L'indépendance belge

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s.n. 1916, 15 Juli. L'indépendance belge. Konsultiert 30 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/5717m04z80/
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87ème année. No 166 L'INDEPENDANCE ROYAUIV3E-UNI : ONE PENNY BELGE. CONTINENT: 15 CENTIMES (HOLLANDE: 5 CENTS) ADMINISTRATION ET REDACTION : BUREAU A PARIS : TDDOR HOUSE TUDOR ST., LONDON, E.C. U' 1 LA^ Dii LA BOUKbi,. TELEPHONE : C!TY 3960. TELEPH.: -j 238-75. SAMEDI 15 JUILLET 1916. en vente à Londres à 3 h. le vendredi 14 juillet. (3 MOIS, 9 SHILLINGS. ) ABONNEMENTS :J 6 MOIS. 17 SHILLINGS. [ CONSERVATION PAR LE PROGRÈS ( 1 AN. 32 SHILLINGS. J VIVE LA FRANCE ! En ce 14 juillet 1916 nos sentiments de chaleureuse sympathie, de vive reconnaissance et de profonde admiration vont aux admirables combattants français qui auront, pour une si large part, contribué à la victoire des Alliës. Nous saluons la France, la noble et généreuse France ! Nous saluons la France au calme imperturbable, indice de sa ferme confiance dans son Droit S Nous saluons la France qui, drapée dans ses vêtements de deuil, impose le respect à tous par sa dignité grave et majestueuse ! Nous saluons ces pères, ces mères et ces épouses, offrant stoïquement ceux qu'ils chérissent pour la libération de la Patrie ! Nous saluons ces troupiers héroïques qui, après avoir bravé le froid, la neige, la pluie, la boue des tranchées, volent aujourd'hui en avant, la tète haute, dans la rafale de fer et de feu ! Dans les plis de leurs etendards les soldats de 1792 emportaient l'esprit de Liberté. Les vaillants fils de la France d'aujourd'hui vont, à leur tour, non seulement libérer leur so! natal, mais ils vont coopérer à affranchir le monde entier du militarisme brutal, cruel, barbare. Le passé est grand ; le présent est sublime. Héros de la Marne, de Champagne, de la Somme, de Verdun ! anxieusement nous suivons vos efforts, chaleureusement nous applaudissons votre bravoure magnifique et de tout cœur nous crions : VIVE LA FRANCE ! VIVENT LES ARMEES DE LA REPUBLIQUE ! LA SITUATION. Vendredi, midi. La lutte sur les fronts d'occident et l'orient a subi un temps d arrêt. En Picardie le mauvais temps est peu avorable aux opérations d'infanterie et a lutte, dans ce secteur s'est confinée en in duel d'artillerie. Cependant le dernier communiqué uo'lais dit que la pression contre les ignés ennemies a non seulement été naintenue, mais que sur plusieurs points lu front les troupes britanniques ont ensiblement progressé. Il est même uestion de la capture d'un canon et .'un important stock de munitions qui sra utilisp à la première occasion contre 'ennemi. Berlin avoue l'occupation de Contal-naison par nos Alliés et il résulte de3 omptes-rendus des correspondants le uerre que la prise de ce village, ainsi ue l'occupation du Bois de Mamet;-. onstituent des faits d'armes dont la eune armée britannique a le droit l'être fière. Les progrès faits par les troupes du ;énéral sir Douglas Haig mettent en ;rand danger les positions allemandes le Pozières et faciliteront considérable-aent toute avance sur l'aile gauche bri-annique qui s'appuie sur le ruisseau de 'Ancre. Quant à la prise du Bois de Mametz, lie a amené les troupes britanniques à nviron 300 mètres (Je la deuxième ligne e défense des Allemands et son occupa-ion permet à nos Alliés de se rnain-enir solidement à Contalmaison. Dès présent, le terrain est préparé pour la euxième phase des opérations et, omme l'a dit hier M. Lloyd George en résidant la conférence des délégués des Llliés chargée de discuter la question de 'équipement et de l'armement des rmées alliées, "nous avons franchi le oint culminant, la ligne de partage, et ous dévalons maintenant vers la vic-oire."Celle-ci pourtant reste, en grande parie, subordonnée à l'approvisionnement égulier des armées en munitions, car, omme l'a dit encore le nouveau minis-re de la guerre, cette lutte étant une uerre de matériel, plus de munitions ignifie plus de victoires et moins de lertes ! Or, la question des pertes est particu-ièrement douloureuse pour nos admira-îles Alliés les Français qui consacrent ette année leur Fête Nationale au culte es héros, si