L'indépendance belge

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s.n. 1914, 16 August. L'indépendance belge. Konsultiert 18 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/sj19k46w4v/
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g 4.0 G©3it:ijDa.<3fe ï EH BELGIQUE ET A PARIS / ^ îass 85° ANNÉE Lundi 17 août 1914 ADMINISTRATION ET RÉDACTION IT.. rue do» fiablcui Bruxeile» BUREAUX PÀRISIESS . 11. piace de la Bcurs» ABONNEMENTS : ÉDITION QUOTIDIENNE HEURE Un an 23 fr. 6 nais 10 fr. 3 mois, 5 fr. UIXElMHM-i " 28 fr. - 5 fr. » 3 tr. ÉTilSM » 40 fr. » 22 ft » Il te ÉDITION HEBDOMADAIRE ilntarnstisaats et d'Ouira-mcn 10 pages, paraissant le m-.rcredi Un an f22i franc» mois.*. 1 o Irauctt L'INDÉPENDANCE Lundi 17 août 1914 Les annonces sont reçues - A BRUXELLES ï aux bureaux au jou' wL A PARIS : 11, place de la Ëour.e. JL LONDRES : chez MM. Jonn-F. Jones à&, ïfl Snow Hiîl, E. G. ; à ÏAgepre Hivas, a° 4ââ| Cheapsuie E.G.; ei chez Neytfoud & Fih, Lliâj B0814-18, Queen Victoria Street, et 1. B. Browas^ Ltd. n° 163, Queen Victoria Street. & AMSTERDAM : chez Hijgh & Van Ditmar, Rotin, 2» {& ROTTERDAM : môme lirice, Wynhaven, 113. $jN ALLEMAGNE, EN AUTRICHE-HONGRIE et £& SUISSE, aux Agences de la HsUcin Rudolf Jloss^ fi ITALIE : chez MM. Haaacnstein & Yogler, à Mila% Turin et Rome. .^^ew-yore î T.B. Browne, Ltd, east42^ street r: ' rpJS VAS. JQUTL. ~ RI? belge CG^SXHYATÏOK VXR LE VRd^a;^ Édition du soir LA GUERRE COMBATS ENGAGES. - SUCCÈS FRANCAIS A NOS LECTEURS Le gouvernement a décidé, par mesure générale pour îa presse, que les journaux ne pourront plus publier à Bruxelles qu'une édition par jour, à 6 heures du soir. L' " indépendance belge,, paraîtra donc tous les soirs à 6 heures, et notre édition de 10 heures du soir est suppimée. La Situation Dimanche midi. La phase décisive de la grande guerre européenne est maintenant commencée. Grâce à. l'héroïque résistance de Liège et à la vaillance de notre armée de campagne qui depuis huit jours conlient fermement le Ilot allemand, nos alliés français et anglais ont pu compléter la mobilisation de leurs l'or-ci's aaiiï les meilleures condii.ons et ils sont absolument prêts à porter le coup formidable dom, la puissance allemande dans le monde ne se relèvera .pas. Dès vendredi, la marche en avant des armées françaises s'est précisée : en Belgique, nos alliés ont culbuté les Allemands qui tentaient de s'approcher de la Meuse au nord de Dinant et les conséquences de ce succès ne tarderont pas à se l'aire sentir sur l'ensemble de la situation militaire dans toute la région de la rive droite de la Meuse. En même temps, nos troupes se maintenaient solidement à Diesl, défiant tout retour offensif en nombre des Allemands vers Haelen, où nous remportâmes une si belle victoire jeud' dernier. Il est donc permis de dire, sans exagération aucune, que sur toute la ligne de combat en Belgique les positions occupées par les nôtres sont excellentes et que toute crainte de surprise mauvaise s'écarte de plus en p'us. Les Allemands ne pouvaient réussir clans leur criminelle entreprise que par l'attaque brusquée nous surprenant et surprenant les Français en pleine mobilisation. La résistance de Liège, d'abord, a écarlé ce péril; ensuite, pendant la semaine angoissante que nous venons de vivre, il s'agissait de briser l'élan al-, lemand au delà de Liège investie. On y a réussi; maintenant, 'e développement de la guerre va se poursuivre sur des bases normales, toutes les parties en présence disposant de la plénitude de leurs forces et de leurs moyens. Ce sera l'honneur impérissable du peuple belge d'avoir soutenu le premier choc des Barbares, d'avoir constitué le brise-lama où le