L'indépendance belge

1153 0
close

Why do you want to report this item?

Remarks

Send
s.n. 1916, 14 July. L'indépendance belge. Seen on 30 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/4b2x34nh2f/
Show text

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

ROYAUME-UNI: ONE PENNY CONTINENT: 15 CENTIMES (HOLLANDE: 5 CENTS) ses == ADMINISTRATION ET REDACTION : BUREAU A PARIS : ÏEDOB HOUSE TUDOR ST., LONDON, E.C. u- PLACE DE LA BOURSE. TELEPHONE: CITY 3960. TELEPH.: | 238-75. VENDREDI 14 JUILLET 1916. En vente à Londres à 3 ï.. le jeudi 13 juillet. f 3 MOIS, 9 SHILLINGS. ) ABONNEMENTS : j 6 MOIS. 17 SHILLINGS, f CONSERVATION PAR LE PROGRÈS. ( 1 AN. 32 SHILLINGS. J LA SITUATION. Jeudi, midi. Le front britannique entre l'Ancre et la Somme a été hier l'objet d'attaques répétées de la part des Allemands. Ceux-ci après avoir reçu d'importants renforts, ont livré un assaut général aux principales positions britanniques sur un front de plus de douze kilomètres. L'ennemi réussit à remporter des succès locaux sur deux points de la ligne : dans les Bois de Mametz et des Trônes, mais une contre-attaque britannique le shassa peu après du Bois de Mametz. Deux nouvelles attaques contre Contai- ' maison furent repoussées par l'artillerie britannique. La lutt-e, on le voit, est particulièrement intense dans le saillant du Bois des ; Trônes, Sur le front français de la Somme, la journée a été calme. A Verdun, par contre, l'activité a été ■ . très grande. Les Allemands ont renou-| velé leurs attaques dans le secteur de | Fleury et ils sont parvenus à s'installer Bur la hauteur de Chapelle-Sainte-Fine, i au nord du fort de Souville et à l'inter-i section des routes de Fleury et de Vaux. Mais ce succès a coûté cher à nos ennemis, qui ont dû lancer six régiments à l'assaut de cette position qui se trouve presque sous les canons du fort de Souville. Au nord-est de Souville les Français ont repris une partie des positions qu'ils ■ avaient perdues la veille à l'est du Bois de Fumin, et le duel d'artillerie se poursuit, très intense, dans les secteurs adjacents de La Lau-fée, du Chenois et de Souville. Ces succès, purement locaux, ne sem-■ bl«&t -pas inquiéter outre mesure nos Alliés français, et le semi-officiel de ce matin dit que "le jour viendra où notre menace sur la Somme deviendra si urgente que l'ennemi devra abandonner Verdun en vue d'utiliser toutes les forces dont il dispose pour résister à notre avance, à moins que le Kronprinz s'obstine à nous attaquer, auquel cas notre avance en Picardie sera d'autant plus rapide." Ces paroles dénotent une confiance qui nous paraît pleinement justifiée. Nos Alliés russes se heurtent à une très vive résistance de la part des Allemands sur la rivière Stokhod qui est le dernier obstacle naturel sur la route de Kovel. L'ennemi, faisant rapidement face au nouveau danger qui le menaçait, a fait intervenir ses réserves avec mis-I sion de défendre les passages du Stokhod et de refouler les contingents russes i qui avaient franchi la rivière. Il semble avoir partiellement réussi et les pri-| eonniers faits par l'armée du général von Linsingen proviennent vraisembla-^ Vilement des détachements avancés du général Kaledin qui, lui, a fait, en cinq jours, une vingtaine de mille prison riers et a pris à l'ennemi 55 canons, 93 mitrailleuses, de nombreux mortiers de i tranchées et quantité d'autres trophées. Il est intéressant de noter que pour parer à l'offensive russe du côté de Ko-jËf vel, les Allemands ont retiré, d'après les "Central News," quatre corps d'armée du front occidental et trois corps de la région de Pinsk et de Baranovitchi. De la même source on annonce que c'est Je général Mackensen qui commande i actuellement dans la région du Stokhod. Sur le Dniester, on signale des enga-I gements d'artillerie et au sud de Dela- tyn, dans les Carpathes, les Autrichiens e disent avoir repoussé sept attaques t- russes. s- Dans le Caucase, où les Turcs, depuis