nombreux, hélas ! morts iour la Patrie ! C'est avec une profonde émotion que ous songeons, en ce jour, à cette date istorique qui marque l'affranchissement e l'humanité, aux sacrifices immenses ue la France, toujours si généreuse de 3n sang, s'est imposés 'pour libérer une ecoude fois le monde de la tyrannie 'un régime de despotisme et d'oppres-ion.Mais la pensée, la certitude, que le ang français qui coule depuis deux ans t qui, depuis quatre mois, s'échappe en ots pressés de la large blessure de Ver-un, ue coulera pas en vain, nous récoti-3rte et nous console. Verdun symbolise aujourd'hui la vail-mce, l'héroïsme, le calme stoïcisme de i France, résolue à mourir plutôt que e cesser de vivre libre. Etonnés de tant de bravoure, frappés d'une telle abnégation, les Allemands eux-mêmes ne peuvent s'empêcher d'incliner leur sang'ante épéts devant un adversaire si noblement héroïque. Jamais l'Allemagne n'a autant respecté la France qu'aujourd'hui, et c'est l'admirable résistance de Verdun qui a fait apprécier à nos ennemis cette France qu'ils auraient tant voulu écraser et humilier. Et c'est pour cela aussi que le Kron-prinz s'acharne malgré tout à conquérir la vaillante cité meusienne sur qui sont-concentrés depuis plus de quatre niois, les regards du monde entier. Mais Verdun résiste toujours, et le cent quarante quatrième jour de cette bataille titanique voit nos Alliés toujours sur la brèche, toujours résolus, toujours aussi farouches dans la défense qu'au premier jour. L'ennemi a recommencé à bombarder avec fureur le secteur de Souville ainsi que les Bois du Chênois et de la Laufée, et nos Alliés s'attendent à un nouvel assaut dans le courant de la journée. Sur le front russe l'arrêt des opérations semblue dû surtout à la nécessité de se préparer pour des combats ijouveaux, après les luttes épuisantes des dernières semaines. Sur le Stokhod les deux armées se livrent à un duel d'artillerie d'une grande intensité et, en attendant de nouveaux assauts, se retranchent. En Galicie, nos Alliés, attaquant les troupes de von Bothmer dans la région à l'ouest de la Strypa inférieure, ont fait 2,000 prisonniers. En Arménie la reprise de l'offensive par le grand-duc Nicolas se poursuit avec un plein succès. En quelques jours les troupes du grand-duc ont avancé d'une quarantaine de kilomètres dans la vallée de l'Euphrate dans la - direction d'Erzinjan. A l'heure actuelle, ses troupes ne sont plus qu'à environ 75 kilomètres de cette ville. Les Turcs, chassés des hauteurs à l'est de Baiburt, sont maintenant en pleine retraite. * * * Nous apprenons en dernière heure, qu'un communiqué officiel britannique annonce que les troupes du général sir Douglas Haig, attaquant les lignes ennemies à l'aube, les ont pénétrées sur un front de plus de six kilomètres, occupant plusieurs localités fortement défendues.La dépêche ajoute que la lutte se poursuit. de sont l'a d'excellentes nouvelles, et nos Alliés britanniques n'auraient pu célébrer, de plus heureuse façon, la Fête Nationale française qu'en reconquérant une partie de son sol. La coïncidence de cette victoire avec la célébration du 14 juillet n'est évidemment pas due au hasard, et les Français comprendront la noblesse et la dé licates-'e du geste de leurs amis britanniques.Le succès des troupes britanniques fait de cette journée un vrai jour de gloire. Il contribuera à renforcer l'enthousiasme général, et c'est avec ferveur que nous poussons aujourd'hui le double cri de "Vive la France," "Vivent les ' Alliés !" I TRIBUNE LIBRE. J FRANCE ET BELGIQUE ÉCONOMIQUES »--*-• — Lettre ouverte à M. le commandant Bîondel. r Monsieur le commandant et honoré collègue, Je fus parmi les auditeurs de la conférence que vous avir? faite le mardi, 11 juillet, à la so^été des réfugiés belges, la Belgica, sth: "la Germanie.'' En vous présentant®^ l'assistance, M. le président de cette société nous rappela que vous êtes professeur à l'Ecole des Hautes Etudes, de Paris, et membre correspondant de l'Académie de Belgique. Je n'ignore pas que vous êtes aussi membre titulaire de la Société d'Economie Politique de Paris. Voici les lecteurs de 1'"Indépendance Belge" également informés de quelques-uns des titres de votre éminente