L'indépendance belge

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s.n. 1918, 15 Mai. L'indépendance belge. Konsultiert 02 Juni 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/q52f76796j/
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E INDEPENDANCE CONSERVATION PAR LE PROGRÈS BELGE ROYAUME-UNI: 1 PENNY LE NUMERO j CONTINENT. . 15 CENTIMES . HOLLANDE 5 CENTS ra—irmai im^o——m————ge—ong—ki. ■ .i—., muTr—roaUTtgaMa—jumcio———i ADMINISTRATION ET REDACTION: . BUREAU A PARIS: TFDOl; HOUSE, TUDOR ST., E.C. 4. . 11, PLACE DE LA BOURSE. TÉLÉPHONE: C!TY 3960 TEL.: 311-57 et 238-75 MERCREDI 15 MAI 1918 En vente à Londres à 3 h. le maî'di 14 mai fi MOIS. 9 SHILLINGS ABONNEMENTS -j 6 MOIS, 17 SHILLINGS Il AN. 32 SHILLINGS ( LA SITUATION A . , Mardi, midi. L'artillerie seule a été active dimanche sur les deux fronts de l'offensive allemande. Les batteries ennemies ont exécuté des bombardements,parfois d'une violence inouïe dans le voisinage du mont Kemmel, entre la forêt de Nieppe et Locon, dans les secteurs de Serre et d'Albert, dans la vallée de la Somme et en quelques points du front au nord et au sud de l'Avre. D'opération d'infanterie pas la moindre. C'est la période d'expectative qui se prolonge, mais il ne faut pas être bien clairvoyant pour s'apercevoir qu'une action formidable est sur le point d'être déclanchée. Les critiques militaires allemands déclarent avec une singulière unanimité que la manœuvre qui est actuellement en préparation tant en France qu'en Italie, sera la plus grande opération simultanée que les Puissances Centrales aient exécuté depuis le début des hostilités, et qu'elles y concentreront tous leurs efforts, afin d'amener enfin une décision favorable à l'Allemagne et à ses Alliés. Sur le reste du front occidental il n'y a rien d'important à signaler en dehors d'un heureux coup de main exécuté pâlies Français au nord de Nomeny, en Lorraine.En Italie les Autrichiens ont; tenté dans la nuit du 11 mai, de reprendre l'importante position sur le sommet du mont Corno. Leur attaque lancée après un bombardement intense, fut arrêtée par le feu des batteries italiennes; con-tre-attaqué, l'ennemi fut contraint de se retirer tout en subissant de lourdes pertes. Si c'est ainsi que les Autrichiens ont réoccupé le mont Corno, comme l'annonçait le bulletin de Vienne d'hier,,'les doutes qu'il nous suggérait étaient ^ntièremeirt jusilifiës. Sur léf-front macédonien, l'activité de l'artillerie se maintient assez violente en de nombreux points et notamment sur la Dobropolie, dans la boucle de la Tcherna et au nord de Monastir. Les Bulgares ont tenté mais sans succès, plusieurs avances' dans ces mêmes régions. Entretemps les pilotes alliés ont exécuté des expéditions de bombardement sur l'arrière des lignes ennemies dans les vallées du Vardar et de la Strouma, où ils ont obtenu d'excellents résultats. En Sibérie les Cosaques du colonel Semenoff, après avoir surmonté la résistance de quelques détachements maxi-malistes, ont traversé l'Onon et s'avancent vers la j'onction de chemin de fer de Karimskaya, ayant atteint la rive droite de la rivière Ingoda, à quatre kilomètres et- demi de ce point, d'une importance stratégique de premier ordre en ce qui concerne le développement ultérieur des opérations cosaques. Déjà plusieurs petits groupes de cavaliers ont traversé l'Ingoda, et occupé la voie ferrée des deux côtés de la jonction. Le corps principal des troupes du colonel Semenoff attend que les ponts sur l'Onon et l'Ingoda soient réparés et que leurs communications avec l'arrière soient sûres avant de poursuivre leur avance. Les Maximalistes ne disposent pas de forces suffisantes pour opposer une résistance sérieuse aux Cosaques dont les effectifs ne font qu'augmenter par l'adhésion constante de nouvelles communautés.Les troupes révolutionnaires, "comptant outre 500 Gardes Rouges" environ 1,100 prisonniers autrichiens, se sont retirées sur Chita. Les Bolshévistes de Khabarovsk ont envoyé des renforts à leurs'camarades en_ détresse, mais tout semble indiquer que le train qui les amène sera arrêté à Stretinsk et à Ner-chinsk par les Cosaques, qui sans appar- m RUSSIE Interview de M. Destrée, ministre