L'indépendance belge

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s.n. 1917, 26 April. L'indépendance belge. Konsultiert 02 Oktober 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/6w96689j76/
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jSème aané«g No 98 L'INDÉPENDANCE J ROYAUME-UN» : ONE PENNY BELGE. CONTINENT: 15 CENTSSV8ES (HOLLANDE ; 5 CENTS) ADMINISTRATION ET REDACTION : BUREAU A PARIS : 5, DANE STR . HIGH HOLBORN, W.C. 1. u> PLACE CE LA BOURSE. 'T£i.EPHONE : H JL.BQrïîy 1773-4 TELEPH,: { Hs-7 5. &* JEUDS 26 AVRIL 1317. En vente à Londres à 3 h. le mercredi 25 avril. < 3 MOIS, S SHILLINGS. ï BONNEMENTS :•! ts MOIS, 17 SHILLINGS. !-Conservation par le Progrès. ( 1 AN. 32 SHILLINGS. J ■ LA SITUATION Mercredi, midi. Battu et pas content, l'état-major aile mand se donne une peine inouïe à con vaincre l=fe populations anxieuses d l'Empire que les armées du Kaiser son invincibles et que c'est en pure perte qu les troupes alliées essayent d'enfonce: leur front. N'ayant aucune victoire, aucun suc lès réel à relater, Berlin invente pure uent et simplement des opérations qu n'ont jamais eu lieu que dans son ima rination et représente las princes- com mandants en chef des armées impériale comme l'es capitaines inégalés de troupe ians pareilles. Pour avoir recours à des subterfuge aussi grossiers, nos adversaires doiven être, moralement, bien malades, e comme le dit fort justement un commu nique britannique qui se donne la pein> de douer au pilori les mensonge® aile mands, ''ce document constitue Eindica lion la plus encourageante que nou: ayons eue jusqu'à présent de l'état d'es prit de l'armée et du peuple allemand1 qt de 1 anxiété avec laquelle- l'état-majoi allemand envisage la situation " Peur fouetter le courage défaillan dun peuple désabusé et qui commenct à se résigner, l'état-major parle de h 'lutte pour la vie ou pour la mort, e' pour l'existence même du Yaterlalid." Bref, il souffle le chaud et le froid l'efforçant d'un côté de représenter i Allemagne comme étant au-dessus de toui (même de la défaite*), et de l'autre com me se trouvant en danger de mort. En réalité, l'Allemagne, militairement, est encore très forte et l'acharnement avec lequel l'adversaire résiste ai nord d'Arras, sur l'Aisne et en Cham pagne, indique clairement que nos en nemis ne sont pas encore a bout d; souffle. Le danger le plus immédiat ohe: nos adversaires ust à l'intérieur, et Σ 'rédaction bizarre des dernier» commu niques àe Berlin est dictée tmiquemeni par le souci dé remonter le courage de h population civile qui est a bout de forces. L'Allemagne a faim, voilà îa vérité; et elle veut la paix parce qu'elle en e assez des privations qu'on lui impose et parce qu'elle est intimement convaincue que la victoire est désormais impossible. C'est contre ce courant que réagit -l'état-ffiaior, sachant que la vérité ne filtrera que lentement à travers les frontières hermétiquement closes.. L'essentiel pour nous est que les armées alliées continuent d'avancer comme elles le font et contraignent l'adversaire, qui aurait voulu se sauver comme un cambrioleur, à livrer bataille. Aux dernières nouvelles, les Tommies tenaient solidement tous les gains fait? la veille entre Gavrelle et Croisilles (sur les routes de Douai et de Cambrai) et toutes les contre-attaques de l'ennemi (qui a mis en ligne1 sept divisions) ont été repoussées avec des pertes très sèvres pour l'assaillant, qui, m plus de* ®orts et des blessés, a perdu plus-de 2,000 prisonniers. Au sud-ouest de Cambrai, les troupes britanniques ont occupé Vindliuille, sur les bords du canal de Saint-Quentin. Un peu plus au nord (secteur de Tres'cault) slles ont élargi leurs gains d'hier par I occupation de Villers-Plonich et de Beaucamp. Au sud de Saint-Quentin et d'une façon générale sur toute l'étendue du dont français, la journée a été marquée par un duel d'artillerie d'une grande intensité, au cours duquel nos Alliés ont itabii leur supériorité en réduisant au - silence do nombreuses batteries ennemies - et en ramenant dans les lignes françaises 3 [uatie mortiers allemands de 105mm. t ^..pturés dans le secteur du Chemin des 3 Dames (plateau