i ssême année. NO 73 L' INDEPENDANCE ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE. CONTINENT : 15 CENTIMES (HOLLANDE : 5 CENTS) ' ' ' ■ ■ l'if ■■■ HW —■ww«——i—i«g— m ni———■p— un i, r, , -.-«r.— t — n ir y •— ■■ ■ ni v ■ ■■ ■ ■■ «. .. .■ i ..... a——i mii r1 t." , ■ ■ «"■ »i - ..mjii--.-i 1 . ■:■■■■■ f«i a™i-r« ADMINISTEATION ET REDACTION: PLACI^DEAI LUNDI 26 MARS 1917 f 3 MOIS, 9 SHILLINGS. | 5, DANE STR., HIQH HOLBORN, w.C.i. u' "Eila BOURSE. LU""JI wlak» l»l/. ABONNEMENTS: e MOIS 17 shillings. -Conservation par le Progrès. TELEPHONE : houborn 1773-4 teleph.: j 238-75. En vente à Londres à 3 h. le samedi 24 mars. ( l AN, 32 SHILLINGS. J LA SITUATION. » ! A jm*. jk. a ^ Samedi, midi. ■ Le nouveau régime en Russie vient ■ d'être reconnu officiellement par les gou-^ 1 vernements de Grande-Bretagne, de ' 9 France, d'Italie et des Etats-Unis, dont j., ■ les ambassadeurs seront reçus incessam-S ■ ment' avec la solennit® d'usage, Par le I Gouvernement provisoire. Celui-ci, dans i F une nouvelle proclamation au peuple, : r constate avec satisfaction que toute la nation, y compris la Finlande, le.Cau^ neu, E case, le Turkestan et la Sibérie, a donné : :ste ■ son adhésion au nouveau régime. Néan-^ I moins, dans té but de prévenir une con- , W I tre-révolution et d'empêcher la propa-= I gande monarchique, il a.été reconnu né-! ■ cessaire d'isoler l'ex-Tsar et l'ex-Tsa-p B rine, qui-sont gardés à vue dans le châ-' ■ teau de Tsarskoe-iâelo.. D'après les dernières nouvelles, l'or- ■ dre règne partout, et une grande partie ■ des grévistes " sont retournés au travail. ( ./H Mais ce n*est que pour lundi qu'on s'at- tend à une reprise générale du travail, beaucoup d'ouvriers ayant voulu assister aux funérailles des victimes de la révolu I lution, enterrées les unes dans le square ™ H en face du Palais d'Hiver, les autres s s H dans les jardins adjacents, où d'immen-^ B ses tombes ont été creusées. _ B L'impression générale est- que le peu-I pie russe se prononcera en faveur du ré-giiiie républicain, dont les partisans !w I augmentent de plus en plus. 31 ■ D'autre part, les extrémistes se mon- , B 'rent t°uj°ul's très actifs. Certains jour- , u» B iaus soçialistes, dit le correspondant St ■ "Corning Post," continuent de pré- , 1 B e9niser une entente avec le prolétariat , — B des pays alliés et l'Allemagne, en vue ( a B de mettre fin à la guerre ! Àlais les théo- , a B ries de ces internationalistes pro-ger- ] = 9 mains ne trouvent qu'un faible écho , B dans la masse du peuple russe, qui se , £5 I rgod compté de 1» nécessité, pour la sau- < 2ô I vegardç des principes mêmes de la li- s ai ■ berté,d'„une-fin victorieuse de la guerre.- j ■ Jusqu'ici^ Ig§ autorités n'ont rien fait — I pour empêcher cette propagande, qui t £« ■ prouve que l'Allemagne entretient des s t™ ■ agents aussi bien dans les milieux ou- -, * I vriers qu'à la Cour: mais ces traîtres à — B la grande cause des Alliés seront bien 5j B vite mis à la raison. Car il convient de € ^ B ne pas l'oublier, la révolution a été ^ q* B faite contre le Tsarisme et le pro-germa- ^ "J B nisme, et il serait inadmissible qu'on j ra B tolérât chez les internationalistes des:e ■ manœuvres que le Tsar a payées de son ï B trône. : < Fort heureusement, des hommes coin-!z il I me le général Kornilofi, commandant de1 c I garnison de Pétrôgrad, font sentir I aD H p.eu- à peu leur influence et contribuent f ie' ■ à. faire comprendre aux masses ouvrières ■« ari ■ comme aux soldats que cette guerre est I une guerre d'afiranchissement, et que le ç (i I premier des devoirs des partisans de la f B I liberté et de la justice mondiales est c ar| | d'aider à l'écrasement du militarisme î , I prussien. Dans sa récente proclamation, ^ I le général Kprniloff a dit que puisque t m I le peuple a conquis la liberté de la lia- ! " I tion, c'est le devoir de l'armée de bon- -y = I quérir -l'enneipi. 