L'indépendance belge

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s.n. 1917, 19 April. L'indépendance belge. Konsultiert 30 September 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/p26pz52q94/
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ggèmc an3I^e- No 92 L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE. CONTINENT : 15 CENTIMES (HOLLANDE : 5 CENTS) ADMINISTRATION ET REDACTION : 5 PANE STR., H1GH HOLBORN, W.C.l. TELEPHONE : HOLBORN 1773-4 BUREAU A PARIS : 11, PLACE DE LA BOURSE. _ r, rr„ (311-57 et TELEPH,: {238-75. JEUDI 19 AVRIL 1917, En vente à Londres à 3 h. le mercredi 18 avril. C 3 MOIS, 9 SHILLINGS. ï ABONNEMENTS : | a MOIS. 17 SHILLINGS. V Conservation par le Progrès, « l 1 AN, 32 SHILLINGS. J LA SITUATION Mercredi, midi. La "plus grande bataille de l'histoire du monde," comme l'appelle le communiqué allemand, se poursuit en ce moment sur les rives de l'Aisne, et les résultats des premières vingt-quatre heures restent à l'avantage des glorieuses troupes françaises. Celles-ci, après avoir consolidé leurs gains de la veille, ont repoussé de violentes contre-attaques pour reprendre ensuite leur mouvement en avant, malgré les difficultés énormes du terrain et nonobstant la défense obstinée, désespérée, de. vingt divisions.de troupes d'élite allemandes sous les ordres directs du prince-héritier d'Allemagne. La partie du front entre Condé et Trovon, où nos amis ont enlevé la première ligne ennemie, constituée par une triple rangée de tranchées, surplombait les lignes françaises et, dans ce secteur, l'ennemi occupait encore les mêmes positions qu'il occupait lors de la bataille delà Marne, et qu'il considérait comme invulnérables. Entre Craonne et l'Aisne, où le terrain était plus favorable, les Français ont progressé stir une profondeur variant de deux à quatre kilomètres, ce qui est d'autant plus remarquable que l'offensive, préparée par un bombardement de dis jours consécutifs, ne profitait aucunement de l'avantage de la surprise. Le communiqué allemand, avec un luxe de détails sans précèdent, se plaît à insister sur l'amplitude de la lutte engagée actuellement, .et on dirait que l'état-ma-jor a voulu faire impression sur l'armée des travailleurs qui, à Berlin, arrêtait le travail pour protester contre l'insuffisance de la nourriture que lui alloue le dernier règlement. Berlin reconnaît que "les troupes allemandes ont dû reculer, leurs positions avant été complètement nivelées par l'artillerie ennemie" et que "le mouvement en arrière a été ordonné en vue d'épargner des vies allemandes et d'infliger des pertes sévères à l'ennemi."*■ Berlin n'a garde de mentionner la perte des 11,000 prisonniers faits par les Français entre Soissons et Reims et auxquels il fait ajouter '2,500 captures nouvelles faites dans le secteur d'Aube-rive et de Prunay. Car la bataille s'est étendue hier au sud de Reims et semble devoir gagner bientôt l'Argonrte. Les troupes du général Nivelle ont enlevé les premières lignes allemandes sur un frçnt «Je quinze kilomètres au sud de Moronvillers, dont onze kilomètres sntre Mont Cornillet et Yaudevincourt, et trois kilomètres de tranchées et de redoutes autour du village d'Auberive (sur la Suippe), -y compris le village d'Auberive lui-même. Cette nouvelle extension donnée au front de bataille doit bouleverser complètement les projets du' maréchal Hin-denburg, dont l'étoile pâlit rapidement et qui est pris lui-même à son propre jeu. Attendons-nous à des développements sensationnels. Les opérations sur le front britannique se sont un peu ralenties. Le temps est défavorable et l'ennemi, par endroits, notamment autour de Lens, construit hâtivement de nouveaux retranchements. Nç>s Alliés ont néanmoins fait des progrès au sud-est .d'Epehv et du côté de Gouzeaucourt, au sud-ouest de Cambrai. Sauf un très violent bombardement sur le front macédonien, n'y a rien à signaler des autres fronts. Le^ développement des événements en Russie continue de réclamer l'attention. Le Congrès des comités ouvriers et militaires qui, avant-hier, a adopté à l'unanimité une résolution affirmant la nécessité