L'indépendance belge

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s.n. 1917, 06 Dezember. L'indépendance belge. Konsultiert 20 September 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/fx73t9f74r/
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L' INDÉPENDANCE ROYAUSViE-UNI ONE PENNY BELGE. CONTINENT: 15 CENTIMES (HOLLANDE : 5 CENTS) ADMINISTRATION ET REDACTlÔîï: BUREAU A PARIS : JEUDI S DECEMBRE 1917 f 3 MOIS, 9 SHILLINGS. TUDOR HOUSE TUDOR ST., E.C. 4. 11, PLACE DE LA BOURSE. " ** "& W & ^ ABONNEMENTS 6 MOIS, 17 SHILLINGS. CONSERVATION PAR LE PROGRES. TELEPHONE: CITY 1811, 1812 TELE. : 311-57 et 238-75 En Vente à Londres à 3 h. le mercredi 5 décembre 11 AN, 32 SHILLINGS. LA SITUATION Mercredi, midi. L'adresse que le Président Wilson vient iâe lire devant le Congres américain est an de ces rares documents dont 1 .Histoire gardera un souvenir impérissable. Le plus lia-ut magistrat de la plus puissante démocratie réaffirme, dans son nies-page, qu'il reste le chevalier, sans peur et sans reproche, de la "Justice," de la justice intégrale appliquée à tous, à l'ennemi comme à l'ami. En proclamant, en pleine bataille, ce principe fondamental de moralité humaine, le Président prouve bien qu'il est de ceux qui savent se placer "au-dessus de la mêlée" et qu'il est l'homme désigné pour jouer le rôle d'arbitre dans le grand conflit qui a mis aux prises les peuples de la terre. Son message ne peut qu exercer un effet bienfaisant, autant chez nos ennemis que chez nous, car il décourage les sentiments hypocritement intéressés des "extrémistes" de tout poil, dans les deux clans. Pour commencer et afin de ne permettre aucune fausse interprétation de ses sentiments humanitaires, M. Wilson réaffirme le but des Etats-Unis qui, "naturellement," dit-il, "est de gagner la guerre." "Tant que ce but ne sera pas acquis," ajoute-fc-il, "nous ne ralentirons pas notre effort et nous ne nous laisserons pas divertir." "Tout ce que nous possédons, en fait de ressources et de pouvoir, qu'il s'agisse d'hommes, d'argent, de matériaux, est consacré à cette tâche et continuera de l'être, jusqu'à ce que le but soit atteint.""Et nous ne le considérerons comme atteint que lorsque le peuple allemand nous fera savoir, par la voix de ses porte-paroles attitrés (accredited représentatives) qu'il est prêt à souscrire à un arrangement basé sur la justice et la réparation des torts que ses dirigeants ont commis." "Ils ont commis une injustice à l'égard de la Belgique qui doit être réparée." "Ils ont établi sur d'autres pays et. sur d'autres peuples, sur le grand empire austro-hongrois, sur des Etats balkaniques jusqu'ici indépendants, sur la Turquie d'Europe et d'Asie, un pouvoir auquel ils doivent renoncer." Parlant ensuite des alliés de l'Allemagne, le président a invité le Congrès "à déclarer immédiatement la guerre à l'Autriche-Hongrie qui n'agit pas de son plein gré mais qui est un instrument aux mains d'une autre nation." "Il en est de même en ce qui concerne la Bulgarie et la Turquie, a ajouté le président, mais ces deux pays ne se trouvent pas encore dans le chemin de notre action nécessaire.""Nous ne désirons nullement dicter sa conduite à l'empire austro-hongrois, nous voulons simplement qu'il s'occupe lui-même de ses propres affaires." "Nous nous efforcerons d'assurer aux peuples balkaniques et à ceux de l'empire ottoman le droit et l'occasion de mettre leur vie et leur destin à l'abri de toute oppression ou injustice et de toute mainmise de la part de cours ou de groupes étrangers." Le Président s'élève ensuite contre les dirigeants allemands "qui font croire au peuple qu'il défend la vie et l'existence même de l'empire contre une agression de parti délibéré." "Rien n'est plus faux," dit M. Wilson, "et nous nous battons en réalité pour le délivrer lui et nous de la crainte d attaques injustes de la part de voisins ou de rivaux ou de constructeurs d'empires mondiaux." Personne ne menace l'existence, ou 1 