L'indépendance belge

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s.n. 1916, 18 Mai. L'indépendance belge. Konsultiert 07 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/pc2t43k156/
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87Jntë annfe, L'INDÉPENDANCE Ne. 118 ROYAUME-UN! : ONE PENNY BELGE. CONTINENT: 15 CENTIMES (HOLLANDE s 6 CENTS) I "ADMINISTRATION ET REDACTION : BTXREA'TÎ A Î*ÂI?IS: lETIir^f >io an tk 9. 4 A4 et ( r A/mq q rtttt TiTKftf? } IUDOR HOtJSB, TTJDOR ST.. LONDON. B.C. PLACE DE BOURSE JEUDI 18 MM 1916. ABONNEMENTS: L MOïs! 17 SHILLINGS! ! CONSERVATION PAR LE PROGRÈS. TELEPHONE: city 3960. teueph.: j238I75, En «ente à Londres à 3 h. Ic mercredi 17 mai. (l AN. 32 SHILLINGS, j LA SITUATION. Mercredi, midi. quelle se débattent en ce moment C'est du front méridional que nous ar- nos ennemis. Ceux-ci, malgré une [rive aujourd'hui la grosse nouvelle. Les censure extrêmement sévère, ne par-Autrichiens qui, depuis le début des opé- vienuent pas à cacher la vérité au I rations, ont dû céder, heure par heure, peuple allemand, qui a perdu toute con-I jour par jour, sous la pression des trou- fiance dans la victoire des armes impé-pes italiennes, ont exécuté hier un retour riales, ni à empêcher l'étranger d'ap-offensif. Attaquant sur la presque tota- prendre la détresse morale et physique |]ité du front, ils sont parvenus, dans le dans laquelle se débat toute la nation al-Trentin, entre les vallées de l'Adige et lemande. Les efforts formidables que fait de l'Astioo, au sud de Rovcreto, à s'em- l'Allemagne pour amener les Alliés à disparer, après une lutte opiniâtre, de quel- cuter la paix, "dont elle a impérieuse-i ques positions avancées de nos Alliés qui, ment besoin," ne sont que les signes ex->e trouvant en face de forces supérieures térieurs de cette détresse qui, avant I en nombre, jugèrent prudent de se re- longtemps, s'étalera dans toute son arn-[ tirer sur leurs positions principales après pleur devant les yeux du monde étonné, avoir infligé à l'ennemi des pertes très L'Allemagne, si fière de sa force, subira importantes. A en croire le communiqué bientôt l'humiliation de plier l'échiné ennemi, les Italiens auraient perdu, devant une force supérieure, celle des Al-I sur cette partie du front, 65 officiers liés au service du droit, et le jour n'est | dont un ooloue1 et plus de 2,500 hommes pas éloigné où certains neutres, liypno-| faits prisonniers et auxquels il faudrait tisés encore par le Kaiser et tout l'appa-en ajouter près de 400 faits sur l'Isonzo reil militaire sur lequel il s'appuie, vieu-et sur le Plateau de Doberdo. dront, courageusement, se ranger aux Les Italiens, de leur côté, ont fait 25,4 côtés des vainqueurs qui auront versé prisonniers dans la région de MonfaTcon leur sang et leur or pour leur épargner (Plateau de Doberdo). la ■vassalité teutonne. Simultanément avec cette attaque gé- Du coup, le roi de Grèce, qui aujour- nérale, les aviateurs autrichiens e-xécu- d'hui joue au monarque absolutiste et à fièrent un raid contre Venise qui, heu- qui M. Vénizélos doit rappeler ses de- reusement, n'eut d'autres conséquences voirs constitutionnels, so souviendra "de? Lue de détruire une maison particulière, intérêts" de son pays, du danger bulgare L'accalmie relative qui règne depuis et... de ses engagements vis-à-vis de la quelques jours sur le front occidental a Serbie. Mais alors le moment s®ra venu continué hier, et le 85e jour de la bataille pour les Alliés de se souvenir de ce que pour Verdun s'est passé sans que les Al- la Grèce leur avait promis et des engage- lemands aient fait un effort sérieux, soit me-nts? qu'elle n'a pas tenus. sur la rive gauche, soit sur la rive droite Sur le front britannique les fusiliers du de la Meuse. Le communiqué de Berlin Lancashire ont enlevé aux Allemands ! parle, lui, de plusieurs attaques fran- une ligne de tranchées sur les hauteurs de ! çaises contre la Côte 304 repoussées. Il Vimy, en Artois, et l'ont gardée. ; est assez piquant de constater les contra- En Russie, les troupes du maréchal von dictions contenues dans les communiqués Hindenburg, attaquant dans la région I officiels de nos ennemis et les articles-cri- des lacs, sont parvenues à entrer dans le- S tiques publiés par eux au sujet des opé- tranchées russes, mais en ont été immé- ! rations. diatement expulsées. i Ainsi on aura remaraué que depuis 1," '«priv» turque contre 'e