L'indépendance belge

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s.n. 1915, 03 Dezember. L'indépendance belge. Konsultiert 29 Juni 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/d50ft8fk5q/
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gftèifid année, No. 286 L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI* ONE PENNY BELGE. CONTINENT : 15 CENTIMES (HOLLANDE : 5 CENTS.) ADMINISTRATION ET REDACTION: BUREAU A PARIS : . frTTTiAD tt/-\ycTT1 TTT'HAT' QT I n^'T^nv c* f 11, PLACE DE LA BOURSE. f J -J-OiS, 9 SHILLINGS. ) iudor house tudor london. b.c. |3t1-57 et LONDRES, VENDREDI 3 DECEMBRE 1915. abonnejieniS: <6 mois. 17 shillings. I" Conservation par le Progrès. TELEPHONE: CITY 3960. TELEPH.: j 238-75. 1 1 an, 32 shillings ' ) SOMMAIRE. LA SITUATION ; La Grèce et les Alliés.—Les négociations con= tiiiuent.—Villes monténégrines occupées.—L'Italie vient au secours de la Serbie et su'ne le pacte de Londres.—L'Allemagne est découragée. —La Presse et le Reichstag muselés.—Les pertes britanniques.—Progrès russes. L'usine économique de l'Allemagne.—Jules Coucke. Lettre de Grèce.—S. P. Lettre de Hollande.—Dr Terwagne. Les officiers pen= sionnés.— O. En Belgique. Nécrologie. Echos. Etc. LA SITUATION. Vendrljji , midi. Les conférences et échanges de vues se (multiplient à Athènes, mais il semble qu'on ne soit- pas encore parvenu à aplanir toutes les difficultés. La Grèce demande que la question de l'évacuation de Saloniqite par les troupes grecques soit ic'solue de commun accord par les états-majors grec et franco-britannique, et elle se déclare prête à accepter leurs décisions, "à condition que les droits souverains et la neutralité de la Grèce soient respectés" ! Il se peut que <i "ici quarante-liuit heures une solution intervienne, car d'importants conseils se tiennent en ce moment tant à Paris qu'à Londres, et il n'est pas douteux que c'est la question balkanique qui en fait l'objet principal. A Athènes on affiche un optimisme confiant, et ou considère comme certain que les gouvernements alliés, après les explications de Lord Kitcliener et de M. Denys Coehin, ne recourront à aucune mesure coercitive. Entretemps la situation militaire ne fait que s'aggraver. Les troupes austro-allemandes ont envahi le Monténégro et ont occupé les villes de Bolianitz, Plevlia et Jsmba, niais il n'est pas question de poursuivre beaucoup plus loin des opérations dans les régions inhospitalières, que l'hiver se chargera avant peu de rendre «ffr* prè? iaaôees-âblev Ou dit que le Roi Pierre, après la chute de Prizrertd, s'est réfugié dans les mtnitagnes albanaises, afin de rester le plus près possible de la terre serbe. Nul doute que le vieux roi soit démoralisé par suite du cours que les événements ont pris, mais il apprendra certainement avec une vive satisfaction que l'Italie, comme l'a annoncé hier M. Sonnino à la Chambre italienne, s'engage à venir au secours de l'héroïque armée . serbe, dont elle assurera le réapprovisionnement en vivres et en munitions jusqu'à ce que, reconstituée, elle puisse reprendre la lutte aux côtés de ses alliés.' Au cours de cette même séance, le chef de cabinet italien a annoncé, au milieu des acclamations ( seuls les socialistes officiels se sont abstenus) que l'Italie a signé à son tour le pacte de Londres—signé déjà par la France, la Grande-Bretagne et la Russie—par lequel les Alliés s'engagent à ne pas conclure la paix séparément/.Cet engagement, annoncé à l'heure où la Serbie plie sous le poids de l'oppresseur, a son prix et trouvera un écho dans toutes les capitales, balkaniques et au-tres. Il signifie pour les Puissances de proie que l'œuvre de destruction et d'oppression dans laquelle elles triomphent momentanément n'est qu'éphémère et que, quoiqu'elles fassent, et quoiqu'elles disent, elles seront contraintes à rendre gorge plus tôt qu'ils ne le pensent. 