Ilot montant du germanisme est venu expirer. Les opérations dans la région-frontière franco-allemande que s'g.nale officiellement le gouvernement de Paris sont tout à fait caractéristiques; elles se développent toutes en territoire allemand, ce qui conlirme bien que ce sont les Français qui mènent l'offensive, qui ont pris leurs avantages en territoire allemand, tantiis qu'aucune force allemande n'est parvenue jusqu'ici ù forcer la ligne des Vosges et à pénétrer en France. Ce résultât est la conséquence logique du fait que dès les premiers jours de la guerre les Français sont parvenus à s'emparer des pr.nci-paux « cols » des Vosges, notamment le «col du Bonhomme » et le «col Sainte-Marie ». En effet, tandis que les troupes fran-çaLes parties de Belfort opéraient dans le sud de la Haute-Alsace, a Allkircn et jusqu'à Mulhouse, ta pression sur le llànc allemand à l'ouest de Mulhouse se poursuivait méthodiquement. Le résultat acquis à celle heure, c'est l'cc-cupalion de Thann par les soldats de la République- Or, Thann se trouve au nord-ouest de Mulhouse, de telle sorte que les Allemands sont refoulés on llaute-Alsace et par le sud et par l'ouest et que les années françaises s'approchent de la grande voie qui mène à Col-mar et à Strasbourg. La même pression Irança.se est d'ailleurs éueigiquement soutenue sur toute la frontière lorraine, comme le prouvent les combats qui ont eu lieu clans la région- allemande 1.1'Avricourl, sur la ligne partant de (junéville, au sud de Nancy, en territoire français, et allant à Plialsbourg, t n territoire allemand. Les Français oni enlevé là les village de Cirey, Blamonl et Avricourt, ainsi que toutes Les hau teurs qui dominent cette partie de I frontière. ■jfr Voilà pour les opérations militaire des lignes occidentales du vaste cham de bataille européen. En ce qui conce: ne les lignes orientales, sur la frontièi russo-allemande et russo-autrxhienni les diflicullés des communications téli graphiques expliquent le manque d nouvelles ol'llcielles. On sait seulemei que l'action russe en Prusse orienta se poursuit énergiquement, et le cou muniqué officiel russe sur la bataili livrée aux Autrichiens à Sokal établ clairement que les armées du Tsar oi pris l'offensive en Galicie. La délai* mlligée là aux Austro-Hongrois a éi écrasante. Sokal est à douze kilomètre de la frontière russe en territoire ai trichien; c'est un important point c croisement des voies ferrées allant c Jaroslaw à Cracovie et de Tarnopol Lemberg. Les Autrichiens avaient tenté c prendre l'offensive à 50 kilomètres pli au sud, à la gare-frontière de Brodv, o ils ont été repoussés. L'offensive rus; se dessine donc remarquablement si toute la frontière austro-hongroise < l'écrasement final de l'alliée de l'Ail, magne, de la puissance dont le si orgueil a provoqué la guerre europée) ne, ne lait aucun doute. Au surplus, le châtiment a déjà con mencé pour l'Autriche-Hongrie, et c'e le petit peuple serbe qui le lui inflig Chaque jour. Vienne fait savoir au moi de qu'on bombarde Belgrade, ville oi verte, ce qui prouve qu'après quin; jours de guerre les Autrichiens n'oi pu encore occuper la capitale serbe q> se trouve pourtant à portée de leu: mains. Partout où ils ont essayé c passer le Danube, ils ont été repoussé Leurs efforts pour passer la Urina la Lane ne paraissent pas avoir obten plus de succès. En revanche, il est OU eiellement acquis que les Serbes op rent en pleine Herzégovine, c'est-à-di: qu'ils ont pris l'offensive, eux auss S'il se confirme que l'Autriche-Hongr n'opère contre la Serbie qu'avec ui armée do 400,000 hommes, on pei avoir la certitude que les Serbes, doi l'artillerie d'origine française est tout fait