centre tVéchec de la grande tentative de fin russe à l'ouest d'Erzeroum, sur la route liwrier contre Verdun, les communiqués d'Erzinjan, est arrêtée, mais celle du [ allemands s'efforcent de présenter la grand-duc contre les lignes de communi- I lutte devant Verdun comme une contre- cation turques dans le nord de la Méso- [ offensive française visant à reprendre les potamie se développe avec succès, mena- positions avancées perdues au début, çant sérieusement Mossul, l'ancienne C'a subterfuge a été rendu nécessaire Ninive. Les forces turques entre Mossul | pour tranquilliser une opinion publique et Ninive sont évaluées à un total de sept ' désillusionnée par l'échec du Kronprinz divisions. et énervée par l'annonce des hécatombes Des nouvelles de Flessingue signalent qu'exigeait la continuation de l'effort une violente canonnade venant de là di- sur la Meuse. En transformant les at- recticn de la côte belge. Comme le cor- Jaques allemandes en contre-offensives respondant du "Times" à Amsterdam françaises repoussées avec des pertes san- signale de son côté l'apparition de 36 plantes, on faisait taire et les mécontents aéroplanes britanniques au-dessus de la et les impatiente à qui on enlevait du côte des Flandres, il est probable que la coup tout sujet de plainte. En réalité, canonnade a été le résultat de quelque les Allemands continuent leurs attaques raid aérien effectué contre les établisse- et lorsque le major Moraht dit que c'est ments militaires allemands élevés le long le haut commandement allemand qui a du littoral belge. ■gardé jusqu'ici l'initiative des opérations Le projet de loi sur le service nnli- OT le front occidental, il est plus près de taire obligatoire a été adopté mardi, en la vérité que lorsque les communiqués troisième lecture, à la Chambre des Com- allemands prétendent que ce ne sont plus munes, par 250 voix contre 35 (26 libé- les Allemands mais les Français qui at- raux et 9 labouristes). On croit que le toquent à Verdun. projet sera sanctionné par le Roi d'ici De tout cela il ne faut retenir que le vendredi ou samedi. fait, symptomatique en lui-même, que L© procès Casement se poursuit sans te Allemands en sont réduits à des ex- incident notable. Les deux premiers pédients qui trahissent une situation jours du procès n'ont révélé aucun fait intérieure plus sérieuse qu'il ne paraît nouveau et les interrogatoires ont porté à première vue. Ces expédients consti principalement sur les circonstances du tient un symptôme de plus de la débarquement de sir Roger Casement et «tuation réellement oritique dans la- de son arrestation. L'EFFORT ANGLAIS. II. Steed, directeur de la politique mettant la conquête 'des colonies germa -étrangère du "Times," a donné il y a niques; cette supériorité, elle l'a encore Quelques semaines à Paris une conférence accrue depuis deux ans en construisant sur l'Effort anglais, qui est reproduite de nouveaux navires — et, notamment, .dans le numéro du 1er avril de la "Revue 14 dreadnoughts — dont le tonnage ^8 Paris." U n'était pas inutile d'expo- égale celui de la marine allemade. Elle ta1 devant un public français les mul- ne s'est pas contentée de joindre à cette tiples aspects du problème de la guerre prééminence navale le précieux appoint M qu'il s'est posé à la Grande-Bretagne de ses finances publiques, dont la richesse depuis le début du mois d'avril 1914, et en quelque sorte inépuisable assure à ses de montrer tout ce que l'apport anglais Alliés autant qu'à elle-même les moyens ala cause des Alliés comporte non seule- de prolonger la lutte jusqu'à sa conclurent de labeur et de sacrifice, mais en- sion nécessaire ; elle a encore dû adaptet cope de nouveauté et de hardiesse chez à. l'état de guerre — et ç'a été le plus 1111 peuple aussi traditionnellement atta- grcs d® sa tâche — tout un organisme & à des institutions et à des moeurs économique et politique dont il n'est pas t i 11 , exagere de dire que sa structure ©tait profondément différentes de celles des na- aug| peu apte que possible à cette accom. fions du continent. lie sujet-, par son m0(jation "Hpleur, vaut qu'on s'y arrête et appelle Pour apprécier l'effort britannique à Ulle méditation attentive. sa pleine valeur, il faut l'envisager dans Réfléchissez-v : la Grande- Bretagne n'a le milieu naturel et social où il s'est dé- seulement "fourni la contribution na- Ployé> «t songer que le Royaume-Uni, par Mie que l'on