de Craonne). Dans cette ;■ importante région, nos amis ont amélioré leurs positions tout en progressant . dans la direction de Juvincourt. Mais le théâtre occidental n'est pas le ; seul d où nous arrivent des nouvelles ré-. confortantes. Le3 opérations en Mésopotamie se 3 poursuivent d'une manière très satisfai-3 saute et les troupes du général Maude viennent, par leur entrée à Samarra , (occupation de la gare), de porter un h nouveau et très sérieux succès à leur t actif. Samarra était le dernier centre important entre Bagdad et Mossoul, où les Turcs pouvaient encore espérer endi guer les progrès de nos Alliés, et le fait que ces derniers ont capturé 1G locomotives et 224 wagons de chemin de fer, prouve bien que l'ennemi a été bousculé et contraint d'évacuer une position où il comptait s'opposer à l'avance britannique.Les troupes du général Maude se trouvent maintenant à environ 120 kilomètres au nord de Bagdad et leur dernier succès profitera largement aux Russes, qui opèrent à la frontière persane, où ils n'ont pas seulement à faire 1 face aux troupes turques qu'ils s'effor-cént de rabattre vers les lignes britanniques, mais aussi aux bandes persanes qui menacent leurs lignes de communications.Le communiqué du général Maude parle d-> combats très sévères et, d'une lutte à l'arme blanche, ce'qui semblerait indiquer que les Turcs ont fini par rece-' voir des renforts. En cë cas, le succès de nos Alliés n'en est que plus méritoire, Rappelons à ce propos que les opéra-i- tions en Syrie sont, plus qu'on ne le pense, étroitement liées à celles qui se : poursuivent en Mésopotamie et ler- jour-. naux français s'attendent sur ce théâtre : de la guerre à une proche victoire britannique qui, comme le dit le "Matin,'' pourrait avoir des conséquences analo- £ , gues à celle de Kut-el-Amara. La bataille qui va se livrer autour de Gaza décidera probablement du sort de Jeiusalem et de Jaffa, et cette nouvelle croisade s'annonce sous les meilleurs auspices. On annonce de source turque que les, troupes ottomanes auraient reçu deux divisions de renforts ce qui, vu les communications par chemin de fer et par route relativement faciles dans cette province turque, n'est nullement impossible.^ u les événements qui semblent se préparer de.ee côté, il est intéressant de signaler le raid audacieux exécuté il y a quatre jours par un navire patrouilleur français dans le port fortifié de Beyrout, qui est à Damas ce qu'est le Pirée pour Athènes. Le "raider" français, après avoir lancé une vingtaine d'obus, s'est retiré sans avoir été endommagé par les batteries turques. La ville de Damas, un des principaux centres commerciaux de la Syrie, se trouve à environ 80 kilomètres à l'intérieur, sur le chemin de fer qui assure le ravitaillement des troupes turques opérant à Gnza. Rien de particulier n'est- signalé des autres fronts, à l'exception du front macédonien, où les Alliés ont commencé à bombarder violemment toute l'étendue des lignes ennemies. Les Bulgares n'ont pas renouvelé les assauts furieux livrés il y a quelques jours contre les positions françaises dans la région de Monastir. LES OPÉRATIONS MILITAIRES m LE FHuBT OCCIDENTAL L'AVANCE BRITANNIQUE Plus de 1500 prisonniers Londres, mardi, midi 2.—LTn combat sévère a continué hier soir et par intervalles, dans la nuit, sur tout notre frçnt de Croisille3 au nord de Gavrelle. L ennemi a constamment répété ses contre-attaques infructueuses avec une grande détermination et sans considération pour les pertes subies par ses trçupes. Les positions conquises par nous nier et déjà signalées, ont été maintenues.De nouveaux progrès ont été réalises à l'est de Monchy-le-Preux et dans *e voisinage de Rœux. Une contre-attaque particulièrement- violente livrée par l'ennemi, ce matin, contre le TTillage de Gavrelle s été refoulée avec succès. Le nombre de prisonniers passés par nos centres de rassemblement à la suite des opérations d'hier, dépasse déjà 1,500 hommes, dont 30 officiers. Il en arrive toujours. Pendant la nuit, au sud de la route de Bapaume à Cambrai, nos troupes ont gagné du terrain sur un large front à l'est d'Epehy, et ont atteint le ijanakde Saint-Quentin, dans