I jjjKe année. Mo 252 * L INDEPENDANCE IrOYAUSVSE-U!MI uONE PENNY BELGE CONTINENT : 15 CENTIMES (HOLLANDE : 5 CENTS) ADMINISTRATION ET REDACTION : I . DAXE STK., HIGH HOLBORN, W.C. I. I 5-ELEPHONE : HOLBORN 1773-4 BUREAU A PARIS : il, PLACE DE LA BOURSE. TELEPH.: (311-57 et (838-75 JEUDI 25 OCTOBRE 1917. En vente à Londres à 3 h. le rhercredi 24- octobre i _____________ - *" m ( 3 MOIS, 9 SHILLINGS. "1 ABONNEMENTS : J 6 MOIS, 17 SHILLINGS. LCONSERVATION PAR LE PROGRES. Il AN, 32 SHILLINGS. J LA SITUTATION Mercredi, midi. Les Français viennent d'infliger utt otivelle et sensible défaite aux troupe (Kronprinz, Après un bombardement dont Berlu écrit avec amertume la formidable in ensitè, nos Alliés avancèrent à l'atta |Ue mardi matin, à l'aube. Malgré 1: iluie et le brouillard qui rendirent diffi jes le travail des observateurs, no; mis refoulèrent l'adversaire de la plu rande partie des hauteurs qui s'éten tut, au nord-ouest du Chemin de. lames, depuis la Ferme Royère, jus n'a Vauxaillon, c'est-à-dire dans h oncle formée par l'Ailette et le cang, e l'Aisne. C'est sur ce col, qui constitue uni igne -de défense naturelle extrêmemen irte, que l'offensive de nos Alliés fu rrêtée au mois de juin dernier, et no: mis eurent des obstacles extrêmemen ilciles à vaincre (hauteurs boisées è irrières) pour obtenir un succès. Mai s dispositions avaient été bien prises e e travail préparatoire de l'artillerie rait été complet. Les cavernes nombreuses qui offraien ! l'ennemi des abris merveilleux—un cle ;s souterrains est assez vaste ,pour per lettre, paraît-il, d'y loger une brigadf itière—furent le point de mire parti iliér de la grosse artillerie qui, depui: 117 octobre, en maintint les issue: ius un feu ininterrompu de batterie; e 38 et de 40 centimètres ! Après que les aviateurs qui surveil lient le tir eurent rendu compte d< efficacité du bombardement, l'ordri 'avancer fut donné. Les troupes ' de nos alliés progresse ut rapidement. Elles s'emparèrent tbord de* carrières de Pruty et de ohery, puis du Fort de Malmaison, us le centre du front d'attaque, et, m après, de la fameuse .carrière Mont-masse qui avait assez sérieusemem iuffert du bombardement. Sur la, gauche, les divisions françaises rancèrent avec le même succès. Les illages d'Allemant et cle Vaudessor imbèrent entre leurs mains et bientôi près les hauteurs commandant Pargnj t Filain furent occupées par nos amis. Une nouvelle poussée leur livra 1< illage de Chavignon qui constitue 1( ■oint extrême atteint pendant la jour-se. L'avance en profondeur dans ce pur est de trois ..kilomètres et demi ! Te terrain occupé par nos vaillants liés est de la plus haute importance, r s'ils parviennent à s'emparer (s dernières hauteurs qui les séparent |l'Ailette, la ligne allemande dans rate cette région devient intenable, fcis dès à présent la victoire de nos liiésest brillante, car indépendamment a terrain* conquis, ils ont cap-ré 7,500 prisonniers et 25 canons ros calibre et pièces de campagne). Le succès de nos amis est d'autant us remarquable qu'il a été obtenu non is par surprise, mais à la suite d'une isse d'armes qui n'a subi aucun arrêt lepuis le mois d'avril, début de la grande offensive française sur l'Aisne ■[en Champagne. ■h'autre part, le secteur attaqué était jiendu par l'élite des troupes alle-pndes, c'est-à-dire par six divisions de [garde prussienne, et ce qui en reste, ffalcation faite des prisonniers et des Prts, ne doit pas être lourd, car l'effet | bombardement a été terrible. [La lutte continue d'ailleurs, et le mistre de la guerre, M. Painlevé, a pu içlarer que les opérations se poursuivent de la façon la plus satisfaisante. [Le communiqué allemand redonnait le les Français ont fait des progrès portants. Il avoue