L'indépendance belge

1631 0
close

Warum möchten Sie diesen Inhalt melden?

Bemerkungen

senden
s.n. 1916, 14 Februar. L'indépendance belge. Konsultiert 21 September 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/k649p2x999/
Text zeigen

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

No. 38 87ème aunée. WIJ A-W ROYAUME-UNI: ONE PENNY I BELG E. CONTINENT: 15 CENTIMES CHOLLANDE: S CENTS.) ABONNEMENT: ]\ K, !? llStl }. COKSEEVanC* g » PKOG..S, ADMÏKÏSTËATÏÖS ET REDACTION- lüDOB HOUSE. TUDOB ST.. LONDON. B.C. TELEPHONE: CITY 3960. LONDRES, LUXDI 14 FEVRIER 1916. I AN. 32 SHILLINGS. La conférence commerciale :alJistroallemande . (Mitteleuropaische - IWh schafts Vereinigung), qui s'est reunie a Dresdste 18 janvier, en vue du rapprochement commercial et poktoque des deux empires du Centre, s'est .separée après trois jours de débats, et apres avoir nomine une commission gerrnanoaustro-hongroise, chargée d'executer les decisions de cette conference ' et des conférences.^ préeédentes tenues a Berlin et a Vieniïie.%-iï&. La commission ,a recu plemspouvoirs _pour consulter te'-s specialistes ■ dontelle estiine Favis utile ou nécessaire. : Entre autres a-ésdtu-tions, la conference de Dresde en a adopté une reconnaissant Ia nécessité de voir la Bulgaria et la Turquie se joindre a l'uöion austroallemande. . Concurremment avec ces reunions officielies, nos ennemis ont organise une active propaganda afin d'éclairer le public sur■ ^importance et la portee dn problème. Mieux que cela, nos adver■saires■ ont créé une association pour te. protection des interets industriels allemands • k Fétrangêr qui se charge entre autre de Fachat desmatières premières nécessaires a Findustne allemande. Cette association trouve un appui serieux cliez Ses ASsmands établis dansles deux Amériques, et c'est avec leur aide patriotique, croit-on, qu'ils ontachété les immenses stocks decoton, de jute etc. qu'on dit entrepösésdans les ports sud et inord-américains, voire espagnols et italienis, prêts a êtredtrigés suir FAMemagne dès la signature de la paix, comme notre correspondantdes EtatsUnis nous le confirmait tout 'récemment... On voit par Ik que la' plus grande diligence s'Impose si les Aüiés ne veulent pas, comime ce fut. trop souvent le cas jusqu'a présent, arrrver trop tard. ."Avant six 'semaines les gouvernements allies auront en main tous les elements du problème, et ils pourront, len^ömrafesaVxCe-dê cause, prendre;les decisions que commande la situation*/ Soiuliaitons* qu'elles soient prises. EDOUARD TRAUS. aux Indes et dans les différents Dominions ! Le comité suggère. en outre, différentes mesures d'ordre general qu'il y aurait lieu d'adopter 'pour favoriser Tindustrie nationale. Celles-ci _ coneordent avec le programme préconisé paries différentes chambres de commerce britanniques et qui fera Fobjet d'une discus-, sion approfondie lors du meeting^ de l'Association des Chambres de Commerce du Royaume-Uni convequé a Londres pour le 29 février. Cette conference, qui-rcunira des délégués des 108 Chambres de Commerce britanniques, lesquclles comptent un to' tal de plus de 30,000 membres, s'occupera exclusivement des problem es de l'après-guerre. La discussion sur les différents sujets sera poussée a fond, le comité n'ayant fixé aucunc limite aux débats. La conférence s'efforcera d'arriver a un accord sur la question d'une alliance commerciale offensive et defensive des Puissances de FEntente, ce qui suppose la modification des lois sur ia navigation, la fixation de tarifs préférenci-eis, etc. Les decisions qui y seront votées sérviront certainement de base au gouvernement britannique en vue des projets a soumettre aux Allies. Il nous revient d'ailleurs que les gouvernements int';ressés ont engage depuis quelque temps déja des pourparlers a cc sujet et que des accords de principe sont dores et déja amorcés. Il est probable cependant qu'avant de prendre -des decisions definitives les gouvernements allies attendront le résultat de la reunion du comité de la Commission Interparlementaire du Commerce, qui siègera a Paris les 6,7 et 8 mars et, éventuellement, celui de la conférence du Conseil Imperial Britannique pour le Commerce, qui se rêunit au