L'indépendance belge

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s.n. 1914, 29 Mai. L'indépendance belge. Konsultiert 02 Juni 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/tt4fn11w3h/
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®B tO Oeaa/ïiaaa.©® en SÊiciaue «r a paris Ci 85* ANNÉE Vendredi 29 mai 1914 ADMINISTRATION ET RÉDACTION jyv rue dcfl Saisie», BraxeHc» BUREAUX PARISIEHS : 11, place da la Bours» ABONNEMENTS : édition quotidienne ÉELÊtOttE. Un an. 20 ff. 6 nais, 10 it. 3 «oïl, 5 jr. tgiEKBSNUMJ " 21 jt. » iSfr. ■- 8 f. MISEE» ' «fc _» 22f'- " édition hebdomadaire jlatircatitmls et d'Outra-mirl 10 PiGES, PARAISSANT LE MERCREDI Un au »» [»»" Êix nipi»*. frK,,cf' L'INDÉPENDANCE W ■ ■■■M» Vendredi 29 mal 1914 Les annonces sont reçues} IA BRUXELLES : aux bureaux au jou' JiU. ▲ PARIS : 11, place de la Bourse* à LONDRES : Chez MM. Jonn-F. Jones &CP9 u> ^ Snoir Hill, K. C.; à f Agence Havas, n° 4iS^ Cheapsitie E, C.; et chez Neyroud & fils, Ltd* Xi«* 14-18, Queen Victoria Street, et T„ JB. Browïïâ, Ltd, n° 162, Queen Victoria Street. % AMSTERDAM : chez Nijgii & Van Ditmar, Rokiû, 2* & ROTTERDAM ï même firme, Wynharen, 143, 'SR ALLEMAGNE, EN AUTRICHE-HONGRIE et m SUISSE, aux Agences de laMaLon Rudolf ilossa, Pi ITALIE : chez MM. Haa*enstein & Yogler, à Mil&a^ Turiu et Rome. aMiEW.ÏOUK : T.B. Broirne. Ui, I, East4ê^ Stras, ïaots felTSliSS P.AK JOOS. — STC PAÛB BELGE WîSSERYA3!ÏON ML IX PE MS£S Édition du matin ■ A-ujourd'hui Revue politique. LE MEXIQUE ET LES ETATS-UNiS. ~ Nouveaux tombals. LA QUESTION ALBANAISE. — La situation en Albanie.-Eu Autriche. — Les déclarations au* Délégations.En Russie. — Aviateurs allemands arrêtés. Lettre de Bulgarie. Notes du jour, par J.-B. Le socialisme et le « Bloc ». En Belgique. — Un gouvernement de minorité.Chronique mondaine. Informations financières et industrielles. Nouvelles diverses de nos correspondants.r~r- —.||Biia niiKaMWBawcM——«a—■—bm—p—n—nmnw Les dépèches suivies de la lettre A sont celles qui ont paru d'abord dans notre première édition, publiée à 4 heu res de l'après-midi; les dépêches suivie: de la lettre B sont celles qui ont pari d'abord dans notre deuxième édition, publiée à 6 Heures du soir; les dépêches suivies de la lettre C sont celles qui on: paru d'abord dans notre troisième édi tion, publiée le malin. BRUXELLES, 28 mai Revue Politique L'état des relations austro-italiennes iest certainement un des facteurs le: plus importants du problème albanais Si l'alliance diplomatique entre Roms et Vienne se traduisait par une ententi parfaite sur toutes les questions inter nationales, l'intervention de ces deu: puissances pourrait se produire utile ment en Albanie. Mais pour cela, i faudrait qu'il y ait réellement commu nauté d'intérêts; or, nul n'ignore qu i y a entre l'Autriche et l'Italie oppositioi d'intérêts et que leur allianoe, est tota lement factice, conclue surtout pour le empêcher de se jeter l'une sur l'autr. et maintenue par la seule influence d l'Allemagne. Jamais cela n'était appan plus clairement qu'à'propos des affaire d'Albanie. Les deux puissances co.i portent l'Albanie parce qu'elles ne peu vent admettre qu'une - autre inliuenc ijtie la leur s'établisse sur la côte orien laie de l'Adriatique. Elles ont mis tou in œuvre pour contraindre l'Europe ; iiréer une Albanie factice, indépendant Me nom, mais placée, en fait, sous tu telle austro-italienne. Ce but atteint l'Autriche et l'Italie ont engagé tout na turellement la lutte pour ia prépondé rance dans ce nouvel Etat et, en de'hor; de l'action officielle de leur diplomatie elles agissent par des agents secrets e dés émissaires officieux de manière : consolider leur situation l'une au dé triment de l'autre. Cette lutte était in évitable; elle était prévue; elle se déve loppera tout naturellement jusqu'à 1; crise la plus