L'indépendance belge

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s.n. 1915, 17 März. L'indépendance belge. Konsultiert 04 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/g73707xt9m/
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E L'INDEPENDANCA ROYAUME-UNI: ONE PENNY BELGE. CONTINENT : 15 CENTIMES Administration et Rédaction, Tudor House, Tudor Street, E.C. til\'DRT'S vrrUrRFm 17 mars iqi<ï ieegistered as a TELEPHONE: CITY 3960a bUAI/JvKOj *ul. \.L/Ki_Ul 1/ MAKo lyiO, NEWSPAPEKJ CONSERVATION PAR LE PROGRES. SOMMAIRE. "LA SITUATION: Echec de l'offensive allemande en Po= logne.—Bruit de retraite allemande. — Importants succès russes dans les Carpathes.—Le centre autrichien cède. — Les opérations dans les Dardanelles.—Un croiseur britannique a forcé le goulot.—L'Allemagne prétend que le " Dresden " fut coulé dans les eaux territoriales chiliennes. La Belgique au Vatican.—Firmin Van Den Bosch. Lettre dn Vatican. Ce qu'ils pensent.—Camille Roussel. Billet Parisien.—Jean-Bernapd. M. Paul Hymans.—Champal. Lettre du Havre.—Pierre Nodrenge. ' La situation des entreprises belges en Angleterre.—-Arthur T. Tbring. Discours de M. Vandervelde à l'African Society. Echos. A Bruxelles. Nécrologie. LA SITUATION. Mercredi, midi. 1 c tcid-inure. hdl French, dans un {•apport complémentaire, rek't--, pai Je lîétail, 1er- op. a{.<>ns autour-de Neuvë-Lhapelle.( D'après lui, les pertes allemandes clans ce secteur, entre le 10 et le 13, ont dû être d'environ 18,000 hommes. Quant à l'affaire de Saint-Eloi, où les Anglais, à la suite d'un violent bombardement, durent évacuer momentanément leurs positions, elle semble s'être terminée finalement à leur avantage. Dans ces deux opérations, les pertes du côbé anglais ont été importantes également comme on peut en juger par le grand nombre d'officiers tués ou blessés. En Champagne, les Français ont progressé au nord-est de Souain, dans la région de Perthes, et au nord de Beau-séjour ; eti Argonne, dans la région de Four de Paris, Bolante, Vauquois, et Xotre-Dame de Lorette. n En Belgique ors ui: nouveau .bombardement des positions allemandes dans la région de Westende-Nieuport. L'armée belge s'applique à mettre en état de défense les nouvelles positions conquises récemment. Les nouvelles de source hollandaise mentionnent de nouveau l'importance des renforts envoyés par les Allemands dans le nord et le nord-ouest de la Belgique. D'après les uns il s'agirait uniquement de troupes chargées de combler les vides causés par l'offensive franco-anglaise; selon d'autres, les Allemands masseraient des troupes sur l'Yser en vue d'une nouvelle tentative contre Calais ! Dans ce dernier but un important matériel de pontons aurait été réuni. Nous savons, par ailleurs, que des tfoupes d'infanterie de marine allemande sont concentrées à Gand et dans les environs. On prétend que l'état-major ieuton redoute toujours un débarquement de troupes britanniques!et que c'est contre cette éventualité qu'il prend des mesures.Les communiqués de Pétrograd sont de plus en plus satisfaisants, et mentionnent une série de succès. A l'ouest de Przanyz, centre des opérations actuelles, les Allemands durent rétrograder et céder deux villages aux Russes, qui capturèrent, en outre, des canons et des prisonniers.L'ennemi a montré une nouvelle acti- ] vite sur la Bzura et sur la Pilit/ i Dr as îjce^p vrc région, l'offensive alle-. iii'indé a été repoussée. Mais c'est dans les Carpathes surtout que les Russes ont obtenu des résultats s tangibles. Prenant l'offensive pendant t une violente tempête de neige, ils enlevèrent d'assaut les positions ennemies dans 5 la région de Smolnik, faisant 2,400 pri- - sonniers, dont 36 officiers, et prenant 17 t mitrailleuses. A la suite de cet échec, le - centre autrichien a commencé à se retirer ; dans la direction de Baligrod. : Dans la rég-ion d'Uzok, l'ennemi a dû t également abandonner une