mois de juin. La' question, évidemment. est* trop [importante etjrqp. complexe pou-r. poyvoir être résoiue précipitamment, mals il conviient de ne pas oublier que nos eiinemas sont en avance sur nous dans leurs pourparlers. Industrielies, ainsi que 11 agents généraux des Dominion's | assistaient,' sans compter plusieurs centaines de représentants des différentes branches dn commerce et de Pindustrie, venus detoutes les parties du Royaume-Uni. - -Au milieu des applaudissements del'auditoire, le Lord-Maire, tout en souhaitant la bienvenue a l'assem.blée, deol-ara "qu'il était necessaire d'améliorer,d'accroltrc et de fortifier les relations entre le Royaume-Uni ét les Dominionsetde cenc'ure des arrangements amicahxentre I'Empire et ses dévoués Allies de facon a ce que les relations commerciaïes fussent réciproquement cordiales,empressées et affranchics de tous obstacles inutiles et de toutes barrières artificielles."i Sir George Praghell, president de l'Association Patriotique Nationale, ence qui concernait les conditions de la paix. *"'• ' • . . Sir Algernon Firth, president de 1 Association des Chambres de Commerce du Royaume-Uni, fit adopter une resolution "demandant avec les Chambres de Commerce et associations similaires, des mesures adéquates pour ladéfense et I amélioration du commerce après la guerre [ainsi que la creation dun Ministère du Commerce en vue d'inaugurer une politique commerciale et nationale." M. Lionel A. Martin, président du Comité de la Chambre de Commerce de Londres, suggéra l'idée d'un tarif douanier "temporaire" en attendant I elaboration d'un tarif définitif. .,*^>.' Lord Desfeorough, président du British Imperial Council of Commerce, fit adopter une resolution "demandant des d-ne&ures en- vue d'améliorer tes relations commeroia-les- >• entre Royaume.Uni., las Domimotts et les Allies, ét pro;iire:3,:.a- e.,m.pêchfir ;que r Allemagne et ses 'allies puissentr&-ravenir, acqüérir une influence nefaste sur le commerce et la main-d'oeuv.re britanm- ques." ,.,,-, 1 Lord Hollenden, président de la Wholesale Textile Association, appuya cette résötüitièn et inontra le danger d'acoieiffir trop faciiemeat les jeunes Mfemandis venao* en ■ Angleterre pour apprendre le commerce, alors qu ils ne poursbrVmt d'auitrë but que de se sub. stituer aux Anglais trop benevoles. II recommanda également une étroite cooperation d'efforts avec les Dominions et les Allies. Le Land) Prévót de Glasgow, • M. Thomas Dtinlop, préeonisa l'envoi d'nne delegation auprès du Premier Ministre BILLET PARISIEN. ,— tniér's racontars venus se laisse aller k Nous étions ce matin douze -bien comptés a la porte du cimetière Montparnasse pour l'enterrement de Joseph Fabre dont on avait ramene le corps de Cannes, oü il est mort. Nous avons dit dans un " Billet" precedent ce qu'était eet homme de valeur. Ce républicam, quoique spiritu&Iiste convaincu, avait tenuamourir comme il avait vécu et k être enterré civilement. Avant que la löurde bièrefüt descendue danslecaveau de familie. M. Hild, un avocat réputë du barreau de Paris, prononca quelques paroles éraues, résumant la vie du vieux républicain que la politique n avait pas enrichi et qui était demeuré 1' Apótre luttant toute sa vie pour ses idees. Le Sénat dont Joseph Fabre avait fait partie, la Chambre de Deputes dont il avait été membre, n'avaient envoyé m delegation, ni couronnes. Peut-être les deux Questjires n'avaient-elles rien su, quoiqu'un grand journal du soir eüt annoncé l'heure des obseques dans quatre petites lignes insérées a la demande de la familie, une annonce qui d'ailleurs a été tacturée et payee soixanteqüinze francs—je. ne voulais pas le croire —quoi, nous en sommes arrivés la . Ce sont des mceurs nouvelles! Chateaubriand n'aurait pas ete surprls, lui, qui appréciait a leur valeur les hommes de sou époque, et qui disait: " Un temps viendra oü il faudra payer pour annoncer votre dé'cès comme ón paie a la quatrième page des .joumau-x pour annoncer un spectacle nouveau. Nous n'avons rien inventé, mais nous avons des négociants qui ont singuhèrement perfectionné Fart de faire grossir les additions. Chateaubriand était, au surplus, non seulement une sortede voyant, mais un philosophe