L'indépendance belge

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s.n. 1917, 23 März. L'indépendance belge. Konsultiert 05 Juli 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/rb6vx0728w/
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L'INDÉPENDANGE ItiTI ^ CONTINENT : 15 CENTIME! ROYAUME-UNI : ONE PENNY Hli^jl lil Hj^ (HOLLANDE: 5 CENTS) administration et rédaction: i'wIkiîw VENDREDI 23 MARS 1917. r 3 mois, 9 shillings, i , 5 dane str h1gh holborn, w.c.l. 1 place de_i1a.1 bourse. abonnements: b'mois. -17 shillings. -Conservation par le progrès. telephone : holborn 1773-4 teleph. : { fés-'fs. En vente à Londres à 3 h. le jeudi 22 mars. { i an, 32 shillings. J LA SITUATION. Jeudi, midi. L'inclémence du temps n'a pas em péché les Alliés de progresser dans h direction de Cambrai-Saint-Qûentin-Lî Fère. Les troupes françaises ont fait ur bond en avant sérieux entre la vallee d< l'Oise et Soissons, où elles ont récupéré dix nouveaux villages.. La gare dt Jussv, important embranchement, a ét< qccupée, et le passage du canal de li Somme a été forcé en deux endroits malgré une très vive résistance de lî part de l'ennemi. Les deux rives du cana ont été. purgées d'Allemands, et le aVant-gardes françaises ont atteint Clas très et Montescourt. . Dans cçtte région, Pfeipe-nû, avant d< partir, a détruit les écluses, mettan sçrns l'eau une grande partie du pays. A Tergnier, les Allemands ont fai sauter les ateliers et installations ap partenant au Chemin de fer du Nord, e les lueurs d'incendies dans la directioi de Saint-Quentin indiquent que la limit prç.viaoirç que s'est tracée l'adversair c'est pas encore atteinte. ' Cependant, le haut commandemen français rapporte que l'ennemi occupe e: force la rive orientale du canal de Crc z»t ainsi que la vallée de l'Ailette, c qui semblerait indiquer qu'il compt , adopter une ligne de défense passant ai délà de Cambrai, Saint-Quentin, L Fère, ce qui équivaudrait à un redresse ment complet du saillant de la Somme Il est probable que cette ligne se pro longera au nord de Bapaume, en ligm droite vers Lille, et les dernières infor mations tendent à faire croire que l'éva cuation des lignes allemandes au norc d'Arras jusqu'à Ypres va commencer. Le général Sir D. Haig annonce qu< ses troupes, qui se trouvent actuellemen à près de vingt kilomètres à l'est de li Somme, ont fait des progrès rapides e ont encore occupé quarante villages. I n'indique pas par où passe exactemen la nouvelle ligne britannique et se borni à dire que l'ennemi oppose une résistant sérieuse dans certains secteurs, qu'ai sud-est d'Ypres il a fait sauter une mim qui a endommagé ses propres lignes, e quç le duel d'artillerie dans les région d'Armentières et d'Ypres a été trè: violent. Le correspondant des Central New' télégraphie que l'hypothèse qui trouvi le plus de crédit en ce moment, e«st celh qui envisage un redressement plus éten du des lignes allemandes, simultané ment avec une recrudescence d'activiti dans les Flandres. Il croit que le bu visé par l'ennemi est de raccourcir l front de façon à constituer une lign presque droite entre Verdun et Lille, e d'utiliser les divisions économisée ainsi à reprendre une vigoureuse offen sive dans le nord. Toutes ces hypothèse sont très séduisantes. Nous ne voulo.n retenir quant à nous, que le fait que le Allemands sont obligés de battre en re traite pour économiser des hommes, e sauver leur matériel menacé. C'est don qu'ils Sont arrivés à la limite de leur forces èt que celles-ci vont aller en dé croissant rapidement. Les habitants des territoires libéré racontent que les soldats allemand commençaient. à se plaindre sérieuse ment de l'insuffisance de la nourriture et il est certain que si l'ennemi a laiss en arrière des milliers d'habitants, c'es uniquement parce qu'il veut diminue b nombre de bouches à nourrir. Le manque de vivres risque de provc quer en Allemagne des incidents am logues à ceux qui ont déclanché la révc lutiqn russe, et on signale de sérieuse bagarras à Dusseldorf, où 35,000 or wiers des munitions se sont mis e grève pour protester contre les ration insuffisantes qui leur