1 _ I C'est ce que semblent avoir compris^ «S II les soldats qui, sur la Bérésina et dans j >i | le -secteur de Braïla, ont repris hier les i II positions perdues l'autre jour. 1 L'activité de nos Alliés en Arménie ç os II e§t également intéressante à noter, étant ^ || donné qu'elle coïncide avec le mouvement $ at ■: concentrique des forces anglo-russes en e ^ || Mésopotamie et sur la frontière turco- ^ — | [ persane, où des progrès sérieux sont à ; II çnregistrçr. t 24 i -En Macédoine, les Bulgares, qui avaient dû rétrograder l'autre jour y B, d,an? le secteur de Monastir, où les Frûn- s : B çais avaient fait 1,800 prisonniers, des c ciM renforts turco-allemands sont arrivés c —H qtii ont permis à l'ennemi de mieux dé- j fendre ses positions.. c 45® Sur le front occidental, les Allemands s'efforcent en vain de s'opposer à l'a- l -eiH yance trop rapide des Alliés, et les com- i muniqué? francç-lpritçinniques signa- ç lent des engagements de plus en plus sérieux dans différents secteurs. Les Français, au nord de Jussy, ont été attaqués à plusieurs réprises, mais ils ont chaque fois repoussé l'ennemi en lui infligeant des pertes sérieuses, et le compauniqué de minuit annonce que, malgré une résistance désespérée, il a été obligé, à la suite d'une contre-offensive française, de battre en retraite, au nord et à l'est du canal de Saint-Quen-tin, sur un front de deux à quatre kilomètres.Au nord-est de Tergnier, nos Alliés ont atteint les. hauteurs qui dominent la vallée de l'Oise et ont pu constater que les Allemands ont inçndé toute la région basse, la ville de La Fèré étant elle-même sous l'eau. Plus au sud, les Français ont encore progressé au delà de l'Ailette, et dans le secteur adjacent, de Yrégny au nord-est de Soissons, de très violents combats ont eu lieu, qui se sont terminés à l'avantage des Français, dont les détachements. avancés sont aux environs de Margival. Enfin, une activité plus grande est signalée au nord-ouest de Reims, ce qui semblerait indiquer que le mouvement de retraite allemand pourrait bien s'étendre par le sud, ce qui entraînerait l'évacuation d'une partie de la Champagne.Le communiqué britannique parle de jombats nombreux entre Arras et la route de Bapaume à Cambrai. Le "Moewe," dont le retour vient i'être annoncé par le sans-fil allemand, i coulé, pendant sa nouvelle croisière Jans l'Atlantique, un total de 27 navires, dont 5 à voiles, d'un tçmnage global de 12-3,100 tonnes (version, allemande), soit sept de plus que ceux qui ivaient été signalés jusqu'à présent. Le 'Hoewe" avait e.n outre à bord 59-3 prisonniers, qui jont été amenés en Alle-nagwè. -rr— C'est là un exploit peu ordinaire et l'autant plus remarquable que c'est la leconde fois que le ''Moewe" trompe la -igilance des navires de guerre alliés. Quant a-us sous-marins allemands, ils tiennent de remporter un succès sérieux •n coulant le "Danton,'' cuirassé français moderne de 18,000 tonnes, torpillé lans la Méditerranée. Malheureusement, c- nombre dçs victimes est considérable »t comporte 296 hommes ! Quant au blocus allernand, il vient l'être étendu à la Mer Arçtiquç, la one dangereuse s'étendant au nord de le la Norvège et du Spitzberg. Cette mesure vise évidemment le traie avec la Russie, qui Se fait par la