Cellier a raconté bien simple e ment son histoire. Il combattait dans u char, lorsque celui-ci fut démoli par u r obus. Il sortit alors et, comme ont l'ha ti bitude de le faire tous ses camarades, continua a tirer avec sa carabine. S î trouvant à un moment dans un ravin, t aperçut l'entrée d'une grotte dans la - quelle des Allemands venaient de s'en gouffrer. Il se précipita. Mais çn rout< t ayant rencontré une vingtaine d'Améri s cains, il les emmena avec lui et se m :, à leur tête pour faire le siège de la grot - te. Chaque Allemand qui essayait de soi tir était aussitôt abattu. Pendant prè t d'une heure, Pierre Cellier et ses vai :, lants compagnons tinrent tête aux Aile e mands qui, finalement, agitèrent au boi e d'un fusil, un drapeau blanc en signe d - reddition. Pierre Cellier pénétra alors dan - la grotte et cueillit tout ce qui s'y trouvai - Les Bnlcli©wik@ seraient par1 ferre ! ® Les &§9.îés continuent lestas® avance, mais avec plus de Ss^leyr1 — lis capturesif encore quelques villages avec plusieurs centaines de prisonniers r Oeax zeppelins détruits en mer du Kerd " 1 > ; Le gouvernement boîcheviste renversé LONDRES, 12. — Reuter : Il sembli que le gouvernement boîcheviste soi renversé. Il n'y a pas encore de confir mation officielle. On mande de Zurich que Lenine e Trotsky avec d'autres membres ducomiti 1 exécutif du Soviet ont quitté Pétrogradi 1 et ont fui vers Cronstadt. L'on annonci que l'anarchie règne dans les deux capi taies russes. De fortes divisions de cava lerie patrouillent dans les rues. De la ca vaierie est fixée aux carrefours avec de: mitrailleuses. Il y a de nombreuses arres tations. , Lénine et Trotsky à Kronstadt HELSINGFORS, 11. — Wolff : Le bruit court que le gouvernemen russe, qui juge sa position critique, s transportera à Kronstadt, où Lénine e Trotsky sont déjà arrivés mercredi. Le officiers et personnalités qui ont été ar rêtés y seront également transférés. FawaBZSsnKB Sur le Front occidental Les Anglais font 209 prisonnier; 1 au S. de Lihons — Les Fran ^ çais prennent Armancouri, Tiî loîoy et Gury { .LONDRES, 12. — Reuter off. matin Nous avons repoussé ies Allemand: j au S. de Lihons en faisant plus de 20< ; prisonniers. Au S. de la Somme, nous avons recti-, fier notre ligne à l'E. de Mér'COurt ei 5 liaison avec la ligne à l'E. d'Etincher sur la rive N. de h rivière. t Sur notre aile droite, l'après-midi di . 11 août, les Français ont enlevé Arman _ court et Tillo'oy. ; Nous avons amélioré nos lignes à l'E â de Robecq et entre Vieux-Berquin c ; Merris. j PARIS, 12. — Havas offiel 2 h. : ï- Entre l'Avre et l'Oise la situation rest 3 inchangée. r Pendant la nuit bombardement dans l 2 région de Marquinvillers et de Griviîlers t Du reste du front rien à signaler. i Les Anglais prennent Proyart - les Français prennent Les Loge; ' LONDRES, 12. — Reuter off. soir : Nous nous sommes battus avec succè dans le voisinage de la route de Roye à l'E. de Fouquescourt et sur la rive S " de la Somme. Sur tous ces fronts nou , avons porté nos lignes en avant et plu " sieurs centaines de prisonniers sont res 3 tés entre nos mains. Au S. de la Somme nous' avons enle , vé le village de Proyart, après un vio s lent combat dans lequel les Allemand ont subi de lourdes pertes en prisonnier s' et tués. La bataille continue. Sur notre aile droite, les Français or conquis Les Loges. r Du reste dn front il n'y a rien de spé cial à signaler. PARIS, 12. — Reuter offic. du soir : s Entre l'Avre et l'Oise nous avons cor a quis le village de Gury et fait quelque progrès au N. de ,Roye-sur-Matz et d Chevincourt. Sur le front de la Vesle, nous avon repoussé deux violentes attaques enne [i mies sur nos positions sur la rive 1S dans la région de Finies. ;i Ailleurs la-journée a été calme, î) Le Communiqué de Berlin e BERLIN, 12. — Wolff officiel : Entre l'Yser et l'Ancre, des attaque - partielles répétées d-? l'ennemi ont échou« i Au N. de la Lys nous avons repouss ti une forte attaque anglaise. L'erçnemi a exécuté de violentes atta il ques au N. de la Somme et entre 1 e Somme et Lihons. Elles ont été repoussée il partiellement par notre feu et partielle - ment par nos contre-attaques. Dans le - combats autour de Lihons l'ennemi a dé :, passé le village vers l'E. Notre contre - attaque l'a rejeté sur la lisière N. et l'ï ;t de l'endroit. Violents combats partiels entre Lihon - et l'Avre. Au S.