11 suffit, d'ailleurs, de parcourir les journaux allemands pour se convaincre du découragement qui, en dépit de' suc-, militaires plus apparents que réels, gagne rapidement l'esprit de nos ennemis. Le "Lokal Anzeiger." pour ne citer que celui-là, constate mélancoliquement l que le Reichstag se trouve en présence d'une situation militaire brillante, mais que, malheureusement, "la fin do la lutte pour la liberté, l'indépendance, l'honneur efc l'existence de i'Alîemagne n'est pas encore en vue." Le mot "paix" revient également avec une singulière insistance sur les lèvres de nos adversaires, et c'est là un symptôme d'autant plus significatif que la presse allemande, h de très rares exceptions près, ne représente plus l'opinion publique mais l'opinion gouvernementale, étant donné qu'il s'est créé à Berlin un Bureau Central de la Presse, organisme officiel chargé d'alimenter "de force" la presse (provinciale notamment) et qui a pour but d'étouffer la voix populaire et de faire croire à une opinion publique en harmonie parfaite avec le gouvernement. L'Allemagne dirigeante voit s'approcher l'heure critique du règlement des comptes et, redoutant la juste colère du peuple, elle prend soin de museler la presse, son principal porte-paroles. Reste le Reichstag, où le député Liebknecht se permet de poser des questions de la dernière "inconvenance," telles que: si le gouvernement est prêt à entamer immédiatement des négociations de paix ; à soumettre aux yeux de la nation l'histoire de l'invasion allemande du grand-duché de Luxembourg et de la Belgique; à abandonner la diplomatie secrète en faveur d'un contrôle public; à mettre fin à la détresse économique dont souffre la grande masse de la population, et à entamer sérieusement, pendant la session présente, la réorganisation de la politique intérieure ! Mais les maîtres qui gouvernent l'Allemagne ne se gênent pas plus à l'égard du parlement qu'à l'égard de la presse et le président du Reichstag a purement et simplement biffé trois des dix questions du leader socialiste sous prétexte qu'elles étaient "de nature criminelle."Hélas ! la vérité, de tous temps, a eu de la peine à sortir du puits, mais son triomphe n'en a été que d'autant plus éclatant. L'Allemagne en fera la dure mais salutaire expérience. En France, à part les duels d'artillerie habituels en Artois, -il n'y a eu d'autre activité que celle des aviateurs britanniques, qui sont allés bombarder les dépôts d'approvisionnements allemands à Miraumont, occasionnant des dégâts considérables aux bâtiments, stocks et au chemin de fer. Des chiffres impressionnants relatifs aux pertes totales subies par l'armée britannique viennent d'être publiés. Il en résulte que notre puissante alliée a perdu jusqu'au 9 novembre, 510,230 hommes, dont 109.723 officiers et soldats tués, 330,250 blessés et 70.257 disparus ou prisonniers. ans ce total, la marine entre pour 12.160 officiers et hommes d'équipage, dont 10.517 tués. Voilà des chiffres qui mieux qu_e tous les articles établissent l'importance des sacrifices consentis à la cause commune -par la généreuse Albion. Le dernier communiqué de Pétrograd signale des progrès nouveaux sur le Styr et sur la Dwina. L'USURE ÉCONOMIQUE DE L'ALLEMAGNE. — — ha guerre d'usure n'a pas encore produit, au point de vue économique, les K résultats décisifs dont, il y a un an, on I Comptait quelque peu prématurément 'échéance rapide. Ce n'est, certes, pas lune des moindres, surprise* que devait | nous reserver cette longue tragédie dont ies phases ont été .si différentes de celles [que Ion avait prévues. Bien que ie blo-IÇus se resserre étroitement autour de M'etnagne, bien que l'usure commence | • ' entamer, l'heure fatale du Destin qui I ('oit marquer son épuisement'n'a pas en-V°!e sonné. Sans dont c, elle est en proie | " convulsions assez grjiv-es, des 'Vnptômcs de paralysie ne laissent pas '! se manifester dans les.organes de sa | j ' sociale, mais elle n'est pas encore à i l>u de-résistance, car différents' facteurs ' contrepoids au redoutable dan ger d'encerclement dont le blocus la menaçait. On s'est imaginé qu'elle verrait se dresser à bref délai le spectre de la famine, parce qu'elle ne tire de son sol que 75 p.c. de la quantité de céréales nécessaires à l'alimentation de sa population : il fallait donc combler un déficit de 25 p.c., alors que la flotte commerciale de l'Empire réduite à l'impuissance, tout trafic maritime était rendu impossible. Ce problème, l'Allemagne l'a résolu partiellement jusqu'ici grâce nu concours intéressé des neutres, à l'habile organisation de la contrebande, au remplacement de la culture des betteraves par celle du blé, à l'aide enfin des ressources qu'elle a trouvées dans-le-, régions envahies. La brèche faite en Pologne russe, l'occupation de territoires ennemis jusqu'à la ligne de la Dvina ont fait tomber entre les mains des empires du Centre les riches réserves de blé de Libau. D'autre part, les importations des Etats balkaniques ont fourni des approvisionnements importants tant à l'Allemagne qu'à l'Autriche, et celles-ci escomptent que l'ouverture des portes de .l'Orient leur donnera accès aux greniers d'abondance de l'Asie... Mais réservons l'avenir, gardons-nous d'anticiper sur les événements et souvenons-nous qu'au cours de cette guerre l'Allemagne a maintes fois éprouvé qu'l y a loin de la coupe aux lèvres. La route de Berlin à Bagdad est semée d.