personnalité.Vous nous fîtes cet après-midi l'esquisse des opinions que vous vous êtes formées au sujet des causes psychologiques, philosophiques, historiques, politiques et économiques de la catastrophe européenne. Je ne crois pas trop m'ayancer en considérant l'examen de la question des rapports économiques, passés V)' futurs, des nations d'Europe comme représentant, dans votre esprit comme dans le mien, le motif et le but de votre conférence. Vérité opportuniste. Abordant cet aspçct du problème, vous nous avez immédiatement avertis que, selon vous, il n'y a pas plus de vérité libre-échangiste que de vérité pro-, tectionuiste, que "tout cela est question d'opportunité." J'avoue, Monsieur, avoir été péniblement surpris de vous entendre dire que la question des rapports économiques des peuples échappe à la vérité philosophique, qu'elle ne souffre qu'une Vvérité opportuniste," et que celle-ci peut tout aussi bien signifier l'isolement et l'exclusion réciproques des nations que l'association et la coopération de celles-ci par la division du travail et l'échange. Votre langage était celui de certains "protectionnistes," plus ou moins honteux des opinions qu'ils expriment. Je me refuse toutefois à vous considérer enrôlé parmi eux II est néanmoins regrettable qu'on ait pu s'y méprendre. S'imaginer qu'en entourant un pays de barrières et en l'isolant du testant du monde on peut l'enrichir, croire qu'il est de l'intérêt d'un pays de produire soi.même, fût-ce à grande peine et à cher prix, les choses qui lui sont nécessaires et que l'étranger produit facilement et offre à bon marché ; ignorer que les produits s'échangent contre les produits, et que les importations se règlent par les exportations; ne pas comprendre que, lorsque les négociants d'un pays importent des marchandises d'autres pays, c'est parce ou'il se produit avantageusement dans leur pays des marchandises à exporter et échanger contre les produits avantageux des autres pays, que le commette international est, par conséquent, un échange international d'avantages naturels et de services; ne pas voir que les bénéfices supplémentaires que vaut le protectionnisme aux industries d'un pays sont une spoliation légale opérée sur les consommateurs de ce pays et une prime à l'incompétence et au parasitisme industriels représentés par un travail supplémentaire et une privation de la nation au profit exclusif des entrepreneurs d'industrie: en vérité, s'imaginer, croire, ignorer ou ne pas comprendre tout cela, suppose des erreurs et des lacunes que personne parmi les initiés aux connaissances économiques ne songera un instant à. attribuer à un "professeur à l'Ecole des Hautes Etudes." Pourquoi, cependant, avez-vous dit à votre auditoire que ce sont là "questions d'opportunité?" Ce fut de nature à induire bien des gens en erreur,.et c'est pourquoi ie crois devoir insister ici sur deux points : Echange d'avantages. Le commerce est un échange d'avantages pour les deux écliangeurs^ pour celui qui achète comme pour celui qui vefid. Refuser d'acheter c'est certes faire tort au vendeur, mais c'est aussi, et exactement dans la même mesure, se faire tort à soi-même. Refuser ' d'importer d'un pays, c'est s'interdire d'exporter dans ce pays; c'est évidemment faire tort à celui dont on refuse d'importer les marchandises, mais c'est se faire le même tort "exactement."Cela étant établi, je constate que vous êtes venu nous conseiller de renoncer au commerce avec l'Allemagne. Ayant combattu l'entreprise de subjugation de l'Europe par ce peuple, " ayant mêlé leur sang à celui des Alliés et fécondé ainsi les champs de bataille de la liberté," les Belges, nous avez-vous dit, ne peuvent plus désormais entretenir de rapports économiques avec ceux qui les ont fait tant souffrir. Vous êtes d'avis que les frontières économiques entre les pays alliés et les empires centraux doivent à l'avenir se confondre avec les tranchées que le hasard des combats et la valeur des combattants auront laissé subsister lorsque le moment sera venu de conclure 1a. paix. Tout cela est très bien... Il y eût eu énormément à dire, contre cette conception... bizarre, vous le savez aussi bien que moi. J'ai regretté que, me trouvant dans un milieu