i- leur retraite d'Erzeroum et de Trébi-t zonde avaient, grâce aux renforts ame-i- nés de Constantinople, regagné un peu ;e de terrain, les Russes ont réoccupé les positions de Mamakhatun, sur la route d'Erzinjan, perdues il y a quelques semaines, faisant près de 1,800 prison-3, niers et capturant des canons, des mor-e tiers et des mitrailleuses. î. Dans la région du Chorok, la lutte se 1- ' poursuit sans que la situation soit sen-e siblement modifiée. Les sous-marins allemands font de 3- nouveau parler d'eux. Le port de Sea->« ham, dans le Durham, a reçu, l'avant dernière nuit, la visite d'un sous-marin qui, pendant quelques minutes, a bombardé la ville avec l'unique effet d'occasionner la mort d'une femme et d'en-a dommager quelques maisons. Quand à l'affaire du "Deutschland" ;é elle continue de préoccuper les diplo-i- mates. S'il faut en croire un télé-!e gramme de Washington au "Times," >r les officiers navals américains chargés ?, d'inspecter le sous-marin allemand r- déclarent que c'est un navire mar-t. chand, non armé, et incapable d'être s- transformé en navire de guerre, à On dit que les représentants de Gran-e de-Bretagne, de France, d'Italie et du i- Japon ont protesté officiellement, ou ont i- l'intention de le faire, contre toute dé-is cision de la part des autorités fédérales à reconnaissant au "Deutschland" la qua-;1 lité de navire marchand. Les Alliés font 3, observer qu'il ne peut être classé comme i- tel, vu qu'il est matériellement impossible de le soumettre à la visite. l- Pour cette raison, les Etats-Unis 13 seraient disposés, dit le correspondant e du "Times," à ne pas s'offusquer de la ù présence, devant la baie de Chesapeake, ri d'une flotte alliée chargée de surveiller r les mouvements du "Deutschland," et îs si les autorités fédérales consentent à le à traiter comme navire marchand, elles lz seraient d'avis de ne pas lui acoorder les i,s privilèges dont bénéficient les navires it de commerce non submersibles. Les choses en sont là pour le moment, « et on attend avec curiosité la décision de Washington. e La situation dans les Balkans prend s- une tournure plus favorable pour les Alliés. e La démobilisation grecque se poursuit it normalement et les vénizélistes, imitant t, leurs adversaires, créent, comme eux, s- des lignes de réservistes. D'ailleurs, les progrès des Russes modifient rapide-is ment le sentiment public à l'égard des i- Puissances Centrales. Les Grecs ne sont i- d'ailleurs pas seuls à se rendre compte il du nouvel état de choses créé par l'offen-i- sive générale des Alliés. 3- L'étoile austro-allemande pâlit rapi-q dement non seulement en Grèoe, mais i aussi en Roumanie, et ce n'est pas sans 3 raison que les Austro-Allemands redou-'e tent des surprises désagréables de ce 3. côté. Lr Le correspondant du " Berliner Tage-)■ blatt" croit cependant qu'il n'y a dan-;s ger d'intervention, du côté roumain, que r- lorsque les Russes auront franchi les le Carpathes. Dès le mois d'août, après que i. la Roumanie aura rentré sa récolte, la ?t situation deviendra, selon lui, critique, le II estime que la Roumanie surveille tout 1. particulièrement l'attitude de la Bulga-i- rie, qu'elle ne voudrait pas voir occuper i- une place prépondérante sur le Danube. La CONFÉRENCE des NATIONALITÉS. iLa troisième conférence des nationalités s'est tenue à Lausanne le 27 juin. Si elle a réuni un grand nombre de personnes, représentant 23 nationalités, si elle a été l'occasion d'une unanime et chaleureuse ovation en l'honneur de la Belgique, représentée par l'honorable président de la conférence, M. Paul Ot-let, il faut bien dire cependant qu'elle n'a pas eu une bonne presse. Il est évidemment difficile d'endiguer les discussions auxquelles viennent prendre part des personnes inconnues, déléguées ont ne sait trop par qui, et qui très souvent se montrent intransigeantes dans leurs propositions comme violentes dans leurs paroles. De plus, le moment était mal choisi