L'indépendance belge

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s.n. 1918, 14 September. L'indépendance belge. Konsultiert 28 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/5d8nc5t614/
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L INDÉPENDANCE CONSERVATION PAR LE PROGRÈS BELGE ROYAUME-UN!: 1 PENNY LE NUMERO j CONTINENT. . 15 CENTIMES : HOLLANDE. ..... 5 CENTS SfHour™oRl?AlTc0:î: 51 SAMEDI 14 SEPTEMBRE 1918 (•3 MOIS, 9 SHILLINGS IUDOK HOUSE, TUDOE ST.. li.C. 4 11, PLACE DE LA BODRSE ABONNEMENTS j s MOIS 17 ^HTTTTNfd TÉLÉPHONE: CITY 3960 _ JTELE.: 311-57 et 238-75 En Vente à Londres à 3 11. le vendredi 13 septembre 1 AN 32 SHILLINGS LA SITUATION Vendredi midi. La guerre La première armée américaine, com-®andée par" le général Pershing en personne, a commencé hier matin une attaque de grand style des deux côtés du saillant de Saint-MihieL, maintenu par les Allemands depuis 1914. De Verdun à Nancy, la bataille s'est rallumée et les vaillantes légions de la grande république étoilée, en conjonction avec des imitées françaises qui y sont embrigadées, cmt dès leurs premiers assauts réalisé des nains très substantiels. ' La lutte a débuté à 5 h. du matin par une attaque lancée sur un front de 16 kilomètres. Une heure plus tard, un louvel assaut se déclenchait sur une "tendue de 9 kilomètres et demi. A 8h. du i matin une série de raids à longue portée I s'exécutait au sommet du saillant, les : troupes françaises s'émployant ici à tenir 'ennemi en haleine, prêtes à le poursuivre en cas de retraite précipitée. Sur le flanc droite du saillant, les ba-1 taillons américains progressèrent rapide-ment.Quatre heures d'intense bombarde-! ment avaient en quelque sorte pulvérisé les premières lignes de défense ennemies I ; et ce malgré la puissante armature de béton dont elles étaient faites. Les tanks en grand nombre achevèrent de percer les retranchements que les Allemands détendirent assez mollement, leur artillerie, ainsi que le gros de leurs troupes, ayai*^ été hâtivement retiré sur des positions de ■ deuxième ligne. Dans l'après-midi nos ; alliés, utilement secondés par des nuées d'avions, avaient avancé sur une profondeur moyenne de huit kilomètres, atteignant à certains endroits une progression ; de 14 kilomètres, notamment dans la di • rection de Vigneulles et' de Xammes ; au cours de cette marche rapide, l'impor-I tante jonction de chemins de fer de cam-sagne de Thiaucourt, les villages de Pannes et de Nonsard, ainsi que la butte de Mont Sec, furent capturés. Sur le flanc gaucne du saillant les divisions américaines ont poussé leurs attaques vers le sud-est, allant des Epar-ges sur Combres, qui a été occupé. De ,. te côté les efforts de nos alliés sont hé.s sérieusement entravés par la nature du terrain très accidenté e£ couvert de vastes forêts touffues. Hier soir, les colonnes alliées marchant à la rencontre les unes des autres, n'étaient plus séparées que par 16 kilomètres, et menaçaient l'ennemi d'encerclement dans ses positions au sommet du saillant. Au centre, les Français ont progressé clans la direction du Camp des Romains. Aux dernières nouvelles, les Américains avaient compté plus de 8,000 prisonniers st la bataille se poursuivait dans les meilleures conditions. Il est évidemment trop tôt pour envisager les conséquences que peut avoir la manœuvre à peine amorcée du généra; l'ershing. Mais on peut en concevoir les plus belles espérances. L'avenir ne tardera pas à nous fixer à ce sujet. Dans la région de Prosne et de Reims I activité de l'artillerie s'est accrue et un l-'oup de main ennemi a été repoussé par les troupes du général Gouraud. Au nord de l'Ailette une attaque surprise a permis à nos alliés de faire des prisonniers.Entre l'Oise et la Somme les unités du gênerai Debeney, en liaison avec les jroupes britanniques, se sont avancées IJisqu'à la route de Holmon-Savy, à ouest de Saint-Quentin. Dans cette même région les bataillons du général Kawlinson ont définitivement occupé At-% ^'ermand et Vendelle. Les troupes du général Byng ont re-Pr|s leur marche sur Cambrai, en dépit temps défavorable et des pluies tor-rentielles qui ne cessent de tomber. Les - eo-Zélandais ont réalisé une avance importante à l'est du bois de Gouzeaucourt, surmontant la résistance obstinée de la |u'sion des chasseurs allemands. Sur Cur gauche des unités anglaises ont attaqué et capturé Trescault et les anciennes lignes britanniques à l'est et au nord de ce village. 