>bstacles, au bout desquels le Kaiser pourrait ne trouver qu'un mirage décevant...En nous tenant aux données actuelles du problème et eu égard aux subsistances que les Puissances centrales sont en mesure de recevi ir du dehors, on peut admettre que la prochain récolte allemande ne sera déneitaire que de 10 à 15 pour cent, grâce à l'action combinée des facteurs qui viennent contrebalancer j dans une certaine mesure les effets du j blocus. 11 en résultera à coup sûr une gêne, la persistance du malaise qui ; règne actuellement et qui deviendra moins supportable à mesure qu'il se prolongera, mais il n'y aura pas impossibilité absolue de ravitailler le pays en céréales. La population ne cessera pas d 'être soumise air régime de la portion congrue, sa ration diminuera à la fois en quantité et en qualité, le pain, même blanc, continuera ?. .contenir une proportion considérable ;de seigle et la farine une partie de son. D'autres articles d'alimentation commencent à faire (" faut en Allemagne et en Autriche, et en première lieu la viande. Le bétail a renchéri dans des proportions énormes à raison des vides opérés dans ses rangs par les réquisitions militaires et du prix élevé des fourrages ainsi que de tous les produits destinés à nourrir les animaux. La cherté de la viande rend celle-ci inaccessible aux petites bo»u>< - r f go> vxriwnent » «vu porter remède au mal eu instituant 'a semaine des Trois Vendredis, mais la protestations véhémentes des consommateurs. La disette de viande n'est pas moins grande en Autriche, et sans doute compte-t-on sur le mouton bulgare pour y faire face. CEufs, lait, légumes se cô-tent également à des taux de beaucoup supérieurs aux cours normaux, et quant aux corps gras, notamment le beurre et le saindoux, ils atteignent des prix exorbitants. L'un et l'autre se vendaient jusqu'à Fr. 4 la livre, avant que les autorités militaires et administratives en eussent fixé le prix maximum, qui est maintenant d'environ Fr. 3 la livre. S'il serait exagéré de dire que l'Allemagne est à la veille de manquer de subsistances, il paraît cependant certain que les difficultés de ravitaillement et d'approvisionnement vont croissant en raison directe de la durée des hostilités. Le manque de matières premières indispensables à la production du matériel de guerre n'est pas non plus sans créer aux Empires du Centre une situation pé-ri'leuse qui leur inspire de vives inquiétudes. Sans prétendre qu'ils sont aux abois, il y a lieu de croire qu'ils en sont du moins réduits aux expédients. Il y a pénurie de pétrole, de cuivre, de caoutchouc, de nitrate pour les explosif-, mais, par des procédés habiles, l'Allemagne essaie de découvrir pour tous ces produits des substituts plus ou moins adéquats, et elle les supprime même complètement auand leur usage ne répond pas à un besoin impérieux. On ne se sert plus, par exemple, du pétrole, en vue rie l'éclairage, et on le remplace pour d'autres emplois par la benzine et l'alcool. Pour se procurer du cuivre on est allé, paraît-il, jusqu'à utiliser les objets les plus hétéroclites, depuis des torchères et des lustres d'église jusqu'aux batteries de cuisine. Comme la graisse devient de plus en plus rare, on rapporte que les autorités de Strasbourg ont rendu un décret interdisant de brûler des cierges dans la cathédrale, sauf devant le sanctuaire. Ce n'est donc pas sans de grosses difficultés économiques que l'Allemagne a traversé la première année de guerre. Ces embarras d'aggraveront encore au cours des mois qui vont suivre, et, comme nous le verrons, c'est surtout dans le domaine financier que l'Empire devra faire face à des échéances redoutables, car il semble bien que ce soit là que se trouve le défaut de la cuirasse germanique, et toutes les habiletés ne parviennent plus à la dissimuler. C'est en vain que, croyant trouver une " décision " dans les plaines de la Pologne russe, 'e Kaiser a prophétisé qu'il n'y aurait pas de campagne d'hiver! Or, voici les frimas qui figent dans leurs brumes glacées le rêve