aiguë. Il n'est pas douteu: que ce sont les intrigues italiennes ei opposition des intrigues autrichienne qui ont contribué pour une large par à créer l'état d'anarchie actuel. L'Au triche s'appuie sur les Malissores cathc liques du nord; tout fait supposer qu l'Italie s'appuie volontiers sur les Alba nais musulmans du centre; les Autri chiens tiennent Essad pacha pour ui traître; les Italiens ne sont, pas loin d voir en lui une victime; l'Italie serai disposée à intervenir en Albanie; l'Au triche ne veut en entendre parler, parc qu'elle redoute qu'une intervention ave l'Italie aboutirait finalement, à l'établis sement. définitif de celle-ci à Vallona. Voilà ce qui se dégage nettement, d la situation de l'ait, et il est fort inté ressaut d'examiner à la lumière de ce.tt situation de fait les déclarations oiïi cielles qui furent faites à la Chambr italienne par le marquis di San Giu liano et ii la Délégation autrichienn par M. de Forgach, chef de section ai ministère des affaires étrangères aus tro-hongrois. Le marquis cU San Giuliano s'est et forcé d'expliquer que l'insurrection al banaise a un caractère à la fois social agraire et démocratique; qu'elle avai encore un caractère d'opposition mu sulinane à la prépondérance redouté' des minorités chrétiennes. Répugnant traditionnelle des Albanais pour I paiement, des impôts; répugnance tra ditiennelle des Albanais pour le ser vice militaire; répugnance tradition nette des Albanais pour les exigence d'un Etat moderne; volà les sentiment qui dominent dans cette révolte. Tou cela est très exact — mais quel avei de la faillite de la politique des puis sances, surtout de l'Italie et de l'Autri che qui ont voulu coûte que coûte éri Rer en Etat indépendant une nation s peu préparée à. se gouverner elle même !... Et tout cela n'a rien appris à ces puis sances. Le marquis di San Giulianc précisant les résultats de sa récente e.t f.revue vec le comte Berchtold, a con-talé que l'Italie et. l'Autriche sont d'ac cqrd, comme par le passé, pour vouloi la consolidation de l'Etat albanais et d l'autorité du prince; qu'ils feront tou leurs efforts pour éviter une interver tion armée en Albanie; qu'ils sont d'ac cord pour que la commission interne tionale donne un appu; efficace au goi: vernsment albanais. On peut en cor •dure que l'Italie et l'Autriche sont d'ac cord sur ce qu'il importe de ne p.a faire en Albanie, mais qu'aucun accord formel n'existe enlre elles sur ce qu'il y aurait lieu de l'aire pour assurer l'existence normal du nouvel Etat. Cela ressemble beaucoup à une simple politique d'attente, et les deux gouvernements paraissent tenir surtout à s.e réserver leur liberté d'action quand les circonstances leur permettront de prendre certains avantages. Pour l'instant, on laisse se débattre la commission internationale de contrôle. Quant à la déclaration de M. de Forgach à la Délégation autrichienne, elle diffère sensiblement de ton d'avec celles du ministre des affaires étrangères d'Italie. M. de Forgach a bien reconnu que ce sont des questions religieuses et économiques qui sont cause de la révolte albanaise, mais il a ajouté que « des influences balkaniques et étrangères intervinrent aussi apparemment». Lui aussi a reconnu qu'il n'a pas suffi . que l'Europe crée l'Albanie indépen-' dante pour « changer une population . patriarcale de pasteurs et de paysans en une nation civilisée ». Comment. l'Europe n'a pas prévu cela? Comment ; l'Autriche et l'Italie ont-elles obstinément voulu que cette erreur fût corn-! mise ? Ne sonUce pas les puissances qui, dans ces conditions, sont responsables die l'anarchie albanaise, source des plus graves difficultés iiternatio-nales ? M. de Forgach s'est prononcé éner-giquement contre toute intervention austro-italie-inie, et l'on comprend fort bien par son discours que c'est là ce que Vienne redoute