Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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s.n. 1918, 15 August. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Konsultiert 11 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/ms3jw88102/
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% tn rv k r r\r* f 4e Atinee — in joo-oji. Red lotion & Aiiminisiraiioi Turfrnarkt 3! & 31 a La Haye—Téléph. 21C Bureau à Maestricht : Hoie! Suisse,Vrijthof, Teléph.ISi à Flessingue : Slijkstraat, 6 FRANÇOIS OLYFF Directeur - Fondateur Les Nouvelles Journal belge fondé â Maestricht en août 1914 Jeudi 15 et Vendredi 16 Août 1918 S cents le numéro ABONNEMENTS : 1 florin par mois H°llande:2.50fl.par3mois Etranger : port en sus ANNONCES : La ligne : 15 C. en 4 e page Réclames permanentes à forfait EPHEMERIDES •; Premier, deux, trois quatre août 1914! Dates fatidiques : L'Empire allemand déclare la guerre successivement à la Russie et à la France, puis il envahit la Belgique neutre. J'ai sous les yeux un calendrier allemand, un de ces Notiz-Kalender, très pratiques et qui sont si répandus de l'autre côté de la frontière et un peu partout parmi les gens d'affaires, les commerçants, les avocats, les artistes, les professeurs, etc. A chaque jour correspondent quelques éphémérides notoires : date de naissance cj'un personnage illustre; fait historique digne de mémoire; événement auquel se rattache le souvenir d'une évolution de la société, des gouvernements ou des peuples. Ces petits calendriers sont un moyen puissant de propagande spirituelle. Grâce à leur brèves nstices, on bourre le crâne de générations entières. Ce qu'elles rappellent ou ce qu'elles omettent de rappeler, ce qu'elles disent, ce qu'elles taisent, tout a une importance. Des-mentalités se forment d'après les notions élémentaires ainsi inculquées. A ce point de vue, il n'est pas sans intérêt HScéfyjj<pfgr J,'agenda„ que j'ai sous la méthodes éducatives prussiennes. Dans mon calendrier, édité à Trêve: et Elberfeld, à côté des éphémérides anciennes, il y a toute la série de celles qui se rapportent aux événements de h crise mondiale. L'ensemble est des plus instructif : tout le système de falsification historique méthodiquement recommandé et poursuivi par les historiens de l'école de Treitschke s'y révèle avec le cynisme le plus inconscient ou le plus voulu. Aux dates ci-dessus indiquées sont par exemple notées : la mort du granc historien Henri von Sybel ; la prise dt commandement de l'armée allemande pai le roi de Prusse Guillaume IV, en 1870 : l'embarquement de Napoléon pour l'île de Sainte-Hélène, le 3 août 1815; voilà pour le passé. Puis, pour le présent, je relève la mobilisation ordonnée en Allemagne le lei août 1914; la déclaration de guerre à la Russie le 2, celle à la France le 3. Aucune éphéméride ne mentionne l'ultimatum à la Belgique, ni l'invasion criminelle du Luxembourg le 2 août et de la Belgique le 4 au matin. C'est cette dernière qui détermine la déclaration de guerre de l'Angleterre à l'Allemagne. Celle-ci est mentionnée ; le fait qui, la motive est omis. Voilà l'astuce ! Voilà l'omission insidieuse qui nous laisse entrevoir comment l'enchaînement des événements actuels sera plus tard exposé dans les manuels d'histoire des écoles allemandes. Il ne faut pas qu'un seul moment le peuple puisse soupçonner la responsabilité des gouvernants dans le cataclysme déchaîné sur le monde. L'Angleterre doit rester aux yeux des futures générations allemandes la puissance agressive et coupable. La cynique violation par l'Allemagne d'un traité de garantie protégeant l'indépendance et l'intégrité ~ territoriale d'une petite nation laborieuse et inoffensive, et au bas duquel figurait la signature des rois de Prusse, continuera d'être considérée comme une mensongère invention des ennemis de l'Allemagne. L'agence Wolff ne travaille pas seulement pour les Allemands d'aujourd'hui : ses dépêches inexactes et ses mensonges sont des documents qui serviront de preuves dans l'avenir. Les notices de notre calendrier sont conçues tout à fait dans l'esprit des manifestations variées mais continues de cette fameuse agence de tromperie nationale. Chaque