de Belgique, à la date du 12 avril 1918 Vous désirez quelques renseignements sur le voyage en Finlande que les missions alliées, et en particulier la Légation de- Belgique, ont fait en Finlande ? Je vous les donnerai bien volontiers. Vous savez déjà que le 28 février dernier, en présence de la menace allemande sur Pétrograd, les ambassades et légations des nations alliées décidèrent de ss mettre en sûreté en gagnant un pays neutre. Elles avaient choisi la Suède. Lô 3 mars, l'ambassadeur de France, le chargé d'affaires britannique, et les ministres d'Italie, de Portugal, de Grèce, de Serbie et de Belgique, étaient réunis à Helsingfors et commençaient leurs dé tenir aux troupes régulières du colonel Semenoff, se sont déclarés en sa faveur. *■ • * L'entrevue des deux empereurs est naturellement l'objet de nombreux commentaires dans la presse. Le Kaiser était accompagné d'Hinden-burg, de Ludendorff et de von Kuhl-mann. L'empereur d'Autriche avait amené avec lui le baron von Arz, le chef d'état-major de l'armée autrichienne, et le baron Burian. Il s'agissait, c'est évident, 'de faire dis: paraître les effets produits par Ja lettre de l'empereur Charles, de consolider l'entente entre l'Allemagne et l'Autriche et de -décider de la conduite des opérations militaires. La "Frankfurter Zeitung" n'a pas une confiance absolue dans le résultat de ces négociations. Les décisions prises devraient en effet recueillir, pour être adoptées selon la Constitution autrichienne, les deux tiers -des membres du Reichsrat, et il est fort douteux qu'on obtienne ce résultat-. L'agitation des Slaves du Sud continue. L'on affirme que le Dr Seidler ne se représentera pas au Reichsrat et que le président et les vice-présidents de la Chambre Haute de Hongrie ont donné leurs démissions. En même temps, de toutes parts de fempire austro-hongrois et surtout de Galicie, on reprcVmte la situation au point de vue de y alimentation comme des plus graves. Dans ces conditions on conçoit que les hommes d'Etat autrichiens, constatant ce que leur coûterait l'offensive que les Allemands voudraient décisive et, d'autre part, ce qu'elle peut leur rapporter, hésitent à donner complète satisfaction à'Hindenburg. Mais celui-ci sait que plus <?r> plus Ja situation s'aggrave en Autriche; aussi doit-il insister pour uns attaque prochaine générale de tous les hommes disponibles. Nous apprendrons avant peu si l'empereur Charles a sacrifié des milliers de vies de ses sujets sur l'autel de sa réconciliation avec le Kaiser. • « * Hier, à la Chambre des Communes, le principe de la réforme électorale basée sur l'adoption de la proportionnelle a été rejeté par 166 voix contre 110. Nous relevons dans le compte-rendu de la même séance à la Chambre des Communes la déclaration suivante de M Balfour: Le 19 septembre 1914, le Gouvernement britannique et le Gouvernement français ont assuré le Gouvernement belge qu'ils appuieraient en tous points la Belgique pour lui garantir l'intégrité de ses possessions coloniales. Le 3 février 1915, un accord intervint entre la Grande-Bretagne et la Belgique au sujet des frontières du Congo et de l'Uganda depuis le mont- Salimio jusqu'au bassin du Nil congolais. Le 29 avril 1916, le ministre britannique au Havre adressait au Gouvernement belge une note remettant l'adhésion du Gouvernement britannique à la déclara-, tion faite à cette date par le Gouvernement français au Gouvernement belge relative à la promesse de l'appui des deux gouvernements ^lors des négociations de paix, pour le maintien de l'intégrité territoriale du Congo belge, et- leur concours pour obtenir pour cette colonie une indemnité spéciale, à l'effet de compenser les dommages causés par la guerre. » * * De Russie nous recevons de notre ministre M. Destrée des renseignements qui rassureront les amis du personnel belge de notre ambassade en Russie ; nous les reproduisons plus loin. marches en vue de franchir le front des belligérants finlandais. Leurs délégués furent reçus aimablement par M. Sirola, commissaires aux affaires étrangères de Finlande, qui leur accorda l'autorisation écrite de passer le front rouge. D'autre p rt, le général Mannerheim, sollicité 'par les