étaient octroyée: De vagues bruits d'émeutes qui ai raient éclaté à Leipzig et dans d'autre villes allemandes circulent avec insis tance en Hollande, et l'on assure qu des troupes ont dû être ramenées d front pour renforcer les garnisons de grandes villes industrielles. La Révolution russe aura, cela est ■ certain, des répercussions dans le monde t êntier. On dit, et nous signalons le bruit t pour ce qu'il vaut, que l'Autriche-Hongrie est en instances pour négocier une i paix séparée, et que c'est même à cette > raison qu'il faut attribuer le retard mis j par la double monarchie à répondre à la : récente note des Etats-Unis. j Ces derniers se préparent à franchir i le dernier pas qui les sépare encore du conflit armé, officiellement reconnu, i avec l'Allemagiï'e. Le Président Wilson 1 a convdqué le Congrès en session extra-5 ordinaire pour le 2 avril, et on assure - qu'il annoncera aux deux Chambres que les Etats-Unis sont en état de guerre ; avec l'Allemagne et invitera le C-ongrès t à reconnaître le fait. De cette façon, les Etats-Unis pourront consacrer toutes t les ressources du pays à la guerre et . contribuer dans une plus large mesure t que par le passé à soutenir l'effort des ! Alliés. 2 Le nouveau chef de cabinet, M. Ri » bot, après avoir exposé devant la Chambre le programme du gouvernement ^ (dont nous publions plus loin les grarn j des lignes), a obtenu un vote de con-_ fiance unanime, qui est d'un excellent 5 augure pour l'avenir. a En Russie, la situation générale reste j satisfaisante. j. Le Gouvernement provisoire, "cédant . au vœu impérieux de la conscience nationale, au nom de la justice historique . et en commémoration du triomphe défi- 3 nitif du nouveau régime basé sur le . droit et la liberté," vient de proclamer _ une amnistie générale politique, englo-l bant la Finlande, dont les libertés con sfciuttionelles sont confirmées solennelle-; ment dans un manifeste qui annonce t également la convocation, à une date i rapprochée, de la Diète de Finlande, t D'autre part, le ministre d® la guerre. I M. 6-utchkofï, procède avec diligence à t l'introduction de réformes démocrati-3 que dans l'armée en vue de -simplifie! a les relations-entre officiers et soldats et i de garantir aux troupes les droits poli » tiques qu'elles ont revendiqués d'accord t avec le parti ouvrier. 3 Préludant à ces dernières réforme; j qui, mal interprétées ou maladroitement appliquées, risqueraient de saper la dis-; ciuline, le Gouvernement provisoire : adresse un appel à l'armée, dans lequel ? il fait ressortir que "le succès de l'œuvre _ de réorganisaton nationale n'est possi-_ ble qu'à condition que le pays soit bien i gardé contre toute agression du dehors t et que, par conséquent, l'armée, se ren-3 dant compte de cette nécessité, main-3 tiendra intacts sa puissance, son esprit t de solidarité et sa discipline, et qu'elle 3 fera tout son possible pour mener la - guerre à une fin victorieuse." 5 Des appels analogues ont été adressés s par les généraux Ruzsky, Radko-Dimi s trieff; Kornilofï et Brussiloff aux ar - mées et groupes d'armées placés sou; t leur commandement. De son côté, le gé 3 néral Alexeieff, chef d'état-major géné 5 ral, sur la efemande du grand-duc Nico- - las, a lu aux troupes l'abdication di Tsar et les a exhortées à servir loyale s ment le nouveau gouverpement, car s comme l'a dit le grand-duc, "la victoire - est certaine, à condition que le calme è . l'arrière soit assuré." "Le nouveau gou s vernement," a-t-il ajouté, "est un fai t accompli ; un retour en arrière est im r possible et toute réaction sera réprimée mais sans l'appui de la nation, le gou i- vernement serait impuissant à prévenii i- l'anarchie." i Espérons que les efforts des Alliés s ajoutés à ceux des hommes nouveauj .