sans illusions, quand, en 1833, il écrivait dans ces " Mémoires d'OutreTombe," qui devaient être publiés seulement après sa mort: " Il faut savoir regarder d'un ceil sec tout evenement, avaler des cquleuvres comme de la malvoisic, mettre aunéant, a Fégard des autres, morale, justice, souffrance, pourvu .qu'au milieudes revolutions on sache trouver sa fortune particuliere."f'i^ï~$ Ce conseil est aujourd'huï suivi par beaucoup, cette impassibilité est la régie de nombreux hommes qui dirigent et qui gouvernent. Ils avalent des "couleuvres,"- comme de la malvoisie, mais certains rejimbent et tiennent k garder intacts leur dignité et leurs sentiments. Le public qui ignore et croit les gre- accepter comme' parole d'évangile bruits les plus contradictoires, les plus invraisemblables, venus on ne sait d'oü. A'insi en revenan* du cimetière Möntparnasse assister k cette pénible cérémonie,, j'ai rencontre un sénateur qui a des allures de doge de Venise, avec sa grande barbe flottante, mais qui a des habitudes de vieille concierge, ébruitant des commérages de droite et de gauche avec ce laisser-aller d'une Corneille qui abat des noix. Au cours de la conversation entre une appreciation de la dernière séance de la Chambre et le commentaire des divers articles de la semaine de M.Clemenceau, notre sénateur qui est du Midi, et même du midi un quart, me dit comme s'il m'eüt révélé un secret d'Etat: ' '.'Ah ! vous savez,on conspiredediverS cötés contre le ministère; Ia conjuration est prête, M. Clemenceau mène le mouvement, il s'est réconcilié avec M. Bar. tou et celui-ci a partie liée avec M«, Caillaux." Comme j'opposais un mouvement de tête d'incrédulité : "Puisque je vous le <-;s! la preuve c'est que M. Caillaux et M. Barthou ont déjeuné ensemble il y a trois jours. Je -pourrais vous dire le nom du restaurant. '' Le burgrave du Luxembourg paraissait si sur de lui qu'il fallait être bien 'certain qu'il se trompait du tout au tout pour'lui assurer que décidémént les couloirs du Sénat sontbién mal renseignés.M. Barthou. s'est en effet réconcilié avec M. Clemenceau, par hasard, il y a longtemps, mais ils ne sont pas réellement en relations suivies et ne se sont pas rencontres depuis plus de trois mois. Quand, au prétendu déjeuner avec M.Caillaux, c'est une invention mise en circulation avec une persistanoe qui parait suspecte. La dernière fois que ces deux hommes se sont " salués," se sont toisés, faudraitil dire, ce fut a la cour d'Assises en juillet 1914. Depuis, rien, ni pourparlers, ni saluts, ni dejeuners. Done, s'il y a complot ministeriel, et je crois bien qu'il y en a un, ce n'est pas de ce cöté qu'il faut chercher. Quant a la süreté de ces renseignements, qui ne craignent pas de dementis, j'en réponds. Cette petite observation n'est peut-être pas inutile, au-moment oü on parte, plus ou moins vaguement, d'une poussée intérieure, oü on essaie d'étouffer celui-ci ou eet autre entre deux portes. jEAN-BER^ARD. avéca missJon d'insister auprès du. gouvernement pour qu'il adopte les vues des représentants autorisés du commerce et de l'industrie du pays. '$pr-i L'orateur ex-prima Favis qu'on parlait trop, et qu'on n'agissait pas assez, et qu'après s'être tant occupé des interets des consom-mateurs al était temps de s'occuper des interets des product-eurs. E mit F assemblee en garde contre le danger de' laisser les poliüoiens s'oöcuper des interets du commerce et de ^industrie et proposa de charger un comité special du sokt de dire k la Chambre ce qu'on attendait d'ele. Le Lord-Make de Birmingham, alderman Neville Chamberlain, approuva la motion de M. Thomas Dunlop, et proposa F adjunction de ireprése^ntants ■ ouvriers k cette delegation ainsi qu'au comité organisateur. L'assemblée se sépara après avoir adopté toutes les resolutions présentées, qui ne laissent aucun doute sur les desiderata des milieux industriels et commerciaux du Royaume. D'autre part, le sous-comité du Comité Consultatif du Board of Trade vient de publier, trois jours a peine après le meeting du Guildhall, un rapport sur les mesures k prendre en vue. de protéger certaines branches de Findustne britannique ; papier, imprimerie, orfèverie, coutellerie, cuir