attendait de son concours ff situation insulaire lui assurant le ^ • .. , , splendide isolement qui a rait Ions- je veux dire la suprématie navale ^ ga fierté> a d^ppé depuis plus 1 " la ma^r^se mer rec*ui- de mille ans une vie autonome efc dis- à 1 impuissance la flotte ennemie, tincte de celle du reste de l'Europe, niar Par»lysant le commeroe allemand et per- ' quant en traits profonds d'une empreinte indélébile les caractère? psychologiques de la nation anglo-saxonne : cette- passion de la liberté individuelle jalouse des droits des citoyens et ignorant la notion de l'Etat, cet esprit positif et réaliste, méfiant par instinct de l'idéologie et de la logique, hostile aux constructions abstraites et absolues, sensible seulement aux données des faits et aux leçons de l'expérience. C'est à ce peuple, essentiellement individualiste, qu'il fallait demander, pour la sauvegarde du patrimoine commun de l'Occident européen, le plus formidable effort d'organisation nationale et de discipline collective qu'un pays ait jamais exigé de ses enfants, alors que—son territoire échappant à l'invasion—il ne souffrait qu'indirectement et comme par ricochet de la guerre. L'entreprise était hérissée de difficultés, et il serait pucril de dissimuler qu'une période de tâtonnements, apparemment inévitables, précéda celle des réalisations fécondes. Seule une pet. ,e minorité était à même de se rendre courte de la signification profonde et en quelque sorte idéale de la lutte engagée contre le colosse germanique, dont le récent message de l'élite américaine, "les cinq cents d'Amérique," aux nations alliées précise l'enjeu fondamental en ces termes topiques: "La'sainteté des . traités, le droit cl es petites nations, la question de savoir si le militarisme doit ''-emporter sur la civilisât'on, tout cela est. impliqué dans la décision finale." Mai;-.—faut-il le dire —cette portée suprême du conflit devait échapper à la grande niasse de la population, inhabile à concevoir des notions générales sans consistance matérielle et sans attaches ni racines dans la réalité ambiante. Aussi est-ce sur des arguments plus pressants, sur des raisons plus directement démonstratives et sensibles, qu'il fallait baser la campagne de propagande entreprise dans le Royaume-Uni. U importait de faire comprendre à toutes les classes sociales que de l'issue de la guerre allait dépendre le sort du Royau- me-Uni et, pour rendre tangible cette notion encore trop abstraite, pour la "réaliser" aux yeux de tous, selon le mot le plus révélateur du tempérament anglais, pour que chacun sentît qu'il était directement menacé dans ses intérêts matériels et moraux, dans son foyer et dans son "home," il fallait montrer, comme le dit Lloyd George, que l'Angleterre est vraiment "la chose de chaque Anglais." Dès lors, il ne peut plus s'agir de laisser le vieil esprit individualiste de la race trouver des solutions provisoires et empiriques, de permettre aux initiatives privées de se dévelofiper librement en s'accommodant tant bien que mal aux conditions nouvelles; non! le salut public commande de grouper eu un faisceau solide et de coordonner les énergies particulières pour des fins nationales, de les subordonner au contrôle gouvernemental, de les soumettre à une volonté supérieure pour la défense des intérêts vitaux du pays. Mais, en même temps, pour atteindre ce résultat, il était indispensable de tenir compte des habitudes invétérées et des idées traditionnelles, de recourir en les rajeunissant aux méthodes consacrées par la coutume, d'éviter les brusques à-coups, de procéder par touches successives et par une suite de petites expériences accumulées, d'exercer enfin sur l'opinion publique des pressions lentes et continues eu vue de l'amener insensiblement au niveau moral et au degré de persuasion voulu. Tâche ingrate, pour laquelle il fallait un doigté délicat et une connaissance éprouvée de la psychologie nationale ! Le gouvernement britannique avait à résoudre deux problèmes primordiaux polir la cause des Alliés en même temps que poulies destinées du pays : celui des munitions et celui du recrutement. Nous verrons comment il est parvenu à concilier les nécessités impérieuses de la guerre avec les exigences, sinon les résistances du sentiment public. JULES COUCKE. LETTRE DU CAUCASE. (De notre correspondant.