- qui ont pris en mains les destinées d< n la Russie, éviteront à la Russie de nou s velles crises et que la reconnaissant s. officielle — imminente — du nouveat - gouvernement par les gouvernement! s alliés fera comprendre à la grande mass* - du peuple russe, soldats et ouvriers, qui e son avenir est dans de bonnes mains e u qu'il doit soutenir de toutes ses force: s le Comité Exécutif et l'aider avant tou à mener la guerre à bonne fin. Les Opérations Militaires. SUR LE FRONT OCCIDENTAL COMMUNIQUE BRITANNIQUE. A 16 kilomètres a l'est de la Somme-— 40 nouveaux villages libérés. Londres, mercredi 8 h. 37 du sbir. —Au sua-est et à l'est de Péronne nos troupes ont avancé rapidement au cours de ces dernières vingt-quatre heures, et ont atteint à certains poinîs seize kilomètres à l'est de 1e Somme. Nous avons libéré 40 nouveaux vil lages uâns cette région. Entre Nurlu 'et Arras, l'ennemi com mence à développer une résistanci consiciérable à certains endroits Néanmoins ses arrière-gardes sont ra pidement refoulées de leurs position no_s progrès continuent. x\'ous avons exécuté des raids heu reux, dans la nuit, à l'est d'Arras au nord-est de Neuville Saint-Vaas On détachement- adverse tentant i coup de main à l'est de Neuville Sain Vaast, a été repoussé. L'ennemi a fait sauîer une mine, m.aûn7 au sud-est" d'Ypres, endomm géant ses propres tranchées. Il y a eu de part et d'autre une a tivité d'artillerie Considérable pe dant la journée, dans le voisina; d'Armentières et d'Ypres. (Nurlu est à l'est du bois de S^ir Pierre et sa distance d'Arras représen un front d'environ 35 kilomètres alla dans la direction sud-orientale). LES COMMUNIQUES FRANÇAIS. Nouveaux succès. — Onze villages captures. Paris, mercredi, 2 heures-—Sur route de Ham à Saint-Quentin, il a eu des escarmouches entre not cavalerie et des détachements enn mis. A l'est de Ham, nos troupes o brillamment capturé le château Savrienno.is et le village de Juss malgré une vive défense de la part la garnison. Au sud de Chauny, nous avons c cupé la ligne générale de l'Ailett Toutes les positions atteintes ont é solidement organisées. Âu nord et au nord-est de Soisso nous avons progressé considérab" ment, au cours de la nuit, à droite à gauche de la route de Laon et no avons encore pris dix villagés. Sur la rive droite de la Meuse, : nord jde la ferme des Chambrett* nous avons pénétré dans une tra ehée allemande qui avait été préal blement soumise à notre bombarc ment et nous y avons trouvé des cad vres ennemis. Des attaques-surprises contre n petits postes au sud-est de Tahui dans le bois d'Ailly et dans la régi' de Limey ont coriiplètement échou Nous avons fait quelques prisonniei La nuit a "été calme sur le reste < front. Le passage du canal de la Somme forcé- Paris, mercredi, 23 heures.—I nord de Ham la situation est incha gée. Nos forces légères restent < contact avec l'ennemi entre Roupy Saint-Quentin. A l'est de Ham, ce matin, no avons forcé le passage du canal de Somme à deux points, malgré la 1 goureuse résistance des Allemands. Le.s opérations, qui ont été co duites avec vigueur, nous ont pern de déblayer les bords du canal ; nord et à l'est, ainsi que de relanc l'ennemi jusqu'aux confins de Ca! très et de Montescourt. Des inondations ont été provoqué par l'ennemi dans cette région. La majorité des villages sur le fro de nos lignes, dans la région de Saii Quentin, sont en flammes. Nous avons avancé au nord Yergnier. Dans la vallée de l'Ailette, il y eu quelques escarmouches entre p trouilles. L'ennemi, qui occupe en force bord orientale du canal de Crozat l'Ailette, a vigoureusement bombar nos lignes. Dans la région au nord de Soisso nous avons fait de grands progrès soutenu plusieurs engagements tr violents. La majorité des villages qui so tombés entre nos mains ont^été coi plètement détruits. A l'est cle la Meuse l'ennemi a es cuté plusieurs coups de main cont la tranchée de Oalonne. Toutes c tentatives ont échoués sous notre fe La journée a été relativeme calme sur le reste du front. LE COMMUNIQUE ALLEMAND. Berlin, mercredi après-midi.