nouille route d'Arkhà-ngel. La destruction du vapeur "Healdton," lui a coûté la vie à vingt Américains, a ait comprendre aux Etats-Unis que la ruerre avec l'Allemagne est désormais névitable. Au cours d'un grand meeting public enu à New-York, une résolution du sé-îateur Elihu Root, demandant, la con-•ocation du Congrès pour reconnaître 'existçnce de l'état de guerre entre les Îtats-Unis et l'Allemagne, a été votée )ar acclamations. Le professeur Hibbèn, président de 'Université de Princeton, s'est fait ac-:lamer en déclarant qu'il était partisan Je la paix à tout prix ; le prix, à pré-içnt,' étant la guerre. D'autres orateurs, linsi que les noms du Président Wilson ;t de- l'ex-Président Roosçvelt, ont été iccueillis par des manifestations d'en-:housiasme.Les journaux annoncent que M. Roose-<elt, ex-colon/el des fameux rough-riders, sera nommé général et aura le comman-lement d'uhe armée de 100,000 hommes }ui sera envoyée en France pour représenter lé drapeau étoilé.aux côtés les Alliés. Bientôt la ligue mondiale contre les jarîjàres séra complète et, dans quelques nois, on verra le monde entier debout :ontre les hommes de la Kultur. Les Opérations Militaires. SUR LE FRONT OCCIDENTAL 1-E COMMUNIQUE BRITANNIQUE. L'avance se poursuit maigre les contre-attaques allemandes. Londres, vendredi, 8 h. 40 du soir. —Dans la région de notre avance, des rencontres entre nos patrouilles et des détachements adverses de quelque im-ï pçrtançe, ont eu lieu à de nombreux points le long de la ligne Etrejllers-Beaumetz - lez - Cambrai - Beaurains (ligne allant de quelques kilomètres à l'ouest de Saint-Ouentin dans une u direction nord-occidentale jusqu à deux kilomètres et demi au sud-est Cç d'Arrasj. S Dans la' journée- des contre-attaques )■< près â'Aizécourt-le-Bas (au nord-est ti de Péronne), de Beaumetz et de \ ran- d' court (deux looalitçs au nord-est de 2; Bapaume), ont été refoulées après le combat. Nos positions ont été maintenues et nous avons fait quelques li prisonniers. *M Nos troupes ont fait de nouveaux tf progrès dans le voisinage d'Écoust fi et de Croisillçs (respectivement à 14 1° kilomètres et demi et à 12 kilomètres ti au sud-est d'ArrasL f )h( Nous avons exécuté un raid fruc- trou tueux, ce matin à l'est d'Arras. des L'ennemi a fait sauter une grande ||rol: mine, la nuit dernière^ au nord de ^ Neuville Saint-Vaast. Aucun dégât °ues i n'est signalé. aPr' 5 Notre artillerie à bombardé les ^ 1 tranchées ennemies au sud-est de Loos J et à l'est de Vermelles, aveo de bons ) • effets. trai i LES COMMUNIQUES FRANÇAIS. A _ P 1 Importants combats près de Saint-Quen- <<pe tin et au nord de Soissons. une Paris, vendredi, 14 heures.—Au prS nord de Saint-Simon l'ennemi a lancé ienj. J hier, à la fin de la journée, une vio-1 lente attaque sur nos positions devant ' le village d'Artemps. u Nos troupes, légèrement refoulées pas de prime abord, ont immédiatement (les contre-attaqué avec vigueur et sont pen parvenues à chasser l'ennemi jusqu'à p Grand-Serancourt (près de Saint- pr0i Quentin). mau Le duel d'artillerie a été très vif la r entre la Somme et l'Oise. Au sud de pui l'Aise, de nouveaux détachements ont villt traversé l'Ailette. Il y a eu une canon- çais nade intermittente dans cette région, app Au nord de Soissons, nous avons ef- deu. fectué de nouveaux progrès. Il est con- Que firmé que les attaques dirigées par II l'ennemi sur le front de Yregny- Ion, Chivres ont été très violentes. Contre de un seul point, les Allemands ont veni lancé un régiment entier. Deux de L'ai nos compagnies de chasseurs, isolées tain pendant un moment du gros de nos qui. forces, sont parvenues, après un com- de i bat opiniâtre, à se libérer et ont ra- éch£ mené quelques prisonniers. Les pertes C0U! sulpies par 1 ennemi au cours de ces vélo tentatives infructueuses, ont été très L élev'ées. reco Plusieurs coups de main ennemis au nord-ouest de Reims, vers Maison de'd'er Champagne, dans le bois d'Avocourt d; -et dans la région de Saint-Mihiel, ont s échoué sous notre feu. Aviation.