série de tran-I chées, mais il maintient son offensive du côté de Zawabka et de Razanka. En Galicie les Russes avancent vic-i torieiusement. Dimanche ils firent 2,000 - prisonniers dans la région de Tarno-: vioe-PoLno, à l'est die la ligne de che-: min de fer Stanislàu-Kolomea. Le siège de Przemysl semble devoir bitTiitâ' jjO'ucfrCI" Ci®, ce SSc garii'i'S-rfîl, s forte de 25,000 hommes, est virtuellement prisonnière des Russes. Ceux-ci, depuis la capture de l'importante po-si-i tion die Malkowice, où tout un batail-* Ion autrichien fut fait prisonnier, peuvent bombarder l'enceinte centrale, distante de moins de sept kilomètres. Malkowice est considérée comme étant la clef de Przemysl, dont elle domine tous les ouvrages de la triple enceinte, qui en constituent la défense. La chute de Przemysl libérera les trois corps d'armée russes qui participent à l'investissement de la place. A Pétrograd on estime qu'après l'échec de son mouvement offensif au nord de la Vistule, et à la suite des récents succès des Alliés sur le front occidental, le général von Hindenburg retirera ses troupes et choisira des positions défensives appropriées à la situation nouvelle. Dans les Dardanelles, la flotte des Alliés poursuit le bombardement des forts ainsi que des batteries mobiles établies par les Turcs sur les deux rives du détroit. Au cours de ces of>érations, le croiseur britannique " Amethyst, " qui s'était avancé jusqu'à Nagara, fut touché par une vingtaine d'obus turcs, qui tuèrent 28 hommes de l'équipage et en blessèrent autant. D'autre part, un bateau chargé de recueillir les mines flottantes a sombré après en avoir heurté une. LA BELGIQUE AU VATICAN. Tous les Belges—et les Catholiques tout particulièrement—auront approuvé l'initiative gouvernementale qui accrédita M. Jules Van den Heuvel comme représentant du roi Albert près du Saint-Siège.A l'heure grave où nous vivons, M. Vrffi den Heuvel est l'homme qu'il faut pour une mission qui a pour objectif de ne pas permettre au mensonge, à l'intrigue et au sophisme de détournée-de la Belgique martyre, la grande force morale que représente le Vatican. Pour cette œuvre aussi nécessaire qu'urgente, M. Van den Heuvel est admirablement doué : une haute culture, un profond sens politique, une rare puissance de dialectique, la plus élégante souplesse d'esprit et, par-dessus tout, un amour passionné de son pays. Ceux qui, comme moi, ont eu l'honneur et le privilège d'être associés pendant plusieurs année;;, à sa vie, peuvent attester combien cette belle et ardente activité—qu'elle se multipliât dans le journalisme, qu'elle se prodiguât dans le > professei'at, qu'elle se dépensât dans les i conseils de la Couronne—fut constam- - ment orientée vers l'intérêt supérieur de ; la Patrie. Homme politique, il répugna - toujours à être un politicien ; il sert les idées de son parti, mais dans la stricte . limite où ses idées, à son sens, servent t la grandeur de la Belgique ; tout péné- ; tré de clairvoyante modération, il pré- - conisa dans les controverses les plus pas-î. sionnées et fit triompher souvent, au - grand dam de sa popularité, les solutions nationales. ; Il est un incomparable avocat d'af- - faires, net, précis, méthodique, avec un i sens merveilleux des réalités ; mais sous - ces dehors positifs brûle une ardente ; flamme d'idéalisme. Le progrès maté-, riel de sa Patrie lui tient à cœur, mais il ne le conçoit pas sans le progrès in- - tellectuel. La Belgique prospère, c'est - bien ; la Belgique belle, c'est mieux. Il t a le culte de nos Lettres, et son sens si ; perspicace des vocations aigfuilla plu-; sieurs de ses disciples vers l'Œuvre lit-î tdraire. Il a. le culte de notre Art» et, en des conférences éparpillées â travers tout le pays, il parla de nos chefs-d'œuvre avec autant de science que d'éloquence.Comme il a dû souffrir et quel voile de deuil a dû somber sur sa belle ferveur d'artiste à