—P suite de la pluie et de la neige, il r a eu qu'une légère activité combatti1 Entre Arras et Bertincourt (au su est de Bapaume), au nord-ouest de Ht et au nord de Soissons, nos troupes çouverture ont force- quelques détael ments mixtes ennemis à se retirer-, sub sanT de lourdes pertes. Sur Tà ftve droite de la Meuse, matin, deux assauts français au bois c Fosses ont échoué. LA RETRAITE ALLEMANDE. Version ennem'e. Amsterdam, mercredi. — Un té gramme de Berlin dit: Il résulte d'oj rations allemandes dans l'ouest que r troupes se sont retirées des ancieni positions en Picardie, aui avaient s et maintenues pendant deux ans et dem; t. de guerre de tranchée. m Les deux cavaleries sont actuellement t- en contact, donc une situation cçmplète ment nouvelle a été créée dans l'Ouest, ce Le télégramme décrit alors les diver: a- mouvements de' retraite çomniencés'pai l'évacuation de Grand,court, qui, dit-il c- n;. fut pas aperçue pendant plusieurs n- jours, par les troupes britanniques, sui je vie, dans la nuit du 11 mars, de l'évacuation des positions des deux côtés d< l'Ancre. te Le semi-officiel allemand continue: Les positions allemandes entre l'Avre e' l'Oise furent défendues par des force: continuellement décroissantes contre dç: préparations d'attaques françaises jour nellement croissantes, jusqu'au 12 mars jour où il ne restait dans nos tranchée: ja que les détachements nécessaires pour re „ pousser d'une façon sanglante les atta r"e ques françaises e_ Ce changement passa également ina perçu par< l'ennemi, pendant plusieur nt jours, ét les Français, après de violent ~(e combats avec nos détachements d'arrière v garde, parvinrent seulement, le 16 mars Jje à s'emparer de la position avancée aile mande. c_ Péronne a été évacuée dans la nui e du 13 mars, mais les troupes britanni ^ ques n'occupèrent les ruine? fumantes d' la ville que dans la soirée du 17 mars ns pendant qu'au même moment les Fran e_ çais entraient dans Noyoh. et Tout ce qui pouvait servir à l'enne us mi a été détruit, bien que la plus grand considération ait été réservée aux habi lu tants. En particulier, tous les ponts ;s routes et abris ont été détruits avant 1: n' retraite de nos troupes. a_ Le télégramme ajoute : Les opération e_ ont été exécutées comme une manœuvr a_ en temps de paix. A part quelques hom . mes manquants, qui ont perdu leur che os min sur le large terrain, nous n'avon e, subi aucune perte.—Reuter. an é LE BANDITISME ALLEMAND . ,3 Les Français demandent des réparation u et des represailles. Paris, mercredi.—M. Maurice Barres écrivant dans 1 "Echo de Paris, di qu'il a reçu une lettre de l'abbé Wetterl lu lui demandant de défendre la theii" n- des'"villes hota<res." yi "Le grand .écrivain belge, Mauriç et Maeterlinck, dit M. Barrés, qui sai les Allemands aussi lâches nue- cruels uS avait raison lorsque dans les premier la mois tle la guerre; il demandait qne le rj_ Alliés veuillent informer l'Allom'-iÉrn de ce que pour chaque ville détruite e: n_ Fran-çe, en Alsace-Lorraine ou en Bëlgi j que., ils lui repondraient par la des'trnc u tion systématique de villes allemande er de même importance. "Le jour où le peuple allemand saur que tout excès entraînera de sévères re présailles, il veillera à ce que Ses chef militaires adoptent des méthodes d guerre moins inhumaines. L'Abbé Wet terlé dit qu'il a reçu des information affirmant que si les Allemands son forcés de se retirer de l'Alsace-Lorraine ils commettront les mêmes actes de des truction que dans la Somme. a M Herbette, dans le même journal a" écrit: "Lorsque la retraite a commencé les Puissances alliées auraient dû noti Ie fier à l'Allemagne que tout acte de des et truction en cçntradiction avec la oqiî ié vention de La Haye, entraînerait no seulement des réparations, mais auss ns des représailles et-, si besoin est, une ac et tion indépendante contre l'officier corr ès mandant responsable. "Ceci est certainement le point de vu nt qu'adoptera le^Sénat pour la loi sur le n- réparations d^s dommages de guerre qui sera prochainement soumis à son ap B- probation."" re I' SUR LE FRONT MERIDIONAL nt * LE COMMUNIQUE ITALIEN. Echecs autrichiens dans l'Avisio. ar , Rome, mercredi. — Sur le front d ,y Trentin, il y a encore eu, hier, un activité d'ârtillerie considérable. Su ^ le massif de Costabella (vallée du Sa: irn Pellegrino, Avisio), après un violen jg bombardement à l'aide d'pbus char le_ de §az< l'ennemi a attaqué à di jg_ verses reprises nos positions avancées mais il a été repoussé chaque fois ave ce de lourdes pertes. [eg Les actions d'artillerie et les ren contres de patrouilles habituelles on eu lieu sur le front Julien. Deux d nos patrouilles sont entrées dans le lignes ennemies' à l'est de Sober (re gion de Gorizia), qui ont été dé lé- truites. ié- Un aéroplane ennemi a été abatt iOS en flammes par le feu de nos batterie ier dans le voisinage de Lokvica ; les avif ité teurs aui le montaient ont été tués. SUR LES FRONTS RUSSES. LE COMMUNIQUE RUSSE. La poursuite de Turcs continue en Perse. Pétrograd, mercredi après-midi.