ambassadeurs alliés à Stockholm, donnait par télégramme son consentement au passage du front blanc. Forts de cet accord, les ambassades et légations, dont le train s'était grossi de nombreux particuliers, allèrent s'installer à Tammerfors. Les Britons réussirent à gagner les lignes blanches, mais les 'Rouges opposèrent à partir de ce moment aux autres ambassadeurs et ministres, une résistance d'autant plus inconcevable qu'elle violait chaque jour des promesses écrites ou orales, de la veille. A Tammerfors, par exemple, les auto rités militaires permirent l'envoi de parlementaires; mais quand on leur demanda de réaliser cette promesse, ils se J, dérobèrent et firent rétrograder les par-■. lementaires envoyés au front. Prétextant des raisons militaires, ils deman-,- dèrent que le train diplomatique ne sé-.- jcurnât que peu de temps à Tammerfors. On s'accorda sur un séjour de trois fois .- vingt-quatre heures. La première jour-.- née ne s'était pas écoulée qu'on faisait t reculer le train à Toijala, avec promesse f formelle de l'y laisser jusqu'au moment t où il aurait pu franchir le front. Or, le 14 mars, les Rouges renvoyaient le train - sur Rigimaki. Dans cette localité les e ambassadeurs et ministres furent avertis r que le chef d'état-major Wesley vien- - drait le lendemain à Lahti, pour orga- - niser le passage du front. Le train diplomatique se rendit à Lahti, où il at- S tendit en vain M Wesley. Une fois de e plus, les autorités rouges de Finlande :- n'accomplissaient point leurs prom-L'ambassadeur de France et les n , très d'Italie et de. Serbie décidèrent >, de ne pas attendre davantage, d'aï e plus qu'ils croyaient le moment veî i rentrer en Russie, tandis que les n r très de Grèce, du Portugal et de I t que, qui désiraient gagner la Suède, e lurent tenter une dernière chance é restèrent en Finlande et reprirent négociations. Elles furent d'abord e ronnées de succès. Les autorités de e vola et le chef de l'Armée Rouge du i tre, présentèrent aux chefs des mis s le texte d'un accord signé, sur la d'entrer en conversation avec les BL a oes autorités nous permirent not-am t d'envoyer deux parlementaires de 1', s côté du front. Ceux-ci, le 1er avri - gnèrent avec le générai Toll, com ■, dant du front blanc de Savolax, a convention stipulant les conditions s armistice et du p tssage des lignes p t train dip2oro.ii:.!,.er..1èe*te—eeaver s qui avait été rédigée sur. la base de s cord que nous avions passé précé ment avec les Rouges, fut ratifiéi - ceux-ci. Mais quand il s'est agi < e mettre à exécution, ils soulevèren - objections peu fondées qui nous < chèrent, les 2 et 3 avril, de r-éalis-formalités prévues par la conventio' e 4 avril, nous obtînmes à grand'pei e pouvoir faire avancer notre train é effectuer le passage du front. Le 4 était la date extrêmé à laquelle les ] i nous avaient dit être disposés à ac( s le passage. Or, arrivés à quelques e mètres de l'endroit.où nous poi passer lès lignes, nous fûmes bri - ment arrêtés et un commissaire vin) t annoncer qu'un ordre, reçu d'Helsii t le forçait à nous faire rétrograde s Kouvola et Pétrograd. Cet ordre n é pas motivé et je ne pus obtenir du Gouvernement d'Helsingfors, auquel je télé-t phonai, aucun éclaircissement à son su-e jet. Deux de nos amis se portèrent au-e devant de nos parlementaires du côté - blanc. Tous quatre ne se rencontrèrent-que pour constater amèrement que le - passage eût été effectué sans la moindre t difficulté et dans le plus bref laps de i temps et qu'aucune raison militlire ne -, pouvait s'opposer à ce que nous françhis- - sions un front sur lequel on ne tirait pas e un coup de fusil. Notre train fut ramené s à Kouvola. On nous y traita avec un e manque d'égard que je ne puis compren- - dre. Ce manque d'égard devint, à Vi- - borg, presque de la violence: la Garde s- Rouge, baïonnette au canon et revolver - au poing, gardait notre train comme un convoi de prisonniers et menaça ceux qui voulaient descendre' pour aller au buffet - ou simplement passèr d'une voiture dans i l'autre. - 3 Telles sont les aventures des Missions s Alliées. Vous constaterez qu'elles ont prouvé, chez les autorités rouges de Fiu-; lande, un manque-de