Il paraît que l'on n'avait jamais vu au tant de journalistes austro-allemands à Lausanne, et que les délégations venues d'Allemagne et d'Autriche étaient ar rivées, dit la " Gazette de Lausanne," dans des conditions tout à fait spéciales. Ce qui se conçoit, si l'on songe qu'il y avait là une tribune d'où l'on pouvait attaquer la Russie au nom des Polonais, et la Grande-Bretagne au nom des Egyptiens : excellente occasion donc de brouiller les cartes et de tenter de jeter la zizanie entre Alliés. Les Arméniens ne s'étaient pas fait représenter et il paraît que les Grecs (Vénizélistes) et les Serbes se sont retirés sans prendre part aux discussions ni aux votes. Le " Journal de Genève," de son côté, a attaqué ces " doctrines nouvelles des plus confuses qui voudraiens régler le sort de l'humanité et refaire la carte du monde en classant les peuples d'après leur langue, leur race, certaines parentés d'origine ou certaines limites géographiques." Le principe des nationalités. U faut cependant remarquer et le président de In Conférence a insisté sur ce point très nettement dans son discours d'ouverture;, "le principe des nationalités est le droit pour chacune d'elles de disposer d'elle-même comme ■ elle l'entend." En somme, le principe des national]-ns tés tel que le présentait son plus ardent propagandiste, Jean Pelissier, dont le nom n'a pas même été prononcé à la Conférence, c'était un principe de dé-31 " fense de la liberté. le" Il s'agissait non de diviser l'Europe, ®u ni même les Balkans, en une multitude ®s de petits Etats indépendants, ce qui au-rait abouti à entretenir l'anarchie que les l'on constate depuis des années. Le progrès est non dans la division n" mais dans la concentration. De même que dans l'industrie, c'est le se trust qui doit l'emporter parce qu'il ré-n" partit mieux les charges sur une plus large (production, et arrive à produire ainsi plus et à meilleur marché que le :a~ producteur isolé, grâce aux perfection-nements incessants que lui permet sa 111 puissance commerciale. m" Mais de même que le mauvais trust :a" commercial abusant de sa force pour n" s'assurer des prix élevés est la pire des choses, de même pour les peuples il :,e i produit des abus d'autorité, des exac-tions, des contraintes, et l'on sait des grands peuples absorbant, dominant et écrasant des petits peuples ayant cepen->e® dant droit à la liberté. Car un peuple petit par le nombre ir~ peut avoir donné des preuves de vitalité, 'ro d'initiative, d'énergie, d'esprit de progrès justifiant son droit à la vie indépen-in" dante. C'était là ce que devraient déclarer et proclamer les conférences des natio-|e" nalités et pour être pratiques elles de-l€S vraient ne pas trop embrasser, et limiter !a" leur programme de discussions et d'ac-'n^ tion aux seuls problèmes dont l'urgence îl.e est justifiée, ceux de la Pologne, de la sl~ Bohême, de la Serbie et de l'Albanie. Ce programme suffirait amplement à ab-11S sorber l'activité de plusieurs conférences ^ et à préparer la besogne des réunions de la diplomatie de demain. j-e> En attendant que les conférences des r nationalités entrent dans oette voie nous reproduirons le procès-verbal de la troi--e sième conférence tenue à Lausanne. j®' A. DE LAVAUX. * * es * Le procès-verbal de la conférence. u'' Les 27, 28 et 29 juin 1916 s'est réunie 011 à Lausanne (Suisse) la 3me conférence ^ des Nationalités à laquelle ont pris part . 