le voisinage de Teughuile. Plus au nord nous avons capturé les villages de Villers Plouich et de Beau camp. Nous avons fait un certain nombre de prisonniers. Progrès substantiels Londres, mardi, 10 h. 29. — Une nouvelle information reçue au sujet de la bataille d'hier, montre que les combats ont été d'une nature exceptionnellement violente. Sept divisions cl allemandes' ont été engagées sur le front de Croiselleâ à Gavrelle. Plusieurs points d'importance stratégique ont changé"plus d'une fois de mains, mais tous ceux-ci sont évidem- 1 ment restés en notre pouvoir, à l'ex- ! ception de quelques'maisons au nord de Rteux. Non seulement les fréquentes con-tre-attaques ennemies ont été disper- ' sées par notre feu d'artillerie, mais ' les ennemis qui sont parvenus à fran- j chir notre rideau de feu, ont été abat- j tus à coups de fusii ou de mitrailleusesUn détachement britannique a fait ' prisonniers des hommes appartenant à au moins quatre divisions. Nos troupes ont avancé tout le long du front. Aujourd'hui il y. a eu des combats | considérables, tous d'une nature plus ou moins violente, à un certain nom- j bre de points sur le front de notre j avance. ^ Entre la rivière Sensée et Monchy- r le-Preux, nos progrès ont continué et notre ligne a été avancée jusqu'à quel-ques centaines" de mètres de Fontaine- j lez-Croisilles et- de Chérisy. Pendant "l'après-midi, dans le voisi- _ nage de Gruvelle, une contre-attaque ennemie livrée par de puissantes forces a été brisée par notre artillerie et refoulée en désordre sous notre feu. t Plus de 2,000 prisonniers sont pas-sés par nos centres de rassemblement, t depuis hier matin,< et d'autres continuent à y affluer. Nos aviateurs ont attaqué les appa- ' reils ennemis partout où ils ont pu les trouver, allant loin dernière les lignes r allemandes, jetant des bombes sur les chemins de fer, les dépôts et les aéro- j drome;:, et forçant l'adversaire à ( livrer combat. Au cours de ces engagements quinze appareils allemands ont été abattus et détruits et vingt-quatre j autres ont été contraints d'atterrir. Un grand appareil allemand à * double moteur et à trois sièges a été abattu derrière nos lignes et ses occupants capturés. • ^ Deux de nos appareils seulement ne sont pas rentrés. A GRANDE OFFENSIVE FRANÇAISE ; Vaine réaction ennemie — Progrès L français J Paris, mardi, 14 h.—Dans la région f de Saint-Quentin et de l'Oise, notre f artillerie a pris sous son feu quelques ^ batteries ennemies et les a réduites au ^ silence. j Nos patrouilles, qui ont été très actives, ont ramené quelques prison- c niers. ~ ( Deux reconnaissances allemandes j qui s'efforçaient à atteindre nos lignes { dans la direction d'Hancourt, ont été c repoussées avec de lourdes pertes. T Il y a eu une lutte, d'artillerie vio- r lente dans les régions de Hurtebi^fe, de 0 la vallée du Foulon et de Craonne. c ■Des actions secondaires nous ont permis d'avancer et d'améliorer nos e positions sur le plateau du Chemin t des Dames et dans la direction de Juvincourt, où nous avons emporté un poste allemand. Au nord de Reims nous avons défait deux raids ennemis et capturé quelques prisonniers. En Champagne, il y a eu un combat à la grenade, au cours duquel nous avons également fait des prisonnisrs. Nous avons exécuté avec succès des bombardements contre les lignes de communication ennemies. Près des Eparges, une de nos reconnaissances a pénétré dans les lignes allemandes et en a ramené quelques prisonniers après avoir détruit plusieurs abris. Quatre mortiers de 105 mm. capturés Paris, mardi, 23 heures.—La journée a été principalement marquée par des actions d'artillerie, sur tout le front. Nous avons continué notre feu destructif contre les batteries et les organisations ennemies dans-les régions de Saint-Quentin, de l'Oise et de Corbeny, de Juvincourt et en Champagne. Des explosions ont été E observées dans un certain nombre de 1 batteries. Nous avons ramené quatre mortiers ri de 105mm. allemands, capturés dans bi le récent combat sur le plateau du le Chemin des Dames, mais qui n'avaient d< pas encore été ajoutés au nombre des r: canons capturés. la Près de Moronvillers nos troupes oi légères, après une courte préparation d'artillerie, ont pénétré dans les trancïiéçs allemandes qu'elles ont trouvées pleines de cadavres. Les affirmations allemandes Berlin, mardi après-midi.