le plus. Mais alors, comment résoudre le problème albanais ? On ne sait pas; on le cherche même pas une solution; on laisse aller i les choses et on attend le salut du : hasard des circoistances. Certains journaux autrichiens ont bien timidement : émis une idée : déchirer le traité de : Londres, reprendre aux Serbes et aux • Grecs des territoires qui leur furent at-: tribués et les incorporer dans l'Albanie • pour élargir encore, les frontières de 1 l'Etat indépendant,. Cette idée saugre- - nue n'a aucune chance d'être sérieuse-l ment envisagée. Elle traduit simple-i inent les médiocres rancunes austro- - hongroises contre la Serbie et la Grèce; 3 mais l'Albanie constituant, un Etat im-; portant serait encore moins capable de 5 se gouverner elle-mêm"e, qu'elle ne l'est 1 dans les'conditions actuelles. La politique européenne a l'ait faillite en Albanie comme dans les auir.es régions des Balkans. Le Mexique et les Etats-Unis LA MEDIATION Niagara Falls, jeudi, 28 mai. j On a annoncé à la suite de ki conférence d'hier qu'un protocole sera signé à la fin de Vi semaine, les questions principales ayant été résolues d'une façon satisfaisante. On n'a pas encore décidé si les questions se-^ condaires doivent être admises par les né-. gociateurs en ce qui concerne la situation j du gouvernement provisoire qu'on espère 3 établir au Mexique. (a) On débarque des munitions Washington, mercredi, 27 mai. 2 . Le consul des Etats-Unis à. la Yera-Cruz . dit que le navire « Ipirangua » a débarqué . aujourd'hui des munitions à Puerto-Mexico. i 11 y a quelques jours, le « Bavaria » en e avait également débarqué. Puerto-Mexico t est un port ouvert. Le département d'Etat . n'a pas l'intention de prendre des mesures, s (a-) c Washington, jeudi, 28 mai. L'amiral Bager rapporte que le vapeur allemand « Ipirangua » a débarqué hier mer- 3 credi, une cargaison à Puerto-Mexico. On - ne connaît pas exactement la composition 3 de cette cargaison, mais il y a tout lieu de . croire que le navire a déchargé des muni-3 tions. (b) La Vera-Cru2, jeudi, 28 mai. 3 Le « Eavaria » a déchargé plus de deux i millions de cartouches et des munitions . destinées ù la Vera-Cruz, mais qui furent mi-es à terre à Puerto-Mexico. Lorsque le . navire arriva à Puerto-Mexico, le capitaine . ne put montrer ses papiers et déclara que les autorités américaines les lui avaient t pris. 1/3 « Bavaria » a déchargé également _ trois balles de fll de fer barbelé. " (b) 3 Mexico, jeudi, 28 mai. j On annonce de source autorisée que deux ; importantes cargaisons, de munitions sont . arrivées à Mexico depuis une quinzaine. . Les fédéraux peuvent maintenant continuer . la guerre contre les insurgés. Us disposent 3 de tout ce qu'il leur faut. (b) J Les constitutionnalistes agissant Washington, mercredi, 27 mai. Les constitutionnalistes ont coupé à Ure-euaro les communications télégraphiques et . le chemin de fer reliant Mexico à Guadala-j jara, dont, ils vont entreprendre le siège, (a) Vapeur allemand retenu Washington, mercredi, 27 mai. Une dépêcha de la Vera-Cruz. annonce que sur i'ordre du général Pulsion le vapeur allemand « Bavaria » a été détenu ' parce que ses papiers n'étaient pas en rè-r Sfe , (a) e Houillères conîisquées s F.agle Pase (Texas), jeudi, 28 mai. Les insurgés ont déclaré que sur l'ordre _ du général Carranza ils avaient confisqué . les houillères voisines de Sabines et que ces mines seront dorénavant considérées . comme propriété publique.Ces mines appar-tiennent à des Français et des Amérioains." S (a; Assassinat d'un sujet anglais Washington, mercredi, 28 mai. L'ambassadeur d'Angleterre a reçu un compte-rendu détaillé de l'assassinat d'un sujet anglais, nommé William, et d'un ci-ioyen américain employé comme lui dans la mine de El Favor, f> Guadalajarà. (a) MM—— L.A Question Àibanaise Les prétentions des