L'indépendance belge

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s.n. 1916, 13 Juli. L'indépendance belge. Konsultiert 29 September 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/jd4pk0841t/
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No 164 87ème année. PENDANCE ROYAUME-UNi: ONE PENNY ELGE« CONTINENT: 15 CENTIMES (HOLLANDE: 5 CENTS) ADMINISTRATION ET REDACTION : tCUDOR HOUSE TUDOR ST., LONDON. E.C. TELEPHONE : CITY 39BO. BUREAU A PARIS : i^ 11. PLACE DE LA BOURSE. TEUEPH.:^:757 .et JEUDI 13 JUILLET 1916. En wente a Lomfces a 3 h. le mercredj 12 jjuillet. IfeoNNEMENTS f3 MOIS, 9 SHILLINGS. : { 6 MOIS. 17 SHILLINGS. (1 AN, 32 SHILLINGS. Conservation par le Progrès. LAl SITUATION. ■ ^ ■ Bois de Fumin et du Chapitre, qui sont battus par le feu des batteries des forts de Souville et de Tavannes. Une chose est certaine, les Allemands ne font pas encore mine d'abandonner leurs tentatives . contre Verdun et au point de vue general de la situation sur tous les fronts, l'entêtement du Kronprinz ne peut que servir les projets des Allies. Solidement accrochés partout, les Allemands sont incapables de porter secours aux Autrichiens, et c'est a, peine s'ils parviennent a résister aux vagues russes, toujours plus puissantes, qui déferlent sur leurs lignes au sud et au nord des marais du Pripet. Sur la rivière Stokhod, qui représente actuellement le point critique du front oriental allemand, l'armée du prince Leopold de Bavière a recu des renforts en artillerie et en infanterie, qui ont arrêté momentanément 1' avance du general Brussiloff, mais 'il ne s'agit la que d'un répit qui pourra tout au plus per.mettre. aux Allemands d'évacuer les énormes approvisionnements qu'il s'agit de mettre hors d'atteinte des Russes. * Mercredi, midi.Les troupes britanniques ont progressé hier sur la presque totalité de leurfront. Elles ocoupent mamtenant, aprèsdix jours de lutte, toute la premièreligne des ouvrages défensifs allemandssur un front de quatorze kilometres etsur une profondeur de deux a quatre kilometres. La première étape de 1'avance britannique en Picardie a étéainsi f ranchie et nos"Allies vont pouvoircommencer l'assaut méthodique des positions de deuxième ligne.*.--.y,* Les joumaux allemands trouvent bonde ridiculiser les résultats aecomplis par 1'armee britannique, et se plaisent acomparer rénonflité de 1'effort fourni a la médiocrité (c'est eux qui parlent), desrésultats acquis. lis ont tort de faireétalage de leur dédain, car ils commettent aujourd'hui la même erreur qu'ilsont commise jadis lorsqu'ils parlèrent dela "méprisable" petite armee de nos Allies. Cette "méprisable" petite armee compte aujourd'hui cinq millions d'hommes, et ces oinq millions serontkous, un jour, des soldats aguerris, oapables, comme ceux qui ont combattu hieren Artois et aujourd'hui en Picardie,d'entamer avec succes la lutte contre les regiments d'élite de la hautaine armeedu Kaiser.H&^ISjEP N'en déplaise a nos ennemis, lanouvelle armee britannique qui oombat sur la Somme a subi avec succesl'épreuve du feu. Elle a enlevé des positions que les Allemands considéraientcomme imprenables; elle a repoussé desassaut^ jugés irrésistibles; elle a prisune vingtaine des canons et fait 7,500 prisonniers.■-'-; • Ce sont la des preuves palpables de la valeur et de la bravoure de la jeune armee de nos Allies et quoiqu'ils disent et quoiqu'ils fassent, lés Allemands sont jobbffén.. aujoiird'huü . de compter, avec bette: armee créée toute d'une pièce et dont la seule existence constitue le plus grand des miracles que cette guerre ait provoqués. La " méprisable " armee britannique foulera un jour le sol allemand et dictera des conditions de paix a, ceux qui la critiquent aujourd'hui si maladroitement. Les derniers succes remportés par les troupes britanniques ont eu pour theatre le village de Contalmaison, qu'elles ont enlevé d'assaut, et le Bois des Trones dont elles ont repris toute la partie septentrionale. Au