—Hier, un Albatros, de chasse a été abattu dans nos lignes dans la région de Yezelise. A Sérieux progrès au delà de canal de T Saint-Quentin. — Double echec aile- ( i mand au nord-ouest de Keims, lae < Paris, vendredi, 23 h. — Entre la g Somme et l'Oise, au cours de la jour- /mj. .née, nos troupes, avec bravoure et dé- vert termination, ont exécuté une action sa;s. offensive qui a été entièrement victo-. pr(4s rieuse. L'ennemi, nonobstant une ré-sistance désespérée, a été chassé sur un large front jusqu'à une distance variant entre deux et quâtre kilomè-1 L très, au nord et à l'est du canal de ^ St-Quentin. men Au nord-est de Tergnier nous avons âme fait avancer des détachements jus- de i qu'aux hauteurs dominant immédia- cenç tement la vallée de l'Oise. Dans cette ggld région les Allemands ont inondé la dan: contrée et la ville de La Fère est sous simj eau. La Au sud de l'Oise, nous avons con- trou tinué à traverser l'Ailette. d'aï Dans la région au nord de Sois- D sons nos troupes, poursuivant leur avance, en combattant, ont fait des içg ( progrès considérables vers Marginal. [)an Au nord-ouest de Reims, deux atta- jj^;] ques allemandes contre nos tranchées p'ect devant Thil. ont échoué sous notre a tir de barrage et le feu de nos mitrail- c0lrv leuses Les pertes ennemies, à en ju- A ggr par le nombre de cadavres laissés joe£ dans nos défenses de fils de fer barbe- ieur lés, ont été considérables. §dan; La journée a ete relativement j^Qaj] calme sur le reste du frçnt. "De Aviation.—Aujourd'hui, un aéro-Me b plane allemand a étc abattu par no? tive. canons anti-aériens. L'appareil est << tombé dans nos lignes près de Dieu- tejaj louard ( au sud de Pont-à-Mousson). p LE COMMUNIQUE ALLEMAND. mob Berlin, vendredi. Par suite de plusieurs avances de la part de nos troupes ou de celles de l'ennemi, l'activité d'ar-tillei'ie a temporairement augmenté en / Flandres et en Artois. Nous aVons fait ^ un certain nombre de prisonniers. ^ Des troupes françaises, qui des deux côtés de Saint-Simon avaient traversé la Somme et le canal de Crozat, ont été SI refoulées par nos attaques contre et à travers ces secteurs. L'ennemi a subi . des pertes sanglantes; nous avons fait. 230 prisonniers et prit plusieurs mitrailleuses ainsi que de véhicules (?) ui Entre l'Oise et l'Aisne un combat a eu d£ lieu hier soir, à l'ouest et au sud de lé> 'Margivak(à l'ouest de Yailly). Des at- ju taques lcncées par de puissantes forces so françaises, ont été repoussées avec de D. lourdes pertes par notre feu et nos con- Lr tre-attaques. Notre artillerie, en de- > (F jhors de champ de bataille a également so trouvé des objectifs rémunérateurs, des concentrations et des mouvements groupes de l'ennemi. Dans le bois de Ville-au-Bois, au no: ouest de Laoft, un assaut français, lai après un feu violent, a échoué. Près Watrouville, de la plaine de Woev une entreprise'nous a permis de fa 12 prisonniers et de prendre deux i trailleuses. Le plan allemand déjoué Paris, vendredi. — On lit dans "Petit Parisien": L'ennemi a off une plus grande résistance que les joi précédents et a fait, même quelques v lents contre-attaques