insurgés Durazzo, jeudi, :'b mai. La commission de contrôle s'est rendue à Tirana pour parlementer avec tes insurgés qui .comme ceux de Kavaja, rétament un prince musulman. On dit que le 2 juin uara lieu à Siak une réunion des délégués des insurgés do différentes tribus afin de soumettre leurs revendications à la commission de contrôle. Le ministre austro-hongrois a informé l'amiral Trifari que l'escadre autrichienne ve. nant de Malte se rendra à Yalona. Elle ira ensuite mouiller à Durazzo le 2 juin, pour un bref séjour. (a) La résistance des insurgés Durazzo, jeudi, 28 mai. Les insui-gés se concentrent à Slombi pour résister en cet endroit à Azis pacha, qui marche contre eux avec les Albanais fidèles au gouvernement. Pour cette raison la commission de contrôle n'a trouvé à Kavaja aucune autorité, à l'exception du mufti (b) Conférences de chefs albanais Belgrade, jeudi, 28 mai. ' On signale que les chefs albanais Savi-Granc-Barriam-Tsoor et Isac-Bolfetinetz ont actuellement à Scut-ari de fréquentes conférences. (b) Nouvelles de i Ètranger ALLEMAGNE Le Kronprinz à Colmar Strasbourg, mercredi, 27 mal Le prince impérial d'Allemagne, venant en automobile de Fribourg, par Yieux-Bri-s-açh et Mulhouse, est arrivé cet. après-midi à 3 heures à Cpliœar, en compagnie clu grand 'état-major,, en touiti'éè'' d'inspection* Le prince et su suite sont descendus à l'hôtel. Ce soir à 7 heures, le prince s'est promené seul,, à pied, dans les nues de la nou-, velle ville. 11 a attiré l'attention de. quel-: ques curieux- qui l'ont suivi. Ce soir à 9 heures a eu lieu une retraite aux flambeaux. Toute la garnison y a participé. Le prince impérial repartira demain dans l'après-midi. (a) Revues décommandées Potsdam, jeudi, 28 mai. Par o"dre de l'Empereur, la revue qui avait été commandée pour aujourd'hui n'aura pas lieu. (b) Berlin, jeudi, 2S mai. La revue de la garnison de Berlin qui devait avoir lieu demain est également décommandée.Le « Lokal Anzeiger » déclare que le bruit qui a couru au sujet d'une indisposition de l'Empereur est sans aucun fondement. Seuls le temps et l'état du champ de manœuvres sont causes de .cette suppression,' Corrupteurs condamnés Kiel, jeudi, Î3 mai.: Le procès en corruption, intenté à Ut suite de l'ancien procès dés chant!;.s de l\iel s'est terminé cette nuit, à deux heures, par une condamnation générale de tous 'es inculpés à l'exception du sobui&iâlit-Naugsbauer.Les accusés,, l'ancien survaViiià't en -.tief de prison Hiesterxnann, est condamné à 3 ans de prison et l'ancien sUrvsula.U de prison Rolff à deux ans de réctuiioi. Tous deux bénéficient de circonstances aiténuan-1 tes. Us ont été également con !•.unies à 5 ans de perte des droits civils. Les accusés Walers,ancien sous-économé de prison, a été condamné à i mois de prison et l'ancien aide-gardien di prison Griesel à 3 mois de prison. Le négociant ï'rankenthal est condamné à ,2 ans 1/2 de prison et à 5 ans de perte des droits civils. La femme Fran-kenthail et l'ingénieur diplômé Henricb sont, con'amnés tous deux à oOO mark-d'amende. Neugsbauer a été acquitté. Les condamnés ont tous interjeté appel du jugement à l'exception de Walers. 1 a police avait dû prendre des mesures spéciales et établir un service d'ordre pendant les débats. (3) Rie!, jeudi, 28 mai. Aussitôt après l'arrêt, les condamnés ont été reconduits en cellule. L'afflueonce du publie aux débats était cojisidérable.La police a dû, à plusieurs reprises, intervenir pour rétablir l'ordre. (b) ANGLETERRE Toujours les suffragettes Londres, jeudi, 28 mai. La National Galery se trouvant fermée en raison du récent attentat des suffragettes, une femme âgée de soixante ans a brisé ce matin plusieurs vitres du monument à coups de pierres. Arrêtée aussitôt elle a comparu cet après-midi devant le tribunal. L'inculpée a refusé de faire connaître son