cours de ces operations elles ont fait de nouveau plusieurs centaines de prisonniers. Les Francais ont légèrement progressé du coté de Biaches et s'organisent ac- tuellement sur la Cote 97, dont la pos ^feèssion leur a été vivement contestée par les Allemands. La lutte deviendra plus chaude dès que F artillerie francaise oc-cup*a ses nouvelles positions sur les hauteurs a. l'ouest de Péronne. A Verdun, le violent bombardement des jours derniers a été suivi d'attaques d'infanterie qui, d'abord repoussées, ont fiiai par permettre aux Allemands de prendre pied' dans les premières tranchées franchises du Bois Fumin et dans la batter Ie Damloup. N'ayant pas pu progresser du cóté de Thiaumont, l'ennemi se propose évidem-ment de prendre Fleury a. rebours en i essayant de se forcer un chemin par les J Ka Conférence Économique de Paris 9, donné d'elle ce qu'on était en droit d'en attendre: sinon des precisions de détail, du moius un plan d'ensemble et lea lignes générales dii programme de defense industrielle et commerciale des Allies oontre l'éventualité d'une agression, des Puissances oentrales dont les symptömes se multiplient. Certaines formules —notamment celles qui visent Taction solitaire des nations de l'Enteute et l'unité indispensable de leurs efforts dans la production et l'échange—ont la briéveté des aphorismes et l'évidence des axiomes, comme les a fort heureüsement qualifiers le "Morning Post." L'esprit qui anime lés resolutions prises unanimement par les délégués est excellent: si l'on retient l'essenbe du manifeste clöturant les débats, on voit que celui-ci est une chartê d'affranchissément des pays qui se trouvaient, avant la tourmente, sous la tutelle plus ou moins déguisée de l'Allemagne; c'est aussi une garantie collective, ou mieux solidaire, de la restauration et du relèvement des regions qui ont été particulièrement éprouvéea au cours de la guerre; c'est enfin un LETTRE DE RUSSI —-■ ■ ■ ^ > La Banque Impériale de Russie. Commerce de Pétrograd a un capital de 60 millions de roubles et un capital'de réserves de 35 millions. La Banque de Commerce de 1'Azov-Don a un.capital de 50 millions de roubles et un capital de réserves de 41 millions. La Baiique RussoAsiatique a un capital de 45 millions de roubles, qui va être porté incessamment a 55 millions par une emission d'actions de 10 millions, et un capital de réserves de 21 millions. Viennent ensuite la Banque. de l'Union avec 40 et 8 millions respective ment; la Banque Russe pour le Com merce et l'Industrie avec 35 et 9 millions; la Banque de Commerce de Siberië avec, 20 et 10 millions; ia Banque d'Escompte de Pétrograd aveu 20 et 10 millions et la Banque de Commerce de la Volga-Kama avec 18 et 13v millions. La Banque des Marchands de Mosccu a un capital de 15 millions de roubles et ses réserves atteignent 14 millions. La situation générale des banques de commerce peut done être considérée comme tres favorable et la progression constante de tous les' chiffres proure que, si les exportations et les importations ont diminué sensiblement depuis Ie commencement de.la guerre, l'acthité économique inférieure du pays a realise de grands progrès. Les depots a la caisse d'épargne ie . l'Etat dépassent 2,600 millions de rou-•Dles_près de 7 milliards de francs. On compte dans toute l'étendue de l'empire moscovite plus de 6,000 banques privées et institutions de crédit mutuel et le nombre des caisses d'épar gne et autres a également dépassé ce chiffre.-.. ^SaLz ,.„ L':augm«itatiou des depots, a la caisse d'épargne de l'Etat a dépassé 500 millions de roubles en un an. La suppression de la vente de la vodka a eu les plus heureux résultats et a profité surtout a, l'épargne. 