d'exercer un contrôle sur le Gouvernement Provisoire, a adopté hier un rapport relatif à l'Assemblée Constituante, dont la convocation, comme l'a dit M. Milioukoff au cours d'une interview. est, avec le souci de mener la guerre à bonne fin, le principal objectif du gouvernement. Le Congrès demande que la Constituante soit réunie le plus tôt possible à Pétrograd sur les bases du suffrage universel, femmes et soldats participant aux élections, l'âge électoral étant fixé à 20 ans ! Les Comités ouvriers et militaires entendent assumer le contrôle des élections à l'Assemblée Constituante, qui doit fixer le régime politique de la Russie et ses lois fondamentales. Sa première mission sera !e règlement de la question agraire (partage des terres), la refonte des lois sociales, l'organisation de l'autonomie locale, la revision des lois sur les nationalités et le règlement des questions d'ordre international! Enfin, le Congrès invite le Gouvernement Provisoire à publier un décret instituant la journée de huit heures (exception faite pour le travail dans les usines de guerre ou dans les établissements produisant des articles de première nécessité). On. le voit, l'ère des réformes est loin d'être close en Russie, et la situation sera;t de nature à inspirer de vives inquiétudes au point de vue des Alliés èi le Congrès, dans ses décisions les plus révolutionnaires, ne réaffirmait son souci de poursuivre la guerre contre le régime autocratique personnifié par les Empires Centraux. En ce qui concerne notamment les différends entre le capital et le travail, le Congrès reconnaît que "leur règlement doit s'inspirer de la situation nouvelle créée par la Révolution, qui n'çst pas encore terminée, et du danger de l'en-nem". rieur." ... Tant que les régénérateurs de la Russie ne perdent pas (ie vue la menace extérieure, la cause commune pour laquelle luttent les Alliés n'est pas en danger, et la présence à Pétrograd de délégués socialistes français et .anglais (les italiens sont attendus) contribuera certainement à. contrebalancer la pression que continuent d'exercer les éléments extrémistes.Les influences allemandes se font toujours sentir, et si les journaux allemands affirment avoir la certitude d'arriver à un accord avec la Russie, c'est qu'ils sont au courant du complot qui se trarhe. Pour deviner la nature de ce complot, il suffit de constater que les chefs socialistes autrichiens, Dr Adler, Dr Ren-ner et le compagnon Seitz, chargés de se rendre en "mission" à Copenhague, ont eu une conférence de trois heures avec le ministre autrichien des affaires étrangères, comte Czernin ; que le socialiste polonais Daszvnsky ainsi que le docteur Scheidemann y sont attendus, et que les délégués hollandais et belges du Comité exécutif du Bureau International Socialiste Troelstra, Van Kol et Huysmans, se rendent à Stockholm pour "discuter les possibilités de la paix." Constatons encore, pour plus de clarté, que l'envoyé spécial du Kaiser, le Dr Scheidemann, n'est pas reconnu comme chef de file par les socialistes minoritaires allemands, qui viennent de constituer le Parti Socialiste Indépendant d'Allemagne, sous la présidence des députés Haase et Ledebour. Le nouveau parti se dit "opposé au système gouvernemental actuel, à la politique de guerre du gouvernement et à la politique pro-gouvernementale du .parti socialiste existant." LES OPÉRATIONS MILITAIRES SUR LE PROMT OCCIDENTAL tA GRANDE OFFENSIVE FRANÇAISE Le terrain conquis consolidé Paris, mardi 14- h.—Au nord et au sud de l'Oise il y a eu une &-jtivité d artillçrie de part et d'autre. Nos patrouilles ont ramené un certain nombre de prisonniers. Entre Soissons et Reims, nos troupes se sont organisées sur les positions conquises. Dans la région d'Aillés une puissante contre-attaque sur nos nouilles lignes a été brisée par notre tir de barrage et le feu de nos mitrail-; j euses, qui ont infligé de lourdes pertes a 1 ennemi. D'autres contre-attaques livrées par l'ennemi dans le secteur de Courcy ont également échoué- Le temps continue à être généralement très mauvais. En Champagne la nuit a été marquée par une recrudescence du duel d artillerie dans les secteurs à l'ouest d'Auberive. La nuit a été calme partout ailleurs. L'attaque s'étend — 13,500 prisonniers Paris, mardi, 23 h.