indépendance, ou le développement pacifique de l'empire allemand." Le pire qui puisse arriver au peuple allemand, c'est que, une fois la guerre finie, il soit contraint de continuer à vivre sous la férule de dirigeants ambitieux et intrigants, intéressés à troubler la paix du monde; d'hommes ou de castes en qui les autres peuples du monde ne sauraient avoir confiance, et qu'ainsi il devienne impossible de l'admettre dans le sein des membres de la Ligue des Nations qui, dorénavant, devra garantir la paix mondiale.""Cette ligue devra être une ligue de peuples plutôt qu'une ligue de gouvernements."Il sera impossible aussi, dans l'éventualité mentionnée, d'admettre l'Alle magne à participer aux libres rapports économiques qui, inévitablement, découleraient de sa co-participation à une paix réelle. " "Nous sommes prêts à, et heureux de, payer le prix de la paix, et nous le paierons sans murmurer." "Ce prix, nous le connaissons: justice oomplète et impartiale, justice sur ton les points et à l'égard de toutes les nations, afin que l'arrangement final affecte nos ennemis aussi bien que nos amis." Dans la suite de son message, le Président déplore l'égarement de la Russie, dû aux intrigues de l'Allemagne, et dit que "ce n'est pas parce qu'il a été fait mauvais usage d'une idée juste que bon usage n'en saurait être fait." "La Russie a été empoisonnée par les mêmes mensonges qui ont maintenu le peuple allemand dans les ténèbres; le poison a été versé par les mêmes mains, et le seul remède à ce poison c'est la vérité." Enfin, M. Wilson renouvelle son importante déclaration relative "au droit qu'ont les nations du monde de jouir non seulement de la libre navigation sur les mers, mais du libre accès aux grandes voies maritimes, et que ce droit doit s'appliquer à toutes les nations, grandes et; petites, amies ou ennemies." "C'est pour une juste et sainte cause," a dit le Président en terminant, "que les Etats-Unis sont entrés en guerre, et, pour cette cause, ils lutteront jusqu'au dernier coup de canon." Si ce message est soumis intégralement aux peuples des Puissances Centrales, et si son texte n'est pas émasculé, comme ee fut le cas pour le message précédent, l'idée de la paix, de la paix basée sur la justice, aura fait un-grand pas en avant, car le peuple allemand est trop intelligent pour ne pas se rendre compte que seule la formule du Président Wilson est capable d'assurer au monde une paix durable. Celle-ci seule vaut les sacrifices auxquels l'humanité s'est résignée et auxquels elle doit encore se préparé? : sacrifices d'amour-propre national; d'avantages politiques, économiques et militaires; sacrifices d'ordre moral et sentimental inévitables si on veut atteindre le grand but que le Président Wilson nous trace. * * * Les nouvelles des différents fronts sont maigres et la situation générale est inchangée : batailles d'artillerie à Cambrai, sur l'Ailette et sur la Meuse; attaques ennemies repoussées dans le Tren-tin et escarmouches en Palestine et en Macédoine. De Pétrograd on annonce l'assassinat, par les créatures maximalistes, du général Dukhonine, qui a refusé, jusqu'à la dernière minute, de trahir la cause des Alliés. Jeudi, midi. Sans se décourager, les Allemands continuent leurs attaques dans le secteur de Cambrai. Les points visés étaient, d'un côté Gonnelieu et le secteur de La Vae-querie, de l'autre Mœuvres et le Bois de Bourlon. Cette dernière, exécutée avec des forces insuffisantes, fut repoussée sans difficulté, mais l'autre eut pour résultat un combat acharné, qui aboutit finalement à l'échec de l'assaillant. Les correspondants spéciaux racontent des détails saisissants au sujet des pertes énormes que l'ennemi a subies au cours de ces récentes attaques et ajoutent que les positions nouvelles occupées par les troupes britanniques sont rapidement mises en état de défense et que chaque jour augmente les chances de résister avec succès à la contre-offensive ennemie. Du front français on ne signale