travaillé, verrerie, poterie, jouets, aftpai-eils d'êlectricité, brasses, quincaillerie, etc., pour lesquelles Fétablissement de tarifs protecteurs est préconisé. Le sous-comité reeonrmande la creation d'un Ministère du Commerce, la nomination de Commissaires du Commerce "ad vapour cent pour protéger les industries susmen-tionnées. Dans Fexposé des motifs, Ie comité fait remarquer que sur un total d'importations de £16,000,000, FAllemagne figure a elle seule pour un chiffre de £7,700,000 sterling, et FAutriche pour £500,000, auquel il convient d'ajouter £3,000,000 d'importations . allemandes tic mination de uommissaires uu wu> all et la creation de droits d'entrée "* de lorem," variant de 5 a 33 1-3 pou BUREAU A PARIS: PLACE DBLA BOUBSB. (31 1-S7 J238-7S. et 11 TEUEPH. SO M M A I RE. I A SITUATION: Activité sur le front occidental.—Importants succes rasses dans les regions de Dvinsk et de Tarnono!L-La cooperation italienne dans les Balkans.—L'off ensue du general Sarratt.— Croiseur francais coulé.—Deux vapenrs allemands s echappent. La politique économique après la guerre.—Edouard Traus. buIet Paristen.—Jean-Bernard. En Belgiqne. Etc. _____ LA I SITUATION. parvieuneut de 1'aile gauche russe. Les troupes du general Ivanoff, que rien ne semble dêsormais devoir retenir, ont chassé les Autrichiens d'une tres importante position établie sur une hauteur dans la region de Tsebroff, au nord-ouest de Tamopol, et qui se trouve a proximité de la ligne de chemin de fer Tamopol Lemberg. Cette position a change de mams plusieurs fois, et Fennemi y attache une importance capitale. De fait, nos Allies, en s'y établissant, menacent le flanc gauche de l'une des armées austroalleman-des qui opèrent dans cette region. Les operations qui se développent dans toute cette partie du front et qui s'étendent jusqu'a Czernowitz sont considérées dans certains milieux militaires comme les phases préliminaires de la-première grande bataille qui aura lieu sur le front oriental» On s'attend a voir les Allemands declancher une contre-offensive dans le secteur LutskRovno, dans l'espoir de diminuer la pression sur leur extreme ailedroite, et oh signale l'arrivée de renforts considerables dans ces parages, maison peut être convaincu que l'etafe-major russe ne sera pas prisau dépourvu et que rien ne l'empêcherade poursuivre des plans müremenfc prepares et concus vraisemblablement decommun accord avec les états-majofs allies. - II semble plus que probable que 1 olföHsive; du .-general- Sarra-il, qui a~ fait passer le Vardar a un de sès corps de cavalerie, n'est pas étrangère aux operations russes. Puisque les Allemands et les Bulgares ne se montrént pas disposes a attaquer les Allies a Salonique, c'est qu'ils ne se sentent pas de taille a le faire, et le general Sarrail ayant recu de nouveaux renforts Lundi, midi. -Depuis quelques jours, les Allemands mnltiplient leurs efforts sur le front occidental, et ils tatent un peu partout le pouls aux Allies. Après le coup de sonde donné sur la Somme qui leur valut la satisfaction chëremeüt payee d'ailleurs de 1'occupation de Frise, nos ennemis ont renouvelé leur tentative sur plusieurs points sirhultanément. Au norcl d'Ypres, a Pilkem, ils assaillirent les lignes britanniques, réussirent a y prendre pied, mais furent expulsés presqu'aussitot a coups de grenades. Dans le seeteur adjacent, entre HetSas et Steenstraate, ils essayèrent, a plusieurs reprises, de passer le canal del'Yser, mais il purent oonstater que laroute de Calais est a, F abri d'une surprise. Le feu combine de 1'artillerie etdes mitrailleuses les obligea d'abandonifer la par tie. ,||p En Champagne, dn cóté de Souain, d'oü les Francais menacent le chemin de fer de Bazancourt a Ckallerange, les Allemands passèrent également a 1'attaque et réussirent, après une hitte aeharnée, a prendre pied dans les tranchées franchises qui formaient saillant entre les routes de Navarin et de SaihtSou-plet. Les Francais répondirent a cette attaque par une contre-offensive dans le secteur voisin dé Massiges, oh ils occupèrenfe a leur tour 300 metres de tranchées allemandes •-.-iiifcuéss--":"a a.t -.uord-est- - de lal Batte de Mesnil.