identité. On pense toutefois qu'ei'e est de nationalité française. Interrogée, elle s'est mise à poasser des cris, puis elle a prononcé un long et violent discours. Comme elle refusait de se calmer, le juge a renvoyé l'affaire à huitaine. L'inculpée a alors poussé les cris de : « Vive la liberté t Vive Cristobal t » (b) — Le colonel Charles Hildyard Whitaker, un des inculpés dafts l'affaire des cantines, a été condamné à six mois de prison, (c) ARGENTINE Le message présidentiel Buenos-Ayres, mercredi, 27 mai. Dan^ son message, le présidant de la République constate la tranquillité intérieure et extérieure du pays et déclara la situation financière satisfaisante. 11 se félicite de l'acceptation de la médiation de l'A. B. C. relative au Mexique. Il fait des .vœux pour le rétablissement de la paix et annonce qu'il soumettra au Parlement un traité d'arbitrage avec la France-. (a) AUTRICHE-HONGRiE Les obsèques de M. Kossuth Budapest, jeudi, 28 mai. Les obsèques de M. François Kossuth, député au Parlement et ancien ministre des finances, ont eu lieu ce matin en présence de plusieurs membres du- cabinet et des présidents de la Chambré des Magnats et de la Chambre des députés. Le cortège comprenait environ 4,000 personnes. Un grand nombre de députés de tous les partis assistaient aux funérailles. Le comte Apponyi a prononça l'oraison funèbre du défunt. (b) A LA DÊLÊCATIJN AUTRICHIENNE Séance de mercredi Le budget de la guerre Budapest, mercredi, 27 mai. La. délégation autrichienne a adopté le budget ordinaire de la guerre. Au cours de la discussion, M. Kramarcz, tchèque, a interpellé le ministre, de la guerre au sujet d'une nouvelle publiée par un journal hongrois disant que la monarchie fait des préparatifs militaires parce que la Serbie prend certaines précautions à la frontière albanaise., Le ministre a répondu que oe,tte nouvelle était dénuée de fondement. (a) A LA OELECATION HONGROISE Séance de mercredi La Délégation hongroise continue la discussion du budget des affaires étrangères. Le comte Apponyi a déclaré qu'il est un vieil ami de la Triple-Alliance, qui est l'alliance la plus naturelle et qui joint la plus grande sécurité aux risques les moins gravas. Il a ajouté qu'il doit cependant aluret l'attention de, i'asSemblée sur certains dangers éc-. nomiques et politiques qui minent cette air; ;nce. Outre le fait du domaine éco-nomiqi;-.- l'orateur signale d'une façon particulière l'attitude des alliés relativement à la Roumanie. Au1 sujet- de l'Italie, l'orateur déclare que la publication dés conditions de l'entente austro-italienne est désirable, mais qu'elle serait' très dangereuse si cette entente contenait des clauses pouvant affaiblir la position dominante de l'Au-triche-Hongrie sur la côte orientale de l'Adriatique. (c) Budapest, mercredi, 27 mal A la délégation hongroise,le comte Khuen Hedervary, ancien président du conseil,succédant à la tribune au comte Apponyi, a déclaré qu'il est partisan de la Triple-Alliance et il combat l'opinion suivant laquelle la Triple-Alliance pourrait être remplacé par une entente plus étroite avec la Russie. Toutefois, comme partisan de la Triple-Alliance, il est obligé de convenir qu'elle ne constitue pas un remède à tous les maux. En ce qui ooncerne la politique balkanique, l'orateur déolare que l'ère de formation et de reconstitution n'est pas encore close. Le point de vue suivant lequel tous les Etats balkaniques seraient hostiles à l'Autriche est complètement faux. L'Autriche peut, sur la base des intérêts ooiamuns, trouver des amis dans la péninsule des Balkans. En ce qui concerne la Roumanie, l'opinion semble maintenant prévaloir dans ce pays que les relations d'alliance qui l'unissent à nous ne constituent pas l'état de choses le plus favorahle à ses intérêts. Si la Roumanie n'a pas foi en notre amitié, il n'est pas en notre pouvoir de la lui communiquer.