23 nationalités réclamant une plus gran-les de liberté. La conférence après avoir entendu les délégations en l'exposé de leur situation respective a pris acte de leurs demandes 'x' consignées pour chacune en un mémoire dérosé. , L'assemblée, unanimement d'accord pour reconnaître la solidarité de tous ^ les peuples dans leur lutte pour le droit et la liberté, et la nécessité de fonder ,n~ celle-ci sur un régime de justice organisé, a arrêté ainsi qu'il suit la déclara- Pi" tion des Droits des Nationalités. aïs ms 1. Droits des Individus. Nul ne peut être inquiété pour ses ce origines, sa langue ou sa religion, ni subir de ce chef un traitement intolérant, je- discourtois ou irrespectueux. Tout hom-m- me, en quelque lieu qu'il soit, a droit à ue l'égalité civile, 'à la liberté de oonscien-les ce et de culte et au libre usage des lan-ue gues. la La bonne entente et le respect des le. droits s'étendent indifféremment aux lut Européens (Aryens, Caucasiens, Occi-;a- dentaux-blancs et peuples de desoendan->er ce européenne établis actuellement dans Je. les autres parties du monde) et aux — Orientaux (toutes les races autres que les races européennes). j. 2. Droits des Nationalités Les nationalités,qu'elles soient fondées sur une communauté d'origine, de lan-1 gue, de tradition, ou qu'elles résultent ai^ d'une association librement consentie de 1S' groupes ethniques différents, ont droit à la libre disposition d'elles-mêmes. Elles constituent des personnes du droit in-^er ternational. Le fondement légitime de l'existence al^ des Etats doit être la souveraineté ma-ecs nifestée par la volonté librement expri-!^1" mée des populations. Il n'y aura ni annexion, ni transfert de territoire contraire aux intérêts et on aux vœux de la population ; il n'y aura >u" pas non plus d'émigration forcée. Ni la conquête, ni le sang versé pour l'occu-'a pation, ni la possession antérieure dans l'Histoire, ni la pénétration pacifique, 168 ni les frontières naturelles, ni l'utilité 'ea stratégique, ne constituent des droits sur les populations ou leur territoire. Pour la reconnaissance des droits des le nationalités il sera instauré une procé-lur dure tendant à faire établir leur Statut is- international par la Cour internationale les d'arbitrage de La Haye Cou toute autre e institution internationale qui serait e créée, oongrès, parlement international, conseil international permanent de con- - ciliation). Les représentants naturels de t la nationalité (corps organisés ou élites in-e tellectuelles représentant véritablement a les nationalités) introduiront l'instance i- devant la Cour, laquelle statuera sur le point de savoir si ces représentants peu-i. vent réellement être tenus pour ceux de a la nationalité. La Cour déterminera aus- - si les frontières ethnographiques de la e nationalité selon les bases scientifiques reconnues. Le cas échéant, si les repré ti sentants de la nationalité le demandent, la cour pourra ordonner sous son e contrôle et en l'entourant des garanties ;- d'impartialité nécessaires toute enquête s de caractère populaire, tel que plébisci-e te, et ayant pour objet de connaître li e volonté de la nationalité. A tous ces de-:- grés, la procédure sera contradictoire et a publique. III. Autonomie. ;t r A l'intérieur des Etats les groupe-1S ments nationaux possédant un territoi-e re national ont droit à la même autono-mie que les individus eux-mêmes. Dans ,s les régions à populations mixtes, qui re présentent de grandes différences de ca-!_ ractère et de mœurs, sera établi le régime du Statut personnel complété par e des institutions nationales collectives ap-; propriées assurant notamment à leur po-pulation des écoles avec leur langue et L_ des églises conformes à leurs traditions religieuses. r IV. Droits complémentaires des nationalités. Les nationalités indépendantes, outre r le territoire, ont droit aux conditions " essentielles de la vie et au développe-e ment des nations civilisées, notamment : a le droit de commercer avec leurs voisins, t le droit aux communications par chemin , de fer et par voie terrestre assurant le - libre accès à la mer, la liberté d'expan-e sion des colonies (émigration, établissement et commerce). t Les fleuves traversant le territoire de e plusieurs nationalités sont frappés de e servitudes internationales assurant l'u- - sage de leurs eaux à tous les riverains e et s'opposant à l'accaparement du tran-i- sit, des forces hydrauliques ou des irri-a gâtions. s Les six séances de la