9^ns le secteur d'Havrincourt la 62e ^'sion, composée de troupes du York-'s lre> qui emporta ce village le 20 novembre de l'année dernière, a atta-C!'!e Pour la seconde fois sur le même ter-|ain> avec le même succès. D'autres uni-Çs anglaises ont traversé le Canal du °rd au nord-ouest d'Havrincourt, et 5111 Capturé ce village, ainsi que la par tie de la ligne d'Hindenburg entre ce bourg et le canal. Au nord de la routé de Bapaume à Cambrai des troupes du Lancashire ont entièrement occupé Mœuvres, après une lutte sanglante et opiniâtre. Au cours de ces d; opérations, qui coûtèrent des pertes sévères à l'ennemi, nos alliés ont fait un bon millier de prisonniers et pris un nombreux matériel.En Artois et en Flandre les divisions britanniques n'ont pas été moins actives. Dans la nuit de mercredi elles se sont emparées de vive force d'une position très solidement organisée connue sous le nom du " Triangle de chemin de fer " au sud-ouest de 'La Bassée, tout en s'assurant un butin important, tant en prisonniers qu'en mitrailleuses. Elles ont également fait de nouveaux progrès au nord-ouest d'Armentières. En Italie, nos alliés ont exécuté plusieurs coups de main fructueux, notamment à l'ouest de Mori (Lac de Garde), dans la vallée de l'Ornie, à Fener (front du Mont Grappa) et à l'embouchure de la Piave. En Albanie l'activité combatti\e s'est ranimée une fois de plus à l'est de Bé-rat, entre l'Osom et la Tomoritza. Le communiqué de Vienne signale que les Austro-Hongrois, à la suite d'une atta,-que victorieuse, auraient occupé les positions italiennes en plusieurs points sur la crête de la Tomoritza. Le bulletin de Rome rapporte que de sanglantes rencontres ont eu lieu aux avant-postes dans cette région. Sur le reste du front des Balkans l'artillerie continue à être très active sur de nombreux points. Des détachements ennemis ont tenté un raid sur les position^ italiennes à l'est de la Côte 1,050, à l'est de Monastir, mais ils ont été arrêtés avec de lourdes pertes avant d'avoir pu atteindre nos lignes. La politique Il faut que le moral du peuple allemand soit descendu bien bas pour que le Kaiser ait cru devoir s'adresser aux ouvriers des ateliers Krupp, venant airisi à la rescousse du fameux maréchal Hin-denburg des clous. Naturellement il a vanté les exploits de ses soldats et il a montré en perspective la victoire prochaine et certaine. Naturellement, lui, l'homme pacifiste par excellence, il n'a cessé de faire des offres de paix. Elles étaient bien nettes, bien claires, et elles ont été constant ment repoussées. Le Kaiser a eu soin de ne pas rappeler quelles étaient ces propositions de paix dont l'admission eût consacré la domination absolue de l'Allemagne, non pas seulement sur la moitié de l'Europe, mais sur le monde entier. Mais ce qu'il y a de plus stupéfiant c'est de \ oir le Kaiser, autocrate par excellence, faire l'éloge des Bolshévistes et absoudre en quelque mots les crimes de cette bande de. pillards et d'assassins. Ce passage du discours du Kaiser mérite d'être cité : " Et maintenant, mes amis, permet-tez-moi d'attirer votre attention sur un point. Vous avez lu ce .qui s'est passé récemment à Moscou; l'importante conspiration contre le gouvernement actuel. La nation britannique, gouvernée par un Parlement démocratique, a essayé de renverser le gouvernement ultra-démo-cratque que le peuple russe a commencé à constituer, parce que ce gouvernement, prenant en considération les intérêts de la Patrie, souhaitait cle maintenir la paix demandée par le peuple. Mais les Anglo-Saxons ne désirent pas la paix. Voilà où en sont les choses. C'est la preuve de son sentiment d'infériorité qui pousse l'Anglo-Saxon à des mesures aussi criminelles. Tout dépend maintenant de