I jgème année. No 175 L'INDEPENDANCE IROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE CONTINENT: 15 CENTRES (HOLLANDE: 5 CENTS) ADMINISTRATION ET REDACTION: BUREAU A PARIS: s, DANE STR., HIGH HOLBORN, W.C.l. U' PLACB LA BOURSE. TELEPHONE : HOLBORN 1773-4 TELEPH. : { § l g "f 5 6t JEUDI 26 JUILLET 1917. En vente à Londres à 3 h. le mercredi 25 juillet. 5 MOIS, 9 SHILLINGS. ] ABONNEMENTS:. Si MOIS, 17 SHILLINGS. [-Conservation par LE progrès. .1 AN, 32 SHILLINGS. J LA SITUATION Mercredi, midi. Les appels à la discipline lancés p es représentants des pouvoirs publi 11 Russie aux soldats des armées révol ionnaires n'ont pas encore produit d'e et visible. La débandade de» armées c ud continue et le mauvais exemple g ne apparemment d'autres armées, pui ue le commandant en chef des armé usses annonce qu'après que certains d ichements de troupes loyalistes avaie: Dnquis, au sud-ouest de Dvinsk, apr pe sérieuse préparation d'artillerie, 1 psitions allemandes des deux côtés < 1 ligne de chemin de fer de Dvinsk |i\M, d'autres unités, sans aucui Îession de la part de l'ennemi, aba: nnèrent délibérément le terrain g é et réintégrèrent leurs tranchée autres unités refusèrent d'obéir a tilieu de la bataille ! [Dans le secteur de Krevo (direction c llaa) où nos alliés avaient remporl 1er un succès marqué, ils ont été coi «-attaqués et ont dû céder une part lu terrain conquis la veille. ILe communiqué de Pétrograd dit qt pus ce secteur il a fallu les "exhorta ons héroïques" des officiers pour emp< et une débandade générale. Mais c'est en Galicie que la situatio :t particulièrement grave. Pétrogra inonce un bombardement intense dai région de Tarnopol, le passage d flreth par l'ennemi dans la région c ikulince et l'occupation par lui d lusieurs villages situés entre le Seret lia Strypa. lAu sud du Dniester le mouvement cl paite s'accentue et nos alliés ont évî lé Stanislau. En somme, les Russes sont en pleir traite sur un front de 250 kilomètr< les efforts de l'ennemi tendent à 001 jr la retraite aux armées russes du su les raBattant ver£ les Carpathes. La résistance russe, à en croire Bei 1, e|t particulièrement acharnée dan I région de Trembowla, à l'est du Se Ifo, où des attaques russes en masse pactes auraient été repoussées. ms adversaires disent que plusieur pisions allemandes ont fait chacun e moyenne de 3,000 prisonniers e 'un butin énorme, comprenant de bons de gros calibre, du matériel d imin de fer, des approvisionnements 1 munitions, des autos blindées, etc. fté capturé par les armées du sud. Quant à l'armée du prince Léopoh Bavière (groupe nord), elle signal' s combats sanglants, notamment ai 1-ouest de Dvinsk, où six division sses en colonnes compactes, seraien renues cinq fois à l'assaut, subissan ï pertes considérables. De même ai 1 (le Smorgon, huit divisions russe; raient été fortement éprouvées. Sur le front roumain règne égalemen e grande activité, et Pétrograd e Inné parlent de violents combats dan: férents secteurs, notamment sur lei es de la Bistritza, au sud de la pass< Tolgyes ainsi qu'entre les vallées d< Trotus et de la Putna. Ce sont lei 'Upes russo-roumaines qui, dans ce: iérentes régions, sont passées à l'at-[ue.De tout cela il est permis de conclure s sur le front comme à l'arrière les is et partisans des extrémistes, c'est-ire les pacifistes-déserteurs, ne consti-;nt qu'une minorité et que le noyau peuple russe comme celui de l'armée l'esté sain. Malheureusement il suffit, comme on vu, de quelques mauvais éléments ir paralyser l'effort de toute une ar-6i de tout un peuple, et M. Kerensky ses collègues (dont quelques-uns vien nent d'être remplacés pour faire place ir des hommes plus énergiques) Se trouvei es en présence d'une tâche presque su) u- humaine. f- Néanmoins, le Premier Ministre n' lu pas perdu courage. Dans une entrevu a- accordée à la presse, M. Kerensky