#jft Dans la region de Soissons, aux environs de la route de Crouy, Fennemi, a la suite d'une soigneuse preparation d'artillerie, put s'installer momentanément dans les tranchées franchises, maisil ne tarda pas a en être expulsé a lasuite d'une contre-attaque.j a étendu sès positions vers l'ouest en occupant les hauteurs situées pres de Topshin, dont la possession serait utile en cas d'une attaque allemande partie de Monastir. En Armenië, les Russes ne laissent auóun repos aux Turcs. Nos Allies bombardent Erzeroum, et ont fait plusieurs centaines de prisonniers. Le croiseur francais "Amiral Charner" a été coulé, croit-oü, sur la cöte syrienne. Ou est sans nouvelles de l'équipage. D'antre part, le vapeur britannique " Springwell " en route pour les tndes, a été torpillé en Méditerranée. L'équipage a débarqué a Malte.•:■'"# Le " Moeve," dont la presence dans l'Atlantique s'est si désagréablement manifeatée, n'est plus seul a courir lesmers. Deux vapeurs allemands détenus dans des ports neutres sont parvenus a s'échapper, l'un de Buenos-Ayres, l'autre de Punta Arenas. On dit que le gouvernement allemand a donné l'ordre a tou-s les navires internes de saisir la première occasion qui s'offre pour s'échapper et on ne peut s'empêcher de faire un rapprochement entre ces instructions — si bien suivies — et Ia menace allemande d'une guerre sousmarine renforcée a partir du Ier mars. En Artois, également, la lutte a re- j commence. Après trois' attaques infruc- j tueuses, parties de la Colline 140, dans la direction, de' la route Neuville-La Folie, les Allemands, dans un quatrième assaut, atteignirent la tranchée f raneaise de première ligne, mais pour en être expulsés aussitot.' Les Allemands pretendent avoir capture dans Ie secteur autour de Vimy, jusqu'au 9 février, 691 prisonniers, dont 9 officiers et 35 mitrailleuses. Mais ce que leur communiqué ne raconte pas, e'est que du 4 au 11 février leurs pertas, entre Lens et Arras, ont été de plus de) 10,000 hommes tués et blessés! En somme, les Allemands essayent, tant en Champagne qu'en Artois, a reprendre aux Francais le terrain conquis par ceux-ci au cours de la grande offensive de septerubre.' Jusqu'a présent leurs gains sont hors de toute proportion avec les pertes qu'ils ont entrainées. Sur le front russe nos Allies ont repris aux Allemands l'important village de Garbunowka, sur Ia route de Dvinsk, d'ou les positions allemandes établies 5 lllukst peuvent être sérieusement menacées. Une contre-offensive ennemie pour reprendre le village échoua et le general von Hiudenburg doit s'apercevoir que la situation n'est plus la même qu'en aufcomne. Des nouvelles tout aussi satisfaisantes LA POLITIQUE ÉCONOMIQUE IAPRÈS LA GUERRE ■ ♦ après la a l'ordre La politique économique guerre est, plus que jamais du jour. -Infill Dans. un article precedent (voir l* " Indépendance" du 15 janvier 1916) nous avons fait res.sortir 4'urgente nécessité pour les Allies d'organiser Faprès-guerre de facon a contrecarrer les efforts de nos ennemis, toujours en éveil, et qui comptent, une fois de plus, nous surprendre dans le sommeil léthargique de notre tnsöuciante imprévoyance. Mais, reveilles en sursaut par les cris d'alarme poussés par les représentants 'autorisés de l'industrie et du commerce, les Allies se sont rendus compte du danger et, assagis par les fautes du passé, commenoent a se preparer sérieuse- La Grande-Bretagne tout particulièrement fait de louables efforts pour rattraper le temps perdu et pour combattre les Allemands sur le terrain économique, le theatre de la guerre de de.main..£i Il y a quelques jours un grand meeting, organise par un comité mixte de membres de la Chambre de Commerce de Londres, et de la National Patriot! 'Association, s'est tenu. au Guildhal sous la présidence du Lord'Maire Londres " pour discuter Ia question du commerce après la guerre." de la lutte nouvelle qui les ment en vue fcttend. Ce meeting fut, de F aveu de Ia presse londonienne, le plus important du genre qui ait jamais eu lieu dans la rnétropole. Pas moins de 80 anciens lords makes, makes et prévóts; dés représentants de 51 Chambres de Commerce et de 89 Associations Commerciales et

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Zufügen an Sammlung

Zeiträume