conférence, inaugurées par le représentant de la ville de - Lausanne, se sont poursuivies publique-ii nient et la presse a assisté. Malgré l'op-s position de tant d'intérêts et l'atmos-e phère passionnée de l'heure présente, les - séances se sont poursuivies avec une ■i grande dignité. Elles ont donné par • l'exemple la preuve que les représen-t tants de tant de peuples, même belligérants et conduits aujourd'hui à la lutte les uns contre les autres, sont mûrs pour la discussion, autrement fructueuse en résultats permanents que la violence. La conférence s'est clôturée en décidant que ses travaux seraient poursuivis s par une commission permanente composée des représentants de toutes les délégations, avec le concours de l'Union dés nationalités. Cette commission a reçu r les mandats de convoquer une nouvelle conférence au moment opportun. La conférence a émis le vœu de cir-^ constance que les gouvernements, quels s qu'ils soient, faisant acte de générosité, sursoient pendant la durée de la guerre à toute exécution capitale en suite des condamnations politiques contre leurs 0 propres nationaux, s Le secrétaire général, J. GABRYS. : Le président, PAUL OTLET. FIDES GERMANÏCA. - —w Toute la presse a reproduit les déclarations du député Scheidemann, annonçant en réponse à Emile Vandervelde que lé chancelier n'avait nullement exprimé des idées annexionnistes au sujet de la Belgique. Des discussions qui se produisent dans la presse allemande il résulte que, mal-■ gré la- netteté de l'affirmation de Scheidemann, on n'est guère plus fixé depuis qu'il a parlé sur les idées du chancelier. Je n'en veux pour preuve que ces deux extraits du " Berliner Tageblatt " et du " Vorwaerts." L'article du "Berliner Tageblatt." Le 24 juin le journal de Berlin écrit : Lo discours de Breslau du député démocrate-socialiste et le bref commentaire de la "Norddeutsche Allgenieine Zeitung" ont provoqué de vives protestations des milieux de droite. "Cette déclaration officielle," écrit le député oonservateur au Landtag Hennig dans la "Kreuzzeitung," "inclut indubitablement la concession que seuls les buts de guerre qui 1 vont trop loin ne sont pas acceptés, mais que de la part du chancelier il est prévu des rectifications de frontière de même nature, encore qu'elles ne soient pas aussi étendues." Mais comme les manif€stations démocrates-socialistes n'ont, pas été l'objet d'une rectification ou d'une protestation et ont été agréées tacitement de la part des autorités, celles-ci, qui n'ont pas été contredites officiellement, ; doivent ère considérées comme les buts du chancelier. Ces buts seraient en conséquence : restitution inconditionnelle des contrées ennemies conquises, par suite pas de rectifications de frontière non plus. Cela parait impossible à admettre. Il faut donc qu'existe une conception prêtant à malentendus ou mal comprise, qui nécessite d'urgence qu'on l'éclaircisse." Les "Hamburger Nachrichten" réclament avec violence la publication du mémoire des six associations sur la nécessité d'annexions étendues : "Maintenant que deux fois, par le Bureau ' Wolff et par la "Norddeutsche Allgenieine i Zeitung," les buts de guerre de renoncement , de M. Scheidemann ont été lancés officielle-, riient, que donc à deux reprises le mémoire des associations a été livré à une interprétation fausse, nous comptons que l'on permettra de communiquer le mémoire des associations ! économiques dans son contenu authentique au peuple allemand et de le discuter en public. Le chancelier a promis à l'association de la presse un adoucissement de la censure. Cet adoucissement pourrait débuter dignement eîf faisant régner l'équité générale. Si VI. , ' Scheidemann, hors du Beichstag peut parler 1 librement des buts de guerre, si le Bureau l Wolff, le " Berliner Lokal Anzeiger " et la "Norddeutsche Allgenieine Zeitung" peuvent, ; sans entraves, répandre les buts de guerre de M. Scliei lemann et sa critique du mémoire des associations économiques, il n'est que ' juste que la parole soit donnée librement au ' mémoire, bien fondé, de six de nos plus importantes associations économiques." 