présomptueux d'une paix imposée au monde par l'Allemagne victorieuse... v JULES COl'CKJb. \ LETTRE DE GRÈCE. La situation intérieure et extérieure. On lira avec intérêt la lettre de notre correspondant d'Athènes. Il est évident que dans son exposa Je la situation en Grèce il n'est que le porte-paroles des politiciens grecs et le sentiment qu'il exprime reflète assurément l'état d'âme du gouvernement grec et de la nation grecque toute entière. Le nœud de la question était donc, on peut le dire et l'écrir • aujourd'hui, à Constantinople. Dans ces conditions c'était bien la proposition formulée par M. Jean Finot dans la "Revue" et dans le "Times de New-York" qui était la plus rationnelle et la plus pratique. Les Dardanelles et le Bosphore tendus libres au grand profit de la Russie, la ville de Constantinople neutralisée aurait été confiée aux Belges. Ainsi l'on évitait à la Roumanie la crainte d'une Russie trop puissante au sud. L'on mettait fin aux ambitions concurrentes des Grecs et des Bulgares. Même les Musulmans auraient préféré l'occupation désintéressée des Belges qu'ils auraient accueillis, si pas avec joie, du moins avec résignation. Seule la Russie aurait pu voir avec un certain regret s'éloigner le moment où le drapeau des Tsars aurait remplacé le Croissant sur les bords du Bosphore. Mais le temps est un si puissant transformateur qu'elle aurait pu trouver aussi dans l'occupation par les Belges no>i une atteinte à son prestige mais un sacrifice d'amour-propre très probablement momentané en faveur de la cause des Alliés. "LXDEPE\DAXCE BELGE (De notre correspondant particulier.) Discussions stériles. Axiienes, 16 novembre. Il ne faut pas se le dissimuler, l'hellénisme traverse en ce moment une des périodes les plus critique-; de son évolution nationale, la plus critique depuis la chute de Byzance. Et aujourd'hui, comme hier, alors que ! l'étranger a déjà envahi la Macédoine avec Constantinople pour objectif, les Grecs, dont les calamités nationàles ne semblent pas avoir, à travèrs les siècles, modifié le caractère casuistique, au lieu de songer à parer à cette nouvelle incursion des Barbares, ne pensent qu'à politiquailler à "la faveur d'une malencontreuse dissolution que la nécessité parlementaire a imposée au Souverain. On se i croirait revenu à l'époque des Verts et j des Bleus, ou à celle des Iconoclastes, à en juger par les cris et les malédictions I dont l'arène politique retentit et lafu-l reur destructive de ceux qui, en la per- ] sonne de M. Vénizélos, veulent briser l'idole que le peuple grec adore toujours : quoiqu'on dise. M. Vénizélos. Car, n'en déplaise à ses détracteurs, M. Vénizélos reste encore l'homme de beaucoup le plus populaire de Grèce. S'il n'est pas le Messie—comme ses ennemis l'appellent avec ironie (Napoléon n'a-t-il pas été traité d'Antéchrist?)—M. Vénizélos n'en demeure pas moins, pour la grande majorité des Grecs du dedans et du dehors, une sorte de prophète politique partageant avec le Roi-Généralissime la gloire des, récents succès grecs et incarnant presque à lui seul les aspirations nouvelles issues de la révolution rédemptrice de 1909. Cette situation privilégiée qu'il doit à son passé lui impose l'impérieuse obligation à laquelle il ne saurait se soustraire sous peine d'être accusé de désertion civique, de défendre envers et contre tous son programme politique. Le, soupçon que sa politique fut-elle cette fois encore ratifiée par les électeurs, n'obtiendra pas de nouveau l'approbation royale, n'excuse pas à priori l'abstention électorale du parti libéral qui se doit à ses principes et à la ^confiance dont le peuple l'a jusqu'ici honoré, d'affronter avec courage une lutte qui se présente pour lui dans les pires conditions. Dans les >. i confiances actuelles, une défaite législative n'aurait rien de déshonorant et la victoire, dût-elle n'avoir pas de lendemain, n'en serait que plus méritoire. L'intervention? Mais encore faut-il que les libéraux entrent -en lice avec franchise!; bannière au vent. Et qu'ils n'agissent p;.