jour de l'année elles mentionnent l'une ou l'autre glorieuse victoire des incomparables armées allemandes; elles n'enregistrent pas une de leurs défaites. On y relève la " prise d'assaut „ de Liège, de Maubeuge, de Saint-Quentin, de Lille, de Reims, sans parler des villes russes et des villes italiennes; mais on n'y trouvera aucune allusion, si discrète fût-elle, à la reculade de la Marne. Vingt, trente fois, les armées anglaises nous sont montrées battues et repoussées dans la Flandre, l'Artois et la Somme, mais nulle part il n'est dit qu'un beau jour, en 1917, le maréchal von * Hindenburg dut opérer sa fameuse retraite élastique de 30 kilomètres en profondeur. On ne manquera pas de noter " la fuite (sic) du gouvernement français à Bordeaux „ et le départ de la famile royale de Belgique pour Anvers et Ostende avec tout le gouvernement ; pareillement, on rappellera que les Allemands ont ouvert une université flamande à Gand et qu'ils ont, le 24 mars 3» 1917, proclamé la séparation de la Belgique en deux régions administratives, l'une flamande, l'autre wallonne ; mais nulle part il ne sera noté que c'est à la suite d'une injuste et brutale agression que rien ne pouvait légitimer si ce n'est le principe : " Not kennt kein Oebot L'inconscience morale des rédacteurs de ces sortes de calendriers est telle qu'ils enregistrent comme actes mémorables, le torpillage de la Lusitania (1600 noyés) et les bombes jetées par les aviateurs sur Venise, sur Paris, sur la forteresse de Londres et sur les forteresses de la côte méiidionale anglaise ! 11 faut admirer ce dernier détail. En revanche, l'incendie de Louvain, la destruction des Halles d'Ypres, le bombardement de la cathédrale de Reims et de l'hôtel de ville d'Arras sont prudemment omis. Dix fois l'on trouve des notes triomphales sur la victoire et l'occupajion des divers forts de Verdun ; mais aucune ligne ne constate que ces sanglantes et meurtrières attaques restèrent lamentablement infructueuses et que la conquête de Verdun dut être abandonnée par le kronprinz. Détail amusant: le 26 novembre, au '. ir 101§ nn lit ceci: " Venize-1 Empire allemand. „ On a men m : t e&-i ' Venizelos, ce n'est pas la Grèce qui entre officiellement en guerre. 11 n'y a pour les Allemands qu'une Grèce, celle de Con-| stantin, le souverain félon chassé et ban-' ni par son peuple. La guerre sous-marine, bien entendu, [ n'est pas omise, et l'on note triompha-; lement, le 2 février 1917, 228 navires ; coulés représentant 439,500 tonnes ; en mars 1917, 435 bâtiments de commerce représentant 885,000 tonnes ; mais le 24 janvier 1915, le calendrier se borne à noter sommairement une " bataille navale dans la mer du Nord,,. Rien de plus; on ne sait si c'est une victoire anglaise ou une victoire allemande ! Ce fut un désastre pour la flotte du kaiser, mais comment avouer cela et le noter au jour anniversaire de la naissance du glorieux ancêtre, de Frédéric le Grand ? L'imprécision de la note s'imposait. Je m'arrête. Ces quelques citations et constatations suffiront pour donner une idée de l'esprit et des tendances qui président à la confection de ces agendas. Comme tout ce qui sort des presses allemandes, ils doivent nous être suspects. La bonne foi et la sincérité en sont bannies. Il est nécessaire d'en dénoncer le caractère insidieux. Nulle part on ne voit mieux que dans ces publications en apparence inoffensives comment un pouvoir jaloux de son autorité et soucieux de ne point être touché par la critique, s'entend à endormir la conscience de générations entières. Petits moyens mais efficaces tout de même, dans l'immense réseau de fausses vérités et de mensonges sur quoi se fonde l'absolutisme des Hohen-zollern.Maurice KUFFERATH. La Vie à Bruxelles Nous recevons à propos de la lettre " Bruxelles sous le joug „ que nous avons publiée la semaine passée, les intéressants renseignements complémentaires suivants émanant d'une personnalité qui vient de sortir de Belgique. On remarquera que notre correspondant désigne sous l'étiquette générique de Fr. Van Cauwelaert le parti des activistes. Et ce qui est le plus typique, c'est qu'il n'a pas l'air de le faire exprès. Voici sa lettre : * * * Bruxelles