-O. de Chaulnes nou s avons attaqué l'ennemi et pris Hallu. De - deux côtés de la route d'Amiens à Roy nous avons repoussé des attaques enne it mies. e Entre Avre et Oise les fortes attaque s de l'ennemi ont continué juseju'à la nui t. Elles ont complètement échoué. Les Frar çais ont subi des pertes particulièrement lourdes près de Tilloloy. En rapprochant leur artillerie lourde, qui suivait de près 3 les chars d'assaut, ils ont tenté de faire t une percée. L'infanterie et l'artillerie ont mitraillé l'ennemi devant nos lignes. Nous avons abattu hier 17 avions et 4 j. ballons. ^ BERLIN, 12. — Wolff officiel soir : 3 Sur le front de combat entre l'Ancre et ; l'Avre la journée a été calme. Entre l'Avre et l'Oise des attaques des - Alliés ont échoué. j Sur la Vesle PARIS, 12. — Reuter officiel amér. : Action d'artillerie sur la Vesle. La journée a été calme dans tous les autres secteurs américains. j LONDRES, 11. — Reuter : Le correspondant particulier de Reu-I ter près de l'armée américaine annonce , que les Allemands sont décidés à nous ^ faire payer cher tout Effort en vue de passer la Vesle. L'ennemi semble avoir accompli son système de défense et peut nous bombarder par-dessus l'Aisne avec sa lourde artillerie. Ses avions sont très actifs sur ce front. On pourrait croire à 5 de nouveaux préparatifs d'offensive de la part de l'ennemi s'il n'était si occupé ■ ailleurs. La difficulté de nos reconnaissances aériennes devient actuellement . beaucoup plus grande. 5 70.000 prisonniers et 1200 canons ) en moins de deux mois PARIS, 12. — Havas : Un radio de , Nauen du 10 août prétend découvrir des 1 contradictions dans les renseignements officiels français qui ont été publiés au sujet 1 des prisonniers et du butin capturés par les Alliés au cours des dernières batailles. Or, les chiffres précis qui ont été cités ne peuvent donner lieu à aucune contes- j- tation. Les combats entre la Marne et l'Aisne ont permis aux armées alliés de recueillir 35.000 prisonniers et 700 canons, 2 auxquels il faut ajouter maintènant les 35.000 prisonniers et les 500 canons que j le nouvelle offensive de Picardie a déjà rapportés. Soit depuis le 15 juillet jusqu'à présent un total de 70.000 prisonniers et 1200 canons. D'ailleurs les journaux allemands, devant l'évidence du désastre, ont » été eux-mêmes obligés d'avouer que l'armée impériale avait subi des " pertes sensibles „ 5 en hommes et en matériel. ' Le butin est tel que les routes s en sont encombrées - PARIS, 12.,— Reuter : On mande du front que les retards dans ^l'avance ne sont pas causés par - une résistance ennemie mais par l'énorme - quantité de matériel abandonné qui en-s combre les routes. L'avance a récupéré s déjà plus du tiers du terrain perdu en mars par les Français et les Anglais. 1 Les Anglais devant Bray-sur-Somme LONDRES, 12. — Reuter : Reuter apprend que les Anglais ont - atteint les faubourgs de Bray. Les Alle-s mands ont fait de violentes attaques e entre la route de Roye et la Somme, dans lesquelles ils ont lancé un nombre s important de division fraîches et de pièces - d'artillerie. '■ L'avance vers Lassigny PARIS, 12, — Reuter : Reuter apprend que les Français repoussent pas-a-pas les Allemands des hauteurs 5 de Lassigny. On peut s'attendre à chaque instant à la conquête du sommet de la é colline. La présense d'une division autrichienne - a été constatée sur le front occidental. a L'opinion en Grande Bretagne ! LONDRES, 12. — Reuter : s Quoique les journaux s'abstiennent d'un excès d'enthousiasme, ils expriment ce-:- pendant la plus grande satisfaction pour •. les faits d'armes des Alliés. On dit généralement que le mois prochain pourrait s amener un changement complet de la s face de la guerre. On suppose même s que les Allemands abandonneront l'es-e poir d'une victoire à l'O. et qu'ils se re-jetteront sur un autre terrain de combat. Toutes les réserves fraîches des Allers mands sont épuisées; celles des Alliés t. s'accroissent, et chaque jour l'Amérique - envoie en France près d'une division,

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