11 faut tenir compte de ce que la Pologne et une partie des provinces occidentales sont occupées par J'ennemi pour mieux apprécier le progrès économique du pays. L'industrie, le commerce et l'agriculture des regions occupées étaient tres développés. Il en résulte dónc que les progrès constatés sont dus a une plus grande activité dans un pays diminué d'un dixième environ de sa population. Un chemin de fer prospère. Le chemin de fer du Nord-Donetz i realise 21,645,632 R.. en 1914. Les dépenses d' exploitation- ont été de 7,667,456 R. en 1914 et de 8,643,763 R.en 1915 Les benefices nets ont été de_ 11,978,176 R. en 1914 et de 12,976,397 R. en 1915. Les coefficients d'exploitation ont été respectivement de 39.03 p.c. en 1914 et de 39.98 p.c en 1915. Le réseau a un développement de 600 vérstes environ. Ce chemin de fer a raccourci le tra jet du Nord du Donetz aKharkov.PRAVDA. (De notre correspondant.) La dernière situaticn publiée par U Banque Impériale renseigne un stock d'or de 2,672 millions de roubles, soit plus de sept milliards de francs. C'est la plus forte réserve d'or de l'univers, après celle des Etats-Unis de l'Amérique du Nord. Cette réserve a progress?, depuis le Ier janvier 1916, de 400 millions de roubles, soit plus d'un milliard de" francs. La progression mensuelle a dépassé 300 millions de francs. Le compte-courant du ïrésor dépasse 200 millions de roubles, les comptes spéciaux de dépóts, 400 millions de roubles, les comptes-courants ordinaire? 1,100 millions de roubles. La Banque a, en outre, en garde des depots pour plus de 7 milliards de roubles. La politique prudente observée par H Banque Impériale aboutifc done a un renforcement de sa situation. La réserve d'or des Allies atteint a,présent le triple de celle des empires duCentre. , „ Le taux d'escompte est resté fixe % 6 p.c. pour les effets a. trois mois d'échssance et 6i p.c. pour lés effets _i, l'échance de 3 a 6 mois. auxquels les marches ennemis offraient de larges debouches. Pour ne citer qu'un exemple,'la' Russie fournissait avant la guerre a PAllemagne 30 p.c. du stock des céréales qu'elle exportait, et d'autre part elle en recevait 54 p.c. des marchandises:constituant l'ensemble de ses importations. Aussi, pour conjurer le trouble économique que 1'application striote de cette stipulation pourrait causer dans certains pays, les Allies s'engagentils a se procurer réciproquement des debouches compensateurs pendant la période df temps oü la clause de la nation la plus; favorisée cessera de jouer au profit del'Allemagne. Les grandes banques de commerce. Les bilans et situations publiés récemment montrent aussi, pour los grandes banques de commerce, une situation tres favorable. Au 31 janvier dernier, les depots en comptes-courants a la Banque de Commerce de la Volga-Kama atteignent 522 millions de roubles, spit prés de 1,400 millions de francs; au 29 février ce total est de 469 millions de roubles a la. Banque Russe pour le .jjommeroe extérieur; de 368 millions de roubles"^ la"Banque de Commerce de l'AzoyDon; de 332 millions de roubles a la Banque Internationale de Commerce,de Pétrograd; de 273 millions a la Banque de Commerce de Siberië et de 262 millions a, la Banque Russe pour le Commerce et l'Indtistrie. Au 30 piovembre 1915 la Banque Russo - Asiatique avait un total de 414 millions de roubles de depots en comptes-courants; ce total était de 386 millions de roubles, au 31 décembre 1915 a la Banque des Marchands de Moscou. Dans l'eusembb le total general des depots en comptes-courants dans les principales banques de commerce d(* Russie a augmenté de 1 milliard de roubles environ. Les situations mens'uelles des banques sont exigées par la loi et elles sont des plus utiles pour se rendre compte de la marche des affaires en general. Toutefois certaines banques publient ces situations avec quelque retard, ce qui rend la comparaison entre elles moins facile. La Banque Russe pour le commerce étranger a un capital de 60 millions de roubles et un capital de réserves de 20 .millioas. La Banque Internationale '^e' Déja les Allemands abreuvent de reproches ces pauvres Austro-Hongrois qui ne parviennent plus a se ressaisir et dont la retraite rapide expose de plus en plus le front