l'avance de nos ■lues jusqu'à Chavignon, ce qui sem-Ie indiquer que l'état-major ennemi n'a ptcun espoir de reprendre le terrain Ijrdtf. ■ Allemands avaient massé, paraît- ■ (:f 'Ombreuses réserves dans la vallée g- -'ilette, mais celles-ci furent déci mées et paralysées par le feu de <ba 3 rage très violent que les Français mai: 3 tinrent constamment et dont l'intensi leur interdit aussi bien de venir à l'ait i de leurs camarades attaqués que de ; - mettre en sûreté en se retirant. Certaines ' unités allemandes, racoi i tent les correspondants de guerre, n' - vaient pas été ravitaillées depuis £ 3 heures; et le bombardement avait- con 3 plètement démoralisé les hommes. I ■ concentration du feu d'artillerie a é s plus dense par kilomètre que sur n'in - porte quel autre point du front jusqu i ce jour, sauf peut-être dans la régie 1 d'Ypres, et la "salve" finale exécute de 3 à 5 heures du matin constituait n ; ouragan de fer et cle feu auquel rien i t put. résister. t En Flandre nos amis britannique ont été attaqués à quatre reprises, d< .deux cotés de la voie ferrée Ypre Staclen. Partout, sauf sur un point : Forêt d'Houthulst, ils ont mainten leur gains de la veille.- La pluie s'est remise à tomber, et c sait ce que cela signifie dans une régie . naturellement marécageuse comme ceL > dans laquelle opèrent en ce moment 1< troupes du maréchal Haig. . Les aviateurs britanniques n'en oi pas moins continué leurs fructueuses e) , péditions contre les aérodromes alh ' mands dont pas moins de sept reçurei ' hier, la visite des escadrilles de bon bardement. La gare de Oourtrai, ain; que le port et le môle de Zeebrugg 3 furent également attaqués, et le résulta ^ fut des plus satisfaisants. C'est sar doute aux bombardements " continue! des aérodromes allemands qu'il faut a; . tribuer la passivité momentanée de ' aviateurs ennemis qui, depuis quelqu 1 temps, s'abstiennent de venir attaque "Londres et la côte anglaise. Sur le front italien de violentes attf ques autrichiennes ont été repoussée clans la région du Mont Piana et su d'autres points du Cadore, mais ri|e 1 n'indique jusqu'à présent qu'une ope 1 rat-ion de grande envergure soit en prf paration, soit de l'un soit de l'auti ' côté. Une nouvelle tentative de débarque ment allemand sur la côte d'Esthonie, | douze kilomètres au nord de Werde (Moisekul Manor) a échoué, mais il n'es Jpas douteux que l'ennemi renouveller ses tentatives avec l'appui de la flotte. Le communiqué de Berlin 'affirme qu le total des prisonniers faits au cours de opérations dans le Golfe de Riga est d 20,130 et que plus de 100 canons ont ét capturés. Il reste à savoir jusqu'à quel point 1 maréchal Hindenburg estime pouvoi puiser dans ses maigres réserves pour me ner à bout l'aventure de Pétrograd, ca il ne doit se faire aucune illusion su la situation critique dans laquelle s-trouve placée son armée par suite de opérations en Flandre et sur l'Aisne. D'autre part, il est peu probable qu les Alliés lui permettront de mettre i profit les mois -d'hiver pour reconstitue: ses réserves, cïir, comme le dit M. Baker secrétaire d'Etat américain pour 1: guerre, dans sa revue hebdomadaire d-la situation, les préparatifs faits par le Alliés permettent à ceux-ci de vaincra tous les obstacles naturels et, à l'excep tion de courts intervalles, l'offensive pourra être continuée pendant l'hiver. » M. Baker ajoute que les troupes améri caines qui sont en France se trouvent après trois mois d'entrainement intensif dans des conditions physiques splendide et prêtes à participer à la lutte. Gageons qu'avant longtemps les coin muniqués parleront des prouesses d< Sammy, qui s'efforcera d'imiter et cl'é galer Tommies et poilus. Signalons, en fait d'opérations navales, le torpillage