L'indépendance belge

1325 0
close

Warum möchten Sie diesen Inhalt melden?

Bemerkungen

senden
s.n. 1915, 22 September. L'indépendance belge. Konsultiert 01 Juli 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/g44hm53h7d/
Text zeigen

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

L INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI: ONE PENNY BELGE. CONTINENT : 15 CENTIMES. (HOLLANDE : 5 CENTS.) administration et redaction: ,, h MOTS 9 <mTT T TNOS 1 tudor hol^e.tudor london, e.c. • (311-57 et LONDRES, MERCREDI 22 SEPTEMBRE 1915. abonnements: j 6 mois! 17 shillings! r Conservation par le Progrès. ItLtrHONE: QIT> 3960. TELEPH.: nie -r c 11 AN.32 SHILLINGS. ' SOMMAIRE. LA SITUATION : La retraite russe s'effectue en bon ordre. — Progrès français à Sapigneul. — Combats sur la frontière congolaise. — Sous-marin allemand coulé dans la Mer Noire. — M. Bark à Londres. — Coopération financière des Alliés. — Le nouveau budget britannique. — Taxes formidables. Notre avenir industriel. — Jules Coucke. Lettre d'Australie. — H. S. Billet Parisien. — Jean-Bernard. Les écoles du travail pour les soldats belges internés en Hollande. — C. L. Serbian Flag Day. Fêtes de Septembre. — Candide. Faits menus, menus nronos.— Bob. LA SITUATION. Mercredi midi. La retraite russe s'effectue jusqu'à présent en bon ordre, et il semble que les projets du maréchal von Hindenburg d'envelopper et d'annihiler une partie des armées en retraite ait définitivement échoué. Nos Alliés se trouvent actuelle-ment à une cinquantaine de kilomètre? au sud-est de Wilna, et leur position s'améliore maintenant d'heure en heure. C'est la belle résistance offerte sjr la Vilia qui, arrêtant l'avance des Allemands, donna aux corps russes le temps de se replier sans être inquiétés. Lc= communiqués allemands, très brefs, «e mentionnent toujours pas de captures, et nos Alliés restent maîtres des importantes jonctions de chemin de fer de Molodecna et de Baranovitchi. Les critiques militaires russes estiment que les Allemands vont diriger maintenant leur • principal effort contre Dvinsk et Riga, et s'efforceront sans doute d'occuper la ligne de chemin de fer de Polotzk, voire celle de Smo-lensk, mais pour le quart d'heure 1j grande question est de savoir si le mouvement de retraite des Russes ne se heurtera pas à de nouveaux obstacles. Les nouvelles du front occidental son1 bonnes. Les Français sont parvenus t occuper la rh e droite du canal de l'Aisne h la Marne, < >HJir '^nt les Allemands à évacuer le poste de Sapigneul. T.e communiqué de la nuit dernière fait allusion à un nouveau genre de projectiles employés par les Teutons, li s'agit d'obus lacrimagènes dégageant des gaz, dont l'effet est de priver les soldats, pendant un lap de temps relativement court et sans autre effet nuisible, de leurs facultés visuelles. Le communiqué britannique signale I activité croissante de l'artillerie ennemie. Les batteries anglaises ont mis le feu à la forêt d'Houp-hulst, où une formidable explosion fut notée, provenant probablement d'un dépôt de munitions qui a sauté. Une flottille de 19 aviateurs français bombarda hier la gare de Bensdorf Jonction, sur la ligne Strasbourg-Metz, à l'est de Mortange, sur laquelle une centaine d'obus furent lancés. Les bâtiments de la gare ainsi que de nombreuses rames de wagons stationnées dans la gare furent sérieusement endommagés.A en croire une information de I Agence Reuter de nouveaux combats ont eu lieu entre les troupes du Congo Belge et les troupes coloniales de l'Afrique - Orientale allemande. Un groupe ennemi concentré au nord de Saisi, en territoire allemand, à proximité de la frontière rhodésienne, aurait eu un engagement avec les Belges à deux kilomètres de Saisi. Les détails manquent.En fait d'opérations navales on signale la destruction, dans la Mer Noire, d'un sous-marin allemand qui, depuis quelque temps, opérait dans ce i parages. D'autre part, on annonce 1 s perte du vapeur britannique "Link > moor" (4,306 