a d( s- fini comme suit son programme: Cor es centrer et unifier le pouvoir; défendi é- l'Etat contre la désorganisation et l't it narchie ; sauver l'armée; arrêter la r< 2S traite; mettre fin au désordre économ es que et restaurer les finances de l'Etat, le "La situation sur le front exige, à a-t-il ajouté, "des moyens héroïques; e le tout cas, le Gouvernement Provisoir .1- fera tout son devoir et mettra résolu 1- men fin aux activités criminelles de s. traîtres." u En attendant les Alliés soutiennent 1 pouvoir régulier en Russie de toute le leurs ïorces. Les Etats-Unis viennent d ;é lui prouver leur confiance en lui avan 1- çant 75 millions de dollars; la Confé ie rence de Paris,qui commence ses séance aujourd'hui, a été convoquée surtou ie afin de permetre à la Russie d'expose 1- ses vues sur la politique balkanique, e 5- M. Henderson, rentrant de Russie, s dit, comme M. Vandervelde, confian n dans l'issue finale de la crise en Russie d II est certain que le peuple et les sol is dàts russes se ressaisiront un jour et 1 u /changement s'opérera sans doute lors e que les armées austro-allemandes mena e ceront les parties vitales-de la Russie, h Quoi qu'il en soit et quelles que soien les déceptions que la situation orientai) e puisse nous réserver, n'oublions pas qu« 1- c'est sur le front occidental^ cjue se déci dera le sort de l'Europe et du monde e Or, sur ce front-là, la situation des Al >s liés est non seulement excellente, mai [- pleine de promesses. d Les Français, en attendant qu'il soient soulagés un peu du lourd fardeai - dont ils portent le poids principal de s puis trois années, prouvent tous le1 - jours que leur esprit n'a nullement di s minué. Dans une contre-offensive déclenché* si hier au nord et à l'ouest de Craonne 3 (Chemin des Dames) nos alliés ont repri' t aux troupes du Kronprinz la totalitt s des quelques éléments de tranchées 5 qu'elles avaient, au prix de pertes im-, menses, fini par prendre au cours d'une , lutte qui se prolonge depuis des semaines et des semaines, et les plateaux des Case-1 mates et de Californie sont de nouveau 3 purgés d'ennemis. Les troupes du géné-1 ral Pétain ont même gagné un peu de s terrain sur le plateau des Casemates, t Le général Sir D. Haig 11e signale t que des raids exécutés de part et d'autre 1 sur différents points du front britanni-3 que, notamment du côté d'Havrincourt, ainsi qu'au nord-est et au sud-est d'Y-: près. Nos alliés ont fait à cette occasion ; ,d'assez nombreux prisonniers. Les avia-s teurs ont exécuté plusieurs expéditions i à l'arrière du front ennemi, lançant : plus de quatre tonnes d'explosifs sur les : -aérodromes, dépôts de munitions et i croisements ele chemin de fer allemands ; en Belgique. Le communiqué britannique ne mentionne pas le bombardement intense qui > se poursuit dans le secteur des Flandres et dont le communiqué de Berlin dit qu' "il se poursuit avec rage, nuit, et jour, avec une intensité inégalée jusqu'à présent." Le communiqué du Havre signale également un bombardement de nuit avec obus à gaz, dans la région de Nieuw-capelle et de Hazewind, un bombardement aérien d'Adinkerke et la lutte d'artillerie habituelle, violente notamment dans la région de Steenstraete. ITOOfi de la GUERRl 'LEMAGNE -A partir de la mi-août la ratio: 'Jomadaire de farine en Allemagn 'portée de 1,190 à 1,540 grammes 1 permettra à la ration de pain heb Dadaire d'être augmentée d'enviroi 1 livre. "Suivant le "Berliner Tageblatt,' von Kiihlmann, ambassadeur aile "1 à Constantinople, deviendrait se tJii'e des affaires étrangères à Ber J lin. M. Helfferieh est cité comme de-/ vant être son successeur, maie on croit qu'il désire rester vice-chancelier. ARGENTINE 1 — On signale que la banque alle- e mande à Buenos-Aires a confidentielle- . ment offert au gouvernement un prêt - immédiat de Fr. 87,500,000, à prélever 1 sur