nos derniers efforts." Comme on le voit, le ton n'est plus aussi tranchant. Il y a du flottement dans les paroles du Kaiser faisant appel à son peuple servile. Cependant il y a la retraite des armées, il y a une série de batailles perdues. Le vieux Dieu allemand abandonnerait-il l'Allemagne? Doute cruel. Aussi le Kaiser engage le peuple à remplir son devoir, qui est de résister : "Comment pouvons-nous plaire à Dieu et adoucir son cœur? ? En faisant notre devoir. En quoi consiste notre devoir? En libérant notre Patrie. I! est dès lors de notre devoir de résister de toutes nos forces dans la lutte contre nos ennemis. Chacun de nous a sa tâche indiquée du ciel. Vous à votre marteau, vous à votre machine, et moi sur mon trône. Nous ; devons, néanmoins,' tous, nous appuyer sur l'assistance divine. Le doute est la i plus grande ingratitude envers le Sei-t gneur, et je vous demande maintenant, ; simplement et loyalement : Y a-t-il une raison sérieirse dc'xlouter?" , Et le peuple'allemand, s'il commence à . raisonner et à discuter, se dira oui, il y a ; de nombreuses raisons de douter: C'est . la faillite de la campagne des sous-marins qite l'on avait dit devoir infailliblement ; amener la Grande-Bretagne à composition. C'est l'arrivée de centaines de mil-. liers d'Américains; c'est l'infériorité des ; escadrilles aériennes allemandes ; c'est ie i recul continu des ;^rmées de Ludendorff ; . c'est la perte de 100,000 prisonniers et : de plus de 2,000 canons. Le peuple alle-, mand doit donc douter.et alors le vieux . Dieu allemand l'abandonnera et ce sera ; lui le coupable et le responsable. SUR LE FRONT OCCIDENTAL Une\ouve!ie ligne de, défense allemande L' "Echo de Paris" annonce que les Allemands travaillent activement à la construction d'une nouvelle ligne de défense allant d'Anvers à Metz. Cette ligne , qui constituera probablement la défense suprême ennemi© avant celle de la Meuse, serait nommée ligne "Parsifal." Les Al-lemends, par la dénomination de leurs positions, semblent bien décidés à décourager les derniers admirateurs de Wagner parmi les Alliés ! On mandé au même journal que l'ennemi remet également tous le« forts de notre ancien "réduit national" ( ! !j en état de défense. OPÉRÂTÏQMS AÈR3ENMS5 L'activité britannique Du Quartier général : La pluie et le vent ont fortement limité les opérations le 11 septembre, et il n'y a rien d'intéressant à signaler. Du Détachement indépendant ■ Malgré le mauvais temps, diverses tentatives de bombardement ont été exécutées. Des bombes ont été jetées sur le chemin de fer de Courcelles et près de Verny (ces deux localités sont près de Metz) avec de bons résultats. LES EVENEMENTS EN RUSSIE La terreur bolshéviste Les journaux bolshévistes sont remplis d'appels au massacre de la "bourgeoisie" et des "ennemis du peuple.'' Mais il semble que la masse même du peuple montre jusqu'ici peu de dispositions à prendre part à ces massacres qui restent le fait de bandes à la solde des chefs assassins qui constituent le gouvernement actuel de la Russie. Ceux-ci font procéder à exécutions sur exécutions et plus de 500 prisonniers ont péri en représailles de l'assassinat du terroriste Ouritsky, qui avait lui-même ordonné, au cours de l'été, l'exécution de centaines de prisonniers politiques, pour la plupart des bourgeois arrêtés, non parce qu'ils étaient des contre-révolutionnaires mais parce qu'ils appartenaient à une classe cultivée. M. Fleurot, correspondant du "New-York World," qui a pu s'échapper de Pétrograd, dit que le dessein des Bolshévistes est de massacrer tous les gens instruits de la bourgeoisie. Les Américains à Arkhangel Des troupes américaines sont arrivées à Arkhangel. Les forces expéditionnaires alliées comprennent donc désormais sur ce front des unités françaises, britanniques, italiennes et américaines, à côté des troupes russes qui se sont groupées sous la bannière de l'Entente. Dans le district du Don L'Hetman des districts du Don, le général k. rasnoff, a nommé des commandants à Kramyshin, à Balashoff et à At-karsk en qualité de gouverneurs militaires, des districts occupés