que des combats d'artillerie dans les régions de Craonne et de Moronvillers, ainsi que sur la Meuse. Des raids dans les lignes avancées de l'adversaire sont signalés des deux côtés et, de part et d'autre, les aviateurs sont allés bombarder les points stratégiques de l'ennemi à l'arrière du front. Les Allemands ont lancé des bombes sur Dunkerque tandis que les Anglais ont bombardé Zwei-bruoken et Sarrebruck. L'attaque ennemie que présageaient les concentrations de troupes signalées ces jours derniers sur le front italien, s'est produite hier et a eu pour théâtre le secteur des Sept Communes (Plateau d'Asiago), voisin de celui du Mont Grappa, scène des derniers combats. Deux divisions allemandes ont participé à l'opération qui fut, à ce qu'on annonce, des plus chaudes. L'attaque porta sur les deux côtés du caillant que forment les lignes italiennes entre le Mont Sisemol (vallée de la Fren-iela) et la vallée de la Brenta supérieure. Elle n'aboutit qu'à un succès partiel, nos alliés ayant repoussé l'ennemi partout, ,auf sur un point où ils ont dû abandon-ier quelques tranchées (entre les Monts Tondarecar et Badeneclie). Sur la Piave, où la grosse artillerie fait entendre sa voix depuis quelques jours, les Italiens ont pris l'offensive en vue de chasser l'ennemi de la tête de pont qu'il occupe dans la région de Zenson. Nos amis ont détruit cinq ponts que l'ennemi y avait construit, lui ont infligé des pertes sérieuses et ont capturé des prisonniers et des mitrailleuses. Depuis hier, le contingent britannique a pris une part active aux opérations sur le front italien, et le premier communiqué daté de ce front annonce que les Tommies sont occupés à se fortifier dans le secteur qui leur a été assigné. Le général Marshall, successeur du général Maudé mort du choléra en Méso? potamie, signale un succès britannique entre Bagdad et la frontière persane. Les Turcs, attaqués dans leurs positions dans les montagnes, ont dû se retirer vers le nord, laissant aux mains de nos alliés 150 prisonniers et deux canons. Des troupes russes opt coopéré à cette opération, mais sur les autres fronts défendus pâlies Russes, c'est toujours la stagnation et la paralysie. Les pourparlers de paix russo-alle-mands n'ont abouti jusqu'à présent qu'à un armistice de 28 jours, renouvelable, et qui devra être dénoncé sept jours à 1'a-vanoe. Les plénipotentiaires allemands oht reftisé jusqu'ici de traiter dé la paix, "ce domaine n'étant pas du ressort des militaires," et ils ont refusé d'accéder au désir des délégués russes, qui demandaient l'évacuation des îles de la Baltique et voulaient obtenir des Allemands l'engagement de ne pas envoyer des troupes du front russe sur les autres fronts. Les Allemands ont fait des contre-propositions dont nous ne connaissons pas encore le texte. Ajoutons qu'on dément de la façon la plus catégorique, de Jassy, que le commandant en chef des forces russo-roumaines ait entamé des pourparlers avec le commandant en chef autrichien en vue d'un armistice. En fait d'opérations navales, on signale un croiseur auxiliaire allemand coulé (à la suite d'une collision avec une mine), ainsi qu'une recrudescence dans le nombre des victimes des sous-marins ennemis. Ceux-ci sont responsables de la perte de seize navires britanniques de plus de 1,600 tonnes, et d'un seul d'un tonnage moindre, ce qui représente une augmentation — pour la première catégorie — comparativement aux trois semaines précédentes. Mais la question du tonnage et des transports maritimes, oomme celles du blocus, de l'aviation,-de la gestion financière de la guerre et du haut commandement en vue de la meilleure coordination des efforts, ont été l'objet de discussions et d'arrangements importants au cours de la Conférence de Paris, et il semble bien que la suprême réforme, considérée par beaucoup comme indispensable: l'unification du haut commandement de toutes les armées alliées, ait fait un pas en avant considérable. M. Clemenceau, interviewé à ce