-L'oratçur parle ensuite du discours de M. Sàsonoff et constate avec satisfaction que pour la première fois on a entendu de la bouche du ministre russe les paroles : «Le» Balkans aux peuples balkaniques. »Ce point de vue n'existait pas aiut,refois. L'ocateur termine, son discours en recommandant lé vote du. budget. Le comte Tisza, parlant, des relations avec les Etats balkaniques, déolare que la monarchie n'a aucune aspiration territoriale, mais des intérêts vitaux a sauvegarder, et constate avec satisfaction l'amélioration des rapports anglo-allemands. (a) BRÉSIL AU SENAT Rio-de-Janeiro, mercredi, 27 mai. Le Sénat a adopté la proposition autorisant les opérations île crédit nécessaires pour faire face aux compromis actuels du Trésor. (a) BULGARIE L'emprunt bulgare Sofia, mercredi, 27 mai. D'après des renseignements particuliers, le ministre des finances partirait demain pour Bentin pour conclure définitivement un grand emprunt. bulgare.Cet emprunt s'élèverait à 500 millions, dont 300 'millions ferme et le reste à option. (a) COLOMBIE Le traité avec les Etats-Unis Bogota, jeudi, 28 mai. Le Sénat a approuvé en seconde lecture, par 23 voix contre S et sans modifications, le-traité conclu avec les Etats-Unis. Aujourd'hui aura lieu l'examen du traité en troisième lecture. (b) Un contrat avec l'Allemagne Bogota, jeudi, 28 mai. Le ministre de la République Argentine, M. Albran, est arrivé. Le pouvoir exécutif a passé contrat avec l'Allemagne pour l'établissement des plans d'ouverture des bouches du Coniza, en vue de la transformation de Barramquilta en port de mer. (b) ESPAGNE L'agressino contre M. Soriano Madrid, mercredi, 27 mai. M. Soriano avait promis à M. Antonio Maura de rectifier publiquement le mot h Iftche » adressé à son père. C'est parce que, M. Soriano ne le fit pas que M. Antonio Maura le frappa. Le président de la Chambre, mis au courant, fit connaître à M. Antonio Maura que M. Soriano avait demandé la parole mais que, siur sa demande à lui, président, il avait consenti à attendre à demain. M. Antonio Maura écrivit. aussitôt à M. Soriano une lettre d'excuses que celui-ci accepta. Quelques bagarres ont eu lieu devant la Chamhre entre partisans et adversaires de M. Maura. Quelques arrestations ont été opérées. (a) GRECE Une révolte à Samos Smyrne, jeudi, 28 mai. Les habitants d'un village de l'Ile de Samos se sont révoltés contre la Grèce. Les troupes envoyées sur les lieux ont fait cause commune avec les révoltés., (b) PORTUGAL M. Joao Franco rentre... Lisbonne, mercredi, 27 mai. Les journaux annoncent qui» M. Joao Franco, ancien président du Conseil sous la monarchie, revient au Portugal. 11 passera quelque temps dans ses propriétés de Fundao et fixera e.nsuite sa résidence à Lisbonne. (a) PERSE Des combats Téhéran, mercredi, 27 mai. Au cours d'un combat qui vient d'avoir lieu à Pourdjir, dans le Louristan, les gendarmes ont eu 11 tués et 16 blessés. On mande du Kurdistan que le Sirdar Moukhti a infligé à la tribu des Kalbats-khen une défaite décisive. Les chefs de la tribu ont été pris et fusillés. (a) RUSSIE Aviateurs militaires allemands arrêtés Saint-Pétersbourg, mercredi,' 27 mal On mande de Rypvne, dans le gouvernement de Plosk, qu'un aéroplane monté- par deux officiers allemands a atterri hier dans les environs de cette ville. Les officiers ont été arrêtés. L'aéroplane, qui aurait essuyé des coups de feu à la frontière, est endommagé. (a) Berlin, jeudi, 28 mai. On annonce de source officielle, au sivet de l'atterrissage d'aviateurs allemands près de Rypin (Russie), qu'il s'agit d'un apçnrei! du centre d'aviation militaire de Grx'lcns. Cet appareil avait été poussé par !a tempête, le 20 de ce mois, par-dessus la frontière. Le pilote était le capitaine Schnija-ger, du 125° régiment d'infanterie et l obser-vateur était le