supérieure, supporteront vaillan ment le choc. En ce qui concerne les opération proprement dites, un dernier point re te à examiner : l'action anglaise. C semble éprouver quelque surprise < et là de ne pas apprendre encore qu'ui grande bataille navale fût livrée dai îa mer du Nord et dans la Méditerrané Il faut se rendre compte que le conta entre les forces ennemies ne peut s'ét blir aussi facilement sur mer que si terre. Le premier devoir des flottes e liées a été de « nettoyer » les mers bs gnant les pays entraînés dans le confl: La flotte française de la Méditerranée dû protéger tout d'abord le transpo des troupes d'Algérie en France, ce q est maintenant un fait accompli. 1 flotte anglaise, de son côté, a dû veill à ce qu'aucun accident ne pût surven pendant le transport de l'armée expéc tionnaire d'Angleterre en Belgique et < France, transport qui est effectué l'heure qu'il est, La période de l'actfc navale proprement dits va donc- s'o vrir. Les combats sur mer signalés jti qu'ici par des dépêches de source née landaise et suivant lesquelles un «drea nought » allemand fortement avarié dû se réfugier dans le port de Trondje ne constituent que des combats po t-iels engagés par des navires de su veillance bien en avant du gros des fc ces navales. On peut être sans crain aucune de ce côté : l'Angleterre frappe à l'heure voulue un grand coup, car destruction totale de la puissance nava allemande est pour elle une question vie ou de mort. w " ""ta situation politique n'est pas moi favorable que la situation militai) L'isolement de l'Allemagne et de l'Aut che-Hongrie en Europe est aujourd'h évident. La brutalité de l'agression al mande, les effroyables exces de la si datesque prussienne autour de Liège en Hesbaye ■ ont soulevé l'opinion < monde entier contre les Barbares von de l'Est.,%.ucun doute ne peut plus su sister en ce qui concerne la neutral do l'Italie.' Non seulement le gouverr ment italien restera scrupuleuseinc neutre malgré la pression éhontée ex cée sur lui par les cabinets de Vienne de Berlin, mais le peuple italien affiri hautement ses sympathies pour les ; versaires de l'Allemagne et de l'Aul che-Hongrie. Chez le peuple italien, sentiment profond de la race n'a eu ; a cune peine à prendre le dessus sur les combinaisons factices et momentanées d'une diplomatie par trop subtile. I!. sait, ce peuple, que tout le monde latin s est menacé par le péril germanique et p que la victoire austro-allemande mar-> querait la fin de la civilisation latine. Il e sait encore que fa fin de la puissance -, autrichienne est la condition sine qua :- non du libre développement de la gran-e deur italienne dans l'Adriatique et dans it la Méditerranée orientale. Il y a là plus e de raisons essentielles qu'il n'en faut i- pour avoir la certitude que l'Italie ne e fera pas un geste pour essayer de cornet promettre les chances de la France, de it l'Angleterre, de la Russie et da la Bel-e gique. é L'élément nouveau dans l'ensemble ;s de la situation politique, c'est l'attitude i- adoptée par le Japon. S'il est exact que e le Japon déclare à son tour la guerre à e l'Allemagne — la chose est annoncée de a source d'ordinaire très sûre à Londres et à Paris — la puissance allemande en e Extrême-Orient à vécu. Il est vrai que le s traité d'alliance anglo-japonais a été re- ù manié en 1907 dans un sens qui imposa « moins formellement que dans le premier ir traité à l'un des deux alliés do prêter it son aide à l'autre au cas où ii serait at- i- t&qué. C'est l'Angleterre qui a demandé )t cette modification, parce qu'elle redou- i- tait de devoir intervenir dans un éven fuel conflit entre le Japon ot les Sus.?' î- Unis, mais il faut tenir compte