parole et de cour-s toisie fort peu en harmonie avec la répu-g tation de loyauté et d'hospitalité dont jouit la population finlandaise. Mes colr ^ lègues de Grèce et du Portugal et moi-1 même avons tenu à adresser à ce su-3 jet, à M. Sirola, unç protestation. Je suis g sûr que cette conduite sera jugée très sévèrement par l'opinion publique des ' pays européens ce que la Russie, qui s nous a accueillie avec les égards qu'elle sentait devoir aux Représentants de gou-_ vernements étrangers, appréciera comme i il convient 1? façon dont nous avons été i traités. s f * k M. Destrée ajoute: Vous me serez ' agréable en voulant bien, par l'organe s de 1'"Indépendant» Belge," rassurer . nos amis et leur dïre que nous sommes - tous sains et saufs. ■ ■■■II———m———» I — EN MESOPOTAMIE L'avance sur Mossoul Les troupes montées britanniques ont poursuivi les Turcs au delà de Kirkuk, et le 11 mai l'ennemi fut refoulé au delà du Lesser Zab, à Alton Keupri. Trente prisonniers ainsi que deux canons furent capturés. Le jour suivant les aviateurs britanniques ont bombardé les cantonnements ennemis entre Alton Keupri et Erbil (Arbela), ainsi que sur le Tigre. OPERATIONS NAVALES Nouveau champ de mines allemand Toute la côte danoise depuis Thisted dans le sud jusqu'au Skaw dans le nord, a été minée. Au cours de la dernière quinzaine des pêcheurs ont fréquemment vu 'des. sous-marins allemands posant des mines et d'autres navires de g'uerre et lestroyers étrangers ont également été iperçus dans ces parages. On signale d'autre part que des mines mt été posées à l'ouest de la côte sué-loise. Samedi dernier un chalutier à rapeur a heurté une mine et a coulé au arge de Vinga. OPÉRATIONS AÉRIENNES L'activité des aviateurs britanniques Du 6 au 12 mai, les aviateurs britan-liques de la base de Dunkerque ont fait i-lusieurs expéditions sur Ostende et sur 'eebrugge. Plusieurs touches directes ont té obtenues sur les abris et le môle de 'eebrugge, et un grand hangar de la >ase d'hydroplanes d'Ostende a été ré-uit en cendres. Au cour de reconnais-ances offensives, les pilotes britanniques nt abattu six appareils allemands et en. lit mis "deux autres hors combat. Un ap-'areil britannique n'est pas rentré. Dimanche soir les aviateurs brita-nni-es ont jeté 22 tonnes de bombes sur les ocks de Bruges, sur divers objectifs ans les environs de Menin, d'Armen-ières et de La Bassée, sur les gares de )on, de Marcoing et de Chaulnes, ainsi ue sur Bapaume et Péronne. Un appa-eil britannique n'est pas rentré. Au cours de combats aériens, les avia-eurs britanniques ont détruit six appa-eils ennemis. Un appareil britannique .'est pas rentré. Un hydroolane chasse un Zeppelin Le secrétaire de l'Amirauté annonce ue le 10 mai un hydroplane britannique perçut un Zeppelin en patrouille dans i Mer du Nord. Un combat s'ensuivit t dura une demi-heure sans résultat. Finalement le Zeppelin battit, en retraite vers sa base. GRANDE-BRETAGNE DENONCE SES TRAITES DE COMMERCE Le Gouvernement- britannique a annoncé hier une mesure ayant pour but de rendre la Grande-Bretagne libre au point de vue de sa future politique fiscale. Jusqu'ici elle était liée à ses alliés et aux neutres par des traités garantissant le traitement réciproque de la "nation la plus favorisée." Les traités de commerce avec les pays ennemis avaient été terminés par la guerre. Aussi longtemps que les- traités de commerce restaient en vigueur, il était impossible d'accorder un traitement particulièrement favorable aux Dominions ou aux Alliésv au point de vue des droits de douane sur les importations, ou de faire une différence entre les divers pays vers lesquels la Grande-Bretagne exporte. Ces traités de commerce vont être dénoncés. Le Gouvernement britannique suit <ta fela»l'exemple du Gouvernement français. Cette dénonciation n'implique pas nécessairement un changement radical dans la politique fiscale de la Grande-Bretagne, mais elle rend possible pareil changement. L'AFFAIRE DU ' BONNET ROUEE ' — L'avocat de Duval a prononcé la défense de son client. Il dit que l'accusation n'avait- nullement établi la culpabilité de son client en ce qui concerne l'inculpation de "commerce avec l'ennemi," et il