tonnes). ? On, attache une grande importance t l'arrivée à Londres de M. Bark, le minis - tre russe des finances, qui, à Paris, . s longuement œnféré avec son coilègu i français, M. Ribot. Interviewé par 1 • "Petit Parisien," M. Bark a ainsi d'éfir i l'objet de sa mission à Paris et à Lon - dres : établir une collaboration plus in s time entre les Puissances de la Triple s Entente afin dte faire bénéficier la Russi e du crédit dte ses .alliés et mettre fin à 1; t crise du change dont la Russie souffr - particulièrement par suite de la ferme 3 ture des Dardanelles. Interrogé sur la question des muni - tions, le ministre a dit que depuis si: r mois la production en» Russie avait sex : tuplé et qu'en vue de l'augmenter en s core, le gouvernement a décidé de met î tre immédiatement à la disposition de - fabriques de munitions et autres établis i sements intéressés à la défense natio e nale toute la main-d'œuvre dont ils on e besoin. 11 y a lieu de compléter les déclara t tions ministérielles par celles d'un émi à nent publiciste hollandais, M. van Kol c qui, rentrant du Japon par le transsi - bérien, dit qu'en -c/:..'^ornent le Japon . les Etats-Unis et la Grande-Bretagm ? fournissent à la Russie les munition _ dont elle a tant besoin. Pendant plu j sieurs jours le trafic sur le transsibériei j. fut complètement suspendu ah: . d'activer le transport des munition . venant du Japon. M. van Kol est con vaincu que la retraite russe n'a e: d'autre cause que le manque de muni 0 tions, et qu'il sera bientôt remédié à cc inconvénient. M. McKenna, le ministre britanniqu _ des finances, a produit mardi soir un vive sensation en déposant à la Cbambr des Communes le nouveau budget ains que les taxes nouvelles destinées à fair face aux nécessités de la guerre L'honorable ministre a annoncé que le "! besoins actuels de la nation se chiffraien à un total de 1,590 millions de livres, e ' qu'il fallait envisager une dépense quoti ; dienne de cinq millions. Le revem actuel n'étant que de 272 millions, il es nécessaire de frapper toutes les classe 5 de la population et de répartir auss ' équitablement que possible les charge: nouvelles sur toutes les catégories d« ' contribuables. 5 Dans ce but, il est question d'aug > menter de 50 p.c. les droits actuels su ; le thé, le café, le tabac et de 33 1/3 p.c 1 les droits de certains articles d'impor tation. Les profits de guerre et les sa laires ouvriers seront taxés et l'impô 1 sur le revenu sera augmenté de 40 p.c : Les timbres d'un demi-pennv seron ■ abolis, le prix des télégrammes aug menté, etc., etc. Après cela, le "Business as Usual' perdra une bonne partie de ses adhé rents. NOTRE AVENIR INDUSTRIEL Fraternité économique. Le lecteur se rappellera peut-être qu< dans un article précédent, nous noi sommes préoccupés de l'avenir de ne industries d'exportation qui constitue! U|ie des sources les plus fructueuses c la richesse et de l'activité nationales. L problème, on s'en souvient, consiste rechercher quelles sont les conditions qt favorisent le mieux leur épanouissemen en tenant compte de l'esprit des législ; tions douanières qui régissent les rel; tions commerciales réciproques des pa) alliés. Il faut prévoir, avec la constiti t'on d'une L nion économique entre le peuples de l'Europe occidentale, un r< maniement complet des tarifs douanier: et il s'agira pour nous d'obtenir spécialf ment de la France un régime plus iibér; facilitant® des échanges actifs entre le deux pays. La France ne saurait mieu acquitter sa dette de reconnaissance er vers la Belgique qu'en faisant succéder ja fraternité des armes sur les champs d bataille, la fraternité économique sur le champs de la concurrence internationale ' V Sans trop s'illusionner sur la valeur d , raisons sentimentales en cette matièr 5 il est impossible de croire, disions-nou 5 que la gratitude de notre alliée ne se t pas de quelque poids, même dans la b ; lance des intérêts matériels, à la cône ; tion d'y ajouter le maximum d'ava i tages