de ce st que depuis lors un accord spécial est s. intervenu, à l'initiative de l'Angleterre, î- entre le Japon et la Russie et de ce que, î- d'autre part, le Japon a le plus grand in- :e térêt, pour consolider sa situation en it Corée et en Maadchourie, à prendre pied ii sur la côte chinoise et à ruiner la base ■s navale allemande de Kiao-Tchéou. L'es- le poir exprimé par la presse allemande s. d'une intervention japonaise contre la 3t Russie est donc absurde; l'intervention u nipponne ne peut se produire logique- i- ment que contre l'Allemagne et le rôle î- des Japonais serait alors de veiller à la 'e sauvegarde des possessions anglaises et i. françaises d'Extrême-Orient, après avoir ie détruit les vestiges de la puissance alle- ie mande dans la mer de Chine. ^ Un autre espoir allemand qui sera it cruellement déçu, c'est celui qu'avait a fait naître l'attitude équivoque de la Turquie. Comme nous l'indiquions dès avant-hier, la France, la Russie et l'An- s gleterre n'ont pas admis l'explication s- simpliste donnée par la Porte au sujet n du prétendu achat par la Turquie des ;à croiseurs allemands Gocben et Brcslau. ie L'Angleterre a parlé haut et ferme : elle is a mis la Turquie en demeure de faire 6- débarquer immédiatement l'équipage al- ct lemand de ces navires et de le rempla- i- cer par un équipage turc sous contrôle ir d'instructeurs anglais. De plus, le Gœ- 4" ben et le Brcslau devront être désarmés i- jusqu'à ce qu'il soit statué définitivement t. sur leur sort. On peut donc considérer a que ces deux croiseurs allemands sont rt perdus pour l'action navale austro-alle- -ù mande dans la Méditerranée. Quant à 'a la Turquie, il n'est pas douteux qu'elle r recevra le châtiment de sa duplicité et i.r de sa coupable complicité pour l'AUema- i- gne, quand, plus tard, on réglera la si- 'n tuation nouvelle de l'Europe, à Enfin, ce qui est de nature à décevoir ,n davantage encore l'Allemagne, c'est l'engagement solennel pris par le Tsar s- envers la Pologne—toutes les Polôgnes. r" Les Allemands ont toujours escompté une révolte de la Pologne paralysant a l'action militaire de la Russie.Nicolas II, n> par voie de proclamation, a fait con- r" naître son intention de reconstituer l'in- r" tégrité territoriale de 'a Pologne en lui ,r_ accordant une autonomie complète et 'e toutes les garanties désirables au point ra de vue des privilèges nationaux. La Po-logne- russe, la Pologne allemande et la le Pologne autrichienne seront donc recon- Ie stituées en un seul grand Etat sous la suzeraineté russe, mais avec un régime d'autonomie seml5lable à celui que la Finlande possédait avant 1911, c'est-à-dire un régime comportant l'existence nationale la plus complète et faisant y' simplement dépendre la Pologne de la rl7 Russie en ce qui concerne la souverai- ,u'1 neté du Tsar et la défense de l'Empire. l®" Il est de toute évidence que les Polonais ^7 qui ont tant souffert des persécutions al* lemandes dans les « marches de l'Est » • ' sont hautement intéressés dès lors à la V3 victoire de la Triple-Entente sur l'Ailo- ,7 magne et l'Autriche-Hongrie. !te Ainsi, de tous côtés, les choses se des- 1G" sinent heureusement pour la cause de n' l'Europe civilisée. Douter du triomphe ->r" final de cette cause, ce serait douter de ct l'Humanité elle-même. Les Barbares se-ront vaincus I ri- ROLAND DE MARÈS. le lu- ■, , LA BELGIQUE ENVAHIE COMMUNIQUÉ OFFICIEL Samedi Soir, 6 heures. Même situation, samedi soir, d'après le: autorités militaires. Prèa de Haelen, un escadron allemant est vanu aux prises avec les Belges : l'en nemi a été repoussé avec de fortes pertes Le détail officiel mangue. Situation générale bonne pour nous. # •* *1 Samedi, 