lieutenant Paul du 61' régiment d'infanterie. Les deux officiers ont été arrjtis car les autorités russes. ,ia) A LA DOUMA Saint-Pétersbourg, mercredi, 27 mai. A la Douma, la commission du budget, siégeant en séance secrète, a adopté plusieurs projets de loi parmi lesquels des projets concernqnt les crédits relatifs i la construction de nouveaux torpilleurs, a l'organisation de transports et à la navigation aérienne. (a) SERBIE A LA SKOUPCHTINA Au cours de la discussion <lu projet de loi sur le crédit extraordinaire de 122 millions 823,806 dinars, et non de 222 millions comme on l'avait annoncé par erreur, pour l'armée, le ministre des finances a déclaré : La nécessité impérieuse de satisfaire aux besoins urgents da l'armée est de notoriété publique, mais les dispositions du marché monétaire sont telles qu'il n'est pas possible de procéder à un nouvel emprunt, fl est donc nécessaire, en attendant une amélioration du marché monétaire, de pourvoir a la couverture provisoire des crédits. Le ministre de la guerre a fait ressortir que, pour remplacer le matériel de guerre perdu pendant les deux guerres, il fallait procéder à des achats de matériel nouveau. En outre, comme l'armée devra être remaniée par suite de l'agrandissement du territoire, les effectifs de paix seront portés à douze divisions dans le courant de l'année prochaine. La Skoupchtina a adopté le projet de loi en première lecture par 87 voix oontre une. Elle a voté ensuite le projet de loi concernant les crédits complémentaires pour 1912-1913. (a) SUÈDE Est-ce le ballon d'André? Stockholm, jeudi, 28 mai. i^a légation de Suède à Saint-Pétersbourg a informé, a la date du 25 mai, le ministre des affaires étrangères q-u'alle vient de recevoir de Yakoutsk, en Sibérie orientale, le télégramme suivant : « .le vous informe que je viens de découvrir les traces de l'aéronaute explorateur polaire André. J'ai trouvé dans une vallée éloignée les restes d'un vieux ballon. Je continue les recherches pour ceux qui s'intéressent à cette affaire.. » (s) Growsky, ingénieur des mines. » Le « Journal du Commerce et de la Navigation » de Gôteb'org est allé soumettre le cas au professeur Otto Nordenskjold, qui a exprimé des doutes. (a) TURQUIE L'activité parlementaire Constantinople, mercredi, 27 mal La Chambre a voté une quinzaine de lois mises provisoirenwnt. en yigueu^ notam ment l'amnistie pour la population du Do-décanèse, prévue par le traité de Lausanne et la suppression des droits de douane de 100 p. c. décrétés pendant la guerre contra les Etats balkaniques. Elle a voté en outre trois douzièmes provisoires et l'ensemble des dépenses s'élevant à 8,774,123 livres turques, dont 2,169,193 pour l'armée et la marine. (a) Lettre de Bulgarie (De noire correspondant.) Lis débats sur l'enquête parlementaire qui aura à rechercher les causes du désastre national : Exposé de M. le Dr Daneff, premier délégué bulgare à la Conférence de paix de Londres, ancien président du-conseil des ministres et ministre des affaires étrangères. SOFIA", 20 mai. Dans la séance, d'hier du Sobranié, c'était M. le Dr Daneff qui a fait son exposé sur le développement et les coirs plieations de la politique bulgare pen* dant la guerre balkanique. En prenant la parole, il a prié l'assemblée de l'écouter avec patience et a déclaré qu'il ne, remontera pas loin dans le passé, afin de ne pas ennuyer l'assemblée. Mais je Liens, dit-il, à répondre à cette première question : pourquoi avons-nous recouru à la guerre pour résoudre la question macédonienne, la question des questions de notre politique? M. Daneff rappelle sa politique lors de son premier ministère (1902), ses efforts pour faire introduire des réformes en Macédoine, le développement, de l'action des puissances (1902-1908), laquelle a été levée à la suite de. divergence entre les puissances, qui ont