—Aujourd'hui notre action s'est étendue à l'est de Reims, et nous avons attaqué les'lignes allemandes entre Prunay et la route de Saint-Hilaire-Saint-Souplet. Nonobstant de violentes rafales de pluie et de neige nos hommes ont avancé avec une ardeur irrésistible et ont emuorté sur un front de près de 15 kilomètres, malgré la résistance ennemie, toute la première position allemande. Au sud de Moronvillers nés troupes, s'élançant au delà de la position, ont ibrillamment conquis sur une étendue de fl kilomètres, une ligne de hauteurs solidement organisée, de Mont Cornillet à l'est de Yaudineourt. Plus à l'est, une action conduite avec vïgueur s'est terminée par la capture du village d'Auberive et du saillant puissamment fortifié formé par la ligne allemande autour de ce village, sur un front de trois kilomètres.Des contre-attaques ennemies dans la direction ,de Mont Cornillet ont été dispersées par notre feu. Le nombre de prisonniers f.aits par nous sur cette partie du front dépassé 2,500 officiers et soldats. Entre Soissons et Reims nous avons repris pendant la journée, notre feu destructif sur les oi ganisations allemandes et détruit de;, -ouvrages où de petits détachements ennemis résistaient toujours. Vers 3 h. 30 de l'après-midi, une puissante contre-attaque dans la région (J la ferme Hur-tebise a été repoussée oar notre feu et à la baïonnette. Une autre tentative violente dans le secteur de Courcy, occupé par les troupes russes, a également échoué. D'aprè de nouveaux rapports, nos troupes dans la bataille du 16 avril ont mis en déroute d'importantes forces allemandes. Dans l'attente de notre attaque l'ennemi avait amené 19 divisions Les prisonniers affirment que l'ordre formel avait été donné de tenir à tout prix la première position, dont on avait approfondi les tranchées Les pertes subies par les Allemands ont été lourdes non seulement pendant la bataille, mais aussi les jours précédents. La veille de Tattaque. une division ennemie fut attaqué pendant là relève d'un secteur d'une division voisine, et étant donnt la violence de notre l'eu <a\i; n:l<=! «?, 'a perdu une grande partie de ses effectifs. Le -nombre de prisonniers non-blessés faits par nous entre Soissons et Reims, atteint actuellement 11.000 hommes. L'AVANCE BRITANNIQUE Nouveaux progrès Londres, mardi, 11 h. 51 du matin. —Au cours de la nuit dans le voisinage d'Epéhy nos troupes ont capturé la ferme de Totnibois, sur la route de Lempire-Vend'huile, et ont gagné du terrain le long de l'éperon nord-ouest de la gare d'Epéhy. Nous avons faits quelques prisonniers. Le temps continue a être mauvais, avec de grands vents et des tempêtes de pluie. * * * Londres, mardi, 8 h. 53 du s\ur — Dans le voisinage du ibois d'Havrin-court (au sud de la route de B tpaume à Camibrai, nous avons fait de nouveaux progrès, au nord du vliage de Gouzeaucourt. Des rencontres ont eu lieu tontes la journée à l'ouest- et au nord-cuest de Lens, où nos troupes continuent à presser l'ennemi. Des tentatives allemandes de refouler nos troupes avancées n'ont obtenu aucun succès. Malgré le temps à fait défavorable nos aviateurs ont accompli :e l'eiH lente besogne hier. Trois appareils ont été abattus ; cinq des nôtres W-sont pas rentrés. La version allemande Berlin, mardi après-midi. — Une des plus grandes batailles de la guerre mondiale, donc de l'histoire du monde, est en progrès sur l'Aisne. Depuis le 6 avril, un feu préparative, exécuté par l'artillerie et desj lance-mine3, s'est poursuivi sans interruption. Par ce feu, sans précédent par sa durée, sa masse et son intensité, les Français se sont efforcés à rendre nos positions mûres pour l'assaut, à mettre nos batteries hors d'action et à épuiser nos troupes. Hier matin de bonne heure, les Français, ayant comme objectif de percer nos lignes, ont, sur un front de 40 kilomètres, lancé une attaque en colonne profonde, de Soupir, sur l'Aisne, jusqu'à Béthenv, au nord de Reims, avec des