chaque attentat de la Kul-tur contre une de ces cathédrales, un de ces beffr. ,1s, un riq ces vieux monuments; civils dont son verbe incisif et coloré a- si souvent, devant les auditoires eûthousasrnés, vérifié la lointaine histoire- Par là M. Van dlen Heuvel est éminemment qualifié pour dénoncer au Vicaire du Christ les crimes allemands contre les Beautés religieuses de notre pays. Et par ailleurs, son titre de professeur de "l'rV.n^r;- Mater" l'investit d'une auiorite •• 'ïsive pour solliciter la protes.etioïi dr Heureusement attendue opo-tic i.j c<i 'section de Louvain. Ce n'est pas seul» .nent le mandataire de la Belgique va Û4itée qui vient de franchir le seuil du Vatican, c'est un fils illust-re de cette grande maison intellectuelle qui est le laboratoire par excellence des idées catholiques et contre laquelle la Barbarie à perpétré, avec la plus évidente des préméditations, un crime sans exemple dans l'Histoire. Et il faut admettre qu'entre beaucoup d'autre choses, la nomination de M. Van den Heuvel signifie ceci : que Louvain agonisante attend du Saint-Siège la parole qui, seule, la fera revivre.Ayons confiance : le professeur de droit fera, pour la Belgique si cruellement et si injustement meurtrie, œuvre excellente de protestataire du Droit; sa calme, subtile et courtoise ténacité ne s'en laissera imposer ni par les gros mots allemands ni par le lourd appareil de faste et d'influence dont la maison des Habsbourg s'efforce d'eA-aercler la diplomatie vaticane ; et quant aux fausseries romaines, ah, par exemple, elles trouveront à qui parler ! FIRMIN VAN DEN BOSCH. LETTRE DU VATICAN. (De notre correspondant.) Rome Vatican, mars 1915. Monsieur le Directeur, En reprenant la série des lettres, interrompues par les tristes et douloureux événements que la Belgique a subis avec une vaillance et un héroïsme admirables, permettez qu'avant tout je sallue ce cher peuple belge, dont votre joumaî me semble si bien incarner l'âme. Pour conserver l'indépendance devant l'envahisseur barbare, vous aviez dû errer d'une ville à l'autre, et .fwi'lçaxiftnf nation amie qtiî vous l'a SVœTftîî. généreusement et a pris les armes pour défendre la justice et le Droit violés par oelui qui appelle Dieu son allié et veut le rendre complice de'ses infamies. Lorsqu'arrivèrent à Rome les premières nouvelles de l'envahissement du Luxembourg et de la Belgique, on hésita d'abord à y prêter fol, tant la chose semblait monstrueuse. Mais il fallut bien se rendre à l'évidence. Pie X lança un appel émouvant pour prêcher la concorde entre les princes et les perupiles, pour protester contre les horreurs de la guerre. Il n'eut môme pas le temps de voir l'effet produit par son appel, le 20 août il mourait après une court maladie. Le conclave s'est tenu régulièrement dix jours après la mort du Pape, et au bout de trois jours seulement, le 3 septembre, on proclamait l'élection du cardinal Jacques Délia Chiesa, qui avait pris le nom de Benoît XV. A Pie X, mystique, succédait un pape essentiellement politique, qui avait fait sa carrière sous les auspices du cardinal Rampolla, la commençant comme secrétaire de la nonciature de Madrid, suivant ensuite Rampolla à Rome vers 1887, lorsque celui-ci fut nommé secrétaire d'Etat. Jusqu'à la mort de Léon XIII, Délia Chiesa fut toujours à côté du cardinal Rampolla, il n'était que simple employé de la secrétairerie d'Etat, mais on savait quelle était son influence et de quelle confiance il jouissait de la part de son maître. Lorsqu'en 1903 mourut Léon XIII, Délia Chiesa était substitut de la secrétairerie d'Etat, c'est-à-dire, chef de tout le service de la secrétairerie. C'est par lui que le cardinal Merry del Val devait transmettre les ordres. Délia Chiesa resta fidèle à son ancien maître et essaya parfois de faire triompher auprès de Pie X les idées du cardinal Rampolla. De là surgit un certain antagonisme entre le secrétaire