le capital allemand qu'elle a en dépôt. On estime à Buenos-Aires que ' cette offre est une manœuvre pour com-_ battre les sentiments pro-alliés sans .'cesse grandissants en Argentine, en - profitant des besoins financiers du gou vernement et des difficultés qu'il rei: contre en ce moment pour contracter u emprunt européen. à ETATS - UNIS it — M. MçAdoo, secrétaire de la Tré '- sorerie, a soumis, mardi, son budget d la guerre au Congrès, demandant u: a crédit de guerre atteignant la somm e de Fr. 25,000,000,000. — Alarmés par l'a< tivité des espion allemands parmi la classe ouvrière, il e Gompers et d'autres personnalité ■" s'efforcent d'assurer l'américanisatio de tous les .travailleurs. Des Allemand suspects ont été expulsés des syndicat ; ouvriers. n ■— Des divergences de vue importan , tes s'étant produites entre le major général Goethals et M. Oenman, l'u: directeur et l'autre président d: Gouvernement Shippi> g Board, le pré e sident Wilson a accept; la démission di s premier et démissionne le second. L'u: était partisan de la. construction de na vires en bois, l'autre préconisait de navires en fer. M. Goethals est rempla s cé par l'amiral Capps et M. Denmai ^ par M. Hurley. rFRANGE t — La mission britannique qui doi e participer à la Conférence inter-allié< t est arrivée mardi à Paris. La députa . tion britannique se compose de M - Lloyd George, de M. Balfour, de l'ami : ral Jellicoe, du généial Sir Willian - Robertson, du générajfSmuts, du géné - ral Morice, de Sir Guj Granet, du colo nel sir Maurice Hankôy et de sir Gra t hanî Thompson. Une réunion privée s } eu lieu mardi matin entre un certaii: ; nombre de délégués e1 s'est poursuivie - l'après-midi. Dans la matinée de mardi. . M. Lloyd George a fait une visite è - M. Ribot, avec lequel il a eu une lon-3 gue conversation, et dans l'après-mid: le Premier Ministre français a eu une s entrevue avec le baron Sonnino, minis-1 tre des affaires étrangères italien. — Un télégramme Reuter fait remar-:é quel- que la conférence entre M. Lloyd George, le général Pétain et M. Ribot indique une complète coordination dans ! les opérations militaires. — L'Empereur du Japon envoie à la | France un magnifique sabre comme ex-' pression d'admiration de la nation japonaise pour la valeur de l'armée française.GRANDE-BRETAGNE — On se propose de modifier le fonctionnement de l'examen médical des recrues. Lord Derby voudrait qu'on examine d'abord si un homme est indispensable ou non. Les non-indispensables passeraient seuls devant une commission médicale ; celle-ci serait composée de médecins civils qui décideraient si ces hommes sont aptes à un service militaire quelconque. L'armée n'interviendrait qu'après. (On reproche aux médecins militaires de ne pas refuser assez d'hommes.)— Les dépenses pour la guerre augmentent au fur et à mesuïe de la prolongation de celle-ci. La Chambre des Communes a voté hier des crédits de £650,000,000 (Fr. 16,250,000,000) pour couvrir lés dépenses des trois prochains mois, ce qui fait une dépense journalière d'environ 180 millions de francs. Les dépenses totales de'guerre s'élèvent jusqu'ici à £5,292,000,000, c'est-à-dire à 132 milliards 300 millions de francs. — Lord Robert Ceeil a déclaré" à la Chambre que le gouvernement britannique n'avait nulle intention de retirer sa promesse de pleine restauration et réparation pour la Serbie. Deux points, a-t-il dit aussi, l'ont spécialement frappé dans le discours du nouveau chancelier : sa demande d'une paix victorieuse pour l'Allemagne, et le rejet de l'introduction d'un pouvoir réellement démocratique dans la constitution allemande. U insista sur le fait que si un gouvernement réellement démocratique était introduite en Allemagne, ce serait une forte garantie de voir changer définitivement li politic^ue allemande. — C'est aujourd'hui que se réunit la Convention irlandaise. — M. Arthur