sujet, a déclaré que dans quinze jours il espérait pouvoir s'expliquer avec plus de précision sur ce chapitre. M. Clemenceau garde auprès de lui, comme conseiller militaire, le général Focli, qui a été remplacé au Conseil Militaire inter-allié siégeant à Versailles, par le général Weygand, récemment promu divisionnaire, . POURQUOI L" INDEPENDANCE BELGE ' A DÛ SUSPENDRE SA PUBLICATION La mésaventure qui nous est survenue est tellement extraordinaire que nous aurions peine à y croire si elle nous était contée. Notre journal, créé dès les premiers jours de l'exil pour tenir nos compatriotes au courant des événements, pour resserrer les liens de confraternité entre Belges réfugiés, pour entretenir cette belle flamme de patriotisme ardent qui anime tous les Belges, notre journal dont les Boches n'avaient pu étouffer la voix a été étranglé dans ce pays de liberté par la volonté d'un syndicat de Londres. Nous étions grands partisans des syndicats et des trade tinions. Nous estimions que les travailleurs avaient le droit de sé grouper, de faire valoir leurs revendications, de réclamer le maximum de salaires qui leur était dû. Les patrons de leur côté pouvaient opposer leurs associations aux syndicats des ouvriers. En cas de conflit il n'y avait plus de meneurs anonymes agissant dans l'ombre, il y avait deux puissances égales pouvant examiner, étudier, discuter en conscience une situation industrielle et en déduire des décisions, justes, équitables, raisonnables. Mais vous vous souvenez de l'histoire d'Esope cuisinier. Son maître lui ayant demandé d'apprêter un plat composé de ce qu'il y avait de meilleur au monde, Esope lui apporta un mets de langues. Et il démontra que la langue proclamait la vérité, faisait l'éloge de la vertu, répandait les actions d'éclat des grands hommes ; prononçait les actes de justice, etc. Très bien, lui dit son maître, mais demain tu me serviras ce qu'il y a de pire au monde. Et le lendemain Esope représentait un plat de langues. La langue, disait-il, crée le mensonge, la langue distille la calomnie, la langue détruit les réputations, bref la langue est la meilleure oomme la pire des choses. Ainsi en est-il des syndicats et des trade-unions. Dirigés par des hommes intelligents et consciencieux, ils ne peuvent donner que d'excellents résultats. 11 n'en va plus de même quand oette condition n'est pas remplie. En octobre 1914, 1' "Indépendance Belge" s'installait Tudor House, Tu-dor Street, et% s'y imprimait jusqu'en mars 1917. A ce moment, l'établissement étant passé en de nouvelles mains et les nouveaux propriétaires de l'imprimerie ayant désiré changer nos conditions de publication, nous nous décidâmes, à oon-tre-oœur,, à changer de domicile, ce qui fut fait sans aucune protestation d'aucune part. Au bout de six mois de marche dans notre nouveau domicile, nous résolûmes de réintégrer notre premier domicile, un contrat fut signé dans ce sens et préavis d'un mois fut donné à notre imprimeur. C'était donc une décision qui n'était pas restée cachée et qui était connue de tout le personnel. Quinze jours avant la date fixée pour notre déménagement, nous reçûmes la visite du secrétaire d'une union. Il faut dire que, dans l'imprimerie d'un journal, nous avons affaire avec l'Union ou Syndicat des typographes, l'Union des machinistes, l'Union des assistants-machinistes,l'Union des empa-quet-eurs, l'Union des transporteurs, l'Union des vendeurs, et toutes ces unions ne s'entendent pas toujours entre elles. Donc, le secrétaire d'une union nous dit: "Vous avez l'intention de déménager. nous nous y opposons." Il parlait en maître. Stupéfait, nous lui demandâmes : —- Au nom de qui parlez-vous ? — Au nom de telle union. — Et en quoi avons-nous dérogé aux règles de cette union 1 — En ce que vous voulez déménager quand il y a un accord entre certains journaux et certaines unions qu'aucun journal ne changera d'établissement pendant la guerre. Aussi, si vous partez d'ici nous arrêtons votre