5 T.es revendications formulées ici ne peuvent être sujettes à décision que sur la base d'une connaissance complète de la situation politique. Mais les amis des six associations ' économiques ne disposent guère d'une telle ' .vue d'ensemble." «*-♦- L'article du "Vorwaerts." Le 25, le "Vorwaerts" dit à son tour:' "Il y a quelques jours nous avons reproduit, d'après le "Berliner Lokal Anzeiger, " les déclarations faites par Scheidemann à Bres-' lau à propos des buts de guerre du chancelier. D'après une information qui nous parvient, Ledebour y a répondu ce qui suit : Au début de la guerre, la majorité do la fraction eût à la rigueur pu croire qu'il s'agissait d'une guerre de défense. Le cours , ultérieur de la guerre a toutefois démontré que cela n'est pas le cas. Ce n'est pas un doux secret que le chancelier a fait couler dans l'oreille de Scheidemann. Pour le moins chaque député au Beichstag sait que lo chancelier, tout en ne se trouvant pas sur le plan des associations économiques, s'est exprimé de telle sorte qu'il a laissé ouverte la possibilité d'annexions vers l'est et vers l'ouest. Cela a été prouvé suffisamment par les débats relatifs à l'interpellation pacifiste. 1 La presse bourgeoise fait usage des com-" munications de Scheidemann et_de l'explica-! tion de la "Norddeutsche" selon laquelle les buts de guerre des six associations économi-' ques "dépassent en partie de beaucoup cc que ' le chancelier,publiquement,à diverses reprises, a réclamé dans ses discours au Beichstag" ' pour réclamer la liberté de discussion des '■ buts de guerre. En même temps, ces commentaires servent à indiquer succinctement | les exigences relatives aux buts de guerre du journal lui-même. En l'occurrence, la presse bourgeoise se réclame du fait qu'il ressort " clairement du texte des déclarations du chan-5 celier que ses exigences ne diffèrent que dans ■ le degré de celles des associations économi- ■ ques. C'est ainsi que la "Tagliclie Bunds-1 chau" écrit : : "En tout cas, nous constatons volontiers 1 que envers M. Scheidemann la "Nord-' deutsche" maintient pour le moins expressé-" ment ce que le chancelier a dit au Beichstag '■ à propos des exigences de notre sûreté à l'est 1 et à l'ouest. Il y avait dans cela plusieurs ' choses qui ne concordent pas avec le rejet j>ur et simple de toute idée d'acquisitions terri-c toriales, dans l'interprétation et l'intelli-* gwice de personnes autres que M. Scheide-' mann." , L'article ; de la "Deutsche Tageszeitung." La "Deutsche Tageszeitung," elle aussi, fait remarquer que Dans les divers discours du chancelier au t Beichstag, on remarquait manifestement une 5 certaine gradation dans ses exigences à l'égard , de nos ennemis et que le chancelier a fait la déclaration de principe fort significative que k nos exigences devaient croître avec la pro-; longation de la guerre. t U ne paraît toutefois pas tout-à-fait ■ sûr à la "Deutsche Tageszeitung" que 1 le Chancelier 'n.'ait pas abandonné ce , point de vue tout au moins côndition- nellemenl et elle réclame de nouveaux 3 éclaircissements. s A notre avis, les "Berliner Noueste 3 Nachrichten" se rapprochent de la véri-1 table signification de l'attitude du Chancelier. Elles écrivent : Mais entretemps le chancelier, deux fois, au 3 Beichstag, a parlé, de la nécessité d'acquisi-î tions territoriales en vue de la "sûreté." s Une fois le député Landsberg en conclut e que le discours du chancelier semblait lui Canner raison, lui qui continuait à admettre S7ème aimée, No 165

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
This item is a publication of the title L'indépendance belge belonging to the category Oorlogspers, published in Londres from 1914 to 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Add to collection

Location

Subjects

Periods