— Il v a eu une graûde activité de reconnaissance de la part de nos détachements et de ceux de l'ennemi, sur les fronts russe et roumain. Il y a également eu des échanges de feu. En Perse.—Dans la direction de Sakiz nos détachements d'avant-garde poursuivant l'ennemi, ont traversé la frontière, et pénétré en territoire turc. Dans la direction de Kermanshah, la poursuite des Turcs continue. La saison de mauvais temps a commencé.SUR LE FRONT MACEDONIEN. LE COMMUNIQUE SERBE. Monastir violemment bombardee. Corfou, mardi (retardé). — Les Bulgares ont encore bombardé la ville ouverte de Monastir le 17 mars dernier. Le nombre exact des victimes est de 17 tués (cinq vieillards, neuf femmes et cinq enfants) pàr les obus; 62 tués (six vieillards, vingt-cinq femmes et trente-et-un enfants) par les gaz asphyxiants) et 4 blessés (deux vieillards et deux femmes) par les obus. De plus, soixante-et-une personnes souffrant des effets de gaz sont dans un état qui laisse aucun espoir de guérison. — Reuter. LE COMMUNIQUE FRANÇAIS. Salonique, mercredi. — Au cours de cette dernière semaine, il y a eu un combat continuel le long du front des Alliés, du lac Ochrida à la boucle de la Tcherna. Une série de "poussées" locales tentées pour sonder les défenses ennemies nous ont déjà donné des résultats importants, spécialement près de Monastir, où les Français ont avancé à l'ouest- et au nçrd dé la ville,- C'est de cette dernière direction que l'ennemi avait l'habitude de cà-nonner Monastir, qui maintenant est délivrée du bombardement journalier- Près de 1,500 prisonniers, y compris un lieutenant-colonel et une vingtaine d'officiers, "ont été capturés , au cours des opérations. Les troupes britanniques et italiennes ont également- été extrêmement actives le long de leurs secteurs respectifs. Les Italiens ont capturé environ 300 mètres de tranchées ennemies au delà de la Côte 1,050, dans la boucle de la Tcherna (à l'est de Monastir). Deux avions allemand^ ont été forcés de descendre, hier, par les aviateurs britanniques sur le front de Doiran. LE COMMUNIQUE ALLEMAND. Berlin, mercredi. — Des attaques partielles livrées à l'ouest et au nord de Monastir ont été tenues en échec par notre feu ou repoussée. Les hauteurs au nord-est de Trnovo et de 'Sneyoux qui étaient récemment tombées aux mains de l'ennemi, ont été reprises par nous. L'ennemi, de ce fait, a dû évacuer le terrain compris entre ces positions. Ses tentatives de reprendre ces hauteurs ont échoué- OPERATiCNS NAVALES. Deux " peche-mines" coules. Amirauté, mercredi.—Deux bateaux pêche-mines de la marine britannique ont été coulés. Pour l'un d'eux aucune victime n'est^à déplorer, pour l'autre, 14 - manquants sont signalés. On présume qu'ils ont été noyés. Les pertes sur mer-L'amirauté britannique publie sa statistique hebçlQmadaire relative aux mouvements et pertes de navires, pour la sçmaine finissant le 18 mars 1917. Arrivées et départs de navires marchands de toutes nationalités (dépassant 100 tçnnes) dans les ports du Royaume-Uni (non compris les bateaux lpçaux et- bateaux de nêche) : Arrivées, 2,528; départs, 2,554, contre 1,9§5 et 1,959 pour la semaine finissant le 11 mars. Navires britanniques coulés par mines ou sous-marins: Au-dessus de 1,600 tonnes, 16; en dessous de 1,600 tonnes, 8, contre 13 et 4 pour la semaine précédente. Navires .marchands britanniques attaqués sans succès par sous-marins, 19, confre 16 pendant la semaine précédente. Bateaux de pêche britanniques coulé- 21, contre 3 pendant la semaine précédente. (Suite à la 4e oï.ée.) gSème anni No 71

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