à certains endroi dans le but de retarder l'avance t Alliés. Il semble que les Allemands ne s'étai< pas attendus à une avance aussi rap des armées du général Franchet d'. perey et de sir Douglas Haig. Pendant que les troupes britanniqu progressant à l'est de Boisel et de Y maud, marchaient dans la direction la route de St-Quentin-Cambrai en ; pui du mouvement français devant ville de St-Quentin, les formations fr: çaises sous les ordres du général X. < approché de La Fère et progressé deux côtés de la route de Ham à Sai Quentin. Ils ont atteint, hier, le village de D Ion, situé à trois kilomètres seulem de St-Quentin, et nos patrouilles p vent opérer sous les murs de la vi L'avance entre Tergnier et Jussy a c tainernent dérangé les plans de l'ennei qui. pour retarder la marche victorie de nos troupes, tente de les tenir échec dans la régiçn de Clastres-Mom court, où des rencontres sérieuses se veloppent. Les Allemands ont dû céder, mais recommenceront probablement leurs forts ici car il est essentiel pour i d'empêcher notre approche de la ro dî Moy (au sud-sçcl-est de -St-Quenti s'ils désirent garder St-Quemtin. LE BANDITISME ALLEMAND- À l'instar île la bande Bonnot Les Allemands ont délégué à la ve de leur départ de Noyon, des officier la "visite" des banques de cèfee ville En présence de quelques citoy éminents, les officiers ont ordcînné i' eerture des coffre-forts privés, et y saisi tous les titres, bijoux et aiîgent, présentant une valeur de Fr. 15 à millions et demi. Les ignominies allemandes La retraite allemande est acecui^pag ^s pires turpitudes, accomplies d'roi ment et méthodiquement. De pbon |me£ ont tenté, au début de la <A.iei je mettre sur le compte de l'eflKr :ençe' du premier moment les excès fli soldatesque boche; d'autres bonnes Ai dans le genre de Mlle Hobhouse, ont t simplement nié la plupart de ces ex* La conduite actuelle des Allema trouvera à leurs yeuX, sans aucun dou d'autres excuses. Dans la chapelle, les vêtements prêtre lacérés et trempés dans la bo les objets du culte brisés et souill Dans la crypte, la tombe du géné Raille de Fontaine, pair de France, i oectéé pendant la révolution françai a été ouverte et ces cendres mises à souvert. Au château de Languevoisin, où av ûgé un état-major, les officiers, av; eur départ, déchargèrest leurs revolv lans les glaoes et les tableaux, et mandèrent ensuite à la châtelair 'Devons-nous emporter votre piano ;e briser? Il n'y a pas d'autre alteri :ive." "Brisez. Messieurs," répondit la.ci :elaine.s Et çes messieurs brisèrent. Partout, les Boches ont détruit mobilier et les foyers de ceux pour < ds feignaient même une certaine amit m grand nombre d'entre-eux éts •estes un certain temps dans les mêr rillages. Les soldats, s'excusant, ;aient : "C'est la guerre ; c'est l'on le nos officiers supérieurs ; nous somr 'orcés de le faire." SUR LE FRONT MERIDWNAI Activité d'artillerie dans le Trcntin Rome, vendredi. —- Hier, il y a une activité d'artillerie considéra dans le Yanoi supérieur, 'dans la v lée du Travignolo et sur le fre julien. Des rencontres de patrouil sont signalées sur les versants Dosso-Casina (au sud du bassin Loppio), dans la vallée du Yisdei (Piave) et sur le Carso. Quelques p sonniçrs ont été faits. SUR LES FRONTS RUSSES. îureuses contre-attaques russes sur la Berezina. — Succès en Armenie et en Perse Pétrôgrad, vendredi. — Dans-la direction de Lida, sur la Bérésina, dans la région du village de Zo-Bérésina, nous avons reconquis, après un certain nombre de contre-attaques à la baïonnette, les tranchées qui avaient été prises