par les Cosaques dans le gouvernement de Sara-toff, où une nou\elle administration et un gouvernement autbnome ont été créés. Les Tchèques en Sibérie. Les Tchéco-Slovaques à Olovyanna ont fait une chaleureuse réception au général Diterich, commandant les troupes tchèques en Sibérie Orientale et l'ont'instamment prié d'établir un nouveau front russe sur la Volga, où les Russes se groupent. Les Tchéco-Slovaques signa lent que le même vœu a été exprimé par de nombreuses villes et estiment qu'un demi-million de Cosaques pourraient prendre campagne s'ils étaient éqqipés. Dans leur avance vers l'est à'travers la Sibérie, les Tchéco-Slovaques près cte Krasnoyarsk ont rencontré et battu 30,000 Allemands et Bolshévistes, et ils ont capturé Nijni-Udinsk. Ils ont avancé sans arrêt sur Irkoutsk par une habile marche de flanc, capturé le chemin de fer transbaïkal et atteint Verkhene-Udinsk avant que les Bolshévistes aient pu se réorganiser pour mettre à exécution leur projet de détruire les 39 tunnels que traverse cette voie ferrée. GRAND DISCOURS DE M. LLOYD GEORGE La situation de la guerre — Les problêmes de la paix Un discours de première importance au sujet de la guerre, de la paix et de la politique nationale après la guerre a été prononcé par M. Lloyd George à Manchester, où le droit de cité lui fut octroyé hier. M. Lloyd George, quoique d'origine galloise, est né à Manchester; on lui a fait une réception enthousiaste. Nous ne pouvons malheureusement reproduire entièrement ce beau discours, qui a duré une heure et demie. En voici les principaux points : "Les nouvelles de la guerre sont vraiment bonnes. Nous avons franchi un très long tunnel. D'autres tunnel» peuvent se présenter, mais ils seront courts. Le pis est passé, bien que nous ne soyons pas encore au bout. "Les Américains en France sont l'avant-garde d'une armée clè 10 millions d'hommes. Les Allemands n'ont pas d'Amérique."En 1916 il nous a fallu six mois pour accomplir Une avance qui nous rapporta 40,000 prisonniers et 129 canons, au prix de pertes terribles. En'1918, en un mois, nous avons reconquis le même terrain et capturé 88,000 prisonniers avec 750 canons, et nos pertes sont inférieures au cinquième de nos pertes de 1916. "Le principal facteur de nos succès est l'unité de commandement. Non pas que tel général soit meilleur que tel autre, mais un général vaut mieux que deux, et nous avons été suprêmement heureux de nous assurer les services du maréchal Foch pour le commandement suprême. 11 a la confiance de toutes les armées alliées et tous les généraux alliés oroient en lui. "Rien d'autre qu'un affaiblissement du moral dans le pays ne saurait nous empêcher de remporter une réelle victoire. La victoire est essentielle pour une paix saine, et durable. A moins que les conditions de paix ne portent l'empreinte de la victoire, les fruits de celle-ci se déprécieront rapidement avec le temps. "La puissance militaire prussienne doit non seulement être battue, mais il faut que l'Allemagne le sache. Cette guerre doit être la dernière. "Une Ligue des Nations avec une puissance prussienne triomphante serait une ligue entre un renard ét des oies. Si, ap'i'ès la guerre, l'Allemagne répudie et condamne la perfidie de ses gouvernants; alors l'Allemagne, libérée de la domination militaire, sera la bienvenue dans la Ligue des Nations. "La paix ne doit pas être dictée par les extrémistes de part et d'autre. Nous ne pouvons permettre aux Bolshévistes de nous imposer une paix qui déshonorerait notre drapeau national; nous ne pouvons permettre davantage aux chau-vinistes de prolonger la lutte pour imposer des conditions qui laisseraient une tache d'injustice sur la conscience des peuples alliés. "Nous ne devons pas fournir à l'Allemagne l'arme d'un tort réel. Nous n'accepterons ni n'imposerons une paix de Brest-Litovsk. "Après la guerre, l'Empire britannique doit être développé, fortifié,-enrichi et surtout» uni. Telle est la tâche des hommes d'Etat de l'Empire. "L'Etat doit prendre un intérêt plus constant et plus intelligent dans la santé du peuple. Il a été estimé par le