—Sur le lame de bataille d'Arras les troupes britanniques ont lancé hier un deuxième grand coup dans le but de percer es lignes allemandes. Pendant plusieurs jours, leurs batteries lourdes avaient envoyé des obus de tous genres sur nos positions. Hier matin de bonne heure, a bataille d'artillerie atteignit la plus nolente intensité. Peu après, les :roupes d'assaut britanniques, fréquem-nent conduites par leurs "tanks" se sont :Iancée3 à l'attaque, à l'abri de co mur le feu, sur un front de trente kilomè-re3. Notre feu destructif les a reçues et 63 a forcées à se retirer à plusieurs en-Iroits, subissant de lourdes pertes. Aux mtres points, les combats continuent ivec des alternatives diverses. Où l'en-lemi avait gagné du terrain, notre in-anterie, défiant la mort, a attaqué ivec enthousiasme et l'a refoulé par une missante contre-offensive. Les environs le Lens, Avion, Oppy, Gavrelle, Rœux t Guémappe sont le centre de durs com->ats. Leurs noms signaleront le3 faits téroïques de nos régiments de presque outes les parties de l'Allemagne, de la ner aux Alpes. Après l'échec de la première attaque, ine deuxième avance a commencé vers a soirée, de nouvelles masses marchant ur le champ de cadavres couchés devant los lignes, la lutte étant spécialement iolente des deux côtés de la Scarpe. Sa puissance a également été brisée iar 1 héroïsme de notre infanterie, par-iellement par notre feu, partiellement n lutte corps à corps et sous l'effet des-ructif de notre artillerie. L'ennemi n'est parvenu à gagner quel-ues centaines de mètres de terrain que ur la l'ouïe d'Arras à Cambrai. Les rui-ies de Guémappe sont restées entre ses rains. Comme sur l'Aisne et en Champagne, 'ennemi a échoué près d'Arras dans ses entatives de percer, tout en subissant les pertes énormes. La puissance britannique a subi une ourde et sanglante défaite, grâce à la trévovance du quartier-général alle-nand et au tenace désir de victoire de îos braves troupes. L'armée affrontera le nouvelles batailles avec toute con-iance.Chaque Allemand, homme ou femme, >aysan ou ouvrier, qui s'est- mis au ser-ice de la patrie et a voué son énergie . l'approvisionnement de l'armée a sa mi't particulière dans le succès des réentes batailles. Le soldat allemand au ront sait que chaque hbmme et chaque emme au pays fait son -devoir et tra-aille sans répit à le soutenir dans la ba- . aille pour la vie ou pour la n. rt, pour 'existence ou la non existence Berlin, mardi soir. — Au nord-est 1 ' Arras un combat pour la possession de ■ îavrelle a eu lieu aujourd'hui toute la ) ournée Le long de la route d'Arras- s Cambrai, de nouvelles attaques britanni- ! ues ont- été livrées ^fms la soirée. De : ouveaux rapports confirment unanime- i lent que les pertes britanniques d'hier i nt dépassé toutes les proportions pré-éclentes. ( Sur l'Aisne et en Champagne, il y a u de violents échanges de feu, par in-srvalles.m MESOPOTAMIE » 1 L'occupation de Samarra ' War-Offiee, mardi. — La bataille ! qui était -en progrès sur la rive droite 1 du Tigre, entre Samarra "et Istabuïat, 1 a continué dans la nuit du 22 au 23 1 avril. ' Le combat a été sévère; de nombreuses contre-attaques corps-à-corps ; ont été livrées par l'ennemi, mais elles : ont été repoussées. Nous avons poursuivi l'ennemi et ' occupé la gare de Samarra le 23 avril L'ennemi a hâtivement détruit tout c ce qu'il a pu, nous nous sommes néanmoins emparés de 16 locomotives, de c 224 wagons et de deux barques' conte- > nant des munitions. c OPERATIONS MVÂLES La perte du " Bi'emen " Une dépêche de New-Yôrk au "Daily ' xpress annonce que ce serait confirmé te le sous-marin commercial allemand J Bremen" n'est jamais arrivé en Amé-i que. La banque Speyer et Cie avait à,1 nrd pour 2 millions de francs de va- ' urs; elle a demandé le remboursement ' 3'cette somme à une compagnie d'assu- .' mce. La maison allemande a dû faire ' preuve du naufrage du "Bremen" et ' i assure que cette preuve a été fournie 1 s OPERATIONS