d'Etat et son substitut, et en 1907 Délia Chiesa fut éloigné de Rome et nommé archevêque de Bologne. Ce fut un coup très sensible pour Rampolla, Délia Chiesa, consacré évêque par Pie X, partit pour Bologne, diocèse fort difficile à dirig-er et où plus d'un de ses prédécesseurs échoua. Selon la tradition, l'archevêque de'Bo-logne recevait la pourpre cardinalice peu de temps après sa promotion. Mais Merry del Val veillait. Il craignait l'influence de Deila Chiesa dans la curie romaine dont l'archevêque connaissait tous les rouages et où il avait laissé des amis dévoués. On mit tout en jeu contre lui. D'un côté, Merry del Val et ses favoris lui cherchaient noise à tout propos ; d ' un autre côté, la secrétairerie particulière de Pie X, composée- de petits monsignori vénétjens, le faisait attaquer par les pa-palins intégraux comme suspect de libéralisme et de modernisme. Ces petits prélats dirigeaient le pape trop naïf, et parlaient en son nom, souvent à son insu. Benoît XV renseigné par l'expérience du passé, n'a pas voulu rétablii la secrétairerie particulière, et actuellement personne n'est autorisé à parler en son nom, encore moins d'expé- c VôûtfléiltSy safis <fU'5.~S®Tôf/I décision, les prélats de service dans l'antichambre écrivent sous sa dictée. Le cardinal Rampolla étant mort en décembre 1913, Délia Chiesa vint assister à ses funérailles, qui furent presque celles d'un pape. Au Vatican on estima que, privé de son ancien protecteur, l'archevêque de Bologne n'était plus à craindre, et le 25 mars 1914, on lui donna la pourpre cardinalice. Délia Chiesa fit les choses en grand, resta plusieurs semaines à Rome, prit solennellement possession de son titre cardinalice, entra en rapports avec les cardinaux de curie qui se plaignaient de Pie X et de son régime. A Bologne on lui prépara des fêtes enthousiastes et bien significatives. L'écho des fêtes retentissait encore lorsque la guerre éclatait à l'improviste et que Pie X vint à mourir. Que s'est-il passé dans le conclave? Comment Délia Chiesa a-t-.il été élu? Quels étaient les candidats? Jusqu'ici, le secret du conclave a été bien gardé. Le serment rigoureux imposé aux cardinaux par les constitutions de Pie X avec sanctions canoniques o-'a pas été violé jusqu'ici. On ne sait rien sur le nombre des votes obtenus dans les scrutins, on n'en connaît que le résultat définitif et celui-ci démontre à l'évidence une réaction contre le pontificat précédent.■ Cette réaction s'est aussitôt affirmée par la nomination du cardinal Ferrata au poste de secrétaire d'Etat. L'ancien nonce de Paris avait toujours passé comme inféodé à 3'école libérale. Sous - le pontificat de Pie X il s'était tenu à - l'écart. Sa nomination fut accueillie î avec une vive satisfaction, mais il n'eut i même pas le temps de s'installer au' î Vatican. Il allait terminer son déménagement lorsque la maladie l'emporta. Benoît XV lui donna pour successeur - le cardinal Gasparri, ancien professeur - de droit canon à l'Institut catholique de - Paris. C'est un savant, excellent pour - rédiger le nouveau code de droit ecclésiastique, mais nullement un diplomate î ou homme politique. Au dire de tous, - son rôle est assez effacé et il manque ! d'initiative. Mais c'est l'homme qu'il i faut à Benoît XV, très autoritaire et - peu porté à se laisser diriger. Tous * ceux qui le connaissent savent que s'il 1 a dit non, c'est inutile d'insister, deux s autres non suivront immédiatement sur - un ton très sec qui n'admet plus de re-t plique. Son gouvernement est très per- - sonnel. Tout en faisant souvent l'éloge de son prédécesseur. Benoît XV rectifie peu â peu son œuvre. II n'est plus question d'hérésie épiscopaliste ou de modernisme. On ne peut plus passer par-dessus la tête des évêques sous le prétexte d'obéir directement au pape. Ceux qui ont essayé de le faire ont bien vite compris qu'ils faisaient fausse route. ; Adressez-vous à votre