n'est pas seulement sous le joug, comme le dit votre correspondant. Bruxelles est intenable. Et s'il ne s'y produit pas de révolte, c'est grâce à la faculté de persévérance du vaillant peuple bruxellois livré sans défense à l'ennemi. Les Allemands " pillent la ville „ à la lettre. On ne trouve plus de comestibles qu'aux cafés et aux restaurants fréquentés par les Boches, comme la Taverne Joseph, les Trois-Suisses et surtout la Taverne Charles.Beaucoup de ces établissements ne sont pas nécessairement proboches, mais ils sont mis brutalement devant l'alternative d'ouvrir et de bien servir l'ennemi ou d'encourir de lourdes peines. On épuise la Belgique dans tous les domaines. J'ai vu payer 15 francs dans le Borinage pour un simple repas d'ouvrier. Un costume ordinaire coûte de 250 à 600 francs ; une paire de souliers mi-papier 150 francs.. Et dire que nous autres Hollandais, nous allions souvent avant la guerre faire nos achats en Bel- Nouvelles du Jour — Une accalmie est survenue, due d'ailleurs à la rapidité même des progrès des Alliés. Nous estimons, pour notre part, qu'elle ne dufera pas longtemps. La lutte a sévi hier entre la Matz et l'Oise, où les Français ont marqué une nouvelle avance au N.-E. de Gury et gagné 2 kilomètres au N. de Cambronne. — Un communiqué anglais donne comme total officiel de capture du 8 au 12 août : 28,000 prisonniers, 600 canons et plusieurs milliers de mitrailleuses. Les journaux de Paris donnent 31,000 prisonniers, 1,000 canons, et 10,000 mitrailleuses. Les chiffres les plus bas n'en restent pas moins spendides. — Les Allemands amènent des renforts en masse et font de grands efforts pour sauver Chaulnes, Lassigny et Noyon, dont la chute les obligerait à un nouveau repli important. — Le roi d'Angleterre a visité le front toute la semaine passée. Il y a été l'hôte notamment du Roi et de la Reine des Belges. — Un torpilleur anglais a été coulé en Méditerrannée. Deux paquebots ont été coulés dans la même mer en juillet, engloutissant 742 passagers et 17 ma- — L'Angleterre publie un mannesre ou elle reconnaît, comme la France, la nationalité tchéco-slovaque. C'est un événement considérable qui ne peut manquer de donner une nouvelle ardeur aux viriles résolutions du peuple qui doil sauver de ses ruines la Russie. C'est une calamité. La grippe gagné à peu près tout notre pei sonnel. Notre chef d'atelier, no margeurs, une dizaine de typoj deux porteurs cnt été jusqu'à cett heure viclimes Ju mal ! La Bours du Travail n'ayant pu nous procu rer le personnel supplémentaire in dispensable, nous nous voyons for cès de sortir sur une page aujour d'hui. Notre journal ne paraissar pas demain — jour férié — nou comptons bien reprendre nos quatr pages bien remplies dès Vendrec prochain. gique parce qu'on y achetait à meille marché ! Ce que dit votre correspondant au s jet de la mésentente dans le parti V< Cauwelaert n'est que trop réelle. Li Belges embochés qui approuvent un t mouvement passeront un mauvais qua d'heure après la guerre. Ce ne sera qi mérité. D'ailleurs le mouvement activis à Bruxelles et à Anvers n'est qu'un blui J'ai entendu souvent appeler les activist< d'un surnom précis et typique : " les su rogats allemands „. Tout commentaire si rait superflu. *** — Au reste voici le texte flamand d cette lettre qui a une saveur et une pr< cision que nous craignons ne pas avo assez bien rendu : Het leven in Brussel Het leven in Brussel is niet alleen, zooa uwe correspondent dat voorsteld, onder hi Duitsclie juk, erg, het wordt onlioudbaar e 't is alleen aan het volhardingsvermogen va het dappere, weerlooze Brusselsche volk 1 danken, dat 't daar niet tôt eene explos: komt. De Boches plunderen geheel do sta letterlijk uit. Alleen de door Boches bezochl gelegenheden en openbare restaurants hebbe nog voedsel, zoo o. a. « Taverne Jozef », « Tro Suisses » en vooral « Taverne Charles ». Vele dezer lokalen zijn in hun hart niet Duitsc gezind, maar worden gewoonweg door de Dui schers voor het feit gesteld te openen en de vijand goed te bedienen of zware straffen. Me put in ailes België uit. Voor een gewoo werkmansdiner in de Borinage heb ik fr. 1 zien betalen. Een gewoon heerenpak ko: fr. 250 tôt 