forces d'infanterie imposantes, pourvues de réserves qui avaient été amenées de l'arrière. Pendant l'après-midi, les Français ont lancé des masses fraîches dans la mêlée et ont exécuté des attaques latérales contre notre front entre l'Oise et Condé-sur-Aisne. La lutte d'artillerie, qui a continué aujourd'hui, a nivelé les positions et creusé de larges et profonds cfratères, rendant impossible une défence obstinée. Le combat ne se fait plus contre une ligne, mais contre une zone fortifiée profonde et irrégu-lière. La bataille avança et recula au tour de nos positions avancées, notre préoccupation étant, même si du matériel de guerre devait être perdu, 1 épargner les vies de nos troupes et d'infliger des pertes lourdes et sanglantes à 1 ennemi et ainsi de l'affaiblir sérieusement. Ceci a été accompli, grâce à la conduite splendide et à la bravoure héroïque de nos troupes. La grande tentative de percer, dont l'ennemi espérait beaucoup, a échoué. Les pertes françaises ont été très lourdes et plus de 2,100 prisonniers sont restés entre nos mains. Aux quelques endroits où l'ennemi est parvenu à entrer dans nos lignes, le combat continue toujours, et de nouvelles attaques ennemies sont attendues.En Champagne, ce matin, un combat entre Prunay et Auberive (à 28 kil. et demi à l'est de Reims) s'est développé, la ligne de bataille s'étendant ainsi de l'Oise à la Champagne. Berlin, mardi soir. — Après l'échec de leur tentative de percer nos lignes et les lourdes pertes qu'elle leur a valu, les Français n'ont pas renouvelé leurs attaques sur l'Aisne. En Champagne, un âpre combat a duré toute la jourhéé des deux côtés d'Auberive. en mesopotamie La marche sur Samara Sur la rive occidentale du Tigre, les forces britanniques sont arrivées à 24 kilomètres de Samara, sur la ligne de chemin de fer de Bagdad. Les Turcs se retirent devant elles, sans offrir de résistance. —Times. SUR LES AUTRES FRONTS Les communiqués des fronts italien, russe, roumain et macédonien ne signalent aucune opération importante, OPERATIONS NAVALES Destroyer américain attaqué Washington, 17 avril. — Un sous-marin allemand a tiré sur un destroyer des Etats-Unis à 185 kilomètres au sud de New-York. Le Département de la marine a publié la communication suivante à ce sujet : "Il a été signalé aux stations navales de Boston et de New-York qu'un sous-marin ennemi a été aperçu aujourd'hui, à 3 h. 30 du matin, par le navire de guerre des Etats-Unis "Smith." "Le sous-marin a lancé une torpille dans la direction du "Smith," mais celle-ci a manqué son but, passant à moins de trente mètres du bateau. Le sillage de la torpille .a été clairement vu, passant devant la proue du "Smith." Le sous-marin a immédiatement disparu." OPERATIONS AERIENNES Le raid sur Fribourg Le gouvernement allemand admet que trois escadrilles aériennes franco-britanniques ont fait de grands dommages à Fribourg, dans le grand-duché de Bade, samedi dernier. Ce raid a été exécuté, nous l'avons dit hier, en représailles pour les attaques allemandes contre les navires-hôpitaux britanniques. Une fois de plus, le communiqué allemand répète cette calomnie que les navire-hôpitaux sont employés pçur le transport de troupes et ajoute qu' "une attaque contre une ville ouverte est une vengeance peu glorieuse." Le nombre de victimes signalé par le communiqué allemand est de 38, dont 11 tués. Il affirme également que le commandant de l'expédition alliée sur Fribourg, un lieutenant-colonel britannique, aurait été capturé. AUTOUR DE LA GUERRE ALLEMAGNJE Le critiue militaire de la "Vossische Zeitung," sous le titre "TTërfs," dit: Une surexcitation sans fondement s'étend journellement parmi -les Allemands chez eux. J'ai reçu beaucoup de lettres qui démontrent que les nerfs de beaucoup de lecteurs' commencent à s'affaisser.Tout le monde sait ue nous faisons une guerre de défense contre une supériorité, gigantesque. Il est impossible que nous marchons toujours de victoire en victoire. Noiis savons que, quant au nombre d'hommes et au matériel de jruerre, nous sommes inférieures, d'autant plus qu'il est nécessaire de conserver la force de nos