publication." Nous ignorions cet accord ; nous n'y avons jamais souscrit, nous n'y croyions pas, car tel et tel journal a déménagé depuis la guerre et a continué à paraître — et nous-mêmes avons quitté la Tudor House et personne ne nous a présenté la moindre réclamation. Donc, déclarâmes-nous, nous déménagerons. Le secrétaire, n'ayant rien à objecter, se retira sans plus. Huit jours avant notre déménagement, un second secrétaire se présentait: — Etes-vous toujours décidé à déménager 1 — Certainement, lui fut-il répondu, le contrat a été signé. — Alors, fit ce nouvel ambassadeur, "vous avez signé vos funérailles." Forts d'avoir toujours observé toutes les lois des unions et ayant notamment subi cette charge extraordinaire de devoir payer, parce que journal belge, le double du salaire des typographes payés par les journaux anglais à leur personnel, nous nous réinstallâmes Tudor House. Et. au moment où nous allions tirer le numéro de vendredi, qui était tout composé, ordre anonyme et verbal était remis aux machinistes, aux assistants-ma-chinistes, aux manipulateurs, et aux vendeurs de refuser leur services à notre journal, ce qu'ils firent. Nous étions paralysés. Nous en appelâmes immédiatement à la Fédération des Unions et au ministère du travail. Ces messieurs des unions étaient en congrès à Leicester et refusèrent toute intervention du ministère du travail qui se mettait très aimablement à notre disposition.Toutefois oes messieurs les syndicalistes nous firent proposer un arbitrage. Quoique ne voyant pas sur quoi pourrait porter l'arbitrage nous acceptâmes en principe, mais, par contre, nous demandâmes de pouvoir tirer le journal en attendant la décision de l'arbitrage. "Pas même 25 numéros" nous fut-il répondu."Ah ! que nous sommes loin de l'enthousiasme qui acclamait 1'" Indépendance Belge" en octobre 1914! Une réunion des délégués des unions fut convoquée d'urgence par le ministre du travail. Elle fut présidée par M. Reyntjens avec une autorité, une expérience, et un tact auxquels nous rendons hommage. D'un long examen des faits il résulta que 1'"Indépendance Belge" n'avait jamais enfreint aucune des conditions des unions. Pour en finir, nous admîmes un arbitrage qui porta sur la question suivante : Si 1' "Indépendance Belge" était mo« raiement en droit de transporter autre part son établissement. i * L'arbitre désigné par M. le Ministre du Travail était l'honorable M. Robert-son, qui présida la réunion des délégués des Unions, au nombre d'une vingtaine, avec un calme, une courtoisie, une impartialité remarquables. Pendant plus de trois heures il entendit un grand nombre de discours, de multiples griefs et leurs réfutations et, sté-nographiquement, tout en dirigeant les débats, il en prenait tous les détails. Si nous n'avions pa,s été la victime expiatoire, nous aurions trouvé' cette réii-nion intéressante. Tous les délégués prononçaient leurs discours habilement présentés et correctement prononcés — toujours froidement ■— sans éclat de voix et toujours s'adres-sant au président. Si, par extraordinaire, il arrivait à l'un de nous de parler vivement ou de répondre à l'adversaire en le regardant en face — à la mode de chez nous — il était vite rappelé à l'ordre par toute l'assemblée, lui criant : "Président! Président ! ' ' Bref, l'arbitre, l'honorable M. Ro-bertson, a rendu le jugement suivant: Ayant entendu les parties en cause et ayant considéré leurs arguments et les faits en cause, je décide que 1' "Indépendance Belge" était moralement en droit de se transporter autre part. Ce jugement nous permet donc de reparaître. Nous reprenons donc notre poste de combat et, pour le moment, nous ne formulerons aucun commentaire. Nous remercions vivement les nombreux amis de 1' "Indépendance Belge" qui lui ont exprimé, en ces circonstances, leurs sympathies. Qu'ils secondent nos efforts et nous amènent des lecteurs et des abonnés 1 A. L. SSèsss arnsfa? ' M

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