600 fr. ; een paar slechte schoene met half papieren zolen fr. 150 en datterwi vroeger wij, Nederlanders, vaak naar Belgi gingen om goede en goedkoope schoenen t koopen. Wat uw correspondent schrijftover de onl stemming inzake actie Fr. V. CAUWELAERT i maar al te waar. Dergelijke in hun hart be wonderende « Duitsclie-Belgen », zullen na de oorlog wel een pil te slikken krijgen. Z hebben dan hun verdiende loon. Overigens is 't .zoowel in Brussel als i Antwerpen met de activistische beweging ' SCHIJNTJE. Ik hoorde hen zelfs noemen (e dat is wel precies en typisch aangeduid) LE SUROGATS ALLEMANDS. Commentaar ovei bodig. Les chiffres officiels donnent : 28000 prisonniers^ 600 canons et des milliers die mitrailleuses comme butin depuis le 8 août en Picardie Le Roi d'Angleterre a rendu visite au front Deux paquebots coulés en Méditerranée — 759 victimes « Les Anglais améliorent leurs positions LONDRES, 13. — Reuter offic. matin : Nous avons amélioré nos positions au N. de la route de Roye et sur la rive N. de la Somme. Nous avons de nouveau fait des prisonniers. Une attaque ennemie contre nos positions dans le secteur de Merris a été repoussée. LONDRES, 13. — Reuter officiel soir: La journée a été relativement calme sur le front, hors que l'activité de l'artillerie allemande s'est un peu accrue. Nous avons fait quelques prisonniers en divers endroits. Des attaques et des rencontres de patrouilles ont eu lieu au S. de la Scarpe, au N. B. de Robecq et aux environs de Vieux-Berquin. Le nombre de prisonniers capturés pai la première armée française et la qua-dépass®-W degijisje S^aou parmi lesquels 3 colonels. Dans la même période les deux armée; ont pris 600 canons, dont beaucoup d< fort calibre, plusieurs milliers de mitrailleuses et un grand nombre de mortier; de tranchée qui n'ont pas encore été inventoriés. Parmi le butin se trouvait en-tre-autres 3 trains complets, de grands approvisionnements du génie, et d'autre matériel. Les Français continuenl leurs progrés entre la Matz et l'Oise PARIS, 13. — Havas officiel 2 h. : Cette nuit rien d'important ne s'esi produit sur le front de combat. Plusieurs attaques allemandes dans les Vosges et en Haute-Alsace sont restées sans aucun résultat. PARIS, 13, — Havas officiel 11 h.: Dans la. journée nos troupes ont repris l'attaque dans le secteur boisé entre la Matz et l'Oise. En dépit de la vigoureuse résistance de l'ennemi, nous avons progressé au N. E. de Gury. Nos troupes se sont établies dans le parc de Pleissiei de Roye et ont atteint Belval. Plus à l'E, nous avons avancé nos lignes d'environ 2 km. au N. de Cambronne. Rien à signaler du reste |du front. Le Communiqué de Berlin BERLIN, 13. - Wolff officiel : Au S.-O. d'Ypres, violent combat d'artillerie de grand matin. Devant notre feu, les attaques de l'ennemi ne se sont pas développées. Au S. de Merris, la plupart des attaques partielles répétées des Anglais ont été repoussées. Combats dans les lignes, des deux côtés du canal de La Bassée et entre Scarpe et Ancre. Matinée calme entre Ancre et Avre. Au S. de la Somme, l'ennemi a attaqué l'après-midi des deux côtés de la route romaine Fauconcourt-Villers Bretonneux. Il a été repoussé. Au N. de la route Amiens-Roye, nous avons repoussé vers le soir de fortes attaques. Entre Avre et Oise, violents combats pendant la journée, en partie avec des divisions françaises fraîches. Des forces importantes ont attaqué dans le brouillard dense du matin, au S. de l'Avre et entre Tilloloy et le N. d'Elincourt. Elles se sont écrasées devant nos lignes ; à certains endroits nous les avons repoussées par des contre-attaques. Entre Tilloloy et Canny l'ennemi a continué ses attaques jusqu'à une heure avancée de la soirée, les reprenant jusqu'à cinq fois devant Tilloloy. Attaques plus faibles dans les fonds de la Matz ; nous avons repoussé l'ennemi qui à plusieurs reprises s'est arrêté déjà devant, notre feu concentré. Au N. et à l'E. de Fismes, des attaques locales ont été couronnées de succès et nous ont donné des prisonniers. r BERLIN, 13. — Wolff officiel soir : De l'Ancre à l'Avre journée calme. Entre l'Avre et l'Oise des attaques locales de l'ennemi ont échoué. Les Alliés auraient pris près de 10.000 mitrailleuses PARIS, 13. — Havas : L'Echo de Paris évalue le nombre des canons captures à plus de 1000 et celui des mitrailleuses à 10.000. Le nombre des prisonniers faits depuis le,< 18 juillet dépasse 70.000. Les Allemands se voient déjà contraints de faire appel à l'aide militaire de l'Autriche. Des troupes autrichiennes sont en route pour les secteurs calmes du front. C3+ % La guerre aérienne LONDRES, 13. — Reuter offic. soir: 30 avions allemands ont été abattus hier, 7 descendus désemparés et 1 ballon incendié. 