corrélatifs que nous serons à mên i d'offrir en compensation de ceux q t nous seront consentis. Il est donc n . cessaire de se demander dès à prése: . sur quelle base pratique nous pourroi , engager la conversation avec not . grande voisine afin que, lors des écha ; ges de vues qui se produiront entre li . pays intéressés, nous ne nous prése: j tions pas les mains vid'es, mais que noi . apportions au contraire un programn 1 Complet, précis, méthodique, capable < , servir de thème aux négociations. Qi ; la cause soit en état, et le dossier cor . plet, lors de l'ouverture du grand déb , économique dont il n'est pas inutile t > repérer quelques points saillants ! , 11 y a des produits français auxque . nous pourrions ouvrir toutes larges m LE PRINCE LÉOPOLD, Duc de Brabant. LE DUC DE BRABANT en soldat. LE PRINCE LÉOPOLD en étudiant. L'héritier du Trône, après avoir accompli avec beaucoup de courage son devoir dans les tranchées, aujourd'hui a repris au Collège d'Eion, ses études, désireux d'unir la science à la bravoure. e frontières, sans autre inconvénient qu :s de priver le budget de l'Etat du produi ît de la taxe douanière: ce sont les vins ■t qui ne rencontrent sur notre marché na i- tional aucun concurrent indigène, puit u que notre sol ne se prête pas à la cultur ;t des vignobles. Il paraît donc possible ■s sinon de les admettre en franchise com 'i plète, du moins de les dégrever trè •S largement, du façon à stimuler, pa e l'abaissement du prix de vente, l'ae croissement de la consommation don - bénéficierait l'industrie 'viticole, qi r forme une des branches maîtresses de 1 •• production française. Inventaire nécessaire, it Peut-être y aurait-il aussi quelque op :. portunité à dresser un tableau des ma it tières premières qui font défaut à 1 ■- France, et des articles qu'elle ne fabriqu pas 'ou dont elle ne fournit qu'une quan " tité très insuffisante pour ses besoins Par l'inventaire correspondant des res sources de l'industrie belge et de se „ multiples spécialités, on déterminerai aisément les objets et les produits man quant à la France que notre outillag économique serait le mieux en mesure d lui procurer avantageusement. Il es s clair que cc sont ces articles-là, ne por :, tant pas de préjudice appréciable à 1; , production indigène, qui auraient le plu a de chances de bénéficier à la douan> - française de tarifs extrêmement réduits On peut enfin songer efficacement ; - établir une solidarité économique plu e étroite entre la France et la Belgique i en adaptant mieux leur production réci - proque aux besoins non seulement de li t consomma tion intérieure des deux pays s mais aussi du marché international. Cer e taines industries similaires se font, d'ui - peuple à l'autre, une âpre et stérile con s ourrence, alors qu'il ne leur serait pa - impossible de trouver une base d'entent s pour leur commerce d'exportation res e pectif, et qu'une partie des capitaux qu e les alimentent pourraient être utilemcn s engagés dans d'autres branches de l'ac - tivité économique,. Les industries inté t ressées des deux pays, groupées en fé -• dérations patronales, assistées des syn dicats ouvriers et eles chambres de com s merce, auraient à examiner les moyen s d'aboutir pratiquement à une réductioi e des fabrications concurrentes, et à .u t production mieux équilibrée et plus < , ganique. L'outillage économique. Ce n'est là qu'un des aspects du p > blême relatif à la recherche des con - tions les plus favorables pour assur s après la guerre, notre essor économiqi r II ne suffit pas, en effet, de nous eff< - cer de faire prévaloir Le régime lib 1 échangiste et de procéder, dans cet 1 prit, à la révision de nos traités de co a merce ; il faut encore que notre indust soit en état, par ses propres moyens, lutter avec avantage contre la conci rence étrangère. Il importe,'à ce po ' de vue, que notre outillage économiq se tienne constamment au niveau e 1 derniers perfectionnements technique e qu'une division du travail parfaite