Département du Service National que par suite de négligence dans l'hygiène publique, nous avons perdu un million d'hommes qui auraient pu être mis en pre-mière.Jigne pour combattre. "Les logements doivent être améliorés; les salaires doivent être suffisants pour maintenir l'ouvrier et sa famille en pleine vigueur; les conditions d'atelier doivent être rendues plus saines; l'instruction doit recevoir plus d'attention. "Les meilleures conditions doivent être assurées, " car d'une production abondante dépend le confort qui est le meilleur préventif de l'anarchie, et de la production dépend aussi la possibilité pour la nation de supporter la dette de' guerre et la charge de la reeonstruc-tion."Les Bolshévistes ont ignoré ces faits. Il y a beaucoup trop de Bolshévistes en ce pays, et ils sont trop souvent dans des situations où ils peuvent causer du mal. "L'Etat doit encourager la production. Il doit assurer la confiance et la sécurité qui sont essentielles à la production."Les moyens de transport doivent être améliorés et les industries essentielles doivent être protégées. "U y a de graves troubles atmosphériques dans le monde social et économique. Vous pouvez, si vous y prenez garde à temps, éviter la tempête et si vous le faites, nous aurons du beau temps pour 'la grande moisson prochaine."LA NATION YOUCO-SLAVE Le cabinet italien, à la suite d'une série de réunions importantes, tenues dimanche et lundi derniers,' a décidé d'informer les gouvernements alliés que sle gouvernement italien considère que le mouvement qui s'est dessiné parmi les peuples Yougo-slaves pour conquérir leur indépendance et pour leur constitution en un Etat libre correspond avec les principes pour lesquels combattent les Alliés et a-vec les buts finaux d'une paix juste et durable. j Il est inutile de souligner 1 importance de cette décision, qui portera un coup mortel au gouvernement oligarchique en Autriche-Hongrie, lequel avait fondé beaucoup d'espoirs sur la répugnance éprouvée par l'Italie à reconnaître un Etat yougo-slave. Actuellement, l'Italie non seulement reconnaît cet Etat, mai» de sa propre initiative, elle est la première des Alliés à proposer aux autres nations de l'Entente cette reconnaissance. Il n'est pas douteux que ce,tte action désintéressée soit très sensible aux sentiments des peuples slaves. Lorsque le Dr Trumbiteh a appris de la. bouche même des ministres italiens qui depuis longtemps défendaient la cause slave, la décision du cabinet, il en a été profondément ému. lie résultat immédiat de cette décision sera la constitution d'une puissante légion yougo-slave en Italie, comme précurseur d'une armée yougo-slave. Les troupes de cette légion prêteront proîja-blement serment de fidélité au roi Pierre de Serbie, comme monarque de la Yougoslavie.lESEdêTaEEE * JAPON — Le commerce d'exportation du Japon, qui se chiffrait à Fr. 16.500,000 en 1914-15, s'élève à présent à Fr. 75,000,000. DERNIERE HEURE Le communiqué britannique Vendredi, 10 h. 40. Hier, des troupes britanniques ont pris possession du bois d'Holnon, repoussant l'ennemi de> diverses localités dans lesquelles il offrait de la résistance. Plus au nord, notre ligne a été avancée à l'est du village de Jeancourt, qui est tombé entre nos mains. Hier soir, de puissantes forces ennemies, assistées par une escadrille d'aéroplanes volant à une faible hauteur, ont attaqué nos positions à Havrin-court et nous, les avons repoussées avec de grandes pertes. En face de Mœuvres, des rassemblements d'infanterie ennemie préparant une contre-attaque, furent observés et soumis à un feu précis et violent par notre artillerie. L'attaque, qui se développa ensuite, fut complètement infructueuse, quelques Allemands qui atteignirent nos positions étant tués ou faits prisonniers. Des progrès ont été faits par nos troupes au cours de la nuit a l'ouest d'Auchy-lez-La Bassé®, 89e armés > M Wo 2!T"

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'indépendance belge gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Londres von 1914 bis 1918.

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