}' Pourquoi nous combattons. Nous avons parlé incidemment, dans une précédente lettré, d'une série de vingt-cinq cartes postales due au professeur Ozerov, membre, du Conseil de l'Empire. Le titre est-: "Pourquoi nous combattons 1". Récemment, au cours d'une soirée chez un important industriel du Caucase, ces cartes intéressantes ont passé de mains en mains. U y avait là des industriels, des ingénieurs, des commerçants, un officier et des dames charmantes. On avait fait de la musique et la conversation était animée. L'examen des cartes susdites a amené le silence. Les dames évidemment en ont regardé quelques-unes, mais elles ne me parurent pas y attacher de rim-pprtance. Parmi les messieurs, au contraire, quelques-uns y prêtèrent attention et elles provoquèrent cles méditation?,On ne saurait assurément trop vulgariser ces données économiques, qui mettent en relief l'activité d'un peuple. Trop de personnes se contentent des faits-divers et actualités des journaux, des illustrés et des romans. La lutte économique est l'aboutissement logique de cette guerre européenne. L'ardente mêlée pour la. domination politique et militaire que rêvait l'Allemagne se confond de plus en plus avec la guerre des intérêts matériels des nations. No.us passerons ces cartes en revue. Nous voudrions les voir dans toutes les mains et que, dans chaque paye, on eût recours à ce moyen pratique de vulgarisation.Russie et Allemagne. La première de ces cartes montre les importations en Allemagne en 1913. Sur 10.7 milliards de mark, 7 milliards représentent l'entrée de vivres et de matières premières. L'Allemagne a donc une industrie très développée. Elle donne aussi les importations en Russie pendant la même année. Ici les produits fabriqués et demi-finis l'emportent. La Russie est donc tributaire encore des autres pays pour nombre d'objets fabriqués.Les exportations de Russie. La carte No 2 indique les exportations de la Russie en 1913 et en 1914. Les céréales, le bois, le lin, les œufs et autres produits l'emportent sur les objets fabriqués. C'est la confirmation de la première carte. Les exportations de l'Allemagne. La troisième carte fait ressortir l'importance des exportations de l'Allemagne en 1913. Plus de 10 milliards de mark avec des chiffres imposants pour —• les métaux, les machines, etc. Sur la même carte on remarque les importations en Russie, en 1S13, par pays. Sur 1,220 millions de roubles. l'Allemagne sé place première avec 642 millions —- plus de la moitié. Après viennent l'Angleterre avec 170 millions, les Etats-Unis de l'Amérique du Nord avec 74 millions, la France avec 56 millions, etc. Les échanges Russie=Germanie. Autriche-Hongrie. .La;carte No 4 montre les échanges en 1913, entre la Russie et l'Allemagne d'une part, entre la Russie et l'Autriche d'autre part. Entre les deux premiers pays, la valeur totale des échanges a atteint 1,095 millions de roubles, c'est-à-dire qu'en défalquant les 642 millions d'importations allemandes en Russie, on trouve 453 millions de roubles pour les importations russes en Allemagne. Par contre, le total des échanges entre la Russie et l'Autriche-Hongrie n'atteint pas 100 millions de roubles. Le voisinage ne suffit pas pour développer les relations commerciales. L'Autriche-Hongrie a importé en Russie pour 35 millions de roubles seulement (Î8 fois moins que l'Allemagne) et la Russie a importé en Autriche-Hongrie pour 65 millions. Les échanges Russie-Allemagne et Russie-Royausne-Uni. Nous trouvons sur 1a- carte No 5 la comparaison des échanges entre la Russie et l'Allemagne en 1912 et sur la carte No 6 la comparaison des échanges entre la Russie et la Grande-Bretagne en 1914. La Grande-Bretagne importe en Russie surtout dû charbon, des machines, etc. ; la Russie envoie en Angleterre du bois, du beurre, des œufs, des céréales, clu lin, etc. Le minerai de îer. La carte No 7 donne la progression de l'extraction du minerai de fer dans quatre pays de 1871 à 1905. Celle des Etats-Unis de l'Amérique du Nord a plus que déouplé, celle de l'Allemagne a quadruplé, celle de la Grande-Bretagne a légèrement diminué et celle de la Russie a sextuplé. La fonte. La carte No 8 apporte des renseignements identiques pour la production de la fonte de 1864 à 1907. Celle des Etats-Unis de l'Amérique du Nord a plus que vingtuplé, celle de l'Allemagne également, celle de la Grande-Bretagne a doublé et celle de la. Russie a presque décuplé. ,Le naphte. La production du naplite, que met en relief îa carte No 9, a