du croiseur auxiliaire "Orama" (13,000 tonnes) et la perte d'ur contre-torpilleur coulé à la suite d'une collision. i sur les fronts russes Le butin allemand ■ ' ' raPP0rt- officiel allemand donne la du butin fait sur hs îles du Golfe le Riga. Elle comprend 100 canons, dont 17 canons lourds de marine, 150 mitrail- < eusex, 30 automobiles, 10 aéroplanes et : 3 caisses de roubles. < Un communiqué russe dit qu'une nou-fi'l!e H'iit-;iti\ allemande de débamuer sur le continent au nord de Werder,dan le Mo.on Sound, a échoué. r- sue le mm méridional o ' j® Activité autrichienne 3e Qn annonce de Rome que le temp s'étant remis au beùtr, les Autrichien Q_ déplovent une grande activité, Spéciale a_ ment dans le secteur de Tolmino. L'Au >4 triche aurait concentré vingt division sur l'Isonzo moyen, probablement en vu ja d'une offensive qui, d'après le "Gior té nale d'Italia," aurait déjà commencé a- On signale la présence de troupes aile 'à mandes; même le communiqué du géné m ral Cadorna annpnce,-pour la premièri ;e fois, que des Allemands -et des Autri m chiens ont attaqué dans le Trentin. îe 3s en afrique 08ientale 3S * . Un succès portugais Une dépêche de. Cape-Town, çlatée dt 20 octobre, dit que le commandant di: poste portugais de Nangadi (à 128 kilo-mètres de l'embouchure de la RoVuma) e traversé le fleuve le Ï0 octobre, dernier ci 3S a attaqué le poste allemand de Manta (à 41 kil. et demi vers le nord) le joui ^ suivant. Les Allemands, surpris, prirent £_ la fuite, incendiant la station télépho-3_ nique et le village. operations ravales S1 —.— >e Un destroyer britannique coulé is Un des contre-torpilleurs de la flotte ls britannique a été coulé à la suite d'une t- collision. Deux officiers et 21 hommes is ont été sauvés. . „ i L' "Ora.ma" torpillé L' "Orama" (13,000 t.), un des plus t_ grands et des plus rapides pa-!S quebots de la ligne d'Orient, in-lr corporé à la flotte britannique et arme n en croiseur, a été torpillé et coulé le j- 19 octobre dernier. Tout l'équipage a j- été sauvé. c ' operations aeâle(we$ hr LE RAID DE VENDREDI jt 34 tués — 56 blessés a II résulte des derniers rapports de la police que le nombre de victimes faites e par les bombes lancées au cours du raid :s de vendredi est cle 90, dont 34 tués, e pour tous les districts survolés par les é Zeppelins ennemis. Le "L49" exposé Le "Matin" annonce que le Zeppelin L-49, qui a été capturé intact/ à Bour-bonne-les-Bains, sera vraisemblablement | exposé à Paris. e Raids britanniques s Les aviateurs du R.F.C. ont bombardé, lundi soir, sept aérodromes enne-e mis, où des projectiles sont tombés près î des hangars et d'aéroplanes-sur le ter-r rain. La gare de Courtrai a également , été bombardée et un train qui s'y trou-a vait a été atteint et mis en feu. D'autre e part, le môle de Zeebrugge a servi de s cible aux aviateurs de la marine britan-e nique, lundi, après-midi. Deux petits - bateaux ont été touchés et des bombes e sont tombées près de la base des hydro- planes allemands. la situation ministerielle ; m frange . Le président de la Ripublique refuse la démission du Cabinet A la fin de la semaine dernière, M. Painlevé avait eu de longues conversations avec MM. Franklin-Bouillon, , Steeg, Chaumet, Kaoul Péret et Ribot. [ Lundi soir, il convoqua une réunion du > cabinet, au cours de laquelle il fut dé-cidé que le ministère Painlevé offrirait sa démission collective à M. Poincaré. ' Le Président de la République, à la| : réception de cette offre, se trouva assez - embarrassé. Dans les circonstances ordinaires les votes de la Chambre donnent! quelque indication sur la conduite h ■ adopter, mais dans lé cas présent cette, ■'directive était «ans vult-ù.' En effet, Ie| s dernier vote de la Chambre donna un