profité de la révolution jeune-turque pour retirer leurs agents. La situation ne s'étant pas améliorée pour cela, insister sur la nécessité. de réformes aurait été un effort stérile : là où l'action de l'Europe s'exerçait si. difficilement, que pouvait la diplomatie bulgare '! Il ne restait done à la Bulgarie que cette alternative : abandonnera Macédoine à son sort oit chercher un autre moyen de la secouriiv Mais le changement rie nota- politique 11e se fit qu'après de longues hésitations, ce dont témoignent le Livre orange et le Livre,rouge. Celte politique une fois adoptée, una autre question se posait : nos propres moyens suffisaient-ils à nous assurer le succès ? Nous avons pensé que non. Bien plus : même si la Bulgarie s'engageait dans une action individuelle avec chance de succès, ses voisins auraie.it certainement attendu le moment propice pour s'installer dans les territoires turcs évacués. Nous avons donc recherché un© entente avec tous nos voisins balkaniques. Nous avons établi un ac-cord avec la Serbie et le Monténégro, et, en termes généraux, avec la Grèce. Nous nous sommes également adressés à la Roumanie, tout en comprenant que sa situation géographique rendait difficile une collaboration de sa 'part. Les archives de notre ministère des affaires étrangères contiennent à ce sujet deuxi documents et même plus. Mais la ten-i tative demeura vaine. Peut-être la Roumanie ne croyait-elle pas à la décision de la Bulgarie de s'engager à fond; peut, être qui, même alliée à ses autres voi-i sins, elle allait être battue. La Bulgarie devait s'assurer aussi l'appui d'une puissance ou, ce qui revient au même, d'un groupe de puissance.?. Nos intérêts rie peuvent être complètement, identiques à ceux de tel ou tel groupe; aussi fallait-il trouver plusieurs points de contact. Mais il n'est point vrai, comme on le croit à l'étranger, déclare M. Daneff, que ce qui a été fait par nous et nos alliés est l'œuvre de la Russie; nous avons eu l'appui diplomatique de cette puissance,-niais nous n'étions, pas ses mandataires. Il est également faux que 'notre accord avec la- Serbie était dirigé contre l'Au-triche-Hongrie. La convention politique ne stipule rien qui fasse présumer une agression commune contre la monarchie, et la clause visée dans l'accord militaire y était, inscrit» pour marquer la solidarité des intérêts serbes et bulgares. Mais la meilleure preuve que nul ne songeait, à attaquer l'Autriche-Hon-grie est celle-ci : Au cours de la crise balkanique, bien que les intérêts d'autres Etats fussent en cause, jamais ,.-t d'aucun côté il ne fut question de tourner nos armes contre un Etat autre que la Turquie. Prétendre que notre accord avec la Serbie était dirigé contre l'Autriche, sous la pression de la Puissie, c'est avancer une opinion fausse. La Russie ne connaissait que la convention politique. Pourquoi avons-nous admis le partage de la Macédoine ? Nous l'avons admis dans ce sens que nous avons laissé un cinquième ou un sixième de la Macédoine à l'arbitrage de l'empereur 'le Paissie et cela seulement après plusieurs mois de négociations. C'était un sacrifice nécessaire. Avec la Grèce, la situation était différente; nous n'avons conclu avec ce royaume qu'une convention en termes généraux, d'une part, parce' que le temps était, avancé, et, d'autre part, parce que nous nous serions heurtés à de grandes difficultés. En cas de conflit, 011 s'entendrait sur la base des sacrifices faits : connaissant les forces * grecques et nos propres forces, non-é tions certains qu'un tel accord se tait à notre avantage. L'entente avec la Gio-ce entrait dans les plans de noire poli-

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'indépendance belge gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Londres von 1914 bis 1918.

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