allemand. Mais on semble oublier a, Berlin que le "'brillant second " a laissé pas mal de plumes en Bukovine, et que dans le total de 271,620 prisoniiiers-qui représente, avec 312 canons et 866 mitrailleuses, le bilan de 1'offensive russe a ce jour, les Austro-Hongrois figurent, tant pour le materiel que pour les prisonniers, pour les cinq sixièmes. Or, une armee battue a ce point, ne peut plus opposer qu'une molle resistance a un ennemi que six semaines de victoires consécutives ont rendu invincible Pour le moment, c'est de l'importance des réserves que les deux adversaires peuvent amener sur le Stockhod et dans le saillant de Lutsk que dépend, en grande partie, l'allure que va prendre la marche des événements sur le front oriental. Le rouleau compresseur russe s'est remis en marche et il y a gros a parier qu'il ne s'arrêtera plus. Il nous reste a signaler le succes des troupes belges en Afrique-Orientale allemande, oü elles ont complètement chassé l'ennemi des provinces de Ruanda, Urundi et Bukoba, après lui avoir infligé une dernière défaite, le 3 juillet, a Bïaramulo. Les Belges occupent dès maintenant une superficie trois fois plus grande que celle de la Belgique et notre tricolore flotte fièrement sur un territoire ennemi qui compte une population de quatre millions ! La Belgique, on le voit, fait son devoir partóut oü une tache lui est confiée, que ce soit sur l'Yser, sur le Tanganyika ou en Russie. La Conférence devait aussi chercher dans les tarifs douaniers un element de sauvegarde contre 1'offensive économique d'aprèsguerrê dont les préparat'ifs se dessinent de toütes parts Outre-Rhin. Si affaiblie qu'elle.:puisse être a la fin des hostilités. l'AlleiijJgne ne renoncera pas aisément a son rfve d'hégémonie commerciale; il est dans ses previsions que pour le réaliser, ''|§Ië recourra a ses methodes habituelle* de "dumping," consistant, comme on' le sait, a vendre ses marchandises a teut prix et même a les écouler a perte, dans le but d'éliminer la concurrence et de mieux dominer ensuite les marches des pays neutres ou Lelligérants. C'est a, ce danger redoutable que la Conférence entend p'arer en suggérant une entente entre les Allies "pour fixer une période de temps pendant laquelle le commerce des Puissances ennemies sera soumis a, des régies particulières, et les marchandises originaires de ces Puissances seront assujetties ou a des prohibitions ou a un régime spécial qui soit efficace," Enfin, envisageant les mesures permanentes d'entr'aide et de collaboration entre les Allies après le rétablissement de l'activité normale, la Conférence recommande par mi lés moyens de nature a assurer l'indépendance économique des peuples relatiyement aux matières premières' et' au»fobjets;' fab'riqués, la»ï»cours éventuel contre les Empires du Centre a, des droits de douane ou a des prohibitions a. titre temppaire ou permanent. Ces textes, joints a tous les autres élaborés par la Conférence, sont le fruit non seulement de quatre séances de deliberations, mais d'un consciencieux travail préparatoire qui a été fort activtement poussé. lis portent- la marque d'un esprit de decision et de volonté qu'on aime a. souligner, car il est indispensable pour mener a. bonne fin l'oeuvre de defense et de re^tauration économique sans laquelle les plus belles victoires militaires et diplomatiques risqueraient de demeurer stériles. LA VIE DE PA RIS ■ ♦ ■ senti a se ranger aux c6têsde la France. Malgré tout ce qu'on a écrit a ce sujet, on n'a pas tout dit, et il est-certain qu'a-près- le 4 septembre il était'- trap Jard; Victor-Emmanuel disait au prince Napoléon Bonaparte, son gendre : "N... d... D..