franco-belge, je ne pusse, selon l'usage anglais, en faire la remarque immédiate et vous poser quelques questions. Du moins m'est-il permis de le faire sous la présente forme. Une omission. Tout d'abord, je désire faire observer que vous avez négligé de nous dire comment les Allemands pourront indemniser la Belgique s'ils ne peuvent lui envoyer des marchandises. Et vous avez omis aussi de considérer la situation de la Belgique vis-à-vis des pays neutres (la Hollande," la Suisse, l'Espagne, le Danemark, la Suède, la Norvège, la Chine, les Etats-Unis, et toute l'Amérique du Centre et du Sud), si, ne pouvant offrir à ceux-ci le " traitement de la nation la plus favorisée," les pays neutres refusent ce même traitement à la Belgique, mars l'accordent à l'Allemagne—• "cette dernière, comme il est infiniment probable, et même certain, adoptant une politique économique favorable au développement de ses relations avec les pays neutres. Soit dit en passant, la politique des " tranchées économiques" européennes pourrait à cet égard réserver plus d'une surprise désagréable, pour ne pas dire désastreuse. Deux questions. Je voudrais, ensuite, Monsieur, vou* poser deux questions nettes et précises, l'une principale, l'autre subsidiaire : (1) 7 aura-t-ïl encore, après la guerre, des frontières économiques entre la France et la Belgique? Puisque nous avons mêlé notre sang au vôtre sur les champs de bataille de la liberté politique, uous admettrez-vous à mêler no? produits aux vôtres sur les " champs de bataille" de la liberté économique' Pour la Belgique ce sera là une autre " question vitale" lorsque la paix sera rétablie : petite par le territoire, grande par les activités industrielles et commerciales, et nécessairement très spécialisée dans les fonctions économiques, la nation belge a besoin ' ' comme du pain ' ' des débouchés extérieurs, de marchés ouverts. (2) S'il ne vous était- pas possible de vous prononcer sur la politique économique future de votre pays à l'égard du nôtre, je vous demanderais de faire connaître votre opinion personnelle au sujet de 1'" opportunité." Etes-vous d'avis que la France doit ouvrir set frontières douanières à la Belgique, afin de la compenser d'une renonciation éventuelle, que vous lui conseillez, à son important marché allemand? Si vous répondiez avec imprécision à la première question, je serais obligé de faire remarquer que votre exposé fut, non seulement inconsistant (selon mon appréciation jDersonnelle) mais sans poids, sans autorité, et votre conseil dangereux parce que " les conseilleurs ne sont pas les payeurs." Si vous ne répondiez pas affirmativement à la seconde, je serais autorisé à dire que de votre conférence il ne doit pas même rester dans l'esprit des auditeurs les phrases, les mots, qui seraient moins que "Verba et voces..." pour ce qui concerne sa partie la plus importante. Conclusion. Je veux au surplus vous dire, Monsieur le Commandant et honoré collègue, que mon avis quant aux vrais intérêts de mon pays est en formelle opposition avec le vôtre. Le problème de l'avenir économique cle la Belgique ne peut être séparé de celui de ses destinées politiques. Il se confond, plus peut-être que tout autre, parmi les grands problèmes à l'ordre, du jour des préoccupations européennes, avec celui du rétablissement et de 'a. conservation ultérieure de la paix entre les nations d'Europe: la prospérité, la sécurité, l'existence de la Belgique dépendront des progrès des rapport internationaux européens. Il n'est pas nécessaire de s'étendre en considérations sur cette proposition, qui ne peut laisser de doute qu'à ceux qui nourrissent l'illusion (presque folle) que l'Allemagne pourra être réduite à merci et anéantie, "•définitivement" comme Puissance européenne.Comme je crois l'avoir montre dans un écrit publié il y a un an, sous le titre : "'Un autre aspect de la question européenne, et une solution," et espère l'avoir démontré irréfutablement dan» une ctude sur " La, Morale et l'Echange

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'indépendance belge gehört zu der Kategorie Liberale pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1843 bis 1940.

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