examina de près les transactions de Duval avec Marx et la San Stefano. Il tenta d'établir la nature "ultra-patriote" du "Bonnet Rouge," et déclara au reste que si celui-ci avut publié des articles pacifistes, d'autres journaux dont le patriotisme ne pet;:; être mis en doute, ont „fait de même. L'avocat insista sur la vie modeste et calme de son client. L'avocat de» Landau avait demandé de citer Caillaux, et le lieutenant Mornet s'était opposé à la requête attendu que Caillaux était 'lui-même inculpé et que tous les témoignages utiles avaient été produits. Caillaux a'écrit au président du conseil de guerre, demandant à être entendu. Me Caccaldi, chargé de la défense de Caillaux, a également demandé à venir faire une déclaration au sujet de la fameuse garde corse qu'il avait organisée lors du procès de Mme Caillaux. Ces deux témoins seront entendus. LES EVENEMENTS EN RUSSIE Pas d'accords avec les Maximalistes Les "North China Daily News" disent qu'un bruit circule parmi les JRusses d'Extrême-Orient -d'après lequel le Gouvernement britannique se propose de reconnaître le gouvernement maximaliste. Quelque peu incroyable que paraisse cette rumeur, le journal signale la nécessité d'un démenti autorisé de ce bruit; il fait remarquer que la Russie doit combattre le maximalisme avant de pouvoir lutter contre l'influence allemande, et (ju'à moins que les Alliés ne viennent rapidement au secours des classes plus élevées, la Russie restera impuissante. La naïveté des classes illettrées fait de oelles-ci la proie facile des promesses maximaliste?, et les autres classes pourraient être jetées dans les bras de l'Allemagne par pur désespoir et e présence de la nécessité d'une aide contre l'anarchie intolérable qui prévaut. AUTOUR DE LA GUERRE FRANCE — Le régime de trois jours sans viande par semaine est entré en vigueur. GRANDE-BRETAGNE — James Cotter et Richard Cot-ter ont comparu samedi devant le tribunal de police de Bow Street (Londres) pour avoir, dans la nuit du 15 au 16 août, fait pénétrer un certain bateau dont ils avaient la charge, dans un secteur maritime interdit de la mer d'Irlande. Le premier est en outre inculpé d'avoir recueilli des informations pouvant être utiles à l'ennemi, au sujet des raids aériens sur Londres et d'avoir été trouvé en possession d'un dooument contenant de faux rapports.NICARAGUA ■— Le Nicaragua a déclaré la. guerre à l'Allemagne et à ses Alliés. Lf congrès a adopté la déclaration du président M. Chamorro à l'unanimité moins quatre voix, et- a autorisé le président à employer toutes les forces de la nation pour concourir au but poursuivi par les Alliés. Les républiques sud-américaines se solidarisant avec les Etats-Unis dans sa guerre contre l'Allemagne sont le Brésil, le Cuba, le Panama, le Guatémala et le Nicaragua; l'Argentine, le Vénézuéla et la Bolivie ont rompu leurs relations diplomatiques avec l'Allemagne. Jusqu à présent, 23 pays ont déclaré la guer"e aux Puissances de l'Europe Centrale, sans toutefois apporter toutes un concours direct sur les champs de bataillé. RUSSIE — D'après un télégramme au "Tidens Tegu," le consul britannique à Helsingfors aurait promis la reconnaissance par la Grande-Bretagne de l'indépendance de la Finlande à la condition que lès sujets britanniques emprisonnés soient relâchés ; qu'un libre passage par la Finlande soit accordé aux personnes et aux marchandises; que les eaux territoriales finlandaises soient ouvertes aux navires britanniques et que la Finlande reste neutre. A ces conditions/ un chargé d'affaires britannique serait envoyé. i DERNIÈRE HEURE Le communiqué britannique Mardi, 10 h. 13 matin. Nous avons exécuté un raid heureux la nuit dernière au nord-est de Robecq et avons capturé quelques prisonniers, sans avoir subi de pertes. Un détachement ennemi qui attaqua un de nos postes à l'ouest de Merville, a été repoussé avec pertes. L'artillerie ennemie a été active durant la nuit dans les secteurs de la Somme et de l'Ancre,, £9e armé® m

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'indépendance belge gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Londres von 1914 bis 1918.

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