hier par l'ennemi. Front Caucasien. — Danc la nuit du 21 mars, un corps de nos éclaireurs a pénétré inaperçu dans les tranchées ennemies près de Tadvan (à 22 kil. et demi au nord-est de Bitlis) sur le bord sur-ouest du Lac ^ an, et, par une audacieuse attaque, a capturé sans tirer un coup de fusil, une sec' tion de mitrailleurs consistant en trois officiers, 18 Askaris, ainsi que deux mitrailleuses, un apomecomètre appareil pour mesurer les altitudes) et un téléphone. En Perse. — Dans1 la direction de Penjvin, nos troupes ont engagé le combat avec l'ennemi occupant la rive méridionale de la Shirvan, à environ 10 kilom. et demi au nord de Penjvin. Dans la direction de Kasr-i-Shirin, le 18 mars, nos troupes, après une bataille de seize heures, ont délogé les Turcs de leurs positions près de Cha-rezia, occupé Alli-Abad (à 5 kil. de Kerind) et sont entrées en combat avec une division turque da'ns le voisinage de Kerind. Aucune information ne nous est encore parvenue concernant le résultat de ce combat. OR LE mm IMûEDONlEN. Succès français a la cote 1,248. Bandes grecques dispersées Salonique, vendredi.—Un violent smbat a eu lieu au nord de Monastir our la possession de la côte 1248. qui ît restée définitivement dans nos mains, . iala;ré les attaques répétées germano-ulgares.Le nombre total des prisonniers et cTu utin faits par nous dans cette région, compris les chiffres déjà publiés), est e: 24 officiers, 1,777 hommes, 11 mi-•ailleuses, deux mortiers de tranchée. Les opérations de police, rendues né-;ssaires par l'extension des bandes 'insurgés grecs, dans la zone neutre, se >nt terminées par la dispersion de pilleurs bandes vers Kipurgos. et par la tisie d'un nombre considérable de asils et de cartouches cachés. OPERAT» MS MALES. Dreadnouglit français torpillé Le ministre de la Marine annonce que le croiseur de bataille "Danton" a été torpillé le 19 mars dans la Méditerranée. Le navire fut atteint par deux torpilles et coula en 30 minutes. 806 hommes ont été souvés par le destroyer d'escorte "Massue" et par des navires de pat-, ouille appelés par signaux. 296 hommes sont manquants Le sous-marin dont le periscope fut aperçu quelques minutes après le torpillage, fut attaqué à coups de bombes par le "Massue," mais il disparut immédiatement et ne fut plus revu. — Reuter. Les victimes du " Moewe." iVe uf navires britansiques , représen-nt1.'.an tonnage de 47,600 tonnes parais-nt devoir être ajoutés à la liste des ptiiïàîs du "MoeVvc," dont nous avons »na \é la rentrée dans un port alle-and. Un rapport officiel de Berlin mne u,ne énumération des navires ulés J*ar le corsaire, comprenant 22 ipeui'L* -et 5 voiliers. Il a ramené en ilemagtne 59-3 prisonniers, à ajouter ix 46i'r que le steamer capturé, le Yarrovd&le," y a ramené le 31 dé-mbre.Les n,avira" dont la perte est annoncée ainteiîant sont: "French Prince" ,766 tonnes) ; "Eddie" (2,652 tonnes); Breejknockslpire" (S,422 tonnes) ; "Rho-mthe" (3,0tU tonnes); "Katherine" .,926 tonnes)'; "Esmeraldas" (4,678 (nnes); "Ota Vi" (9,575 tonnes); "De-eterton" (6,048 tonnes); "Governor" ,524 tonnes), tpus steamers britanni-tes; voilier norvégien "Staut." Le 3t. Théodore,"' dont le sort était dou-ux, aurait aussi été coulé. Le "Breck-3cl;shire" avait été lancé en 1917. Zones dangereuses etendues L'Allemaghe a éteudu les limites de la ne interdite de manière à 1 comprendre roaste d'Arl-hangel. D'autres part tmirafcité britannique a étendu les li-ites dp la ^one minée dans la Mer du ord, 'vers les côtes du Jutland et de

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