10 heures, soir. Le ministère de la guerre nous prie d'à vertir le public qu'il ne doit pas s'étonne, des retards qui pourraient être apporté: ces jours-ci dans l'échange des correspon dances. Les services sont absorbés en ce momen par un travail intensil nécessité par la dé fense nationale. De là des retards possible; que chacun doit envisager avec calme e confiance; 3'ils se produisent, c'est unique ment dans l'intérêt du pays. La situation do notre armée est toujouri fort bonne. Les comhats qu'elle a menéi victorieusement contre l'ennemi ont encor relevé son moral. Dans leur ensemble, les dispositions stra tégiques sont telles que nous pouvons nou attendre au pis, à faire face à une attaqu de l'adversaire et cela dans des condition avantageuses pour nous. Toutefois, il n'est pas impossible que nou ne devions résister qu à très peu de mon de. II n'est pas possible encore de précise ce qui arrivera. Ce qu'on peut dire, c'es que notre état-major a pris les disposition pour parer aux diverses éventualités. ' Ne pas s'alarmer si l'on entend par c par là des détonations : on fait partout de destructions à l'aide de la poudre et l'o: prend facilement le bruit de ces détonation pour des coups de canon. ^ Il y a eu aujourd'hui en divers endroit contact entre Français et Allemands : l'a vantage est resté aux premiers. Nos al liés ne sont plus loin de nous. Nos fort tiennent toujours et font le plus de ma possible aux Allemands. On cite qu'un d leurs commandants, qui a eu les cuisse traversées par des balles, continue sor service en fauteuil roulant. Le récits de combats sont pleins de traits d'héroïsm de la part des nôtres dans lesquels on peu avoir pleine confiance. SILENCE Dimanche. A partir d'aujourd'hui, l'autorité mi litaire qui, jusqu'à présent, avait com muniqué des renseignements officiels la presse, s'abstiendra. La grand quartier général rester muet. Il l'a signifié nettement ce matin au: journalistes, ajoutant : — Seul le ministère de la guerre-aur. qualité pour faire les communication officielles. UN AVION ALLEMAND Un avion allemand a survolé les envi rons de Bruxelles, Stockel, Tervueren,etc pendant la matinée de samedi. Il a décrit d'immenses méandres dans 1 ciel pendant vingt-cinq minutes environ,s tenant à une hauteur de 800 à ljOOO mètre environ. Suivant les dernières instructions reçue les gardes civiques nombreux dans ces p£ rages, n'ont tiré aucun coup de feu sur 1 « Taube », qui est reparti vers l'est, se observations terminées. LA POPULATION LIEGEOISE Nous avons reproduit hier les intéressai les notes publiées par 1' « Etoile belge sur la situation ù Liège. Notre confrère pi blie ce matin la note suivante : « Peut-être, dan» les notes que noi avons publiées hier au sujet des tragiqu< événements qui se sont déroulés à Liège, i t-ou pu croire. que lu population liégeois avait été prête ii c 'or aux injonctions di autorités militaires allemandes ? » Les autorités ci ntnunales et les not. biiités parlementaires ne se sont pas ello cées d'obtenir la remise des forts à l'aut rité militaire ^llanende. "• | « Leur mission essentielle était de traiti du sort de la population oivile et de sor exode éventuel pour le cas où l'autorité mi litaire allemande aurait réalisé les terribles menaces qu'elle avait proférées contre lt vdJle que les troupes belges avaient complè tentent abandonnée,. >■, LE GENERAL VON EMMICH SERPIT MORT Le bruit a couru que le général von Em mich, qui oommandait les troupes alleman des à Liège, serait mort. On disait mêm< qu'il s'est suicidé. Un confrère, qui se di ' en mesure de confirmer cette nouvelle ajoute que le successeur du général voi l Emmich est le général Barwiz. LES EXPLOITS