-., dans quel guépier j'allais ime f...ourrer." Il avait le langage expressif le premier roi d'Italie, tout comme d'ailleurs son collègue de Prusse, le grand-pè* e du Kaiser actuel qui, le, kndema'm de Sadowa, pleurait dans les ven-es de champagne sur la grandeur de son ró!e providentiel. Vous vous souvenez de ce passage du "Journal des Goncourt" 24 septembre 1866: Dinés Magny—Neftzer racönte ce soir cette anecdote qu'il tient d'une personne qui dhia, après Sadowa, avec .'e roi de Prusse. Le roi, a la fin du diner, larmoyant d'attendrissemént dit: "Comment Dieu a-t-il choisi un cochon comme moi pour cochonner avec moi une si grande gloire pour 3a Prusse/' Paris, 8 juillet. Le petit-fils royal d'un tambour-major. —Victor Emmanuel et M. Sénard en 1870.—Guillaume Ier après Sadowa et après boire.—Lamartine et les gros mots.—Bonnets et talons rouges.— Quelques ministres sans facons. — Les annonces de victoire au theatre.— Vauban economise du sang des soldats. Parmi les officiers qui sé sigiialent sur le front i.talien, on mentionne un cousin germain du roi d'Italië, a la mode ancillaire si on peut dire; c'est le fils d'une fiJie que le roi Victor-Emmanuel avait eu de son mariag-e morganatique avec la fiille d'un tambour major. Toutes les forces directes et indirectes du pays concourent a la defense de la patrie dans cette guerre formidable. Sénard, vieux republics in que le gouvernement de la Defense Nationale avait envoyé en 1870 vers Victor-Ennmanuel, parie quelque part de ce ménage a la cantonnade qu'il avait entrevu, quand le roi, galant homme le recut, l'-embrassant "sur les deux jöues," relevant sa moustache a la croquemitaine et lui exprimant le regfret de "ne pouvoir rieri faire" pour la France assaillie. Les armées'italiennes avaient pénétré darts Rome, le 21 septembre, par la porte Pia; il était trop tard. Il y a une page curieuse et interessante d'Histoire diplomatique a écrire sur les conditions dans lesaue.lles l'Italie aurait con- L'ACTION ÉCONOMIQUE. . ■» » IV. — La "Conférence économique et le problème douanier. pacte d'union contre les tentatives futures d'envahissement commercial des produits germaniques. Dans l'ensemble des mesures pjéoonisées par les représentants' des gouvernements allies pour réaliser 1'oeuvre proposée a leurs efforts, quel est exactement le róle dévolu au régime douanier? quelle est la part d'influence qui lui a été reoonnue pour libérer les nations de la servitude teutonne et les soustraire a une étreinte dont la pesée se fera sentir ■dès la cessation des hostilités ? l^gü Durant la période dite dë reconstitution commerciale, . industrielle, agricole et maritime — phase transitoire qui suivra immédiatement la conclusion de la paix — les Allies, estimant a juste titre que la guerre a rompu tous les traites de oommerce qu'ils avaient conclus avec l'ennemi, décidant que la clause assurant a celui-ci le traitement de la nation la plus favorisée ne pourra lui être appliquée pendant un certain nombre d'années que sera determine ultérieurement. Il fallait cependant prévoir un temperament a, cette regie sous forme de compensations éventuelles pour les pays Ces manières vülgaires se rctrouvent ^mineiits et flexion de chez les esprits les plus ér Legouvé a rapporto cette Lamartine: "Je me f... de la' gloire plus que dv tout autre chose; de tous les néants, c'est le plus néant." Dans la conversation, Lamartine abusait un peu de ces mots de corps dt o-arde, les f .. et les b... Cela remontai; On remarquera que la declaration économique est fort sobre sur les principes mêmes que devront dominer les échanges internationaux, entre les nations de l'Entente. • Certains esprits chagrins s'en montrent contristés, mais il ne faut pas perdre de vue qfte la Conférence n'était pas un cénacle académique appelé a trancher des controverses théoriques; elle s'est placée, comme il lefallait, sur le terrain solide des réalités et, avec un grand sens opportunist*, elle a couru au plus pressé, o'est-a-dire ala parade du coup oblique que les empires du Centre se proposent de porter au négoce de l'Europe-Occidentale pour preparer le triomphe économique de Ia " Mitteleuropa." A cette fin, l'AIlenmgne procédé a, ses travaux de sape

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