s la règle de chaque entreprise pour c tenir le rendement maximum de tou' les forces productrices ; que nous usic s des meilleures méthodes, non seuleme 1 de fabrication des produits, mais au d'utilisation des sous-produits ; que ne i possédions, à côté de capitaines d'indi trie, une main-d'œuvre qualifiée, dol 1 d'une solide éducation professionnel de façon que, sur le marché internat 1 nal, nos objets manufacturés fasse * prime en raison de leur qualité. Ce i 2 sul.tat capital ne peut être atteint que nous instaurons sans retard l'ensèigr 1 ment technique obligatoire, dont le pi 3 gramme tient en trois lignes : répanc > dans la classe ouvrière les connaissane -, élémentaires, d'ordre général, ind 1 pensables à l'exercice de toute profi > sion, éveiller les vocations, organis - l'apprentissage, aiguiller les aptitud i manuelles ou intellectuelles dans l'u - ou l'autre direction technique. Un p s décisif vient d'être fait dans cette v< î à l'initiative du Comité National de i - cours et d'Alimentation. On sait q i celui-ci a subordonné l'allocation de te 1 secours aux chômeurs de l'un et l"au1 - sexe âgfé.s de 14 à 40 ans, à la condiii - expresse que ceux-ci suivent, pends - au moins deux heures par jour, des coi - d'instruction professionnelle. Il suffi - de développer cette méthode et d'étenc i l'application de ce principe à l'enseml i de la classé ouvrière belge pour faire ne l'enseignement technique le pivot de )r- l'obligation scolaire. L'organisation commerciale. Mais la tâche qui s'offre à nous est plus vaste encore, ,et demeurerait incom-'o- plète si elle n'avait pas aussi pour objet di- d'encadrer notre industrie d'une solide er, organisation commercialë--et d'améliorer îe. notablement nos services consulaires. >r- C'est même peut-être de ce côté-là que re- devront se porter nos plus grands ef-;s- forts. Car s'il est vrai, comme on l'a m- dit, que c'est le maître d'école ge.rma-rie nique qui a vaincu en 1870, n'oublions de pas que c'est à coup sûr le commis-voya-ir- geur allemand qui a préparé l'invasion int de 1914. Veillons donc à former un per-ue sonnel éprouvé de voyageurs de cotn-les merce, qui soient des intermédiaires :s ; actifs, zélés, diligents, s'occupant avec oit méthode et ténacité du placement de nos >b- produits à l'étranger. Ayons de bons es agents consulaires, recrutés avec soin, ns largement rétribués, spécialisés dans •nt leur tâche, possédant une connaissance ssi exacte des besoins et des ressources des us. pays où ils sont accrédités, et centrali-is- sant avec soin tous les renseignements :ée indispensables à notre commerce d'ex-le, portation pour la recherche des débou-io- chés et de la clientèle. N'oublions pas :nt qu'ils doivent être les meilleurs artisans "é- de notre expansion économique, les si auxiliaires précieux de notre négoce, les le- représentants autorisés de nos grands 'o- intérêts matériels dans le monde. Fai-!re sons enfin confiance à l'avenir et travailles Ions en comptant avant tout sur nous-is- mêmes : développons nos qualités d'in.i-:s- tiative, mettons en œuvre nos facultés er d'énergie, de labeur, de persévérance, es Le reste —• je veux dire l'aide assurée, ne les concours imprévus, le succès final — as viendra par surcroît. >ie P.-S. t— Dans Une lettre publiée sous •e- la rubrique "La Défense économique de ue la Belgique" et parue dans 1' "Indépen- ut dance" du 14 septembre, N. V. m'invite re à donner mon avis sur le projet pa- an tronné par M. R. Bill fard, et qui tend nt à faire émettre par l'Etât du papier- :rs, monnaie gagé sur des créances hypothé- ra cairc-. J'espère avoir prochainement re l'occasion de m'expliquer sur ce point, >le en m'occupant du problème monétaire, de JULES COUCKE. 86ème année. No. 224 1

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'indépendance belge gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Londres von 1914 bis 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Zufügen an Sammlung

Ort

Themen

Zeiträume