respectable majorité au gouvçrnemen (369 contre 95). C'est la raison pour la quelle M. Poincaré insista auprès d M. Painlevé afin qu'il retirait sa démis sion. Dès lors le président du Conse: rentra au ministère de la guerre, où , après une courte revue de la crise, ton les ministres lui remirent leur démis _ sion, lui laissant la liberté de donner 1 _ meilleure solution aux difficultés proyc quées bien plus par les questions d 3 personnes que par des divisions politi ^ ques. Au cours de la journée de mardi, M Painlevé consulta un'Certain nombre d personnalités politiques éminentes, par , mi desquelles M. Albei't Thomas, e une demi-heure avant la séance de 1 Chambre, il se rendit Ji l'Elysée, pou rendre compte de ses démarches. Il n rentra pas à la Chambre des Députés où étant donnée l'absence des membre du gouvernement, il n'y eu qu'une séan ïce de pure forme. La Chambre s'es ajournée jusqu'à jeudi. M. Barthou aux Affaires Etrangères Ainsi qu'il était prévu depuis long , temps, M. Ribot s'en va, et c'est à M Barthou, ancien président du Consei et ministre d'Etat dans le cabinet ac tuel. que M. Painlevé a offert le porte feuille des affaires étrangères. M. Barthou a' accepté de résider ai Quai d'Orsay, ôù, grâce à son talent e à ses qualités d'homme cî'action et d volonté, il est appeléjà, rendre d'immen ses services à son pays. les conditions de faix 01 soviet Le Comité central exécutif des Soviet; a rédigé le programme suivant pour 'soi délégué à la Conférence interalliée d< Paris, M. Skobelefi : 1. Evacuation par les troupes aile mandée du territoire russe occupé ; auto nomie de la Pologne, ele la Lithuanie t' de la Léthonie. 2. Autonomie de l'Arménie turque. 3. Solution de la question d'Alsace--Lorraine par un plébiscite dans de§ con; dition de liberté absolue; vote organise par les autorités locales civiles après évacuation du territoire par les troupes des deux groupes belligérants. 4. Restauration de la Belgique dans ses anciennes frontières et compensatior pour ..ses pertes par un fonds international.5. RestaurErtion ' de la Serbie et du Monténégro, avec compensation par un fonds international. La Serbie reçoit accès à l'Adriatique, Bosnie et Herzégovine autonomes. G. Les régions contestées des Balkans reçoivent l'autonomie provisoire, suivie par un plébiscite. 7. Roumanie restaurée dans ses anciennes frontières. Elle promet d'accorder l'autonomie à ]a- Dobroudja et- de mettre immédiatement à exécution l'article III du traité de Berlin "relatif à l'égalité de dr-oits des Juifs. 8. Autonomie des provinces italiennes de l'Autriche, suivie d'un plébiscite. 9. Restitution à l'Allemagne de toutes ses colonies. 10. Rétablissement de la Grèce et de la Perse. 11. Neutralisation de tous lès détroits conduisant aux mers intérieures, des canaux de Suez et de Panama ; liberté de la navigation pour les navires marchands, abolition du droit de torpiller les navires marchands en temps de guerre. * 12. Tous les belligérants renoncent aux contributions et indemnités de guerre, sous quelque forme que ce soit, mais les sommes dépensées pour l'entretien des prisonniers et toutes contributions levées pendant la guerre seront remboursées. 13. Les traités de commerce ne foreront pas la base de la paix. Tous les r.ays se mettront d'accord poifr renoncer au blocus économique après la guerre et ne pas tîonclure d'accords douaniers séparés.14. Les conditions de paix seront arrêtées à un congrès de la paix par des délégués choisis par les organes natio- L rc;-"é entatifs et confirmées par les ; v. Irinents. On s'engagera à ne pas con-e1 ... cie traités secrets e;ui sont déclarés e être contraires >u droit international et t conséqueminent nuls. 15. Désarmement général sur terre et e accompagné par la création - d'un système de milices.