DE LA SOLDATESQUE ALLEMANDE Le comité d'enquête sur l'observation de: lois de la guerre relève à charge de la sol datesque allemande lors des massacres d( Linsmeau, le 10 août : Les uhlans, après avoir détruit à coup: . de canon ou Incendié deux fermes et ui ' groupe de sept maisons, forcèrent tous le-s ' habitanls mâles à sortir de leurs habita • fions et à remett-e leurs armes. Ils n'er trouvèrent aucune qui eût été récemmen- l déchargée. Néanmoins, ils partagèrent les homme: en trois groupes. Les hommes d'un de ce: : groupes furent liés au moyen de oorde3 t op™ de ces paysans furent placés dons un< - fosse où on les a trouvés le crâne fracassi à coups de crosse. Tous ont succombé. Les autres furent placés entre les chevaux et emmenés fi la campagne, menacé: ' à tout moment d'être fusillés. Ils furent fi ' nalement relâchés sous mehace de destruc tion complète du 'village si l'un d'eux sor . tait, la nuit, de sa maison.. s o— : France ; LES OPÉRATIOSS MILITAIRES ! ViOtOires françaises 5 LES FRANÇAIS OCCUPENT THANÎ i ( OFJblCiluJL,) Paris, samedi^ 15 août. Communiqué du ministère de la guerre 3 Une affaire importante a été engagée dans la région i^iamont-Cirey-Avricourt, où les Français ont combattu un corps d'ar 3 mée bavarois. Les villages de Blamont e , de Cirey et les hauteurs situées au delà on * été brillamment enlevés. Actuellement les colonnes allemandes se replient, abandon 3 nant leurs morts et leurs blessés et d( i nombreux prisonniers. s Les Français continuent à progresse] 3 dans la réaion des Hautes-Vosçjes où le! Allemands reculent. Dans la Haute-Alsac< les Français ont repris Thann. Des prison niers affirment que le général von Dem linçr, commandant le 15* corps, et dont te quartier général est Thann, a été blessé £ . Saint-Biaise, dans la vallée de la Bruche Un drapeau allemand a été pris. ^ Deux avions français partis de Verdur ont survolé Metz et ont jeté deux obus sui l les hangars de Frascati abritant les Zeppe lins. Les aviateurs, qui ont essuyé deus i cents coups de canon, sont rentrés à Ver dun sans dommages. Un nouvel aéroplane 1 allemand a été pris près de Bouillon avec S deux officiers. Le pilote était blessé. Paris, sameui, lb août. Un communiqué du ministère de la guer re dit que le deuxième détachement d'in ianterie bavaroise s'est livré dans le bas sin do Briey à des actes de pillage et à de: violences contre les Français et les Italien! " habitant la région. Des habitations ont ét< l pillées, le3 denrées alimentaires enlevées 3 l'argenterie dérobée. Le maire do Jarny î été emmené avec plusieurs Italiens dont ui 3 a été blessé mortellement. ~ La sous-commission du ravitaillement, L qui se réunit quotidiennement au minis tère de la guerre, a constaté que le stock a< blé existant actuellement en France indé pendamment de la récolte dont la rentré' et le battage se poursuivent, suffira à 1; ,1 consommation de l'armée et de la popula i- tion civile pendant de longs mois. Les arri vaçies de blé iront aussi en augmentant e s la récolte des Etats-Unis permettra de main s tenir un stock abondant. i- Les autorités militaires ont pris des me ,e sures pour rendre à la consommation ri is vile les stocks immobilisés par les nécessi tés de la mobilisation. Les stocks de char i- bon, de sucre, de riz, de café, de sel son r- également considérables. Le pétrole et l'es d- sence ne manqueront pas. Les arrivages de lait sont normaux. L; jr distribution présente quelques difficultés. RESULTATS ACQUIS PariSj samedi, 15 août. Un communiqué officiel précise ainsi le» résultats acquis jusqu'à présent : 1° Echec du plan allemand primitif d'une double at-taaue bruscruée de notre couverture, tant du côté de