12 de nos machines manquent. Nos avions ont lancé 45 tonnes de bombes sur les gares de Péronne et d'Amiens. Encore un! MANNHEIM, 13. - Wolff : Le Neue Bad. Ind. Ztg. annonce que le lieutenant-aviateur Hans Pippart de Mannheim est tombé. Il avait, à son actif 21 victoires. Une véritable bataille s'est livrée dans rair tandis que sur terre sévissait la grande lutte. LONDRES, 13. — Les correspondant! • de Reuter au quartier général britanniqu» - décrivent le combat aérien de la Sommi t de jeudi et vendredi comme le plus con » cidérablo qui ail <5t<5 livre. L.CS 51 âvioni dont le communiqué anglais annonce li ; perte, ne formaient qu'une minime parti» : des forces employées, parmi lesquelle: ■ des centaines d'avions ont effectué trois > ou quatre raids par jour. L'ennemi avait si peur de nos force: • aériennes qu'il a mené toute sa retrait! ; vers le S. pour éviter de passer des : rivières qui eussent pu retarder sa marche Les avions de combat allemands, répartis ■ en escadrilles de 50 appareils, plongaien incessamment des nuages sur nos avion: de bombardement qui volaient à faible hauteur. Malgré cela nos avions ont fait d'excellent travail. Une de nos escadrilles é détruit 13 mitrailleuses et 4 autos-camions les servants ont été tués; nous avons fai sauter un grand dépôt de munitions. No; avions ont appuyé nos troupes de toutes armes. Notre infanterie a trouvé dans son avance les chemins jonchés de cadavres d'Allemands tués par le feu de nos aviateurs. Les Allemands tiennent toujours Chaulnes, Roye et Noyon PARIS, 13. — Havas : La chute de Chaulnes et de Roye el Noyon a été annoncée par certains journaux comme acquise alors qu'elle n'étail qu'imminente. Ces trois villes sont toujours aux mains de l'ennemi, mais on peut s'attendre à ce que celui-ci les évacue prochainement. Dès lors, les Allemands devront à nouveau traverser la Somme; Chaulnes et Roye sont soumises à un violent bombardement et les Alliés continuent à gagner du terrain dans la direction de Lassigny. PARIS, 13. — Reuter : On annonce que les Allemands sous la poussée française dans la vallée de l'Oise, évacuent les tranchées de la vallée à l'O. de Vally. Les Français ont atteint la crête à la hauteur de Lassigny. La lutte pour Chaulnes et Noyon PARIS, 13. — Commentaire Havas : Les Allemands ont poursuivi hier leurs furieuses réactions peur conserver Roye et la ligne Chaulnes-Noyon dont la perte constituerait une véritable catastrophe pour eux. Toutes ces attaques ont été brisées, bien que l'ennemi opère sur un terrain qu'il connaît fort bien et sur une ligne qui lui permet d'opposer une résis-stance d'autant plus forte qu'elle longe presque sur tout son parcours l'ancienne ligne qu'occupèrent les Français et les Allemands depuis l'automme de 1914 jusqu'au printemps de 1917. Les soldats allemands, accueillis dans leurs contre-attaques par les feux violents de nos batteries et de nos mitrailleuses, ont subi un sanglant échec. La résistance des Allemands sur la ligne Chaulnes-Roye est analogue à celle entre Oulchy et Fère. Dès que les charnières d'Oulchy et de Fère tombèrent, le front tout entier s'effondra et les Allemands durent évacuer la poche et reculer jusqu'à la Vesle. Lorsque Chaulnes et Noyon seront tombés les Allemands devront repasser la Somme. Ces deux places sont soumises actuellement â un bombardement très violent. Les Français et leurs alliés ont pris d'assaut des positions dont la résistance opiniâtre montre suffisamment leur poids. Nous avons notamment gagné du terrain en direction de Lassigny,-que les Allemands auront grand'peine à conserver.

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