-, comme aux dernières élections, en opportunistes. S'il ne s'agit pas, certes, en nidifiant l'adage célèbre sous le Second Empire, de proclamer: "Le vénizélisme, c'est la guerre,'" il ne faut pas non plus, s'adressant aux électeurs et soub prétexte que les principes ne valent qu'à cause des hommes qui les défendent, convier comme on l'a fait en mai dernier les électeurs à affirmer une vague confiance en M. Vénizélos. Pour la Grèce, la question de l'intervention prime aujourd'hui toutes les autres ; devant elle toute autre question de-principes ou de personnes nécessairement s'efface. Voter pour les anciens partis signifie opter pour la neutralité armée ou non armée ; voter pour les libéraux veut dire préférer l'action, dût-elle amener la Grèce à une guerre fatale. Pas d'équivoques. Le peuple, en allant aux; urnes, doit bien-se pénétrer de la signification et de l'importance de son vote.. Les élus de demain ne seront pas des élus orditjftires ; ils seront, la Constitution ne prévoyant pas le référendum, investis d'un mandat impératif. C'est a cette condition seule, que les élections actuelles ont une certaine raison d'être; autrement elles constitueraient ue nouveau un malentendu dangereux pour sécurité du pays. Et c'est à cette seule condition que le verdict populaire pourra avec succès contrebalancer l'opinion royale et que M. Vénizélos aura peut-être chance de faire accepter son programme extérieur. De la lumière. Si l'expectative ne va pas sans inconvénient, l'intervention, pour être admissible, doit présenter des avantages. Et il est du devoir de M. Vénizélos et de ses amis de faire connaître aux peuples grecs des inconvénients que comporte pour un pays comme la Grèce la neutralité armée ou non armée ; l'Entente ■ t les Puissances Centrales ont l'une et l'autre l'obligation de faire connaître publiquement les compensations qu'elles offrent à la Grèce pour prix de son atti-' tude bienveillante. Le peuple grec ne saurait en effet t? prononcer pour la paix ou pour 1 i guerre qu'en connaissance de cause., C'est à lui seul à supputer les chances, de succès que renferme en elle-même telle ou telle attitude, à lui seul à ev a» luer les risques à courir et à apprécier la valeur des concours offerts et l'étendue des compensations promises. 11 est à espérer que M. Denys Coehin qui, après avoir été si longtemps en; France le porte-parole de l'Hellénisme, va devenir en Grèce celui de l'Entente, est porteur de propositions formelles de nature à déclancher les plus pacifiques. En effet, si pour la Grèce, l'annexion de l'Asie Mineure s'est posée comme une conséquence de la félonie turque, la réunion de la Thrace à la Macédoine-Orientale est devenue une conséquence inéluctable de la trahison bulgare.' Mais, il ne faut pas le cacher et le philhellène avisé qu'est M. Denys Cocliin ne doin pas comme la diplomatie russe l'a fait en février dernier, perdre un seul instant de vue que la question qui, aux yeux des Grecs prime toujours toutes les autres, c'est celle de .Constantinople dont la solution rationnelle, aujourd'hui plus que jamais s'impose. S. P. LETTRE DE HOLLANDE. Souvenirs d'un jour de pénitence. ■ * C'est le titre que donne le "Vor- chant de lamentations: la i>0Uteiir« du «uotiJwa waerts " à un articulet qui .en dit plus sost '\T.osee de f?con déprimante, chez beau- , • , .►" • coup d ctre-s, sur les ailes d? l'âme Ces ètivs que tous les raisonnements sur la situa- ont quitté les sentiers élevés et courent -/data tion de 1 Allemagne, sur l'état d'esprit d® ««retrouver sur les bus sentiers de l'erreur de tous ceux qui, en ce pays, voient et '',ncrûyaEce et ,e doute ont redressé leurs r^fWlvççent - teUs »»* orbites creux. La peti- rftk eussent . tessç cl ja vulgarité, le forfait et la vénalité Les journaux conservateurs emploient l'occa- sortent à nouveau des coins obscurs. Le flirt sien que leur offre le jour de pénitence pour faire avec le .péché a repris, la -spéculation haïssable des considérations sur les effets moraux de la avec passions basses retrouva ton compte guerre. U s y manifeste un état d'esprit fort dé- l'esprit des prostituées recommence à se répaiil primé. L© " Kciclisbote " est encore le plus satis- dre." t'ait d'eux tous. Il croit pouvoir déclarer qu'ils C'est cependant le conseiller de consistoire ■-ont roule dans notre peuple a s'être avisés de Dr Conrad, qui dans la " Kreurzeitung " dévoilé leui '.1.1 supérieur et de Dieu. La "Deutsche avec le moins d'égards les défauts de l'époque. i ageszeitiujg - goit plus »ïiï. Elle- gotonçjc u» il x>.srl-e de ceux p$ur iesauel; la gu-j-jje *. pexda

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'indépendance belge gehört zu der Kategorie Liberale pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1843 bis 1940.

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