Nancy où elle a avorté à peina dessinée, que du côté de la frontière belga où les forces allemandes sont accrochées depuis huit jours sur la ligne de la Meuse [ par la résistance des forts de Liège,la vaillance de l'armée belge et l'intervention de la cavalerie française; 2° La régularité ! parfaite de la mobilisation et de la concentration française dans un délai minimum obtenu grâce à cet échec; 3° La coordination de nos mouvements avec les armées alliées belges qui jouèrent brillamment rôle de couverture. ; Les Anglais débarquèrent leurs corps ex- oéditionnaires. 1 Les Russes accélèrent leur mobilisation.- Les Serbes sont dès maintenant maîtres ; de l'Herzégovine et feront hésiter l'Autriche à continuer l'envoi de troupes en Haute-' Alsace. 4° La maîtrise de la mer. La police belge continue à faire des rai* ' fies fructueuses d'espions dont certains sont déguisés et dont l'Allemagne avait 1 inondé la Belgique. « D'autre part, la légation de Fruiiuce nou4 1 fait la communication suivante que confirme le bulletin publié à Paris : « L'attaque brusquée qui devait se pro* ; duire par la Belgique et se terminer par une m&rchfe immédiate sur la France a échoué comme l'attaque brusquée de3 Allemands sur Nancy. » A la suite de ces échecs la mobilisation et la concentration françaises se sont effectuées avec une régularité parfaite. d Les mouvements de nos troupes sont, bien coordonnés avec ceux de nos alliés. i> Le corps expéditionnaire britannique a débarqué. ii Dans la Manche, l'Atlantique et la Méditerranée, la maîtrise de la mer nous est assurée complètement. n Des mines ont été, dit-on, immergée» par les Allemands dans la mer du Nord. » La France et ses alliés se ravitailleront certainement et facilement. [ » Les troupes françaises d'Afrique ont été transportées en France sans aucun indi-dent.» Le gouvernement français, comme la gouvernement belge, a expressément re-, commandé, aux populations civiles de ne pas prendre part aux hostilités. Tous les cas de participation de la population civile aux hostilités signalés par les Allemands sont faux. | » Daais les Hautes-Vosges les Allemands [ reculent et nos troupes continuent leur mou-, veinent de progression. Elles ont brillamment enlevé plusieurs villages, dont ceux , de Blamont et de Cirey. » Des colonnes allemandes, comprenant [ un corps d'armée bavarois, se sont repliées, laissant des prisonniers, des blessés et des morts. Nous avons repris Thann. [ » lie général von Deimling aurait été 1 blessé, assurent les prisonniers. 1 » Nous avons pris un drapeau allemand et un nouvel aéroplane. « Les avions français ont jeté des obus à' 1 Metz sur les hangars Zeppelin. » Russie LE TSAR ÂCOOHSE ; UHE COMPLÈTE flïîî0H0Ml£ A Lfi POLOGNE ! Saint-Pétersbourg, samedi, 15 août. 5 Le Tsar a adressé aux populations po-' lonaises de Russie, d'Allemagne et d'Au-1 triche une proclamation annonçant son in-1 tention de restituer à La Pologne son intégrité territoriale avec une complète autonomie et des garanties concernant l'exercice du culte et l'emploi de la langue polo-* naise. Le Tsar désignerait un lieutenant gou-J vèrneuî.. 1 v * va * *3 Tous les journaux commentent favora-t blement le geste magnifique du Tsar et - s'accordent à dire que la décision de l'Empereur, en même temps qu'elle est une me- - sure faisant honneur sa générosité, est un acte de haute politique dont la portée - sera considérable. Les événements soulignent enfin le véri-t table et émouvant caractère de la campa- - gne qu'entreprend la Russie : cilui d'une croisade slave unissant dans un élan spon- î ta-né tous les individus d'une môme race contre l'envahisseur.

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