nerfs, laquelle, comme dit Hiindenburg, est si nécessaire pour la victoire finale. L'échec près d'Arras justifie complètement la retraite d'Hindenburg ; ce qui est arrivé près d'Arras serait arrivé le long du front entier sur une grande distance au sud de la Somme. Il n'y a aucun remède contre l'immense supériorité de l'ennemi en ce qui concerne l'artillerie lourde, les lance-bombes; la retraite, afin de donner à la guerre, s'il est possible, la forme d'opérations de campagne, était le seul moyen de déjouer cette supériorité de l'ennemi. —La "Kôlnische Zeitung" dit que la souscription au sixième emprunt dé guerre, qui s'est clôturée îundi dernier, ne sera pas inférieure à 12 milliards de mark. Le cinquième emprunt de guerre allemand avait produit 10,652,000,000 mark. ~ On signale que le travail a été repris dans la plupart des usines de Berlin.— On a des craintes en Allemagne pour la prochaine récolte vu la rigueur de l'hiver et les gelées prolongées. Les fermiers sont invités à semer le plus de blé d'été possible. AUTRICHE-HONGRIE — Le journal socialiste "Nepszava" de Budapest dit que le comte Tisza, premier ministre hongrois, a donné sa dé--mission.BRESIL * — Des émeutes anti-allemandes sérieuses ont eu lieu à Porto Alegre (Brésil) : elles furent causées par l'attitude provocative de certain allemands. Des combats dans les rues ont aussi eu lieu à San Paulo. Il semble que l'opinion du pays soit en faveur de la déclaration de guerre. CHINE — Il-y a quelques jours, un ex-marin .alleïfltapd, antàr^MxesGent employé à, la légation de Chine à Pékin, fut surpris da'ns des circonstances suspectes à l'intérieur de la centrale d'électricité à Shanghaï. La Chine ayant cessé de reconnaître l'eytra-territorialité allemande, l'ex-ma-rin passait en jugement devant la Cour-Mixte, lorsque le consul général des Pays-Bas déclara que le cas relevait de sa juridiction, les autorités chinoises venant d'accepter de soumettre à la juridiction hollandaise les cas ordinaires relatifs aux sujets allemands. L'inculpé fut acquitté après avoir été jugé à huis-clos, non au consulat hollandais, mais dans une maison privée, deux fonctionnaires du consulat allemand lui prêtant assistance. Cette affaire cause quelque indignation en Chine. — Times. ETATS-UNIS — Le "Ledger" de Philadelphie publie un article préconisant la substitution d'une alliance pan-américaine à la doctrine de Monroe. —Les éqnipages des navires allemands saisis seront employés à des travaux agricoles ou à d'autres travaux sans caractère militaire. — On annonce officiellement que le gouvernement des Etats-Unis va envoyer une commission en Russie en vue d'y organiser la co-opération russo-améri caine dans la guerre. — Des mesures ont été adoptées parle Sénat pour supprimer l'exportation de denrées et produits divers en Allemagne par l'intermédiaire des pays scandinaves et de la Hollande; des mesures sévères seront prises contre les fraudeurs. — Le Sénat a approuvé, après la Chambre, lemprunt- de 35 milliards. FRANCE — M. William Kennedy, un des plus grands banquiers de New-York, a annoncé qu'il avait consenti un prêt de quarante millions de dollars (232 millions de francs aux principales banques françaises, appuyées par le gouvernement français, pour la reconstruction des villes françaises et notamment Verdun, la région des Haute de Meuse et celle de l'Argonne. Des plans ont déjà été élaborés pour entamer les travaux le plus vite possible. M. Kennedy a déclaré que les banquiers européens, les hommes d'Etat et les ingénieurs se préoccupent d'exécuter vigoureusement les plans établis dès la fin de la guerre et même avîint dans certains endroits. — Journal. GRANDE-BRETAGNE — La Chambre des Communes, par 286 voix contre 52 (celles-ci pour la plupart des Nationalistes irlandais), a voté la prolongation du parlement actuel ; il n'v : il ] v : l donc, lias dp nniivpllps plpptinis.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'indépendance belge gehört zu der Kategorie Liberale pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1843 bis 1940.

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