plus que triplé aux Etats-Unis de 1900 à 1913, tandis qu'elle a diminué de 10 p.c. en Russie. Proportionnellement, la part des Etats-Unis dans la production mondiale est passée de 42.2 p.c. à 63.4 p.c. ; celle de la Russie est en recul de 51.6 p.c. à 19.2 p.c. pendant la même période. Pout1 expliquer ce gros recul relatif en face d'un recul absolu de 10 p.c. seulement, il faut tenir compte de l'augmentation de 1& production mondiale, qui est passée de 1,224 millions de pouds en 1900 à 2,922 millions en 1913. Les pays producteurs de fonte. La carte No 10 montre la part proportionnelle des pays producteurs de fonte en 1880 et en 1913. Sur une production totale de 1,117 millions de pouds en 1880, l'Angleterre donnait 475 millions, soit 42.16 p.c., mais la production totale ayant atteint 4,854 millions en 1913, la part de l'Angleterre, avec une production de 649 millions (donc en augmentation) n'est plus que de 13.4 p.c. La part des Etats-Unis passe de 21.2 p.c. à 39.6 p.c.; celle de l'Allemagne, de 14.9 p.c. à 24.2 p.c.; celle de la France, quoique ayant triplé au point de vue absolu, recule de 9.5 p.c. à 6.8 p.c. Ici la Russie avance de 2.4 p.c. à 5.9 p.c., ayant décuplé sa production au point de vue absolu; la Belgique est stationnaire avec 3 p.c., quoique sa production absolue ait augmenté et l'Autriche-Hongrie est dans le même cas. Production mondiale de la fonte et de l'acier. La carte No 11 indique la production mondiale de 1?» fonte et de l'acier en 1911. Sur miproduction totale de fonte de 3,895 millions de pouds, les Etats-Unis de l'Amérique du Nord se placent en tête avec 1,466 millions, l'Allemagne suit avec 932 millions, l'Angleterre avec 602 millions, la France avec 269 millions et la Russie arrive cinquième avec 219 millions. Pour l'acier la classification est la même pour chacun de ces pays avec respectivement 1,468, 916, 400, 224 et 202 millions de pouds sur une production mondiale de 3,612 millions de ponds. Le coton. L'industrie cotonnière place les principaux pays producteurs dans un ordre différent, d'après la carte No 12. Sur un nombre total de broches de 144 millions en 1914, l'Angleterre se place première avec 56 millions, suivie des Etats-Unis avec 31, l'Allemagne avec 11, la Russie avec 9 et la France avec 7 millions. Le cuivre. La carte suivante détaille la production et la consommation du cuivre en 1912. La . production des Etats-Unis s'élève à 592 millions de tonnes sur une production mondiale de 1 million de tonnes environ. L'Angleterre est ay troisième rang avec 63,000 tonnes, l'Allemagne au cinquième avec 39,000 tonnes et la Russie au sixième avec 33,000 tonnes. Quant à la consommation, elle se répartit d'une façon différente : les Etats-Unis consomment 371,000 tonnes; l'Allemagne, 232,000 tonnes; l'Angleterre, 144,000 tonnes; la France, 99,000 tonnes et la Russie 40,000 tonnes. L'Allemagne est, pour le cuivre, fortement tributaire de l'étranger. L'agriculture, La carte No 14 nous fait passer à l'agriculture. La production moyenne de blé par deciatine (1 hectare 092) est de 197 pouds en Danemark, 161 pouds en Belgique èt 160 pouds en Hollande, tandis qu'elle n'a été que de 48 pouds en Russie. Ces chiffres s'appliquent à la période quinquennale 1906-1910. Il est vrai qu'on dépense en Russie, pour l'enrichissemènt du sol, dix fois moins qu'en Belgique. Les cartes Nos 15, 16 et 17 sont relatives à l'enseignement public. Ici, malgré les progrès notables réalisés surtout dans les villes, la Russie se'laisse distancer par dix-sept autres pays. Seuls le Brésil, le Guatemala et l'Egypte suivent la Russie. Nous reparlerons de cette question vitale pour le pays. Certes il faut tenir compte de l'étendue immense du pays, du manque de communications dans certaines régions et d'autres causes encore. Les chiffres prévus aux budgets annuels vont en augmentation et l'on peut prévoir une amélioration constante dans l'avenir. Recherches géologiques. La carte No 18 établit une comparaison entre les dépenses de divers pays pour les recherches géologiques. Elles sont soixante fois moins «élevées en Russie qu'en Belgique, quarante fois moins qu'en Angleterre. Peu à peu le développement des recherches géographiques

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'indépendance belge gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Londres von 1914 bis 1918.

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