—Reuter. 1 — : le mm les boches L'attitude de la Hollande e Le ministre des affaires étrangères a fait à la Chambre néerlandaise une déclaration au sujet du transport dessable et^de gravier de la Hollande vers la Bei-e gique. Il se déclare prêt à communiquer " _ à la Chambre la correspondance échangée ^ avec la Grande-Bretagne et l'Allemagne a à ce sujet, au cas où les gouvernements r de ces deux pays y consentiraient. Le e gouvernement britannique n'a pas proposé jusqu'ici de recourir à l'arbitrage ^ et le gouvernement hollandais, qui re" _ ferait pas d'objection à une proposition t de ce genre, estime que ce n'^est pas à lui de la faire. Le gouvernement hollandais maintient que, sur la base des traités en cours, il est obligé cle laisser passer - les quantités de *able et de gravier 11011 . destinés à des buts militaires. 11 est. pos-1 sible cjue l'usage fait de ces matières par ^les Allemands ne concorde pas absolu- - ment avec les résultats de l'enquête faite par les délégués hollandais, dont la sur- i veillance ne peut s'exercer continuelle-t ment. C'est pourquoi le gouvernement : hollandais s'est déclaré prêt à examiner - tous les faits que la Grande-Bretagne pourrait lui soumettre. Le ministre des Pays-Bas à Londres a protesté, sans ré- | sultat, contre la tentative peu bienveillante du gouvernement britannique d'exercer une pression sur le cabinet néerlandais en interrompant, les commu-j nications commerciales télégraphiques i avec 3a Hollande. Le gouvernement , néerlandais considérerait comme contraire à sa dignité et aux principes qu'il . a suivis et continuera à appliquer dans . ses rapports avec les belligérants, de cé-: der à . la pression de l'un d'entre eux pour se dispenser d'un devoir qu'il a envers un autre, du chef de traités en cours. La déclaration du ministre a été vive'-. , ment, applaudie. autour de i& guëbre ' FRANCE — Le Président de la Républiejue portugaise est rentré à Paris à la suite de sa visite à Londres et a. déjeuné, mardi, à, l'Elysée. Il est reparti pour Lisbonne. — M. Tunnel a adressé une longue lettre aux membres de la Chambre des députés, déclarant que durant le mois dernier aucune preuve de sa culpabilité n'avait été fournie et que tous ses efforts pour obtenir une accusation détaillée étaieût restés vains. Et il termina en faisant appel au Parlement afin qu'il intervienne en sa faveur. GIiANBî' -B > E TA G N E Un débat- a eu lieu hier à la Chambre sur la question d'Irlande. M. Redmond, qui présentait une inotion de blâme contre le gouvernement exécutif de l'Irlande, à déclaré que son intervention avait pour but d'éviter que la solution qui pourrait être présentée par la convention irlandaise, ne soit compromise par des actes ou des sentiments se manifestai^ en dehors de la convention. M. Duke, secrétaire pour l'Irlande, a déclaré que son administration poursuivait la même but. M. Redmond voit le péril clans certaines mesures répressives clés autorités militaires et civiles. M. Duke soutient que la menace au succès de la convention se trouve réellement dans les préparatifs de rébellion non déguisés contre lesquels ces mesures sont prises. La motion cle M. Redmond a été rejetée par 211 voix contre 78. M. Lloycl George, arrivé plus tard à la Chambre, déclara que le gouvernement avait l'intention de réprimer toutes les excitations à la révolte, l'organisation cle la rébellion et le mouvement pour la séparation de l'Irlande et de l'empire britannique. Par contre ij déclara qu'il avait bon espoir de voir la convention arriver à une solution durable, pour la. mise à exécution de laquelle le gouvernement ne perdrait pas un 'moment.

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