évêque, c'est lui ; qui vous transmettra les ordres du pape . et les interprétera. Tels prêtres qui offraient à Benoît XV l'argent recueilli pour le Denier j}e Saint-Pierre, furent , bien étonnés de s'entendre dire : — Cet argent je ne l'accepte pas. » Vous devez le porter à votre évêque, ! c'est lui qui me le transmettra. t — Mais nous avons toujours agi ainsi i sous Pie X. — C'est possible, mais maintenant : vous ne d-e-Vfz pins ir ainsi, tout doit . p&ssuft' pirt fis Wetffccs* », -T" '~*>-\ Les journaux qui polémiquaient contre les modernistes et découvraient partout des hérésies ont dû changer de ton, on • leur a fait comprendre qu'on n'admet-: tait plus leurs dénonciations et que leurs polémiques seraient publiquement blâmées. Les journaux autrefois mis en . suspicion sOus Pie X peuvent vivre librement, on n'a publié aucun document i pour les réhabiliter, mais tout le monde a compris que les temps étaient changés. Ceux qu'on condamnait autrefois sont reçus par le Pape et l'annonce de I leur audience suffit pour en marquer assez clairement la signification. Benoît XV demanda, un jour, pourquoi Mgr, Duchesne ne lui avait pas encore fait visite. On lui répondît qu'il était encore absent de Rome. Le lendemain' même de son retour à Rome, l'émanent directeur de l'Eoole française était reçu; par le Pape. Pas de vengeances exercées contre ceux qui autrefois dominaient Pie X, mais des leçons assez directes sont données. Le rôle du cardinal Lai à la Congrégation consistoriale est réduit,, le cardinal Merry del Val a des loisirs, les anciens attachés à la personne de Pie X ont été casés, on leur a donné dtes oanonicats qui leur permettent dft vivre convenablement et même les parents du défunt ont été décemment pensionnés.111 bous reste maintenant à exposeii l'œuvre politique de Benoît XV, surtout dans les circonstances actuelles. Nous le ferons prochainement. CE QU'ILS PENSENT. Mercredi. — Il est particulièrement intéressant de voir ce qui se passe aujourd'hui en Allemagne. On peut s'en rendire compte par les courts mais substantiels extraits des gazettes berlinoises... Et, tel le bon observateur, on peut s'écrier : — Ce sont décidément les gazettes qui," seules, constituent le miroir de l'âme des peuples!... Eh, oui! Lisez aujourd'hui les "nouvelles " allemandes. C'est en vain que le gouvernement teuton s'efforce de tromper ses populations aveugles, et de nombreux " signes " apparaissent qui démontrent que, décidément, le petit jeu allemand, qui consiste à montrer aux malheureux le fameux tableau du " Combat de NègTes dans la nuit," est en faillite. Le réveil de certaines âmes paraît se produire, là-bas, avec plus de progrès. On sent que les sentiments de l'honneur t reprennent le dessus dans l'esprit de - ceux qui se sont laissés aveugler odieu-î sement par la caste dirigeante. Les 3 signes de ce réveil se manifestent de dif- - férentes manières, mais ils sont mani-, festes. On voit, par exemple, une "kul- turé", le Dr Landauer, publier une bro-5 chure sur l'Angleterre et en dire du bien ; s d'autre part, on voit, dans les assemblées délibérantes, des protestations s contre la mise en tutelle "d'un peuple i libre"... Les journaux réclament la dis-; cussion probable pour envisager quels t seraient les termes de la discussion de t paix... Et lorsque le "Vorwaerts" écrit: 5 "La Diète prussienne a su arracher au - gouvernement une nouvelle convocation î en mai, pour défendre ses intérêts de t caste. Nous saurons défendre ceux du prolétariat..." — quand il écrit cela, 'e ; "Vorwaerts," il nous prouve que le voile . tombe des yeux allemands. rj Et tandis que ces signes précurseurs i v - - 56eme année.. No. 65

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'indépendance belge gehört zu der Kategorie Liberale pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1843 bis 1940.

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