Henderson est rentré hier de Russie. ITALIE — Le ministre cle la guefré a déclar.' qu'on ne forcerait pas les hemme; sàûf- - frant d'une hernie à se soumettre à t 11 opération, afin de les rendre aptes servir au front, mais qu'on trouver une occupation utile pour ces homn —<}ui sont estimés à 10,000—dans services auxiliaires de l'armée. e 1 — M. Morgâri, député socialiste, e déclaré à Turin que M. Grimm, M. 1 nine et lui-même avaient demandé M. Ford, l'Américain millionnaire, leur procurer une somme de 1 250,000,000, dans le but de mettre s à la guerre. M. Morgari a ajouté q 1 l'entrée des Etats-Unis dans la gue: S ' • européenne avait mis fin aux pourp s 1ers. PAYS-BAS — Au cours d'un meeting tenu Rotterdam pour protester contre la ( t portation des Belges en Allemagne sur le front occidental, un des oratei ] fut un Belge qui avait é.té déporté qui s'est échappé de l'Allemagne api deux tentatives infructueuses. Il a c claré qu'il avait été maltraité d'u manière abominable par les Alleman ( et que 11 de ses 20 compagnons étaie morts de privations, de froid et faim. RUSSIE ^ — Mme Sumenson avait à la Banq ' d'Azoff-sur-Don un compte de Fr. 2 m lions 500,000, qui était alimenté he ' domadairement par Fr. 1,250,000 | argent allemand. Le mois dernier e avait dépensé Fr. 1,875,000! Mme S menson a été arrêtée à Pétrograd il y environ une semaine. Une volumineu correspondance compromettante a é trouvée dans sa maison. : — Le plan allemand, qui doit ave été établi depuis la révolution, est a jourd'hui clairement révélé. Parmi 1 centaines d'ouvriers anarchistes et rév lutionnaires qui se sont emparés de forteresse des Saints Pierre et Paul qui furent arrêtés plus tard, auci n'avait pas moins de Fr. 750 en poeb alors que quelques-uns étaient porteu de sommes beaucoup plus importante "Nous sommes tous heureux que la tel pête ait éclaté, dit Mrs Pankhurst f correspondant de l'United Press Associ tion; nous l'attendions depuis des s mailles, sachant que les Alleman étaient à l'ouvrage, mais ne sacha; comment ni où les arrêter. Maintenan vous, comme Américain, vous pouv voir ce que nous, en Angleterre, 1101 avons eu à combattre. Dieu seul sa comment de nombreuses vies anglais ont été perdues parce que nous avoi permis aux Allemands en Angleterre c rester à l'ouvrage dans nos milieu: Vous en ferez tôt ou tard l'expériem en Amérique — et peut-être chèremei — et vous devez enfermer tous les pr< Allemands." Le vol de passeports commença à êti remarquable à Pétrograd, il y a deu semaines. Les victimes furent soigneus< ment choisies. Les espions préparaier leur départ en cas d'échec. Vingt d'enti eux ont été arrêtés samedi à la fron1;ièr< imitation m immt Soixante-et-onze députés et sént teurs de Catalogne ont réussi a teni leur réunion à Barcelone malgré Fin terdiction gouvernementale et le de ploiement de forces militaires ; di autres avaient envoyé leur adhésion. A l'unanimité, l'assemblée a protest contre l'accusation de sédition porté contre elle ; elle déclare que le gouver nement a insulté les Cortès en refusan de convoquer celles-ci sous le prétext qu'elles ne pourraient siéger au miliei des graves difficultés par lesquelles pass la monarchie ; elle proteste contre l'ac tion du gouvernement qui s'est servi d la censure pour répandre dans le pay l'idée que l'assemblée poursuivait uj mouvement séparatiste, ce qui n'est pas Voici le résumé du résolutions prises (1) La politique actuelle du gouverne ment est'une provocation à la Catalogn< et à l Espagne, et est incapable de satis faire les aspirations du pays vers la ré novation du système politique. (2) Les Cortès doivent être réunies ei assemblée constituante pour réorganise l'Etat, a-' -rder l'autonomie municipal ne et résoudre les graves problèmes du à moment. ait (3) Un gouvernement national doit les être nommé pour que le peuple puisse