flEMEMHES Destroyers allemands attaqués par avions i Des destroyers ennemis ayant été e signalés, dans l'après-midi du 23, n trois aéroplanes britanniques furent envoyés pour les attaquer. Cinq destroyers furent aperçus à 4 h. 10 à environ 9 kilomètres de la côte belge, entre Blankenberghe et Zeebrugge. L'avion de tête attaqua, lançant seize bombes, dont une atteignit directement un des destroyers. Les quatre autres s'éparpillèrent et furent attaqués par nos deux autres machines, qui lancèrent 32 bombes. Le destroyer touché donna bientôt de la bande et fut forcé de s'arrêter, sur quoi les quatre autres revinrent l'entourer. Un hydroplane ennemi attaqua nos machines, mais il fut facilement mis en fuite. A 6 h. 10 du soir, nos appareils de reconnaissance aperçurent quatre destroyers rentrant dans le port de Zeebrugge. Il est plus que probable que le cinquième a été coulé. âme si' u m ALLEMAGNE — Les correspondants américains à Berlin ont été avisés de ce que leur présence en Allemagne est devenue indésirable ; ils partiront bientôt pour la Scandinavie ou la Suisse. BELGIQUE — M. Durrieux, l'ex-mari de la ba» ronne de Vaughan, est décédé subitement il y a quelques jours dans un café de Paris. ETATS-UNIS — M. Balfour reçoit à Washington un accueil enthousiaste. Il est en fait le "lion" du jour. Les journaux améri- ' :ains donnent la forme de sa tête, la Douleur de ses cheveux, la teinte de sa :'iavate, etc., etç. U a été invité et. a promis de prononcer un discours devant Se Congrès. Entretemps la Trésorerie a décidé d'émettre un emprunt à 3^ p.c. 3t de consentir un prêt 'à la Grande-Bretagne aux mêmes conditions. Des prêts à d'autres Alliés suivront. -— -M. Tiyia-ni, le maréchal J offre et les autres membres' de la mission française sont arrivés à Washington. — Malgré la campagne sous-marine, les exportations des Etats-Unis en mars ont<atteint Fr. 2,756,390,000 et les importations Fr. 1,352,420.000-, chiffres qui constituent presque des records. FRANCE :— On annonce officiellement à Paris : Jontrairement à toutes les lois interna-;ionales et aux principes humanitaires, es Allemands ont décidé de torpiller ians avertissement les navires-hôpitaux. )ans ces circonstances le gouvernement 'rancais fait connaître qu'il a embarqué les prisonniers allemands à bord de ces la-vires. ÏRANDE.BKETAGNE — Les étrangers ne peuvent être en» *agés dans une usine de munitions que Dar l'intermédiaire du Board of Trade Board of Trade EmpAovment Exchange). De plus il3 doivent être munis d'une au-;orisation délivrée par le ministère des nunitions. Les patrons ne peuvent engager des étrangers dans d'autres condi.-ions. Ces règles s'appliquent non seule-nent aux usines de munitions propre-nent dites, mais à toutes usines travail-ant pour des usines à munitions. — La- construction du-* tunnel sous la vlanche est sérieusement envisagée pour iprès la guerre ; elle permettrait d'aller le Londres à Paris en moins de six îeures. — Les moulins à farine ont été placés :ous le contrôle de l'Etat. — L on sait que la vente de toute une catégorie de pâtisseries est interdite demis mardi. On s'attend à une exten-ion de la mesure aux cîîôcoiats de luxe t autres douceurs. — Une mission de cadets français est irrivée à Londres pour y étudier l'or-janisation des cadetsr et des Boy Scouts •n Grande-Bretagne. iUISSE — Le Comité international de la hoix-Rouge à Genève a adressé une lote au gouvernement allemand au sujet u torpillage des navires-hôpitaux "As-urias," "Britannic" et "Gloucesfer îastle," attirant la sérieuse attention e ce gouvernement sur la responsabilité n'il assumerait envers le monde civilisé -'il persistait dans sa résolution de cou-:t les navires-hôpitaux, en absolue con-radiction avec les engagements qu'il a ■)lennellement promis de respecter. Ed dmettant même que les' faits sur lesquels 'Allemagne base son attitude soient xacts, il n'y a aucune, excuse pour couler n navire-hôpit-al.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'indépendance belge gehört zu der Kategorie Liberale pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1843 bis 1940.

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