les exprimer sa libre volonté. (4) Si l'acte de l'armée, le 1 juin der-a nier, est autre chose qu'un simple acte jé- d'insubordination, il est indispensable ^ que la vie politique de l'Espagne soit ^ renouvelée. j, L'assemblée avait pris toutes ces ré-tin s°iu^OIXS avant que le gouverneur civil n ait en vent du lieu cle la réunion et Ue l°rscl11 il intervint, il fit sortir un à un le les députés et sénateurs, chacun entre n deux gardes. Mais avant de sortir le président de l'assemblée donna lecture au gouverneur, sans que celui-ci put, ^ l'on empêcher, des résolutions ci-dessus, lé- Malgré les efforts de la police et de la e£ censure, celles-ci ont été rendues pu-[ra bliques. e£ On croit que le premier ministre don-•ès nera'sa démission à la suite de ces faits. lé- - 2 LES EMEUTES A DUSSE! DQKF (De notre correspondant.) Un commerçant hollandais revenu de Dusseldorf 111e signale que les émeutes y ont été terribles. Les causes premières Jie en sont la disette de nourriture et prin-i'~ cipalement le manque de pain. Une rue entière a été saccagée et les magasins dévalisés. O11 s'en est surtout pris aux boulangeries et aux comptoirs de den-u" rées coloniales. Dans une autre rue de la a ville, un groupe d'émeutiers s'est pré-senté chez un boulanger; celui-ci, averti te de ce qui s'était déjà passé chez ses collègues, alla au-devant d'eux en disant : ir "Ecoutez, mes amis, mon four contient u- en cc moment 100 pains, ils sont presque es cuits à point; respectez 111a maison, n'y o- commettez pas de dégâts et je vous dis-la tribuerai les pains." Ce qui fut. fait et et aussitôt la foule se retira. 111 Dans d'autres quartiers de la ville, il e. y a eu de vrais combats. La police s'est j.g plus ou moins mise du côté des émeu-tiers. En tous cas elle 11'a pas chargé, ce qui a forcé les autorités à avoir recours à la force armée. "La jeune levée 11 d'hommes de 18 ans, animée de la fou-a" gue guerrière boche, dit mon interlo-e- cuteur, est intervenue. Dans une seule is rue 011 a ramassé jusque 15 .cadavres; it dans une autre 10. Comme parmi les t; émeutiers se trouvaient quelques Belges 27 (ouvriers belges obligés de travailler là), on a fait une rafle formidable parmi leurs compatriotes. Un grand nombre d'entre eux ont été condamnés à cinq -1" ans de travaux forcés et tous transportés is vers l'intérieur du pays. le . LA CONFERENCE CE8 ALLIES It S PARIS U11 de nos lecteurs roumains nous fait ■e observer qu'une rectification doit être x apportée à l'information publiée dans 1. le "Times" du 22 juillet 1917, a propos it de la question que la Roumanie, la Grèce et la Serbie auront voix consul-tative seulement dans la conférence qui " aura lieu à Paris ce 25 juillet afin de - régler la politique générale des Alliés dans les Balkans. En effet, il faut dire que c'est une grave erreur de s'imaginer qu'un règlement raisonnable de la politique des Alliés dans les Balkans puisse être possible, alors que des pays balkaniques x n'auraient pas voix délibérative au lieu de consultative. , La Roumanie, la Grèce et la Serbie devront de même avoir voix délibérative et vote égal à la grande conférence ^ de la paix. C'est d'autant plus logique e lorsqu'il s'agit pour ces pays de défendre j leurs propres intérêts. 3 Si demain les Alliés voulaient régler _ la politique en Belgique, ils ne pour-3 raient certainement pas le faire sans 5 accorder voix délibérative à la Belgi-j que même. Ces petites et nobles nations ont ver-: sé beaucoup trop de sang pour la cause . commune; elles ont supporté des souf-3 fr a uces incomparablement plus gran- - des et, peut-être, encore inconnues des - autres Alliés, pour ne pas avoir au moins droit à une voix délibérative. 1 Espérons que l'attention de qui de ■ droit'sera attirée et que la regrettable 5 erreur annoncée sera réparée.

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